•  

    Ci-dessus, à gauche une photo extraite de http://damemarie.over-blog.net/article-52492732.html

     

          " Le manoir de la Lubinière est un édifice des 15e et 16e siècles situé (...) à moins d'un kilomètre au sud-ouest du bourg de Préaux-du-Perche. " [1]

         " Le manoir de la Lubinière est situé au bord de l’Erre, sur la route Préaux-la Rouge. " [2]

     

      

     

     Plan de situation du manoir de la Lubinière à Préaux-du-Perche ; blason de la famille de Barat par Gilloudifs.

     

    Histoire

     

         " Le Manoir de la Lubinière à Préaux au Perche fut vraisemblablement bâti après 1520, pour Jacques de Barat, fils cadet de Jean de Barat, seigneur des Chaises, à Vaunoise, de Montraversier, à Saint Martin du Vieux Bellême, et de Jeanne des Feugerets. il était toujours dans cette famille en 1675. " [3]

     

         " En 1768, Jean Nicolas Tousche de la Pelleterie est le seigneur de la Lubinière. " [2]

            " Nicolas, laisse sa famille dans le plus grand dénuement à sa mort. Son fils est bien connu sous le sobriquet de Menilpot (Manie le pot), en raison de sa pauvreté. Le manoir est ensuite racheté par Marin Debray, notaire à Préaux, qui y installe des fermiers. Il est alors utilisé comme exploitation agricole. En 1920 la demeure est revendue à la famille Louvet. " [4]

     

     

    Description

     

         " Le manoir conserve trois tours, dont une octogonale, accolée d'une tourelle de brique en encorbellement. La tour octogonale est coiffée d'un dôme en pierre avec voûte à arêtes du 15e siècle servant de toiture à une ancienne chapelle. " [5]

     

         " Le crépi ocre fait ressortir les pierres blanches aux angles et autour des fenêtres. Il reste une tour à 8 pans. Dans une tourelle rouge, un ancien oratoire a servi de chapelle. À l’intérieur des cheminées ont été préservées. La cave s’étend sous tout le bâtiment. " [2]

     

     

    Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien de 1826, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Protection :

     

         L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 10 décembre 1926. " [1]

     

     

    À proximité :

     

         " Sur la commune de Préaux , certains manoirs datant du 15e/16e siècle sont encore bien préservés et visibles notamment depuis les chemins de randonnée.

         - Manoir de la Lubinière du 15e siècle, inscrit au titre des Monuments historiques (traité dans cet article)

     

         - Manoir de la Tarainière du 15e siècle, partiellement classé et inscrit au titre des monuments historiques

     

    Ci-contre, une photo du manoir de la Tarainière extraite du site Géoportail. 

     

         - Manoir du Boistier

         - Manoir de la Grande Vianderie

         - Le Grand Fay

         Certains sont ouverts au public au moment des journées du Patrimoine au mois de septembre.

         Par ailleurs, la commune possède un certain nombre de demeures remarquables. " [6]

     

         " L'église Saint-Germain, en partie des 12e et 15e siècles, est inscrite au titre des Monuments historiques. Elle abrite un retable du 17e siècle et des peintures murales du 16e siècle, classés au titre d'objets. L'église contient également des vitraux commémoratifs représentants des hommes du village morts pendant la Première Guerre mondiale. Presbytère du 18e siècle, restauré en 1833, puis entre 1900 et 1906. " [7]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://www.perche-gouet.net/histoire/immeubles.php?immeuble=1673 - saisie : Mireille Rousseau - Dernière modification : 8 Juillet 2011

    [3] Extrait de http://www.saint-hilaire-des-noyers.org/id10.html

    [4] Extrait de http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-orne-manoir-a-preaux-perche-manoir-de-la-lubiniere.html

    [5] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00110892

    [6] Extrait de https://www.preauxduperche.fr/tourisme/manoirs/

    [7] Extrait de https://www.wikiwand.com/fr/Pr%C3%A9aux-du-Perche

     

    Bonnes pages :

     

    https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1973_num_3_1_1269

    https://rando-perche.fr/api/fr/treks/489/les-panoramas.pdf

    https://www.giteduboistier.com/

    https://www.la-normandie.info/normandie-decouverte/routes-historiques/manoirs-du-perche/

    https://mapio.net/pic/p-42052236/

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  •       La motte féodale ou besles* du Chef de l'Eau se situe sur la limite communale entre Héronchelles et Bois-Héroult. C'est une enceinte circulaire construite dans la seconde moitié du 11e siècle ou dans la première moitié du 12e siècle.

