•  

     

         Le château de Longueil, (canton d'Offranville, Seine-Maritime), 11e-12e siècle.

     

         « Le village est traversé par un fleuve côtier, la Saâne (jadis Sedana), qui se jette à 3 km dans la Manche. (...)

         Adam de Longueil combat aux côtés de Guillaume le Conquérant à la bataille de Hastings en 1066.

         Un premier château est érigé à cette époque, puis un donjon quadrangulaire au 12e siècle. » [1]

     

        

     

    Plan de situation du château de Longueil (à améliorer...) ; blason de la famille noble de Longueil par User : Spedona Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1396731

     

    Abbé Cochet, 1858 :

     

         « Pendant que nous descendons la côte d'Ouville, vous apercevez, du côté de la mer, deux pans de mur qui semblent s'incliner comme des vieillards courbés sous le poids des années. Ce sont deux témoins du passé qui nous disent où fut le vieux château de Longueil, dont les châtelains étaient au 14e et au 15e siècle de vaillants chevaliers et de pieux chrétiens. Les uns moururent à Azincourt, les autres à Poitiers ; l'un d'eux, Geoffroi Marcel, fonda en 1300, dans l'église Saint-Jacques de Dieppe, la chapelle de Saint-Sauveur, dite de Longueil. Il la dota de nombreuses rentes à prendre sur des maisons de Dieppe, qui relevaient alors de sa seigneurie. (...)
         De ce château, qui fut puissant et redouté, il ne reste plus que des fossés à demi comblés, des tas de pierres et une lande inculte couverte de ronces et d'épines. Qui dirait, en voyant cet amas de broussailles, que là, sous le règne de saint Louis, le saint archevêque de Rouen, Eudes Rigaud, a reçu l'hospitalité lorsqu'il accomplissait ses fameuses visites pastorales ? » [2]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    « Château de Longueil  


    Communication du commandant Quenedey (1930)
         Le château de Longueil est constitué par un ensemble de bâtiments entourés d'un rempart elliptique en terre : le donjon est du type rectangulaire, à, contreforts, connue celui d'Arques. Les contreforts, élevés sur des fondations à retraits, sont plus étroits que les murs qu'ils prolongent.
         La construction comportait des murs avec appareil à épis et, à l'intérieur, un parement très soigné en tuf de petit appareil. La cheminée du rez-de-chaussée, placée dans le rentrant entre, le mur est et le refend de la paroi sud, est à fond arrondi et de direction légèrement, oblique dans le mur (comme à Rochester et Colchester). Les bâtiments sont tous construits en tuf appareillé, avec lits et joints très bien faits. Enfin le rempart de terre, de forme elliptique, qui l'entoure, se lie à la butte à laquelle s'adosse le château, a une hauteur de 3 à 6 mètres, avec chemin de ronde de 1 mètre à 1 m 50, certainement bordé autrefois d'une palissade. On n'y trouve pas d'entrée.
         Les caractères de la construction, du donjon, de la cheminée et de la chapelle (cette dernière, ainsi que la cuisine, a été étudiée par notre président) permettent de placer l'édification du château, vers le premier quart du 12e siècle. Ce monument a été détruit peu après ; les parties subsistantes, rasées à 1 ou 2 mètres de terre, et retrouvées sous les décombres, sont très bien conservées. Le donjon servait d'habitation au seigneur et l'ensemble constituait un manoir fortifié destiné simplement à permettre au possesseur de surveiller la contrée. »
    [3]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1939, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/

     

    Jacques Le Maho :

     

         « La seule mention connue du château pour l’époque ducale se trouve dans une charte des années 1080 concernant la donation à l’abbaye du Bec-Hellouin, par Hugues de Gournay et sa femme Basilie, de l’église Saint-Pierre de Longueil « avec la chapelle qui se trouve dans le château ». Ces biens provenaient de la dot de Basilie, elle-même fille de Gérard Fleitel, compagnon de pèlerinage de Robert le Magnifique en Terre-Sainte, retiré au monastère de Saint-Wandrille en 1036. Au début du 12e siècle, le domaine de Longueil – et très probablement le château – étaient entre les mains de Gautier II Giffard, comte de Buckingham. Le père de ce dernier, Gautier I Giffard, mort peu après 1066, avait, lui aussi, épousé une fille de Gérard Fleitel.
         Aujourd’hui inclus dans une propriété privée, les vestiges du château s’élèvent sur la croupe d’un coteau au sud-est de l’église paroissiale. On y voit le rempart bien conservé d’une grande enceinte de terre en forme de croissant, s’abaissant progressivement en direction de la pente ; il appartient probablement à la fortification primitive de la première moitié du 11e siècle. En 1927, lors des travaux de construction de la villa qui occupe actuellement l’intérieur de l’enceinte, furent mis au jour les soubassements d’un grand donjon quadrangulaire à contreforts, sans doute du début du 12e siècle. À son côté sud se voyaient les restes exceptionnellement bien conservés d’une chapelle et d’une cuisine avec ses cheminées et les emplacements de tables ou d’éviers en pierre, ces deux bâtiments étant, eux aussi, attribuables au début du 12e siècle. La destruction complète de ces vestiges, opérée en dépit de l’indignation générale de la communauté scientifique, nous prive d’un remarquable témoin de l’architecture militaire normande du temps d’Henri Ier Beauclerc. » Jacques Le Maho [4]

     

     Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

          « Autrefois à Longueil se dressait une imposante forteresse. Érigé au 11e siècle, il ne reste malheureusement plus de traces visibles de ce château. Néanmoins aujourd'hui un autre édifice surplombe Longueil, le Château Nobel. S'il n'a de château que le nom, cet imposant manoir fut construit à la fin des années 1920 sur la motte féodale et sur les vestiges du Vieux Château par Emile Nobel, neveu du célèbre chimiste Alfred Nobel.
         Évidemment le château avait ses dépendances et ses fermes. Ce qu'il est intéressant de regarder ici, c’est l'enceinte de ce corps de ferme, typique de l'architecture cauchoise. On y retrouve un jeu de polychromie que l'on doit à l'utilisation de divers matériaux tels que le silex, la pierre mais aussi une esthétique cauchoise grâce aux formes géométriques. » [5]

     

    Ci-dessus, photo à gauche, le château Nobel extrait de http://mairie-de-longueil.simplesite.com/ ; photo à droite, dépendances du Vieux Château, extraite de https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/426522-dependances-du-vieux-chateau

     

    A proximité, à Longueil :

     

    « Église Saint-Pierre :

         Ce village pittoresque possède une église avec un clocher gothique en grès qui, selon la tradition normande, est érigé sur la croisée du transept. L'église Saint-Pierre a été classée MH par arrêté du 20 janvier 1976.

