• LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)

        

    La motte castrale ou camp de la Bouteillerie à Varneville-Bretteville, canton de Tôtes, Seine-Maritime.

     

    Photo ci-dessus extraite de http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     1871, abbé Cochet : « Varneville-Bretteville : Formée par la réunion des deux communes de Varneville et de Bretteville. — Varneville : Époque romaine. Plusieurs voies antiques se croisant, l'une qui allait de Pavilly (Pauliacum) à Envermeu (Edremau), et le chemin des Fées, allant de Rouen au bel-d'Arques et à la Cité de Limes. (…) On trouve des puits, des maçonneries, des briques à rebords et des meules à broyer autour du Camp de la Bouteillerie. Époque incertaine. Enceinte fossoyée que l'on appelle dans le pays le Camp de la Bouteillerie. M. César Marette l'avait décrite en 1838. Cette enceinte, couverte de bois, peut contenir un hectare et demi. La plate-forme, circulaire, est entourée de deux douves ou fossés. Ces fossés ont encore 4 mètres de profondeur. (César Marette, le Camp de la Bouteillerie à Varneville-les-Grés, in-12 de 23 pages ; Rouen, 1838.) » [1]

     

    Ci-dessus, photo aérienne années 1950-1965 ci-dessus extraite du site Géoportail.

     

         1884 : « Le Camp de la Bouteillerie, commune de Varneville-Bretteville, est une enceinte d'un hectare et demi, aujourd'hui couverte de bois. Une plate-forme circulaire est entourée de deux fossés de 4 mètres de profondeur. On y a trouvé des tuiles à rebords et des meules. » [2]

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     1898 : « Varneville-aux-Grès, commune réunie à celle de Bretteville sous le nom de Varneville-Bretteville, canton de Totes. La terre de Varneville appartenait à une riche famille dont un des membres, Raoul de Vénneville ou Varneville, devint chancelier d'Angleterre en 1173. Il fut aussi trésorier de la cathédrale de York, archidiacre de Rouen, évêque de Lisieux. Stapleton, Rotuli scacarii Normannioe, t. I, p. 117. Pommeraye, Histoire de la cathédrale de Rouen, p. 339. » [3]

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     « Raoul de Varneville : trésorier de Rouen (1146-1172) et de York (1167-1181), il devient archidiacre de Rouen (1170-1181). Chancelier du roi d'Angleterre Henri II (1173-1181), il est critiqué par Pierre de Blois pour son caractère parcimonieux. Il se déchargeait sur le vice-chancelier Gautier de Coutances pour préserver son existence tranquille. Il devient évêque de Lisieux de 1181, jusqu'en 1191. » [4]

     

    Ci-dessus : Sceau de Raoul de Varneville par Société des Antiquaires de Normandie — Atlas de la Société des Antiquaires de Normandie, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=38086600

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation de la motte de Varneville-Bretteville ; blason de Raoul de Varneville, évêque de Lisieux (1182-1193) par Giogo — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20830093

     

    La motte castrale de Varneville-Bretteville

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)

    Photos ci-dessus extraites du site http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     « La motte castrale de Varneville-Bretteville prend position sur le plateau de la Bouteillerie sur un point culminant à 168 mètres d’altitude. L’ensemble fossoyé s’étend sur un axe nord-ouest / sud-est et avoisine les deux hectares. L’édifice est constitué d’un tertre et de deux basse-cours.

         Le tertre, d’un diamètre avoisinant les trente mètres, occupe une superficie sommitale avoisinant les 500 m2. La circonférence est fossoyée sur sa globalité. Cependant l’aspect défensif a été accentué sur l’axe nord-ouest. En effet, une forte excavation a été effectuée sur cette partie où l’on peut remarquer un profond et large fossé (dix mètres de largeur pour une profondeur de cinq mètres) tandis qu’à l’opposé un léger fossé délimité l’enceinte castrale (deux mètres de largeur pour une profondeur d'un mètre). 

         Une première basse-cour, en forme de demi-lune, prend position dans le prolongement nord-ouest du tertre. D’une superficie avoisinant les 1000 m2, la basse-cour est également fossoyée sur tout son pourtour avec une excavation plus conséquente sur sa partie orientale.

         La seconde basse-cour prend position sur la partie orientale de la précédente. Légèrement fossoyé, elle s’appuie sur le chemin reliant la motte à l’axe antique Rouen/Arques.

         La motte castrale était la demeure seigneuriale des bouteillers du duc de Normandie. Considéré comme l’un des quatre grands officiers à la cour, sa place était donc prédominante d’où l’imposante édification. Cette fonction acquise perdura dans le temps pour donner son nom à la localité : La Bouteillerie. » [5] 

     

    Photo aérienne ci-dessus extraite du site Géoportail.

     

    Sources :

     

    [1] Extrait du Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, par M. l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet (1812-1875) ; Éditeur : impr. nationale (Paris), Date d'édition : 1871

    [2] Extrait des Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest ; Éditeur : Fradet (Poitiers) ; Date d'édition : 1884.

    [3] Extrait des Mélanges : documents / Société de l'histoire de Normandie ; Éditeur : A. Lestringant (Rouen) ; Date d'édition : 1898.

    [4] Extrait de Wikipédia

    [5] Extrait du site http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

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  • LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) 

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     Le château fort au lieu-dit de la Baronnie de Saint-Philbert (13e (?), 14e (?) et 18e siècles) se situait au pied de la côte, du côté de Freneuse et dominait la vallée de la Risle. L’enclos qui s’étend sur environ 1,5 hectares était défendue par une enceinte de murailles qui subsistent encore en partie, flanquées de tours cylindriques aux quatre angles dont trois sont relativement bien conservées. Au milieu était le château des évêques d'Avranches, et la chapelle de la Baronnie était dédiée à Saint-Jean. Il ne reste aujourd’hui que trois tours rondes du 13e siècle en pierre et silex, dressées aux angles du mur d'enceinte en partie conservée. L'une d'entre elles a été restaurée avec sa toiture et transformée en habitation au 20e siècle. Dans la cour subsiste également la grange dimière assez bien conservée.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     Jean, évêque d'Avranches, fils de Raoul d'Ivry fit construire le château. Érigée en manoir épiscopal dès le 11ème siècle, la Baronnie fût habitée par les évêques d’Avranches qui utilisaient le manoir comme relais lors de leurs différentes pérégrinations les menant d’Avranches à Rouen. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    Ci-dessus : plan de situation de la Baronnie de Saint-Philbert-sur-Risle ; blason de la famille d'Ivry par AlexD — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5119129

     

         Les éléments cités ci-après sont extraits de la plaquette éditée par l'Association Montfort Culture et Patrimoine [www.amcp27.fr] http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Depliant_Baronnie_St_Philbert_V2.pdf

     La Baronnie est une propriété privée ; respectez les lieux non ouverts à la visite.

