• LES REMPARTS DE LA FEUILLIE (Seine-Maritime)

    LES REMPARTS DE LA FEUILLIE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus, une photo extraite du site Google Earth.

     

    Le manoir de La Feuillie-en-Lyons

     

    LES REMPARTS DE LA FEUILLIE (Seine-Maritime)     " Il provient du nom latin " Foliosa, folegi " en 1290, puis de " La Feuilliée ", utilisé jusqu'au 18e siècle, qui signifiait " habitation sous les feuilles ", donc faisant référence aux hêtres et aux chênes.

           Haut lieu de chasse au temps des ducs de Normandie. Au 13e siècle, le hameau naissant ne comptait sans doute que de tels abris destinés aux chasseurs de la Forêt de Lyons. (...) "

     

         " Richard sans Peur chassait à Richebourg, il vit un jour un sanglier blanc comme neige. Ainsi, Philippe Le Bel aurait édifié La Feuillie comme un grand rendez-vous de chasse sous le nom de Malte Brune. " [1]

    Ci-dessus, une photo extraite de https://lafeuillie76.pagesperso-orange.fr/tourisme.html

     

     

    La Feuillie :

         " Période normande. — Duplessis et M. Guilmeth placent dans un hameau voisin de La Feuillie, et appelé Matebrune, le célèbre château de Mateputeriam, construit en 1119 par le roi Henri-Beauclerc. M. de la Mairie et plusieurs autres contestent cette application, et croient avec raison que le fameux château a été construit au Vieux-Rouen, dans le voisinage d’Aumale. La raison qu’ils en donnent, c’est que cette forteresse était surtout dirigée contre Havoise, épouse d’Etienne, comte d’Aumale, partisan ou ami de Guillaume Cliton. Cette raison paraît fondée. "
    Ilad. Vales.,« NotitiaGalliarum, » verbo « Mateputenara. »
    Duplessis, « Desc. géogr. et hist. de la llaute-Norm., »
    t. h, p. 212, 541 et 641.
    Guilmeth, « Desc. géogr., etc., des arr., » t. m, p. 239.
    P. de la Mairie, « Recherch. hist., archéol. et biogr. sur
    le Bray normand et le Bray picard, » t. il, p. 25, 170. " [3] 

     

     

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    Ci-dessus, plan de situation des vestiges du château de Richebourg à La Feuillie. Séjour de Philippe le Bel : blason de la famille royale de France par Gilloudifs

     

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    LES REMPARTS DE LA FEUILLIE (Seine-Maritime)     " Les rois capétiens qui réinvestissent la forêt de Lyons dès 1202 ne chercheront pas à reconstruire le château (de Beauvoir). S'ils séjournent régulièrement en forêt de Lyons pour chasser, ils préfèrent disposer dans ce secteur de la forêt de résidences plus modernes et confortables en faisant édifier dans le courant du 13e siècle deux manoirs royaux destinés à remplacer Beauvoir : La Feuillie et Bellozanne à proximité immédiate de l'abbaye (de Bellozane). (...)

         1289 : première mention du manoir royal de La Feuillie-en-Lyons fréquemment utilisé par Philippe le Bel et ses enfants... " [2]

     

         " Philippe le Bel construit, en 1293, un manoir royal et une chapelle. Le manoir fut fréquenté par Henri Ier d'Angleterre, Philippe le Bel, Louis X et Philippe V le Long. " [1]

     

    LES REMPARTS DE LA FEUILLIE (Seine-Maritime)

     

    Plan ci-dessus extrait de http://beauvoir.avenir.free.fr/FR/Beauvoir_en_Lyons.php

     

         " ... (Philippe le Bel) Il y séjourna 27 fois (séjours attestés) pendant son règne (1286-1314). Il y a fait installer l'un des tout premiers haras du royaume. Il était déjà détruit en 1541.

     

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    Ci-dessus, de gauche à droite : blason de la famille royale de France par Gilloudifs ; blason de la Seine Maritime extrait de https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Blason_d%C3%A9partement_fr_Seine-Maritime.svg ; blason de la commune de La Feuillie, d'azur à la silhouette de village d’argent planté d’arbre de sinople, l’église au centre avec un long clocher accosté à dextre d’une tête de cerf contournée et à senestre d’un casque à nasal, taré de profil, soutenu d’une épée basse, le tout d’argent au chef aussi de sinople soutenu d’un filet d’or extrait de https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Blason_ville_fr_Feuillie_(76).svg

     

         1560 : Charles IX remplace le manoir et le remplace par le château de Richebourg, dont le pavillon de chasse est démoli en 1826. Il en reste aujourd'hui le porche d'entrée, une tour de guet et un bâtiment de ferme. " [2]

         ... d'où je suppose que le manoir de Philippe le Bel se trouvait sur le même emplacement que le château de Richebourg également disparu ?... [NdB]

     

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    Ci-dessus : à gauche plan extrait du cadastre napoléonien du début du 19ème siècle, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/ ; au centre, une photo extraite du site Géoportail ; à droite, une photo extraite de Google Earth.

     

    À proximité

     

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         " Église : La première chapelle construite par Philippe le Bel, fut remplacée par l'église Saint-Eustache. Érigée en église paroissiale par la reine Blanche d'Évreux aux 14e siècle. Deux chapelles furent ajoutées à la Renaissance, donnant une structure particulière à l'église : une croix à double traverse.

         Sur des arcs romans, les plus anciens et les plus grands, des moulures sculptées de marguerite à droite et de coquille Saint-Jacques à gauche. Elle renferme aussi des boiseries sculptées : stalles, lambris, confessionnaux, chaire, fonts baptismaux et bancs à coulisse et de magnifiques vitraux.

         Construit en 1560, le clocher est considéré comme le clocher d'église couvert en ardoises le plus haut de France avec ses 54 m de hauteur. Aujourd'hui dans la nef, un platelage a dû être édifié à cause des malheurs du clocher (inclinaison, effondrement...). " [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.tourismedes4rivieresenbray.com/nos-communes/la-feuillie/

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.387 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

     

    Bonnes pages

     

    O Supplément aux recherches historiques sur la ville de Gournay-en-Bray par N.-R. Potin de la mairie - Vve Folloppe, 1844 - 534 pages https://books.google.fr/books?pg=RA1-PA28&lpg=RA1-PA28&dq=%22Mateputain%22&sig=ACfU3U1_bHSJyWedvaqhU9j03TvOHziBIg&id=6ez-bWaHpFQC&hl=fr&ots=9glrC4aGnk&output=text

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  • Commentaires

    1
    REMY
    Lundi 31 Juillet 2023 à 22:44

    D'après mes connaissances, le manoir initial était plus proche du centre du bourg, à proximité de l'église... soit probablement au Nord dans l'herbage appartenant à M.Hue de Senneville, où l'on dit retrouver des carreaux marqués de fleurs de lys.

    cdlt

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