     

         On peut y voir également un manoir des 16e et 17e siècles et de très nombreuses maisons normandes à colombage, dont le toit de chaume a, dans la majorité des cas, été remplacé par une toiture en tuiles mécaniques. » [1]

     

     

    Bibliographie :

     

    - J. Le Maho, « Notes de castellologie Haut-Normande : châteaux à motte, enceintes et églises fortifiées (11e-12e s.) », Autour du château médiéval, Société Historique et Archéologique de l’Orne, Mémoires et documents n° 1, 1998, p. 219-226.

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait du Guide du baigneur dans Dieppe et ses environs pour 1858 par Jean Benoît Désiré Cochet (1812-1875) - Éditeur : au bureau du « Journal des baigneurs » (Dieppe) ; Date d'édition : 1858 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522830g/f134.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Longueil%22.texteImage

    [3] Extrait du Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine- Maritime ; Éditeurs : Commission des antiquités de la Seine-Inférieure (Rouen/Luneray/Fécamp) Date d'édition : 1930 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56137284/f91.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Longueil%22.texteImage

    [4] Jacques Le Maho - Extrait de https://mondes-normands.caen.fr/france/patrimoine_architectural/normandie/Pays_caux/offranville/0509Longueil/index.htm

    [5] Extrait de https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/426522-dependances-du-vieux-chateau

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1963_num_13_3_4537

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  • LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)

     

           A Breuilpont, « Il y a deux châteaux dans le village, un sur chaque côté du passage vers le plateau. Du premier château, il reste que la motte et doit dater d'Ascelin Goël (sur la hauteur de droite). » [1]

     

         « Breuilpont. Sur la rive droite de l'Eure, près de
    l'église, se trouve une série de tertres dont un est séparé
    de la plaine par trois lignes de fossés. On les appelle les
    «
    Quatre-Buttes ». [2] 

     

         « Le nom de la localité est attesté sous les formes Brolium Pontis (sans date), puis, en 1336 : Breuil du Pont ; Brudepont en 1434, puis encore : Breul du Pont en 1479 et Brutepont en 1557. (...)

         1375 : en pleine guerre de Cent Ans, les barons d’Ivry font fortifier le château de Breuilpont qui se situait un peu plus au sud de l’actuel, au lieu-dit les Quatre Buttes. » [3] 

     

         « A la fin du 14e siècle, Charles d'Ivry cherche le renforce et/ou construit le nouveau château, détruits par les hommes de Charles le Mauvais. Un second château est construit par la suite sur la hauteur de gauche. » [1]

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)   LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)

     

     Plan de situation de la motte féodale de Breuilpont (à améliorer...) ; blason de la famille d'Ivry Par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2819002 et dessous, blason de la commune de Breuilpont Par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2693165

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)     « C’est au Moyen Âge que Breuilpont, qui faisait partie du marquisat de Bréval, rattachée à l’Île-de-France, passa à la baronnie d’Ivry, puis à la famille de Marcilly. Catherine de Marcilly (fille de Guillemette d’Ivry et de Foulques de Marcilly) épouse Ambroise de Loré, seigneur de Breuilpont, compagnon de Jeanne d’Arc et de Gilles de Rais, aide de camp de Charles VII (Ambroise de Loré fut prévôt de Paris).

     

    Ci-dessus, blason d'Ambroise de Loré : les armes de Loré portaient d'hermine à trois quintefeuilles de gueules par Manassas Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Manassas., CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1702098

     

    Pour la biographie d'Ambroise de Loré voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Lor%C3%A9

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)

     

    Ci-dessus de gauche à droite, 1. blason de la famille d'Estouteville par Jimmy44 Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3791288 ; 2 blason de la famille de Luxembourg par Sodacani Le code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape. — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=52069574 3. blason de la famille de Poitiers dessiné par O. de Chavagnac pour l'Armorial des As.http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Poitiers_ancien

     

         Après sa mort, en 1449, sa fille, Charlotte, épouse Robert d’Estouteville et la châtellenie de Breuilpont entre dans une des plus grandes familles de Normandie. (...)

         6 août 1547 : Louis de Luxembourg († 1475), arrière-arrière-petit-fils d'Ambroise de Loré, cède la châtellenie de Breuilpont à Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, dame d’Ivry et autres lieux et… dame de cœur du roi Henri II. Contrainte à son exil doré d’Anet par Catherine de Médicis, elle restera châtelaine de Breuilpont jusqu’à sa mort, consécutive à une mauvaise chute de cheval, en 1566. (...)

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)     1739 : Louis-Antoine Doublet, châtelain de Breuilpont, fait construire l'actuel château qui domine l’église et le village ; l'orangerie du château, en bordure de la route de Villiers-en-Désœuvre, est aujourd’hui devenue la mairie.

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)     1788 : Madame de La Pouplinière cède la châtellenie de Breuilpont au marquis de Léveville, en la personne du magistrat Pierre-François de Maissat ; ce fut le dernier seigneur de Breuilpont. (...)

     

    A gauche, blason de la famille Maissat de Léveville. 

     

         1824 : le château de Breuilpont est vendu à Caroline Jeanne Julienne d'Argy, comtesse de Talleyrand-Périgord. À la mort de son époux Auguste-Louis de Talleyrand, le château passe, par voie de succession, à la duchesse de Beaufort, puis au prince Jean de Lobkowicz. » [3]

         

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)Jean Mesqui :

         « En face de Mérey se trouve la localité de Breuilpont (Brolii pons), dont le toponyme indique clairement l'existence d'un franchissement au premier Moyen Âge ; il semble qu'il avait disparu au second millénaire car il n'y est jamais mentionné ; Breuilpont conserve également une fortification fossoyée qui semble remonter aux 11e-12e siècles, comme Mérey. (...)

         C'est justement à Breuilpont qu'on trouve une cinquième fortification attribuable vraisemblablement à Ascelin Goël. Situé en bordure de l'Eure, ce site de bord de plateau, comme Guainville, avait pour objet de contrôler le nord de la châtellenie face aux possessions de Breteuil à Pacy-sur-Eure. (...)

         Le toponyme « Breuilpont » s'écrivait autrefois « Breu de pont » ; il signifie « la forêt du pont ». La petite localité, située en rive droite de l‟Eure, a donc contrôlé un franchissement de l'Eure par un pont à une époque antérieure au 14e siècle (Mention de « Breuil de Pont » en 1336 (Blosseville, 1877, p. 36). « Brolium Pontis » avant 1370 (Pouillés Rouen, p. 196).) ; elle fait face au village de Mérey, assimilé parfois au cheflieu du pagus Madriacensis carolingien, sans preuves bien convaincantes (Voir p. 7). L'intérêt de la localité était bien sûr de contrôler la vallée de l'Eure, au confluent avec un vallon délimitant un éperon aux escarpements marqués ; un chemin très secondaire venant de Bréval par Villiers-en-Désoeuvre y menait depuis l‟intérieur des terres.