     

    « Les Evêques d’Avranches

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     Au 11e siècle, la terre du Vièvre appartenant au duc de Normandie, comprenait Saint-Philbert, Freneuse, Saint-Pierre des Ifs, Saint-Grégoire du Vièvre, Saint-Etienne l’Allier et la Poterie Matthieu.

         Terre de chasse de Richard Ier, c’est à l’issue d’un épisode relaté ci-après que le Vièvre revint à Raoul d’Ivry, frère utérin du duc par sa mère Sprota remariée à Asperleng, le premier possesseur de la terre de Saint-Philbert.

         Raoul prit le nom de son nouveau domaine de Saint-Philbert puis le duc l’investit de la terre d’Ivry et il devint l’un des barons les plus influents de la cour de Richard Ier. En 997, le duc Richard II lui confia la charge de réduire à néant la révolte des paysans normands charge dont il s’acquitta avec brio. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « Le chroniqueur Guillaume de Jumièges nous apprend qu'il est chargé de mater les deux rébellions qui éclatent à la fin du 10e siècle en Normandie, d'une part celle de la paysannerie et d'autre part, celle d'une partie de l'aristocratie. Contre les paysans, il emploie la manière forte en faisant couper les pieds et les mains des meneurs. Contre les nobles, il dirige une expédition qui conduit à l'arrestation du principal rebelle, Guillaume, comte d'Exmes. Il est le principal artisan de la paix dans le duché au début du règne de Richard Ier. » [2]

     

    Voir Raoul d'Ivry : https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_d%27Ivry

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « Des quatre enfants de Raoul d’Ivry, Jean le cadet est nommé évêque d’Avranches en 1060 et le restera jusqu’en 1067 avant de prendre le titre d’archevêque de Rouen. Il hérite de la terre du Vièvre que lui transmet son père. Jean est désigné Jean d’Ivry, Jean d’Avranches ou Jean de Saint-Philbert. » [1]

     

    Voir Jean d'Ivry, évêque d'Avranches puis archevêque de Rouen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_d%27Ivry ou http://www.wikiwand.com/fr/Jean_d%27Ivry

     

         « Il prend retraite dans ses domaines de Saint-Philbert-sur-Risle où il meurt le 9 septembre 1079. Transporté à Rouen, il est inhumé auprès du baptistère de la cathédrale, où lui est dressée une tombe de pierre blanche. » [2]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « C’est ce personnage qui donnera le nom à l’honneur et au monument de la Baronnie des évêques d’Avranches érigée en manoir épiscopal dès le 11e siècle.

         En 1066 il participe au concile de Lillebonne aux côtés du duc en vue de préparer la conquête de l’Angleterre.

         Après la mort de Jean de Saint-Philbert survenue en 1079, la baronnie continuera d’être habitée par les évêques d’Avranches utilisant le manoir comme relais lors de leurs différents déplacements. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)      « Il n’existe que trois attestations de séjour des évêques d’Avranches dans leur résidence de Saint-Philbert. Nous avons déjà signalé la tradition qui veut que l’évêque Jean y soit mort en 1079. En 1154, l’évêque Herbert (1153-1160) y bénit Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel20. En 1376, l’évêque Robert Porte (1359-1379) y séjourne alors qu’il doit se rendre à l’Échiquier d’Évreux, convoqué par Charles le Mauvais. La résidence de Saint-Philbert était, sans doute, le lieu de séjour des prélats lorsqu’ils se rendaient à Rouen, distant d’environ 37 kilomètres, pour y assister l’administration ducale puis royale. Ils y ont certainement beaucoup plus souvent séjourné que ne l’attestent les sources. Entre 1419 et 1450, l’occupation anglaise et les troubles qui en découlent rendent dangereux le voyage vers Saint-Philbert. En 1437, alors qu’il réside à Rouen, l’évêque Jean de Saint-Avit ne peut s’y rendre et il se plaint de ne pas pouvoir accéder aux archives de sa baronnie pour en faire le dénombrement. (...)

         Le seul hôte de passage que nous connaissions est l’archevêque de Rouen, Eudes Rigaud, qui séjourne à Saint-Philbert en 1250,1260 et 1263 lorsqu’il visite les diocèses de son ressort archiépiscopal. » [3]

     

    « Le lien avec Montfort

     

         En 1066, Jean de Saint-Philbert crée un conflit familial en prenant la décision de donner à l’église d’Avranches la moitié de la terre du Vièvre héritée de son père.

         Robert de Beaufou, son neveu, s’oppose farouchement à cette décision, prétendant par sa mère recevoir l’héritage de Raoul d’Ivry. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « La moitié de la terre du Vièvre, aujourd’hui Saint-Philbert, entre en 1066 dans le temporel de la cathédrale Saint-André d’Avranches. La donation du domaine, par l’évêque Jean d’Avranches (1060-1067), se fait dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Jean est le fils d’un second mariage de Raoul d’Ivry, demi-frère utérin du duc Richard Ier. Son père lui a laissé en héritage une partie du patrimoine familial reçue probablement du duc Richard : la forêt de Vièvre et ses dépendances. Entre 1035 et 1060, il s’est séparé de plusieurs portions de cet héritage en faveur de l’abbaye de Préaux. La cession de 1066 revêt une rare solennité bien perceptible dans la charte de donation. Dans un premier temps, Jean a remis la moitié de la terre du Vièvre au duc Guillaume, qui en fait donation à l’Église. La deuxième partie de l’acte révèle la contestation de Robert de Beaufou, neveu par mariage de l’évêque Jean, qui prétend avoir reçu la terre en don héréditaire. » [3]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « Guillaume, duc de Normandie intervient alors et arbitre en faveur de Jean moyennant 10 livres et la recommandation de cinq chevaliers qui devront tenir fief.