     

    * Initialement, la basse-cour d'un château se nomme aussi « bayle, bel, belle, baile », du latin bacula (palissade). C'est la zone enceinte par une fortification castrale ou de cette enceinte elle-même. [NdB]

     

      

     

    Plan de situation de la motte de Chef-de-l'Eau à Héronchelles ; blason de la Seine Maritime par I, Koro, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2487547

     

         " Bois-Héroult (Boscum Heroldi) tient son nom d'un seigneur nommé Hérold ou Harold, d'origine Viking. Les anciens textes mentionnent l'existence « ancienne et de grande antiquité » d'une fortification féodale normande, dans une situation stratégique remarquable. Dans les bois surplombant le carrefour du « Chef de l'eau » où se trouve la source de l'Héronchelle, on voit encore des vestiges.

         D'après des textes de 1380, « se trouvait un château fort avec le droit de faire le guet, entre une église et un cimetière ». Des recherches ont permis de repérer des traces de contreforts, (on a laissé visible, avec des pavés, l'emplacement de ces recherches). " [1]

     

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne du site de la motte de Chef-de-l'Eau extraite du site Géoportail ; au centre, une carte des années 50 extraite du site Géoportail ; à droite, une photo aérienne extraite du site Google Earth.on distingue la motte féodale dans la forêt. (carte à améliorer)

     

         Dans le Dictionnaire des Châteaux et des Fortifications du moyen âge en France de C.L. Salch, on trouve cette mention :

          " Chef-de-l'Eau, motte et basse-cour, fouillée par l'école d'archéologie norvégienne. " [2]

     

         Références cadastrales : 1964 AB 96, 97

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait du Dictionnaire des Châteaux et des Fortifications du moyen âge en France de Charles-Laurent Salch (éditions Publitotal 1979), page 610

     

    Bonnes pages :

     

    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00019908

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  • LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche) LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche) LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche) 

     

         Le " château de la Chesnée (ou Chesnaye ou Chênaie) est une belle construction Renaissance remaniée au 19e siècle dans un style Troubadour de bon aloi. Il se trouve implanté dans un vaste parc boisé qui domine au sud le bourg de Rauville(-la-Bigot). " [1]

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)

     

    Plan de situation du château de la Chesnée à Rauville-la-Bigot ; blason de Rauville-la-Bigot d'azur au chevron accompagné, en chef, de deux têtes de lion arrachées et, en pointe, d'un cœur, le tout d'or. Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille Le Pesant de Boisguilbert (en extinction, marquis de Boisguilbert), propriétaire du château de la Chesnée, à Rauville par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Aroche., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3761900

     

    Histoire

     

         " Si une famille Bigot est bien connue en Normandie au Moyen Âge, l'un de ses membres étant compagnon de Guillaume le Conquérant, rien ne permet toutefois de la rattacher à Rauville. " [2]

         Sur la famille Bigot voir ici.

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     " Un René Bigot figure parmi les compagnons préférés de Guillaume le Conquérant, qui, pour le récompenser lui donna de grandes concessions.

         Henri Ier le prit aussi en très grande affection et lui confia la charge de trésorier de sa maison. Son fils Hugues lui succéda dans ces honneurs en 1107, Guillaume Bigot, probablement le fils de Hugues, maréchal de Henri Ier, périt dans le naufrage de la Blanche-Nef.

         Si intimement liée avec la cour d'Angleterre, on conçoit que cette famille n'hésita pas à prendre parti pour Jean sans Terre dans sa querelle avec Philippe Auguste et comme toute personne qui avait agi ainsi, la famille Bigot subit les conséquences de son choix.

         En 1204, la terre de Roger le Bigot est donnée par le roi à Jean de Rouvray. On considéra alors les Bigot comme des barons anglais. L'un d'eux, Roger, était comte de Norfolk. Un autre, Guillaume, figure parmi les guerriers qui parurent à la revue faite à Pont-Audemer en 1378, pendant la guerre de cent ans. " [3]

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     " La première famille noble connue pour Rauville est celle des Symon, seigneurs de la Chesnée au 16e siècle, dont le château s'est transmis de génération en génération, de famille en famille, jusqu'à la famille de Boisguilbert, actuelle propriétaire. " [2]

     

    Blason de la famille Simon, d'azur à la croix d'argent chargée de cinq croissants de gueules, cantonnée de quatre cygnes aussi d'argent. https://www.wikimanche.fr/images/0/08/Couville.png

     

          " Le château de la Chesnée, à Rauville la Bigot, fut construit au 15e siècle par Pierre Simon, sieur de la Chesnée, dont la famille avait une origine fort ancienne.