          La première mention du village – encore n'est-elle que très indirecte –, date de 1232, date à laquelle Robert IV d'Ivry aurait aumôné 14 setiers sur les fruits et dîmes de Breuilpont à l‟abbaye d'Ivry ; en 1300, le seigneur d'Ivry y possédait des rentes (L'acte de 1232 est mentionné dans un acte notarié de… 1787 (Mauduit, 1899, p. 453) ; pour 1300, voir ibid., p. 531.). Elle dépendait féodalement de la châtellenie de Bréval, comme le prouvent tous les aveux rendus par la suite ; pourtant, elle n'est pas mentionnée en tant que fief dans le dénombrement de cette châtellenie réalisé sous Philippe Auguste au début du 13e siècle, ce qui laisse à penser que lors de ce dénombrement, Breuilpont faisait encore partie du domaine tenu directement par le roi en tant que châtelain de Bréval.

          C'est au titre de l'année 1375 qu'est citée pour première fois une fortification sur le site : dans sa déposition criminelle faite en mai 1378, Pierre du Tertre, conseiller de Charles le Mauvais, rapporta que trois auparavant, Charles d'Ivry avait entrepris de fortifier Breuilpont, situé en terre du roi de Navarre, du fait de sa châtellenie de Bréval (Secousse, 1755, p. 401 : « Dist aussi que en Aoust, ot iii ans ou environ, il assembla gens d'armes du commandement dudit Ferrando, et les mena après ledit Ferrando à un fors que Charles d'Ivery faisoit faire de nouvel emparer à Brudepont en la terre dudit Roy de Navarre ; et y estoient jà entrés les gens dudit Ferrando quant ledit maistre Pierre y vint, et depuis fut bouté le feu en une tournelle dudit fort qui fu arse, et le remanant dudit fort fu arasé, démolu et abatu ».) détruite par les hommes de Ferrando d'Ayens, lieutenant et chef de guerre du roi de Navarre ; le reste de la forteresse fut rasé. Ce Charles d'Ivry était le frère de Guillaume, sire d'Ivry, décédé avant décembre 1369 ; il était capitaine d'Ivry durant la minorité de ses neveux, et en 1378 s‟intitulait seigneur de « Breudepont » (Mauduit, 1899, p. 150 et suiv.). À une époque indéterminée et sans doute avant la constitution de l'apanage des comtes d‟Évreux, Breuilpont a donc été inféodé aux seigneurs d‟Ivry par les rois de France.). Une tourelle – comprenons tour de flanquement, fut (451) Mention de « Breuil de Pont » en 1336 (Blosseville, 1877, p. 36). « Brolium Pontis » avant 1370 (Pouillés Rouen, p. 196). (Voir p. 7).

         On trouve ensuite Breuilpont aux mains d'Alix d'Ivry, sans doute une fille de Charles ; son époux Louis de Cougny fit hommage en 1399 du « chastel et chastellenie de Breudepont » au roi de France, du fait de sa châtellenie de Bréval. Ses biens comprenaient en particulier le « chastel et manoir » du lieu, ainsi que la « maison, hostel et jardins » appelée la Vacherie (Arch. dép. Yvelines, E 2284 (copie du 17e siècle de l‟aveu du 12 avril 1399). Les mêmes sont cités comme titulaires du « fief Bataille », et vassaux de la commanderie de Chanu, sans doute en 1394 : ceci résulte d'une pièce de procédure rédigée en 1659 par le frère François de Brouillard qui dirigeait la commanderie hospitalière, transcrivant « Longuy » pour « Cougny », et donnant la date de 1304 (Guéry, 1899, p. 248).).

         Dès avant 1416, Breuilpont était cependant revenu dans les possessions des sires d'Ivry : Jean, successeur de son frère Charles d'Ivry décédé en 1416 (fils de Guillaume et neveu du Charles cité plus haut, enfin sans doute cousin germain d'Alix d'Ivry), en faisait aveu au roi en même temps que d'Ivry et de Saint-André (Mauduit, 1899, p. 172, n. 2). La châtellenie demeura dans les mains des sires d'Ivry ; un compte rendu à Jacques d‟Estouteville, seigneur d'Ivry, pour 1479, mentionnait alors le « viel chastel » et sa motte, par opposition au château neuf (Lebeurier, 1851, p. 436, n. 31 : « De Guillot Yvet, demourant au Breuldepont, pour l'ecroissement de la maison assise au viel chastel qui fut au dessus-dit, lequel ecroissement passe ladite maison et va sous la mote dudit chastel ».). On ignore malheureusement lequel des deux était désigné par l'aveu de 1399 mentionné ci-dessus.

         La seigneurie de Breuilpont fit partie de la part d‟héritage de Charlotte d'Estouteville, épouse de Charles de Luxembourg ; elle en jouissait encore en 1531. Sans doute fut-elle vendue, pour couvrir les dettes de la famille, car on la trouve en 1538 en la main d'Étienne d'Ô, seigneur de Fresnes (Ecquevilly) ; ce dernier la vendit en 1544 à Diane de Poitiers, dame d'Anet et de Bréval. Après la condamnation par contumace de son descendant Charles de Lorraine, duc d'Aumale, Breuilpont fut saisi et vendu par adjudication ; on ne suivra pas la liste de ses possesseurs, fort bien dressée par l'abbé Lebeurier, en retenant seulement que le château fut entièrement reconstruit pas Louis Doublet, secrétaire des commandements du duc d'Orléans, régent de France, qui l'avait acquis en 1700 (Voir Lebeurier, 1851. On consultera également Charpillon-Caresme, t. I, p. 574-576.).

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1852, Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

     

    Le site et ses deux châteaux

     

         Le village de Breuilpont s'est développé dans l'étroite partie de lit mineur laissé libre entre le bras oriental de l'Eure, et les coteaux descendant du plateau forestier, au carrefour avec une petite vallée encaissée (vallée Robinson) irriguée par le ru de Chanu. La petite église, en majorité du 16e siècle, avec son clocher roman assez fruste, s'est installée au débouché du vallon (L'église actuelle a été consacrée en 1511 (Lebeurier, 1851, p. 436).

         Comme on l‟a vu dans la partie historique, le château primitif n'occupait pas cet emplacement. En 1925, Léon Coutil publiait dans son Archéologie Gauloise le relevé sommaire de l'ensemble fortifié dit des « Quatre Buttes », situé sur la croupe sud du plateau, bien plus escarpée (Coutil, 1895-1925, t. IV, p. 288-289).

         Le site est aujourd‟hui dominé par l‟imposant château de la première moitié du 18e siècle, remanié vers 1825 en particulier par l'ajout d'une massive tour au milieu de sa façade sud-est. Ce château est assis sur la partie terminale de la croupe de rive droite du ru de Chanu ; il a été pourvu d‟une grande basse-cour au sud-ouest (B), et d'un vaste parc enclos de murailles en partie ruinées, flanquées par des bastillons factices.

         Il n'existe aucun vestige médiéval apparent dans les édifices visibles aujourd‟hui ; cependant, on reconnaît dans le cadastre napoléonien le contour de ce qui dut être l'enceinte castrale, arasée sans doute dès avant le 18e siècle.