         Guillaume constitue alors Hugues II de Montfort héritier de la moitié de la terre du Vièvre afin de consolider l’honneur de Montfort.

         Hugues de Montfort ayant épousé Alice, la sœur de Robert de Beaufou, n’est autre que son beau frère.

         S’agissant de la question relative à la fréquentation militaire du manoir par les hommes qui y doivent le service, au 12e siècle, il était dû par cinq hommes ; vraisemblablement ceux que mentionne la charte de 1066. En 1535, l’évêque Robert Cenalis mentionne que « les services qui sont dus a ladite baronnie de Saint Philbert soulaient anciennement estre faits au château de Montfort » Ce qui signifie qu’initialement les chevaliers de la Baronnie étaient habituellement affectés au château d’Hugues de Montfort.

         Exceptés Beaumont et Pont-Audemer tenus par la famille de Roger de Beaumont, les deux personnages importants apparentés à la cour ducale et ayant à charge la vallée de la Risle n’étaient autres que Hugues II de Montfort et Jean de Saint-Philbert, compagnons fidèles du duc Guillaume. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « En 1091, le ressentiment familial n’a pas complètement disparu et l’évêque Michel (1068-1094) obtient de Guillaume de Breteuil, petit-neveu de l’évêque Jean, la confirmation de la donation de 1066, moyennant une compensation de cent livres.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     La donation de 1066 n’a pas épuisé le patrimoine personnel de l’évêque Jean ; la même année, ce qui reste de son patrimoine est transmis à un certain vicomte Hugues qui n’est autre qu’Hugues de Montfort, neveu de l’évêque par son mariage avec la sœur de Robert de Beaufou. » [3]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1832, archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    Ci-dessus : photos extraites de : 1. Par Stanzilla — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php? ; 2/3. http://archives.saint-philbert-sur-risle.overblog.com/documents-historiques-divers ; 4/5/6. http://libre-ecriture.forumactif.com/t10517-sant-philbert-sur-risle-chemin-du-rossignol ; 7. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/529886-la-baronnie-de-saint-philbert-sur-risle ; 8/9. http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Depliant_Baronnie_St_Philbert_V2.pdf ; 10. http://www.normandie-tourisme.fr/iti/chemin-du-rossignol/saint-philbert-sur-risle/fiche-ITINOR027V506OQH-1.html

     

    L'architecture

     

         « L’enclos du manoir épiscopal est intact dans le paysage d’aujourd’hui. Il se déploie à environ 2 kilomètres au sud du village, sur la rive gauche de la Risle.L’espace castrai de plan presque carré a été aménagé à mi-pente du versant vers la rivière et son emprise couvre environ 1,5 hectare ; il y a tout lieu de penser qu’il s’agit de l’emprise initiale. » [3]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « L’enceinte de la Baronnie s’étend sur 1,5 ha environ. L’espace castral compris entre 105 m de long par 100 m de large est aménagé à mi-pente du versant tourné vers la Risle. L’enclos est ceint de quatre tours cylindriques du13e élevées sur trois niveaux disposées aux angles.

         De différentes hauteurs, trois d’entre elles demeurent bien conservées. Elles offraient un flanquement efficace en cas d’attaque. L’appareillage est constitué de silex noir et de chaînages réalisés en pierres calcaires bien agencées.

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         Notons qu’aucun fossé ne protégeait l’enceinte. La cour d’honneur était séparée de la basse cour par un mur. Il est précisé dans un document de 1807 que l’enclos réservé à la basse cour était constitué d’un terrain disposé en terrasse et probablement utilisé à titre de jardin. L’enclos résidentiel se situait sur l’alignement du mur d’enceinte dominant la vallée. On observe encore dans le mur une poterne ogivale ainsi qu’une autre ouverture.

         Selon un inventaire de 1765, trois bâtiments indépendants formaient la résidence noble, c'est-à-dire la chapelle, dédiée à Saint Jean, l’aula, et la camera. Ces bâtiments constituant la haute cour ont disparu.

         L’entrée se tient à l’arrière de l’édifice au pied de la forêt et est formée d’une large porte flanquée de deux tours équipées d’archères.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     A l’intérieur de la cour, se tiennent deux bâtiments dont un pressoir et une grange dîmière, magnifiquement conservés adossés en enfilade le long du mur nord. Les maçonneries sont de type silex et moellons calcaires, seules les ouvertures et les contreforts sont appareillés de pierres calcaires. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « En tout état de cause, il faut noter l’ambiguïté de cette clôture. Objectivement, elle ne possède aucun caractère défensif efficace ; nous avons noté la faible épaisseur du mur d’enceinte, les tours non alignées, l’absence de fossé. On imagine aisément la facilité avec laquelle une troupe de routiers bien déterminés serait venue à bout de cette clôture. Il faut cependant attribuer à l’évêque, bâtisseur de l’ensemble, la volonté d’imprégner le paysage d’une manifestation de sa présence et de sa puissance. Les quatre tours d’angle et la porte fortifiée sont suffisantes pour affirmer le pouvoir seigneurial. » [3]

     

    Pour compléter ce sujet voir : https://books.openedition.org/purh/7162?lang=fr

     

    Une légende : « L'ours de la forêt du Vièvre

     

         Guillaume de Jumièges, illustre auteur du 11e siècle nous rapporte une anecdote mettant en scène le duc de Normandie et Raoul comte d’Ivry.

         Le duc Richard Ier, fils de Guillaume longue épée et de Sprota, chassait dans la forêt du Wewr (Vièvre). Il était alors accompagné de son frère utérin Raoul, fils de Sprota devenue veuve et remariée à Asperleng propriétaire des Moulins de la Risle à Saint-Philbert. Richard fut subitement attaqué par un ours de forte taille, la vue de l’animal mis en fuite les compagnons de Richard ; seul Raoul également en danger de mort, demeura aux côtés du duc réussissant à terrasser le fauve.