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     La Chesnée s’est transmise, depuis lors, de génération en génération dans la descendance des propriétaires par les Simon ; les Dutertre ; Les Lucas de Couville ; les Lemarchand puis les Le Pesant de Boisguilbert depuis 1922. " [4]

     

    Ci-dessus : à gauche, blason de la famille Lucas de Couville, de gueules aux trois chevrons d'argent, par Montage graphique: Ssire — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11072827 ; à droite, blason de Rauville-la-Bigot d'azur au chevron accompagné, en chef, de deux têtes de lion arrachées et, en pointe, d'un cœur, le tout d'or. Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille Le Pesant de Boisguilbert (en extinction, marquis de Boisguilbert), propriétaire du château de la Chesnée, à Rauville par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Aroche., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3761900

     

         " En 1789, la paroisse relevait de quatre fiefs : le fief de La Chesnaye (M. Lucas de Couville), le fief de La Luthumière (Mlle de Lordat), le fief de Flamanville (M. de Bruc) et le fief de Belleville (M. de Gerville). " [2]

     

    " Le château de la Chesnée

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)      Au sommet du coteau qui domine le village de Rauville-la-Bigot, on voit un très beau manoir, qui, malgré les injures qu'il a subies du temps et des hommes, présente encore des parties fort intéressantes.
          Ce château fut construit au 15e siècle par un Simon, sieur de la Chesnée, dont la famille avait une origine très ancienne. Un de ses ancêtres, en effet, avait rapporté de l'une des croisades, à laquelle il avait pris part, une magnifique bannière que l'on voit encore aujourd'hui. Cet étendard est en soie, de forme presque carrée, et mesure environ deux mètres de côté. Quoique les couleurs en soient altérées, on constate aisément qu'il était écartelé de blanc et de bleu, «
    d'argent et d'azur », avec une large croix jaune, séparant les quartiers.
          Mais il reste un souvenir plus précieux encore de la guerre sainte : le château a possédé jusqu'à la Révolution une relique insigne de la vraie Croix, renfermée dans un superbe reliquaire.
         Lorsqu'une troupe de forcenés allait envahir la noble demeure pour la saccager, une fermière put y pénétrer secrètement et soustraire la précieuse relique à la fureur des bandits. Quand la paix religieuse fut rétablie, cette pieuse femme déposa son trésor à l'église paroissiale qui le possède encore. La sainte relique mesure deux centimètres de long et près d'un centimètre de large. Le reliquaire, en vermeil, nous semble dater au moins du 14e siècle. Il a la forme d'une croix, d'un pied de hauteur environ ; la tige présente un prisme à six côtés, dont les pans antérieurs sont semés de fleurs de lis très finement ciselées ; la tête et les bras sont terminés par un ornement semblable, fait de lamelles d'or recourbées en volute ; le pied, qui est plus simple, a dû être ajouté à une date assez récente. (...)

         Le domaine de la Chesnée a eu l'heureuse fortune de demeurer dans la même famille, depuis le 15e siècle au moins, puisque aucune trace de vente ne peut être relevée depuis cette date. Si donc nous trouvons des noms différents parmi ses seigneurs, c'est qu'il est passé d'une branche de la famille à une autre, par succession ou par alliance. C'est ainsi que la famille le Marchand qui l'occupe présentement, en est devenue propriétaire, M. le Marchand ayant épousé, vers 1820, Mademoiselle de Couville, à qui le château appartenait alors.
    La seigneurie de la Chesnée, qui dépendait de la baronnie de la Luthumière à Brix, fut érigée en fief par Louis XIII. M. le Marchand possède le parchemin contenant l'acte de cette érection, signé du roi. Le sceau royal, quoique rompu, est encore aisément reconnaissable. (...) "
    [5] 

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)

     

         " En 1902, confronté à des difficultés pour écouler le lait produit par les fermes de Rauville dont il est propriétaire, Raymond Le Marchand, châtelain de la Chesnée, décide de créer une laiterie industrielle, démarche nouvelle pour le Cotentin. Autre innovation, il oriente son activité vers la production de fromages, et notamment de camemberts. Le succès est rapide, aussi bien en France qu'en Angleterre, si bien qu'en 1910, un fromager professionnel Henri Claudel vient des Vosges prendre la direction de l'usine qui emploie désormais une cinquantaine de personnes. En 1912, Marcel Grillard lui succède avant de racheter l'usine à son fondateur en 1919. " [2]

         Voir à ce sujet ici. 