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)      Cet ensemble est conservé de nos jours dans l'ancienne forêt dominant le village, aujourd'hui envahie de taillis et de ronces qui en rendent la lecture difficile (Mes remerciements vont à M. Joseph Placier, maire de Breuilpont, qui a bien voulu me faire visiter le site en septembre 2009 après avoir tracé une voie dans les ronces grâce… à une tractopelle.). On reconnaît cependant encore les deux fossés qui séparent la basse-cour D du plateau, et, au revers, une motte C située au bord de l‟escarpement. Le talus situé entre les deux fossés est pourvu à son extrémité nord d‟une sorte de butte surélevée déjà remarquée par Léon Coutil.

         Il s'agit ici manifestement du site castral primitif, délaissé comme on l‟a vu dès avant 1479 : la référence à la motte du « vieux château » dans les articles du compte médiéval permet, en effet, de l'identifier avec certitude, d‟autant que des caves ont été effectivement creusées dans les flancs du coteau, ce qui avait été le cas en 1479.

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)

     

    Ci-dessus, à droite, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

    Tentative d’interprétation

     

     

         Il n'existe pas trace de maçonneries en superficie des structures actuellement visibles, mais à vrai-dire la visite externe est aujourd‟hui peu probante. Ce site fut-il celui que Charles, capitaine d‟Ivry, fortifia « de nouvel » en 1375, et qui fut rasé et démoli par les Navarrais ? Ou au contraire Charles avait-il dès cette époque lancé la construction d‟un nouveau château en face du premier, l'expression « de nouvel » signifiant qu‟il bâtit l'édifice sur un site vierge ? Il n'existe pas de réponse à cette question en l'absence de documentation supplémentaire, qu‟elle soit textuelle ou archéologique.

         Mais, quoi qu'il en soit, la structure de la fortification des « Quatre Buttes » ne saurait dater de cette époque, et elle ne peut être interprétée que comme un château à motte et basse-cour remontant au plus tard au 12e siècle. Or le site était, aux 11e et 12e siècles, en possession directe des seigneurs de Bréval, de même que celui, voisin, de Villiers-en-Désoeuvre ; on a vu, en effet, que ce n'est vraisemblablement qu'au début du 13e siècle au plus tôt qu'il fut inféodé à la famille d'Ivry.

         Il est dès lors tentant d‟attribuer la fortification primitive de Breuilpont à Ascelin Goël lui-même, lorsqu'il mena sa guerre privée contre Guillaume de Breteuil dans les années 1090, voire postérieurement, lorsqu‟il conforta son pouvoir dans les châtellenies d‟Anet et de Bréval. "  [4]

     

         « Charles d'Ivry, seigneur de Breuilpont (1378), frère de Guillaume d'Ivry, capitaine d'Ivry durant la minorité de ses neveux Charles et Jean. Mais le territoire et le château était sous le contrôle de Charles le Mauvais, il ne contrôle le château qu'à la fin de ce dernier en 1378, et meurt peu après (1380 ou 1382). Il semble avoir une fille, dénommée Alix, son époux Louis de Cougny fit hommage en 1399 pour Breuilpont. » [5]

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure) LES REMPARTS DE BREUILPONT (Eure)

     

         « Breuilpont, siège d'une importante seigneurie, appartenait aux seigneurs d'Ivry, puis à Diane de Poitiers ; elle changea fréquemment de mains au cours des siècles. En 1700, Louis Doublet, fermier général, achète la châtellenie. On lui attribue la construction du château actuel qui domine le village, imposant édifice à un étage carré et comble à la Mansart en moellons enduits, constitué d'un corps central encadré d'ailes en saillie. L'édifice a été modifié ultérieurement avec mise en place d'un escalier d'honneur dans un pavillon hors d'oeuvre. Après 1824 et l'acquisition par le comte de Talleyrand-Périgord, les salons sont remodelés. Redessiné à cette époque en jardin paysager, le parc conserve son mur d'enceinte, une glacière, un réseau hydraulique avec pièce d'eau et quelques essences intéressantes. Les communs en L, vaste ensemble est mis en place au 18e siècle. Le domaine de Breuilpont témoigne de l'organisation d'un domaine seigneurial aux 18e-19e siècles, dont l'emprise foncière n'a pas été morcelée. 2017/02/13 : inscrit MH » [4]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://anet-ezy-ivry.blogspot.com/2013/04/chateaux-actuels-et-disparus.html

    [2] Extrait du Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie ; Éditeurs : Derache (Paris), Didron (Caen), Hardel (Rouen), Le Brument, Société des antiquaires de Normandie (Caen), 1919.

    [3] Extrait de Wikipédia

    [4] Extrait de Les seigneurs d'Ivry, Bréval et Anet au 11e et 12e siècles et leurs fortifications aux marches entre France et Normandie par Jean Mesqui ; http://www.mesqui.net/Articles_fortif/pdf/LES-SEIGNEURIES-ivry-breval-anet.pdf

    [5] Extrait de http://anet-ezy-ivry.blogspot.com/2015/02/liste-des-seigneurs-divry.html

    [4] Extrait de http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA27000089

     

    Bonnes pages :

     

    O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k165331b/f170.item.r=breuilpont

    O Les seigneurs d'Ivry, Bréval et Anet au 11e et 12e siècles et leurs fortifications aux marches entre France et Normandie par Jean Mesqui ; http://www.mesqui.net/Articles_fortif/pdf/LES-SEIGNEURIES-ivry-breval-anet.pdf

    O http://anet-ezy-ivry.blogspot.com/2015/02/liste-des-seigneurs-divry.html

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  • LES REMPARTS DE BEAUCHAMPS (Manche)

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail

     

         Dominant l'Airou et en face du hameau de Dragueville, le château de Beauchamps, dont il ne subsiste que peu de vestiges, fut le berceau des seigneurs de la famille des Beauchamp qui deviendront, après la conquête normande de l'Angleterre, comtes de Warwick et de Worcester. Le site du château se trouve en réalité sur le territoire du Mesnil-Rogue, à la limite nord de la commune de Beauchamps. [NdB]

     

         « Berceau du lignage anglo-normand des Beauchamp, devenus comtes de Warwick ou de Worcester.

