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LES REMPARTS DE SAINTE-HONORINE-LA-GUILLAUME (Orne)
On trouve près de l'église de Sainte-Honorine-la-Guillaume une motte castrale du 11e siècle. [NdB]
« Les documents d'archives mentionnent l'existence de Sainte-Honorine-la-Guillaume à partir du 13e siècle, mais une bourgade devait exister bien avant cette époque. (...)
Sainte-Honorine-la-Guillaume est considérée comme un nom de paroisse au féminin, puisque l'église est sous l'invocation d'une sainte, d'où le pronom démonstratif féminin la. » [1]
Plan de situation de la motte de Sainte-Honorine-la-Guillaume ; blason du département de l'Orne par User:Spedona 01/11/2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 01/11/2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3003955
Ci-dessus, la motte de Sainte-Honorine-la-Guillaume 48°46'53.62" -0°22'42.50" extraite de http://bernard.langellier.pagesperso-orange.fr/patrimoine.htm
« La « butte féodale » située derrière l'église atteste de son ancienneté. Cette butte fortifiée devait être entourée d'un étang alimenté par le ruisseau « La Coulande ». D'après la légende, celle-ci renfermerait le « Trésor des Anglais » surnommé « La poule aux oeufs d'or ».
La « Grande Maison » voisine de la butte fut sans doute la résidence de quelques Guillaume, vassal parmi bien d'autres du même prénom.Un grand bâtiment « Renaissance » situé à la lisière du bois de « La Mousse » et ancienne dépendance du château du Repas fut un important rendez-vous de chasse du château. » [2]
Ci-dessus, à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1828 ; la parcelle 470 est celle où est situé la motte, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/
A proximité :
« Château de la Joasière, sur un site occupé dès la préhistoire comme l'indique le menhir qui y est présent, il est construit à partir d'une tour du 13e siècle. Il appartient à la famille Juas (Guillaume Juas donnant son nom au fief) au 18e siècle. Il est mentionné dans le recueil des actes de Henri II roi d'Angleterre et duc de Normandie. Y vécut ensuite, Pierre Filleul, écuyer, seigneur et patron au milieu du 18e siècle, puis Jérôme Esnault, avocat à Falaise, ancien bâtonnier, ancien député, ancien vice-président du conseil général du Calvados, chevalier de la Légion d'honneur, s'y retira de 1885 à 1891 ensuite Georges Baudy [ (1880 - 1960), ingénieur des arts et métiers et fabricant bijoutier (appelé localement « le Diamantaire »)] l'acheta et le restaura vers 1930. » [1] ... dans le style néogothique.
Ci-dessus, photo du château de la Joasière par Pierre-Do Lo Meo — archives famille Baudy, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30603179
Ci-dessus, au centre, le château de la Joasière, restauration par Georges Baudy — archives famille Baudy, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30603176
Sources :
[1] Extrait de Wikipédia
[2] Extrait de http://cc-valdorne.fr/communes/stehonorine.html
Bonnes pages :
O http://cc-valdorne.fr/communes/stehonorine.html
Bibliographie :
O Voyage en Suisse Normande Médiévale, tome 3, par Mireille Thiesse pages 82-86 ; éditions Ysec, 2016
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