         C’est par reconnaissance que Richard, subjugué par le courage et la témérité de son frère utérin, lui témoigna sa gratitude en lui offrant la forêt du Vièvre et les terres en dépendant. Il existe une ferme et un hameau situés sur le plateau proche de Saint Pierre des Ifs qui porte le nom de l’Ourie en mémoire de l’ours abattu par Raoul. » [1]

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)  LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    L'église Saint-Ouen à Saint-Philbert-sur-Risle :

     

         « La commune est fort ancienne. Déjà connue sous les mérovingiens, on raconte qu'à cette époque le lieu dit « le Nid de Chiens » était un rendez-vous de chasse des piqueurs et leurs chiens. Sa vieille église du 12e siècle s'orne d'une tour carrée et massive du 13e. Elle contient deux belles statues : un Saint-Philbert en pierre du 15e et un curieux Saint-Nicolas du 16e. Sur le mur Sud on découvre ce subsiste d'une ancienne fresque représentant la vie de Saint-Ouen. On y trouve aussi la belle pierre tombale de Nicolas Dubosc, prieur de Saint-Philbert, décédé en 1588 et qui en 1562, dans la tour de l'église, soutint victorieusement l'assaut d'une bande de huguenots armés. » [4]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

     Ci-dessus : dépliant de l'Association Montfort Culture et Patrimoine [www.amcp27.fr]

     

    Le Prieuré :

         « Jouxtant l'église se trouve la propriété « le Prieuré » que la commune a acquis aux soeurs de Saint-Vincent de Paul. Elle comprend une vaste cour et diverses constructions dont une très complète et en style normand et édifiée sur des fondations des 11e et 12e siècles, présentant un escalier extérieur d'époque. De l'ancien prieuré, il n'existe plus que le mur d'enceinte du 11e, consolidé de nombreuses fois, et dans un pré voisin une belle porte monumentale avec fronton en pierre et briques. L'histoire nous apprend qu'une école existait à l'ombre de l'église de Saint-Philbert en 1097, sous la protection des comtes de Montfort, et qu'elle se réclamait des lumières de l'école du « Bec-Hellouin ». Le prieuré fut fondé par Boson, abbé du Bec au 12e siècle sur la propriété que Jean, évêque d'Avranches et archevêque de Rouen, avait détaché de son domaine pour en faire don à l'abbaye du Bec, Lanfranc étant son ami. En 1154, Robert de Thorigny, prieur de Saint-Philbert, reçut l'investiture abbatiale en l'église de Saint-Philbert d'où il partit le lendemain pour le Le Mont-Saint-Michel dont il fut l'abbé et restaurateur célèbre de 1154 à 1186. En 1398, l'école était toujours florissante sous la direction de Hugues de Bernay, prieur. Riche d'un passé glorieux le prieuré fut vendu comme bien national en 1789. » [4]

     

    Voir à ce sujet : http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Prieure_de_St_Philbert_.pdf

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

    Le château de la Court :

     

         « Très belle construction, parfaitement conservée présentant des chaînages en pierre du 16e siècle, et une partie du ancienne datant du 11e.

     

         A signaler aussi, la source miraculeuse de Sainte-Radegonde au pied de l'église et « La Butte à Feu », éminence sur la colline qui était autrefois une redoute isolée de la plaine par un fossé profond. » [4]

     

    Voir à ce sujet : http://archives.saint-philbert-sur-risle.overblog.com/la-butte-a-feu

     

    Sources :

     

    [1] dépliant de www.amcp27.fr Association Montfort Culture et Patrimoine http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Depliant_Baronnie_St_Philbert_V2.pdf

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de https://books.openedition.org/purh/7162?lang=fr

    [4] Extrait de http://www.normandieweb.org/27/montfortsurrisle/saintphilbertsurrisle/histoire.html

     

    Bonnes pages :

     

    O https://books.openedition.org/purh/7162

    O https://books.google.fr/books?id=Z3SrW4K3ZE4C&pg=PA454&lpg=PA454&dq=Saint-Philbert-sur-Risle+La+Baronnie&source=bl&ots=4wIkWZjb-Q&sig=TBJyhOVCnLHvCsaRVuufMt2NnPc&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwisnsPwvZXeAhWCxYUKHQjxCOQ4MhDoATADegQIABAB#v=onepage&q=Saint-Philbert-sur-Risle%20La%20Baronnie&f=false

    O https://books.google.fr/books?id=KRUEAAAAQAAJ&pg=PA7&lpg=PA7&dq=Saint-Philbert-sur-Risle+La+Baronnie&source=bl&ots=1F_6epu1U1&sig=guBjQ-5qN97FruK2YBB_iRHNmf4&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi0t6yNv5XeAhWNz4UKHSDHDM84RhDoATAEegQIBRAB#v=onepage&q=Saint-Philbert-sur-Risle%20La%20Baronnie&f=false

    O http://archives.saint-philbert-sur-risle.overblog.com/

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    Ci-dessus : photos extraites de https://slideplayer.fr/slide/4067198/12/images/11/Saint-Philbert-sur-Risle.jpg et https://slideplayer.fr/slide/4067198/12/images/14/Baronnie+Saint-Philbert.jpg 

     

    Ci-dessous, différents documents PDF permettant de compléter la visite dont deux dépliants de l'Association Montfort Culture et Patrimoine [www.amcp27.fr] : 

     

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  • LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « La motte féodale de Tourville est un site historique de la Manche, situé à Lestre. [NdB]

     

         « Il se situe dans l'enceinte du château de Tourville. » [1]

     

    [ En 1812, Lestre (568 habitants en 1806) absorbe Hautmoitiers (85 habitants, au nord-ouest du territoire) et Tourville (65 habitants, au sud). ] [2]

     

         « Il s'agit plus d'un ensemble que d'une simple butte, qui est resté « à peu près intact ». [1]

     