         En 1419, le château est donné par Henri V à Jean de Beauchamp de Poywiller, seigneur anglais. À la fin du 15e, début du 16e, la seigneurie de Beauchamp est entre les mains d'Ambroise de Berauville, elle passa ensuite à une branche de la famille des Pierrepont, et par mariage aux There, Osmond puis de Briges. En 1820, M. de Briges vend les restes de la terre et du château. » [1]

     

    LES REMPARTS DE BEAUCHAMPS (Manche)    LES REMPARTS DE BEAUCHAMPS (Manche)

     

    Plan de situation du château de Beauchamps (en attendant mieux...) ; Par User:Jaspe Cette image a été réalisée pour le Projet blason de la famille Beauchamp (Elmley, Warwick) au 13e siècle, blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Jaspe., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3817860

     

         Édouard Le Hericher, 19e siècle :

     

    LES REMPARTS DE BEAUCHAMPS (Manche)     « Mais la gloire de Beauchamps, c'est l'illustre famille de ce nom que rappellent les vestiges de son château. Une magnifique position naturelle, un cap qui se projette vers l'Airou en ondulations étagées, baigné d'un côté par la nature et des deux autres par la main de l'homme, en face des croupes que couronnent l'église et le château de Dragueville, fut l'emplacement de la forteresse et le berceau d'une famille de la Conquête, celle qui a été la souche des comtes de Warwick et de Worcester. Il ne reste rien de la forteresse des premiers Beauchamp. Les vestiges actuels présentent une maçonnerie schisteuse sans beaucoup d'épaisseur ni de cohérence. Le plan général est celui du promontoire. C'est un arc dont la corde ou l'isthme, représente la partie accessible. La courbe de l'arc est un musoir très escarpé, baigné par des eaux naturelles ou artificiellement amenées. Mais ce plan, assez ordinaire, offre ici une particularité remarquable : le sol de cet arc s'échelonne en trois étages de redoutes, qui ne pouvaient être emportées que par quatre assauts. La forme et la force du terrain autorisent à penser que le donjon était à l'extrémité du musoir. Entre cette enceinte extrême et celle qui la précède, il y a un ouvrage à angles, espèce de bastion, dont la forme et la maçonnerie annoncent le 17e siècle, date qu'on lit dans les constructions fermières qui existent sur l'isthme et forment la quatrième ligne de défense. La chapelle, qui existait dans l'intérieur, fut transportée en dehors de l'enceinte, du côté du sud, quand on fit ces constructions. Elle n'existe plus. Outre le château, il y a le manoir à l'ouest de l'église.

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

    LES REMPARTS DE BEAUCHAMPS (Manche) LES REMPARTS DE BEAUCHAMPS (Manche)

     

    Ci-dessus : à gauche, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1823, Archives de la Manche, http://www.archives-manche.fr/ ; à droite un extrait de la carte d'Etat-major (1820-1866) extrait du site Géoportail.

     

         Le premier nom historique des seigneurs de cette paroisse est Hugues de Beauchamp, qui commandait à la Conquête les troupes du Val de Sienne. Toutes les listes citent son nom : il figure dans le Domesday, sous la forme de Hugo de Belcamp, comme tenant en chef dans trois comtés et comme sous tenant dans huit endroits du Hertfordshire. Le fils et le successeur de Hugues épousa Rohais, fille d'Aubrey, de Ver, commune voisine de Beauchamps. La famille des Beauchamp se partagea en deux grandes branches, la branche anglaise, divisée en une dizaine de baronnages, parmi lesquels ceux de Warwick, de Worcester et de Bedford, et la branche normande, moins illustre, mais très distinguée. Raoul de Beauchamp était à la croisade du duc Robert. Sous le règne de Henri Ier, Robert de Beauchamp était vicomte d'Arques. Sous le règne de Henri II, 1172, Hugues de Beauchamp devait au roi le service d'un chevalier pour le comté de Mortain : « Hugo de Bello Campo. mil. regi de comitatu Moretonii. » En 1173, ce même Hugues était châtelain de Verneuil. Il figure pour la fin de ce siècle dans les Rôles de l'Echiquier : « Homines Hug. de Bello Campo XII l. de feodo I mil. » Son héritier devait 7 livres du fief d'un chevalier. En 1203, Richard de Beauchamp était connétable de la Tour de Rouen. Le roi Jean, vers 1215, fit marché pour la terre de Watkin (Walter) de Beauchamp. En 1287, Jean Marie de Beauchamp vendit : « Nobili domino Radulfo de Bello Campo militi unum quart. frumenti ad mensuram de Haya Paganelli... ad feodum de la Favrerie. » En 1300 : « Radulfus de Bello Campo dedit abbatie de Lucerna ad opus capelle S. J. Baptiste quam fecit juxta sacristariam, in qua elegit suam sepulturam, sex bossellos frumenti. » Dans le 14e siècle, Clémence du Guesclin, la plus jeune des sœurs du connétable, épousa en premières noces Raoul, seigneur de Beauchamp, avec qui elle vivait encore en 1364 ; en 1371, elle était remariée à Fraslin de Husson, seigneur de Ducey, de Champcervon, etc. Raoul portait d'azur à quatre jumelles d'or, au lion passant de même en chef. En 1419, le roi Henri V donna le château de Raoul de Beauchamp à un seigneur anglais qui portait ce nom : « Le 13 dudit, respit dun mois a Jean de Beauchamp de Poywiller du chastel de Beauchamp qui fut à Raoul de Beauchamp chevaliers. » Vers ce temps un Beauchamp, comte de Warwick, était lieutenant du duc de Bedford, dit régent de France, comme on le voit dans le Registre de Thorigny : « Ricardus de Beauchamp comes Warvicensis locum tenens dicti regendis tempore Henrici VI pro campo. » Les Anglais ne furent pas paisibles possesseurs de ces conquêtes. Vers 1437, Beauchamp, fut le théâtre de plusieurs engagements. Il y eut au village de la Provotière et dans le Champ-des-dix-huit-Vergées un combat où les Français furent mis en déroute. Il ne paraît pas que le château fût alors très important : il est à peine nommé parmi ceux que les Français reprirent, sans coup férir, en 1449 et 50. Ambroise de Bereauville, seigneur de Beauchamp, à la fin du 15e et au commencement du 16e siècle, possédait les seigneuries de Beauchamp et de Mesnil-Rogues, qui depuis ce temps furent réunies. Une branche des Pierrepont les posséda ensuite, puis elles passèrent par des mariages dans les familles de There, d'Osmond et de Briges. M. de Briges vendit vers 1820 les restes de la terre et du château de Beauchamp. » [2] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de L'Avranchin monumental et historique, Volume 2, par Édouard Le Hericher, p.9. E. Tostain, 1847 - 750 pages https://books.google.fr/books?id=6yMbAAAAYAAJ&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false

     

    Bonnes pages :

     

    O https://fr.geneawiki.com/index.php/50038_-_Beauchamps

    O https://www.le-petit-manchot.fr/cc-33-01-beauchamps-histoire/articles/

    O Société des antiquaires de Normandie, 1828 https://books.google.fr/books?id=OuM2AQAAMAAJ&pg=PA73&lpg=PA73&dq=Ch%C3%A2teau+de+beauchamp+Mesnil-Rogues+manche&source=bl&ots=_stYOmOTJG&sig=ACfU3U1p2VVkwOATiSTv5xssWUTmzlMucg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjg0MCE99fgAhUj1eAKHfwsBq04ChDoATAHegQIABAB#v=onepage&q=Ch%C3%A2teau%20de%20beauchamp%20Mesnil-Rogues%20manche&f=false

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_de_Beauchamp_(9e_comte_de_Warwick)

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_de_Beauchamp

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Beauchamp_(11e_comte_de_Warwick)

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Beauchamp_(12e_comte_de_Warwick)

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beauchamp

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_de_Beauchamp_(13e_comte_de_Warwick)

    O https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Beauchamp

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  •       Hommage à mon amie Annie Fettu qui a écrit une monographie sur ce même château... 