         " Lestre, canton de Montebourg. — Lieu-dit : Butte de la Forfaiture (cadastre du 19e). — Parcelle cadastrale : D. — Coord. Lambert : 210, 60-335, 30. — Fief : Néhou. La motte de Lestre se trouve non loin du château actuel de Tourville, au bord de la rivière Sinope. Elle est entourée de fossés aujourd'hui assez aplanis. Elle possède une défense du côté de la rivière sous la forme d'une langue de terre surélevée, en forme de demi-lune. La basse-cour que l'on distingue très bien sur le cadastre possède encore son rempart en assez bon état. La motte de forme conique a des versants encore très abrupts. La plateforme mesure en son sommet une quinzaine de mètres de diamètre. Dans le champ situé derrière la basse-cour, on voit les ruines d'une chapelle située sur une plateforme surélevée d'environ 0,80 m à 1 m du niveau du sol. Seule la tour du clocher, sans doute du 15e, demeure debout. " [8]  

     

    Photo ci-dessus, extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     L'emplacement du cimetière, depuis longtemps abandonné, est marqué par une « délicieuse tour gothique en ruines », restes d'une petite église. » [1] [ Clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste, seul vestige de l'église de Tourville. ] [2]

         « Une mitrailleuse lourde y est installée peu après le débarquement allié de 1944. » [1]

     

    Photos ci-dessus : à gauche, photo extraite de http://www.photo-paramoteur.com/photographies-aeriennes/normandie-manche/content/lestre-2_large.html ; à droite photo extraite de http://baguette.over-blog.net/article-randonnee-le-circuit-bouillon-lestre-124032846.html

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)

     

    Plan de situation de la motte de Tourville et du château de Tourville à Lestre ; blason du département de la Manche par User:Spedona 01/11/2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Labour an-unaniLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 01/11/2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3003953

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « M. le Commandant A. Martin a remarqué, sur la rive droite de la Sinope, à quelques cents mètres en amont du château de Tourville (Manche), une motte importante, qui, pour emprunter à l'eau, plutôt qu'à l'altitude, sa défense, s'était entourée, à sa base même (Fig. 4), d'une première douve, de 135 mètres de circonférence, en partie comblée aujourd'hui, mais évidemment en communication avec la rivière autrefois ; puis, à distance, d'un autre large cercle de fossés, allant jusqu'à 4 mètres de profondeur et interrompu seulement au sud, pour rattacher l'enceinte intérieure à la pente mourante de la colline par une entrée, défendue par un haut talus en travers. La culture a fait presque totalement disparaître les douves de l'ouest ; et la butte présente, du côté de la rivière, des traces de fouille ancienne. L'ensemble paraît attribuable à la période obscure qui sépara la fin de l'occupation romaine de l'apparition du donjon féodal en pierres. » [3] 

     

         « Une voie romaine passait par Tourville. Les noms de Perray et de Moncheaux paraissent à M. de Gerville indiquer cette voie. Une motte considérable, nommée la Butte, pourrait être, suivant lui, l'emplacement d'un ancien château. (Etudes sur le département de la Manche, page 209. Mémoires de la société des Antiquaires de Normandie, tome 1, page 317) » [4]

    Voir : ici.

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     M. de Gerville, 1824 :

         « J'ai déjà indiqué la place d'un château à motte à Tourville près de Montebourg. Si le berceau d'une ancienne famille, faiblement indiquée sur quelques listes de la conquête, est dans notre département, il est probable qu'il faut le chercher plutôt dans le canton de Montebourg que dans celui de Saint-Malo. Mais le Tourville, qui fait l'objet de cet article, a des titres qui le recommandent bien autrement à nos souvenirs. C'est la patrie du maréchal de Tourville, le plus grand homme de mer du siècle de Louis XIV. Sa vie appartient toute entière à l'histoire, et je n'en parle ici que pour signaler le lieu de sa naissance. » [5]

    Gerville ne confond-il pas ce « Tourville » avec la commune de Tourville-sur-Sienne, patrie de la famille du vice-amiral et maréchal de Tourville ? [NdB]

     

    Plan ci-dessus extrait du cadastre napoléonien de 1810, Archives de la Manche, http://www.archives-manche.fr/ ; Le site de la motte de Tourville se situe à gauche du hameau de Tourville dont il ne subsiste plus aujourd'hui que le clocher de l'ancienne église.

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « Château de Tourville, du 18e siècle construit par Louis de La Couldre de La Bretonnière, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 13 septembre 2006. » [2]

     

         « Le château remplace un édifice plus ancien dont témoignent les deux communs bordant l'avant-cour. L'ensemble des fonctions du grand domaine subsiste (verger, boulangerie, chenil). Un parc a été dessiné, avec un grand parterre délimité au sud par un saut-de-loup, qui permet de continuer la perspective jusqu'à la route de l'ancienne église. » [6]

     

         « Louis Bon Jean de la Couldre, vicomte puis comte de La Bretonnière, né le 6 ou 8 juillet 1741 au château de la Bretonnière à Marchésieux, décédé le 25 novembre 1809 à Paris, est un officier de marine français des 18e et 19e siècles. Il est le premier concepteur de la rade de Cherbourg. » [2]

     

    Photo ci-dessus du château de Tourville extraite de https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/19/Ch%C3%A2teau_de_Tourville_%286%29.jpg

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     Église Saint-Martin (12e) de Lestre :

         « L'église d'Englesqueville-Lestre est sous le vocable de de Saint-Martin, celle de Tourville est sous le vocable de saint-Jean et celle d'Hautmoitiers sous le vocable de Notre-Dame. Dès le 12e et depuis on trouve les paroisses de Lestre et d'Englesqueville parfois unies, parfois séparées mais Englesqueville et Lestre étaient réunies définitivement dès avant le le 15e siècle. » [7]

     

    Photo ci-dessus de l'église de Lestre par Xfigpower — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26047623

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « La chapelle Saint-Michel date du premier tiers du 12e siècle. Ses vestiges se dressent sur la commune de Lestre dans le département de la Manche, région Normandie. Elle est classée sur la liste des monuments historiques de 1862.

         Sa situation et sa dédicace semblent suggérer qu'elle a remplacé un sanctuaire païen. Une tradition populaire y situe l'emplacement d'une vigie antique. Elle a certainement servi de chapelle castrale ; à ses abords, on voyait encore en 1900 les vestiges d'un « château ». Les différents cultes auxquels elle est associée et sa proximité de Barfleur donnent à penser qu'elle était un lieu de passage pour les pèlerins d'outre-Manche se rendant au Mont-Saint-Michel ou à Saint-Jacques-de-Compostelle.

         La chapelle dépendait de l'abbaye de Blanchelande. Elle est mentionnée pour la première fois vers 1160. Vendue après la Révolution française, en 1817, elle sert de carrière et ses pierres sont pillées.

         Au 14e siècle, la chapelle romane à nef unique et transept que termine une abside semi-circulaire a été complétée au nord par une chapelle gothique latérale. À la même époque, la nef a été augmentée d'un bas-côté. » [2]

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)   

     

         La Cour de Lestre, manoir-ferme des 12e et 17e siècles, qui fut la demeure des seigneurs de Lestre. (...)

         Guillaume Dursus ou Dursue, est un gentilhomme originaire de Navarre (dans la partie confinant à la Biscaye) auquel la cidriculture normande est redevable de notables améliorations. Venu s’établir en Normandie du roi Louis XII, Dursus avait repoussé, en 1522, un corps d’Anglais débarqué à Urville pour surprendre Cherbourg, et il était devenu propriétaire et seigneur du fief de Lestre.

         Il aurait introduit de la Biscaye en Normandie des variétés de pommiers très supérieures à celles que l’on cultivait dans le nord de la France avant son arrivée, telles que l’Épicé, la Barbarie de Biscaye, la Greffe de Monsieur. C’est à partir de ce moment que les crus normands commencèrent à jouir d’une réputation méritée. » [2]

         Voir aussi : ici.

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « Manoir de la Hougue (16e) a appartenu à Richard Lucas de Néhou. (…) Richard Lucas de Néhou, né à Lestre, mort à Tourlaville en 1675, est un chef d'entreprise de la Manche.

         Il naît à Lestre, au manoir de la Hougue. Selon certaines sources, il est d'abord militaire : il est enseigne de la compagnie des garde-côtes en garnison à Cherbourg.

         Il crée la première verrerie de Tourlaville, puis fonde en 1667 la manufacture des glaces de Tourlaville, voulue par Colbert. (…) Lucas de Néhou meurt à Tourlaville. Il y est inhumé le 26 décembre 1675. L'aîné de ses neveux, Guillaume de Bonval, lui succède à la tête de la manufacture. » [1]

     

    Photo ci-dessus du manoir de la Hougue à Lestre http://www.manchetourisme.com/manoir-de-la-hougue-a-lestre/pcunor050fs000n4

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikimanche

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de Séance du 28 novembre 1907, Bulletin de la Société préhistorique française ; Année 1907 pp. 437-452 https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1907_num_4_9_7814

    [4] Extrait de Annuaire du Département de la Manche, J. Elie, 1868

    [5] Extrait de Sur les anciens châteaux du département de la Manche, adressé à M. le comte d'Estourmel, préfet de ce département par M. De Gerville ; Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie Société des antiquaires de Normandie. 1824

    [6] Extrait de http://www.loomji.fr/lestre-50268/monument/chateau-tourville-17737.htm

    [7] Extrait de https://fr.geneawiki.com/index.php/50268_-_Lestre

    [8] Extrait de Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe-XIIe siècles). Étude historique et topographique. In : Archéologie médiévale, tome 12, 1982. pp. 175-207 par Florence Delacampagne - https://doi.org/10.3406/arcme.1982.1086

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  • LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    À droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Le manoir du Bais à Cambremer

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)     A. de Caumont : « Il existe, sur le territoire de Cambremer, un petit manoir qui a conservé ses fossés profonds, bien qu'il ait été en partie détruit au moment de la Révolution. Il se nomme le Bais, et ce nom se trouve intimement uni à celui de Louis Thibault du Bois du Bais, qui y est décédé le 1er novembre 1834, et dont le fils le possède encore aujourd'hui. En 1540, Robert le Gouez prenait le titre de sieur du Bais : il avait été anobli aux Francs-Fiefs » [1]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)   LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    Plan de situation du manoir du Bais à Cambremer ; blason de la famille du Bois de Bais par Leapfrog — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7786683

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    Ci-dessus, une photo extraite du site https://www.normandie.fr/cambremer 

     

    Historique

     

         « Ce manoir est une véritable merveille. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Sa construction s’étend du 16e au 19e siècle. Son pigeonnier avec sa base hexagonale date de la fin du 16e et a fait l’objet d’une méticuleuse et magnifique restauration. » [2]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

         « On a découvert dans les textes mention de la seigneurie du Bais à Cambremer au 12e siècle et c’est en 1706, lors du mariage de Marguerite de Malfillastre, dame du Bais, et de Jacques du Bois, que la seigneurie passe alors dans la famille d’Antoine de Monts. » [3]

     

         « Le comte Louis Thibault du Bois du Bais, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de St Louis, donna dans les idées de la Révolution de 1789, il fut nommé membre de la Convention et à la mort du Roi fut fait sénateur, comte de l’empire commandant de la Légion d’Honneur. Au retour des Bourbons il fut obligé de quitter la France comme régicide et ne put rentrer qu’au bout de plusieurs années ; il est mort au Bais le 1er novembre 1834. (Guilmeth) » [4]

         Voir à son sujet :

    O http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2017/10/08/35737639.html

    O http://gillesdubois.blogspot.com/2009/01/famille-du-bois-du-bais.html

     

         «  Antoine de Monts actuel propriétaire se passionne pour la restauration de cet édifice. » [2]

     

    Description

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)     « Le manoir comprend actuellement trois bâtiments entourés de douves. Parmi ces bâtiments figurent un corps de logis à pans de bois de la fin du 15e siècle, transformé et enduit au 18e siècle, un colombier octogonal à pans de bois du début du 16e siècle, transformé en pavillon de fantaisie à la fin du 18e siècle, et une poterne défensive de la fin du 16e siècle en damiers de briques et de pierres. A l'intérieur du corps de logis, un salon possède un très beau papier peint hollandais daté de 1786. » [5]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)     « La partie la plus ancienne est la poterne qui date du 15e siècle, en damiers de pierres et de briques. Du pont-levis qui a disparu, seule reste une porte cochère. La tourelle carrée surmontée d’une échauguette en porte à faux, contient encore un escalier à vis. Entre la tour et le pigeonnier, le logis du 16e, les façades Nord et Sud ont chacune 12 ouvertures. Certaines sont en trompe-l'œil pour une parfaite symétrie de l’édifice ». [2]