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados) LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados) LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados) 

     

    Ci-dessus, au centre, une vue aérienne du château de Dampierre extrait de https://www.zankyou.fr/f/chateau-de-dampierre-46604

         Le château de Dampierre est situé sur la commune du Val de Drôme dans le département du Calvados [NdB] :

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Si son majestueux homonyme des Yvelines l’occulte dans nos imaginaires, le château de Dampierre situé dans le Calvados a pourtant beaucoup à offrir. Niché au cœur du Bocage virois, entre Villers-Bocage et Toriginy-les-Villes, c’est un petit bijou usé par le temps qui s’offre à nos yeux.

         Aux confins de la Manche et du Calvados, enfoui au bout d’une longue allée bordant la Route des traditions, il charme au premier regard. « On se sent fasciné par la magie du lieu », décrivait Annie Fettu, dans son livre Château de Dampierre. Une magie offerte par ce lieu qui en donne à voir de tous les côtés : ses douves et ses tours, mais aussi dans le champ situé en face du château, sa porterie, ancienne entrée de la propriété, et son grand colombier, tous deux inscrits aux Monuments historiques. » [1]

     

    Ci-dessus, une photo extraite de http://www.patrimoine-normand.com/images/d/dam/Dampierre.jpg

     

         « Le château de Dampierre, tel qu’on peut le voir désormais, fut bâti en 1610 sur les bases d’un premier château féodal, expliquant ainsi la présence de douves. » [2]

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)      « Le château de Dampierre forme avec sa porterie et son colombier un ensemble architectural du début du 17e siècle, bien équilibré et original par l'association des ses matériaux colorés pierre, brique, granit qui composent une architecture en filigrane, très maniériste, de style italien. » [3]

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/le-chateau-de-dampierre-reprend-vie-5854539

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)

      

    Plan de situation du château de Dampierre ; blason de la famille de Longaulnay extrait de https://fr.geneawiki.com/index.php/Fichier:Blason_Longaulnay-35156.png

     

    Histoire

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « La grande histoire a marqué ce petit village de son empreinte grâce au rôle des seigneurs du lieu dont les origines les plus lointaines remontent à un compagnon de Rollon. Au 10e siècle, Raoul Theu-Zart ou « Thésart » (ou Thésard) avait reçu de Rollon le fief des Essarts (plein fief de haubert) à La Bazoque près de Balleroy. Son arrière petit-fils, Herbert Thézart des Essarts, sera grand maître de la forêt de Bur-le-Roy (nom ancien de la forêt de Balleroy). Au 14e siècle, Louis Thézart est évêque de Bayeux (en 1361) puis archevêque de Reims. Son neveu, Hébert Thésard, chevalier banneret seigneur des Essarts, épouse la dernière héritière de la seigneurie de Dampierre, Perrette de Dampierre (vers 1380 ou 1390). Ce fief est entré dans la famille Thésard. Leur petit-fils, Richard Thésard (mort en 1474) a épousé Catherine de Mauny, dame de Dampierre. Ils n’ont qu’une fille, Marie Thésard, dame de Dampierre. Celle-ci épouse Nicolas de Silly en premières noces. Il décède, son gisant est conservé dans la chapelle seigneuriale de l’église de Dampierre. Il est en armure du début du 16e siècle et porte un tabard ou cotte armoriée (« d’hermine à la fasce de gueules accompagnée en chef de trois tourteaux de même »). Marie Thésard se remarie alors en secondes noces à Jean II de Longaunay, seigneur de Damigny. Elle amène ainsi le fief de Dampierre dans la famille de Longaunay. » [4]

     

         Arcisse de caumont, 1857 :

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Voici quelques détails sur la famille qui a possédé Dampierre :

         Perrette de Dampierre vivait en 1380 et 1390 avec son mari Hébert Thésart, seigneur des Essarts, neveu de Louis Thésart, évêque de Bayeux, puis archevêque de Reims

     

    [ voir pour ce personnage ici ].

         Leur petit-fils, Richard Thésart, seigneur des Granges, vicomte de Rouen, gentilhomme de l'hôtel du roi ès années 1472 et 1474, épousa Catherine de Monnoy ou de Monny, dame de Saint-Agnan-le-Malherbe près d'Evrecy.

         De ce mariage naquit Marie Thésart, mariée 1er à Nicolas de Silly ; 2ème à Jean de Longaunay, seigneur de Damigny.

         Elle eut des enfants de ses deux mariages, et, le 17 juillet 1505, elle laissa tous les droits qu'elle avait aux seigneuries de sa mère aux enfants de son premier mariage.

         Marie Thésart porta ses seigneuries de Dampierre et de Saint-Agnan-le-Malherbe à son second mari, Jean de Longaunay, deuxième du nom, qui servait sous les rois Louis XII et François Ier.

         Marie Thésart fut mère de Hervé III de Longaunay, marié le 13 janvier 1553 à Catherine de Sureau.

         Antoine de Longaunay, fils d'Hervé, se maria, le 27 octobre 1588, avec Anne de Grente dont le fils puîné fut seigneur de Dampierre et épousa, le 22 février 1621, Charlotte Le Tellier. Il fut père d'Antoine de Longaunay, en faveur duquel la terre de Dampierre fut érigée en baronnie par lettres du mois d'octobre 1663.

           Son petit-fils fut le marquis de Longaunay, mort en 1759, lequel a laissé des enfants qui ont perpétué jusqu'à nos jours le nom de Longaunay.

         Le dernier marquis de Longaunay, mort il y a quelques années, avait pour fille unique Mme la marquise de Briges, qui possède aujourd'hui le château et les terres considérables qui l'avoisinent.

         La famille de M. le marquis de Briges est originaire du département de la Lozère ; M. de Briges y possède encore un château ancien et de grandes propriétés.

         Pour terminer ce qui concerne la seigneurie de Dampierre, je dois dire que Jacqueline de Silly, dame de Dampierre avait vendu, en 1561, à Hervé de Longaunay les droits qu'elle avait à partager en la terre de Dampierre avec Pierre de Silly, abbé de Saint-André-en-Gouffern.

         M. le marquis de Briges n'a pu me donner aucuns renseignements sur la date de son château ; il pourrait bien avoir été construit par Hervé III de Longaunay, dont nous avons donné l'épitaphe et qui fut tué à 80 ans, à la bataille d'Ivry. Cette construction ne peut être reportée à une date plus ancienne.