     

    Protection

     

          « Les façades et les toitures du logis sont inscrits le 27 novembre 2000. La poterne, le colombier, le pressoir ainsi qu'un salon décoré sont classés au titre des Monuments historiques depuis le 13 juin 2001. » [6]  

     

         « Bien que ce manoir ne soit pas ouvert au public, il arrive que l’office de tourisme organise des visites. » [2]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite de https://www.ouest-france.fr/normandie/cambremer-14340/la-manoir-du-bais-va-passer-la-tele-3364156 ; au centre, une photo extraite de http://tourisme.aidewindows.net/cambremer.htm 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados, Tome 4 / par Caumont, Arcisse de (1801-1873) ; Éditeurs : Derache (Paris)/Dumoulin (Caen)/Hardel (Caen) ; Date d'édition : 1846-1867. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9662166n/f172.image.r=Statistique%20Monumentale%20Caumont%20Cambremer

    [2] Extrait de http://www.cambremer.fr/fr/le-manoir-du-bais

    [3] Extrait de https://www.ouest-france.fr/normandie/cambremer-14340/une-visite-complete-du-manoir-du-bais-5774227

    [4] Extrait de http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=5893

    [5] Extrait de http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00111206

    [6] Extrait de Wikipédia

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.ouest-france.fr/normandie/cambremer-14340/une-visite-complete-du-manoir-du-bais-5774227

    O http://www.chassis-fenetres.info/cambremer_1.html

    O http://www.photoscalvados.com/v/Patrimoine/Chateaux+et+Manoirs/Bais/manoir+Cambremer+002.jpg/slideshow.html

    O http://www.photo-paramoteur.com/photographies-aeriennes/normandie-calvados/content/manoir-du-bais-8_large.html

    O https://trouville-deauville.maville.com/actu/actudet_-un-prix-pour-la-restauration-du-manoir-normand_52656-2169649_actu.Htm

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  • LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne) LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne) LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)

     

         « Le Perche qui n'a jamais fait partie de la Normandie. Ce pays, du temps des ducs de Normandie et des anciens seigneurs d'Alençon, était hérissé de forteresses dont les principales étaient Bonmoulins, Moulins-la-Marche, Sainte-Scolasse, le Mêle-sur-Sarthe. » [1]

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     Un premier château en bois est construit au Mêle-sur-Sarthe au 10e siècle près du pont, point de passage stratégique sur la Sarthe. Au 12e siècle, un nouveau château en matériaux plus solides est élevé un peu plus haut vers l’ouest.

         Ce château est reconstruit au même emplacement après la guerre de Cent Ans et adapté par la suite à chacune des époques. Au 18e siècle se dresse une demeure seigneuriale avec deux corps de bâtiment perpendiculaires à la Grande Rue (un troisième se trouvait au niveau de l'ancien presbytère, près de l'église construite à l'emplacement de l'ancien parc du château.) Ils sont alors en très mauvais état. 

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     Ne subsiste plus de ce château aujourd’hui, que quelques vestiges : un pavillon d'angle servant actuellement de cantine à l’école privée Saint-Joseph et des caves des bâtiments construits autour de la « Cour du Château ». [NdB]

     

         « Cette porte du Perche, en venant d’Alençon, possédait des attributs non négligeables : un château avec son parc, une halle au blé, un moulin, la traversée de la voie royale, une poste aux chevaux, etc… » [2]

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)

     

    Plan de situation du château du Mêle-sur-Sarthe en rose clair, les emplacements des anciens bâtiments du château ; en rose foncé, les vestiges encore existants : un ancien pavillon d'angle ; blason du Mêle-sur-Sarthe https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_M%C3%AAle-sur-Sarthe#/media/Fichier%3ABlason_ville_fr_Le_M%C3%AAle-sur-Sarthe_61.svg

     

    Historique

     

         « ... Si Le Mêle s’appelle ainsi, c'est parce qu’il y a un merle sur le blason avec le temps le nom s’est déformé pour obtenir la toponymie d’aujourd’hui.

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     Au-dessus du blason, on observe des créneaux, signe de la présence d’un château autrefois. L’histoire du Mêle débute par cela : la construction du château par le seigneur de Bellême et d’Alençon (Guillaume Ier Talvas) au 10e. La famille de Talvas se succède jusqu’au 11e où la commune passe sous le giron des Montgomery (ami de Guillaume le Conquérant) car les Talvas n’avait plus de descendance masculine. Cette famille règnera sur Le Mêle jusqu’en 1786. Elle fut une bienfaitrice du Mêle avec une série d’ornementations (château, jardins, chapelle…). Enfin la famille qui succèdera à la famille Montgomery sera les Béthune-Sully. Après la révolution, ce fut le déplacement de la ville du bas vers la ville du haut. De ce fait, on doit reconstruire une église pour l’occasion, car l’ancienne est en triste état. L’église sera néoclassique. » [3]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Bellême par Thomas Lebée — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2174102

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)  LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)

     

    Ci-dessus, à gauche, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1825, archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ sur lequel ont été figurés les anciens bâtiments du château et le site de l'ancienne église aujourd'hui disparue ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail : le cercle indique l'emplacement du château disparu.

     

         « Guillaume Ier, duc de Normandie (910-942, dit Guillaume Longue-Épée) fait élever au Mêle un château destiné à défendre le pont de bois sur la Sarthe. Dès le 10e siècle, le Mêle appartient à la puissante famille des Bellême. Guillaume Ier de Bellême (mort vers 1030) contrôle la forêt de Bourse vers 1025.

         Sigefroy, fils bâtard de Guillaume Ier, est cité comme premier seigneur du Mêle. À cette époque, le Mêle est un bourg, centre économique, de production et d’échanges avec des marchands et des artisans.

         La Sarthe était une zone marécageuse avec peu de points de passage ; des gués à Alençon, à Saint-Léger et à Saint-Paul, des ponts en bois au Mêle et à Alençon.