         M. de Briges conserve à Dampierre plusieurs couleuvrines qui avaient été données par les rois de France à la famille de Longaunay, probablement à Hervé III. » [5]

     

    Ci-dessus, une gravure extraite de La Normandie Illustrée. Monuments, Sites, Costumes de La Seine - Inférieure, de L'Eure, du Calvados, de L'Orne et de La Manche par Felix Benoist. Clerget, Hubert lith. fig. par. J. Gaildrau - Lith. Pierre Charpentier. Source ; Paris : Pierre Charpentier, vers 1850.

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados) LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados) LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)

     

    Ci-dessus, à gauche, une photo extraite de https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/le-chateau-de-dampierre-reprend-vie-5854539 ; au centre, une photo extraite de https://www.zankyou.fr/f/chateau-de-dampierre-46604 ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         « Il appartenait à une famille de noblesse d’épée, les Longaunay, qui l’occupe jusqu’à la Révolution française, et le récupère lors de la Restauration, et ce jusqu’en 1930. » [2]

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Parmi eux, Hervé de Longaunay (« lieutenant pour le gouvernement de sa majesté Henri III en Normandie » qui mourra à la bataille d’Ivry, en 1590, à plus de 80 ans !), Antoine de Longaunay (premier marquis de Dampierre par la grâce de Louis XIV), Pierre-Scipion de Longaunay (tué à la bataille de Fontenoy en 1745 et immortalisé par Voltaire : « Hélas, cher Longaunay, quelle main, quel secours / Peut arrêter ton sang et ranimer tes jours ? ») et, enfin, la dernière marquise de Dampierre Marie-Barbe de Longaunay, née en 1794, mariée au marquis de Briges en 1816, morte presque centenaire en 1891 après avoir vu mourir son mari et son fils aîné en 1857, son second fils (sans descendant) en 1866 et son seul petit-fils (sans descendant) en 1887. » [6]

     

    Ci-dessus, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1811, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/accueil.html

     

         « La famille Doynet de la Sausserie a hérité de la dernière marquise de Briges. » [7] 

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Le château est alors revendu, puis occupé pendant l’occupation allemande. Les forces militaires l’utilisent comme écurie. Lors de la libération en 1944, le château est bombardé et se retrouve sans toiture, abandonné. En 1959 un propriétaire privé tombe amoureux de ces ruines, rachète le château et entreprend un travail de remise en œuvre. » [ M. Bernasconi, entrepreneur de travaux publics à Torigni-sur-Vire, qui l’avait racheté en 1969 quasiment en ruines et l’avait restauré. [6] ] Des arbres avaient poussé dans le château et les douves étaient effondrées. Le château est entièrement restauré et revendu dans les années 1970 à une société suédoise, qui en fait un hôtel de luxe. Les chambres d’hôtel sont d’ailleurs toujours présentes dans le château. La société suédoise a ensuite revendu le château à l’actuel propriétaire, Jean-Claude Cherrier, qui en fait un lieu de réception. » [2] 

     

    Description

     

         A. de caumont, 1857 :

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Château. - Le château de Dampierre , intéressant en ce qu'il n'a pas encore été altéré, ne se compose plus que de deux des côtés qui formaient, dans l'origine, une enceinte carrée ; on croit, en effet, que des fondations existent dans les deux côtés où il n'y a plus de constructions, et les douves dessinent un carré parfait, ce qui autorise cette supposition. En tout cas, l'édifice a pu n'être pas achevé.

         Dans son état actuel, la partie la plus intéressante est la façade, avec sa porte centrale qui était munie de herses ; et les deux grosses tours d'angle, avec leurs lucarnes en encorbellement. » [5]

     

    Ci-dessus, une gravure extraite de ce même document.

     

          « La porterie et le colombier sont l’œuvre de l'architecte François Gabriel, le premier de la lignée des Gabriel, architectes royaux, comme l'atteste une procuration du 19 juillet 1610, passée devant les tabellions de Torigni. » [3]

          « François Gabriel (...) dans les années 1610 après avoir fait de même à Torigni pour le compte des Matignon et dont certains des descendants, portant également le nom de François Gabriel, construiront le Pont Royal à Paris, le château de Choisy-le-Roi, l’hôtel de ville de Lyon, le palais de la Bourse de Bordeaux, l’Opéra et Petit Trianon de Versailles, l’École militaire de Paris ou la place Louis XV aujourd’hui place de la Concorde. » [6]

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)      « Situés à l'est du château en bordure de la cour dite du fer à cheval, ils étaient autrefois rattachés par des bâtiments dont subsistent les substructions. La porterie, en fait une fabrique de jardin au rôle décoratif, comprenait trois portes, une charretière et deux piétonnières, délimitant trois travées surmontées de trois lucarnes. Le colombier est constitué de lits de brique et de grès rouge en alternance, finissant par une corniche à modillons, il a conservé l'ensemble de ses boulins. Le château de Dampierre a été très remanié au début du 19e siècle avec la reconstruction du pavillon central, puis dans les années 1970. » [3]

     

    Ci-dessus, la porterie et le colombier du château de Dampierre (Normandie, France) par Ikmo-ned — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=52327115

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Les additions faites par M. le marquis de Briges, sous la direction de M. Guy, ont eu lieu par derrière et n'altèrent point l'ordonnance de l'édifice : c'est un corridor qui, en élargissant de ce côté le rez-de-chaussée, a seulement nécessité quelques modifications dans la charpente.

         Dans la cour qui précède le château, est un joli petit édifice dans le même style, offrant une belle porte cintrée à bossages entre deux portes plus petites, avec des lucarnes au-dessus dans le toit. J'ai pensé que c'était là l'entrée principale de la cour du château. M. de Briges ne le croit pas et pense que, comme aujourd'hui, dès l'origine cette belle porte a été murée, qu'elle n'a été faite que comme décoration pour la place qu'elle occupe dans cette partie de la cour où l'œil va se reposer. Le colombier, qui est à côté, est magnifique ; c'est un des plus beaux que j'ai vu de ce style, qui annonce le commencement du 17e siècle.

         M. de Briges se propose d'en faire une chapelle ; il est à craindre que les ouvertures qu'on y pratiquera, quand il subira cette transformation, n'en altèrent le style. » [5]

     

    Ci-dessus, une gravure extraite de ce même document [5] ou bien extraite de Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) par Arcisse de de Caumont, (1801-1873). Éditeurs : Derache (Paris) / Dirdon (Paris) / Dentu [etc.] (Paris) 1853 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9784904q/f493.item.r=ab%C3%A9c%C3%A9daire%20d'arch%C3%A9ologie%20Caumont.zoom

     

     

    Protection :

     

         « Le château, ses dépendances et les accès sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis le 14 décembre 1928, la porterie et le colombier sont classés depuis le 26 septembre 2000.» [8]

     

    A proximité :

     

         L'église Saint-Pierre de Dampierre possède une chapelle seigneuriale :

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « Du côté du Nord existe une chapelle seigneuriale à fenêtres flamboyantes à compartiments en granite et à trois baies ; elle fût ajoutée à l'église en 1592, d'après l'inscription tumulaire. On voit dans cette chapelle plusieurs tombeaux ; l'un d'eux est surmonté de la statue couchée du seigneur de Silly et de sa femme (peut-être Nicolas de Silly, premier mari de Marie Thésart, et qui aurait été replacé là après l'édification de la chapelle, (classé monument historique à titre d'objet en 1908) ; sur le devant sont représentés à genoux plusieurs membres de cette famille, parmi lesquels M. Bouet croit reconnaître Jacques de Silly, qui fut évêque de Séez (1511 à 1539) après avoir été abbé de Saint-Pierre-sur-Dives (1501 à 1538). » [5]

     

    Ci-dessus, les gisants de Nicolas de Silly et de Marie de Dampierre par Ikmo-ned — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6360041

     

         Située derrière l'église Saint-Pierre, se dresse la chapelle funéraire des marquis de Dampierre (19e siècle) :

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE (Calvados)     « La chapelle funéraire se situe au cœur du village de Dampierre, derrière l'église Saint-Pierre. Elle est accessible depuis le cimetière qui entoure l'église, lui même une petite rue sans nom, proche de la D107. L'édifice est bâtie selon un plan centré. Sa façade occidentale se compose d'un portail entouré de colonnes. Les façades nord et sud sont percées d'un oculus entre les deux pans de la toiture. Au centre se trouve une coupole à pendentifs éclairée de six oculi. La toiture en forme de cône et surmontée d'une sculpture. La chapelle fut construite au milieu du 19e siècle à la demande de la dernière descendante de la famille de Longauney, Marie-Barbe de Longauney. (...) La chapelle est inscrite aux Monuments Historiques depuis le 15/11/2010. » [9]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/calvados-le-chateau-de-dampierre-reprend-vie-5923839

    [2] Extrait de https://actu.fr/normandie/dampierre_14217/le-chateau-dampierre-revit_17963107.html

    [3] Extrait de http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-calvados-chateau-a-dampierre-chateau-de-dampierre.html

    [4] Extrait de http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29838.html

    [5] Extrait de Statistique monumentale du Calvados, Volume 3 page 260, Derache, 1857https://books.google.nl/books?id=-tsDAAAAYAAJ&pg=PA260&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

    [6] Extrait de http://www.vire.com/bocage_libre.php?code=1148&edition=3014

    [7] Extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73411w/f324.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Dampierre%20Calvados%22.texteImage

    [8] Extrait de Wikipédia

    [9] Extrait de http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/14-Calvados/14217-Dampierre/181265-Chapelleseigneurialeducimetiere

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/le-chateau-de-dampierre-reprend-vie-5854539

    O https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/calvados-le-chateau-de-dampierre-reprend-vie-5923839

    O http://www.vire.com/bocage_libre.php?code=1148&edition=3014

    O http://www.photoscalvados.com/v/Patrimoine/Chateaux+et+Manoirs/Chateau+de+Dampierre/

    O https://www.liberation.fr/sports/2000/09/04/le-vieux-pistard-le-vaudou-et-le-manoir_335934

    O https://books.google.com/books?id=JgMvbU9N13IC&pg=PA205&lpg=PA205&dq=ch%C3%A2teau+de+Dampierre+calvados&source=bl&ots=Ob3ILFH_Ky&sig=ACfU3U386O_xXDdisaZFo7DVBnKZ4m83uA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiP85Lgwb3gAhXPLFAKHbzMDNE4RhDoATAFegQIBRAB#v=onepage&q=ch%C3%A2teau%20de%20Dampierre%20calvados&f=false

    O http://noblessenormande.free.fr/index.php?2007/10/17/25-famille-thezart

     

    Bibliographie :

     

         Le château de Dampierre par Annie Fettu, illustrations par le photographe Jean-Marc Piel, éditions « Cahiers du Temps » de Cabourg, 128 pages.

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  • LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne) LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne) LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)

     

         On trouve près de l'église de Sainte-Honorine-la-Guillaume une motte castrale du 11e siècle. [NdB]

     

         « Les documents d'archives mentionnent l'existence de Sainte-Honorine-la-Guillaume à partir du 13e siècle, mais une bourgade devait exister bien avant cette époque. (...)

         Sainte-Honorine-la-Guillaume est considérée comme un nom de paroisse au féminin, puisque l'église est sous l'invocation d'une sainte, d'où le pronom démonstratif féminin la. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)   LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)

     

    Plan de situation de la motte de Sainte-Honorine-la-Guillaume ; blason du département de l'Orne par User:Spedona 01/11/2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 01/11/2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3003955

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)

     

    Ci-dessus, la motte de Sainte-Honorine-la-Guillaume 48°46'53.62" -0°22'42.50" extraite de http://bernard.langellier.pagesperso-orange.fr/patrimoine.htm

     

         « La « butte féodale » située derrière l'église atteste de son ancienneté. Cette butte fortifiée devait être entourée d'un étang alimenté par le ruisseau « La Coulande ». D'après la légende, celle-ci renfermerait le « Trésor des Anglais » surnommé « La poule aux oeufs d'or ».
        La « Grande Maison » voisine de la butte fut sans doute la résidence de quelques Guillaume, vassal parmi bien d'autres du même prénom.

         Un grand bâtiment « Renaissance » situé à la lisière du bois de « La Mousse » et ancienne dépendance du château du Repas fut un important rendez-vous de chasse du château. » [2]

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne) LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)

     

    Ci-dessus, à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1828 ; la parcelle 470 est celle où est situé la motte, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)     « Château de la Joasière, sur un site occupé dès la préhistoire comme l'indique le menhir qui y est présent, il est construit à partir d'une tour du 13e siècle. Il appartient à la famille Juas (Guillaume Juas donnant son nom au fief) au 18e siècle. Il est mentionné dans le recueil des actes de Henri II roi d'Angleterre et duc de Normandie. Y vécut ensuite, Pierre Filleul, écuyer, seigneur et patron au milieu du 18e siècle, puis Jérôme Esnault, avocat à Falaise, ancien bâtonnier, ancien député, ancien vice-président du conseil général du Calvados, chevalier de la Légion d'honneur, s'y retira de 1885 à 1891 ensuite Georges Baudy [ (1880 - 1960), ingénieur des arts et métiers et fabricant bijoutier (appelé localement « le Diamantaire »)] l'acheta et le restaura vers 1930. » [1] ... dans le style néogothique.

     

    Ci-dessus, photo du château de la Joasière par Pierre-Do Lo Meo — archives famille Baudy, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30603179

     

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    Ci-dessus, au centre, le château de la Joasière, restauration par Georges Baudy — archives famille Baudy, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30603176

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de http://cc-valdorne.fr/communes/stehonorine.html

     

    Bonnes pages :

     

    O http://cc-valdorne.fr/communes/stehonorine.html

     

    Bibliographie :

     

    O Voyage en Suisse Normande Médiévale, tome 3, par Mireille Thiesse pages 82-86 ; éditions Ysec, 2016 

     

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