         Le défrichement de la forêt de Bourse était en plein essor en 1060. Olivier du Mêle (de Merula), neveu de Sigefroy, fils bâtard de Guillaume II de Bellême (mort avant 1109) est le second seigneur connu, vers 1050.

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne) LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne) LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     Ensuite on trouve Roger de Montgommery, époux de Mabile de Bellême, vers 1080.

         Le château du Mêle a été remis en état entre 1087 et 1113. » [4]

     

    Blason de la famille de Montgommery dessiné par O. de Chavagnac pour l'Armorial des As http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Montgommery_Normandie

     

         1113 : « Le roi (Henri Beauclerc) s'empara du château de Sées, d'Argentan, d'Exmes, d'Almenêches, de Vignats, du Mêle-sur-Sarthe, de la Motte-Gautier-de-Clinchamp et de toutes les autres places que Bellême avait possédées en Normandie et dans le Perche... » [1]

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne) LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)

     

    Ci-dessus, à droite, une photo du parvis de la "nouvelle" église extraite du site Google Map.

     

         « Suite à la défaite des Bellême, Henri Ier Beauclerc, roi d’Angleterre et duc de Normandie, s’empare du Mêle en 1113. Il la donne à son neveu Thibault IV, comte de Champagne, qui fait renforcer les défenses du Mêle et impose de lourdes corvées et de lourdes taxes aux habitants.

          Guillaume III de Montgommery Bellême (mort en 1172), rentre en possession en 1128 du Mêle. Il fait élever un nouveau château en matériaux plus solides que le château primitif en bois, non plus près du pont, mais un peu plus haut vers l’ouest, à l’emplacement de l’école Saint-Joseph.

     

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    Ci-dessus, à droite, une photo de la Cour du Château actuellement, extraite du site Google Map.

     

         Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre et duc de Normandie, fait ériger, entre 1158 et 1168, « les fossés le Roi », ligne de défense d’une centaine de kilomètres du Mêle jusqu’à Verneuil-sur-Avre, vis-à-vis du royaume de France.

         Le moulin du Mêle est cité en 1159, la dîme était à l’abbaye Saint-Martin de Séez.

         Lors de la conquête de la Normandie en 1204 par Philippe Auguste, roi de France, le comté d’Alençon est réuni à la couronne.

         Le château du Mêle, détruit pendant la guerre de Cent Ans, est reconstruit par les Montgommery.

         Comme personnage tristement connu de cette famille : Gabriel Ier de Montgommery, capitaine de la garde écossaise du roi, seigneur du Mêle qui blessa mortellement le roi de France Henri II lors d’un tournoi en 1559. Ses deux enfants aînés se réfugient au château du Mêle. » [4]

     

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     Ci-dessus, plusieurs cartes postales de la Grande Rue

     

         « François de Montgommery, baron du Mesle-sur-Sarthe est aussi présentateur de 1662 à 1665. Il décéda au château du Mesle-sur-Sarthe le 30 mai 1676. Il fut inhumé dans la vieille église qui se trouvait jadis à l'emplacement de l'actuelle mairie et des maisons voisines. (...)

         « Les Montgommery-Lorges possédèrent Le Mesle-sur-Sarthe jusqu'au mariage, au 18e siècle, de Marie-Rose de Montgommery avec Louis-François, Marquis de Thiboutot. » [5]

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     « En 1760, la baronnie du Mêle est vendue à Clément de Barville qui l’échange avec le roi en 1773.

         En 1774, Louis XVI fit don à son frère Louis Stanislas (Louis XVIII) de la baronnie du Mêle. En 1784, la baronnie est cédée à Maximilien Antoine Armand de Béthune, duc de Sully. (…)

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Barville d'après Tancrede de Lentaigne — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=50127068

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     Au 18e siècle, le château était composé de trois corps de bâtiments perpendiculaires à la route (grande rue) et encadrant la cour d’honneur. Les jardins ont fait place à l’église, à la poste, au château d’eau. Le manoir seigneurial avec sa chapelle, occupait la partie sud de la cour (actuellement école Saint-Joseph).

         Inhabité pendant longtemps après la mort de la comtesse Nicolas François de Montgommery (en 1732), ses murs et ses toits se dégradant faute de réparations, le dernier seigneur du lieu, Maximilien de Béthune, le vendit deux ans avant la Révolution.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Béthune par Jimmy44Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2992464p

     

          Mademoiselle Victorine Chevallier (morte en 1928), dernière propriétaire du château, bienfaitrice de plusieurs églises de la région, désigne l’abbé Victor Dubois, secrétaire général de l’évêché, comme légataire universel. L’école Saint-Joseph est ouverte en 1935. (…)

     

    LES REMPARTS DU MÊLE-SUR-SARTHE (Orne)     Dès 1836, le conseil de fabrique s’entendit avec la municipalité pour faire construire une nouvelle église. Le conseil municipal acquiert une partie des anciens jardins du château. Les travaux commencent en 1843 ; la nouvelle église est bénite le 21 mai 1849. » [4]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Mémoires historiques sur la ville d'Alençon et sur ses seigneurs ; précédés d'Une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le duché d'Alençon et le comté du Perche, et sur l'état ancien de ces pays (2e édition publiée d'après les corrections et les additions manuscrites de l'auteur) par Odolant Desnos, Pierre Joseph (1722-1801) ; éditeur : Poulet-Malassis et de Broise (Alençon) ; 1858

    [2] Extrait de https://www.amisduperche.fr/flash-informations/samedi-2-aout-2014-visite-de-bourg-des-amis-du-perche-de-lorne-le-mele-sur-sarthe-saint-julien-sur-sarthe-entre-normandie-et-perche/

    [3] Extrait de http://36000communes.canalblog.com/archives/2013/04/11/26905974.html

    [4] Extrait de Wikipédia

    [5] Extrait du Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne (Alençon), 1945.

     

    Bonnes pages :

     

    O Recherche sur le château du Mêle-sur-Sarthe par Fabrice Morand avec l'aide de Stéphane Brière in Cahiers Percherons n°189 1er semestre 2012

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