     

    Description

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     Dans le Dictionnaire des Châteaux et des Fortifications du moyen âge en France de Charles-Laurent Salch (éditions Publitotal 1979) le château de la Chesnée ou de la Chesnaie est signalé, page 959 :

         " reste d'une enceinte quadrangulaire flanquée de tours rondes aux angles (il en reste trois). Les logis (en partie détruits) bordaient la cour sur trois côtés. Ils ont été remaniés ou reconstruits à la Renaissance et au 19e siècle (vers 1866). L'une des tours est percée de meurtrières fermées d'une pierre demi-cylindrique qui tourne sur un pivot vertical (système identique au Logis d'Isigny-le-Buat). Le gros donjon s'est écroulé et a été rasé au siècle dernier. "


    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     " Le manoir de la Chesnée, très vaste autrefois, entourait sur trois côtés une cour carrée, dont il est facile de fixer les limites. En effet, des quatre tours qui s'élevaient aux angles, trois sont encore debout, à peu près intactes. L'une d'elles présente une particularité remarquable : chacune de ses meurtrières est fermée par une pierre demi-cylindrique, qui tourne sur un pivot vertical.
         Une grande partie du château ayant été détruite, il ne présente plus que la forme d'une guerre à bras inégaux. Ce qui subsiste a même subi des mutilations regrettables. Les « croisées » avaient perdu leurs meneaux, d'un effet si caractéristique ; la plupart ont été rétablis depuis quelques années.
         La tour qui s'élève à l'angle extérieur du manoir, a été restaurée et couronnée d'un toit conique a été restaurée et couronnée d' un toit conique.
         L'angle intérieur est dissimulé par une construction hexagonale qui forme maintenant l'entrée principale de l'habitation.

     

    Ci-dessus : à gauche, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1825, Archives de la Manche, https://www.archives-manche.fr/ ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     
    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     L'une des pièces du château renferme une très belle cheminée de la Renaissance, qui porte, entre autres ornements, les armoiries de trois des anciens seigneurs de la Chesnée : les Simon, au milieu ; les Mouton du Manoir et les Maupeou d'Ableiges, aux deux côtés. Ces armoiries, mutilées à l'époque de la Révolution, ont été rétablies lors des travaux de restauration dont la Chesnée fut l'objet, il y a quelques années. "
    [5]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Maupeou d'Ableiges extrait de http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Maupeou_d_Ableiges

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE RAUVILLE-LA-BIGOT (Manche)     " Attestée dès avant l’an mil, l’église Notre-Dame de Rauville-la-Bigot fut donnée en 1042 aux moines bénédictins de Cerisy-la-Forêt par le duc Guillaume le Bâtard, futur conquérant de l'Angleterre. (...) Cette église abrite plusieurs statues anciennes et un intéressant mobilier liturgique des 17e et 19e siècles. Fait rare, elle possédait jadis une relique de la vraie Croix, ramenée dit-on d’Orient lors des Croisades. Pour des raisons de sécurité, cette relique était conservée au château de la Chesnée "en un cabinet le mieux paré", où elle était jalousement gardée par les propriétaires du lieu, et n’était exposée dans l'église que lors de la fête de la Sainte-Croix. " [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://closducotentin.over-blog.fr/2019/08/visite-guidee-l-eglise-notre-dame-et-le-chateau-de-la-chesnee-a-rauville-la-bigot.html

    [2] Extrait de https://www.wikimanche.fr/Rauville-la-Bigot

    [3] Extrait de http://www.rauvillelabigot.fr/la_commune_rauvillelabigot.html

    [4] Extrait de https://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-chateau-de-la-chesnee-a-rauville-la-bigot-50

    [5] Extrait de l'article de l'abbé Marie in La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc.. Manche 1re [-2e] partie. Partie 1 Héliogravures de P. Dujardin - Éditeur Lemale & Cie, impr. édit. (Le Havre) 1899. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64809897/f428.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20la%20Chesn%C3%Ae%22.texteImage9

     

    Bonnes pages :

     

    https://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-chateau-de-la-chesnee-a-rauville-la-bigot-50

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  • LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)      Arcisse de Caumont signale à Vieux-Pont-en-Auge dans le Bulletin Monumental, à la page 247, une motte féodale :

     

      " Grande éminence arrondie et fossés dans le bois situé au nord-est de l’église. Cette belle motte domine la vallée voisine, 10e ou 11e siècle. " 

     

         Le seigneur de Vieux-Pont assiste à la conquête de l’Angleterre. Robert, sire de Vieux-Pont, accompagne le duc Robert II en terre sainte en 1096. C’est probablement le même que l’on trouve mentionné à l’année 1078 et 1085 comme gouverneur du Maine. [NdB]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site géoportail.

     

         " Vieux-Pont-en-Auge. Velus Pons vers 1108 dans une charte de Henri Ier en faveur de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Vez-Pont dans Wace ; ailleurs, Vipount. Le nom de Nigel de Vieux-Pont qui a tenu de Lesceline plusieurs terres en fief entre la Dive et la Vie, figure dans des chartes de Henri Ier vers 1108 et 1124. En 1078 il est question d'un Robert de Vieux-Pont que Guillaume-le-Conquérant envoya au secours de Jean de La Flèche, seigneur angevin qui tenait pour le parti normand contre Foulques-le-Réchin.
         Ce fut sans doute un autre Robert de Vieux-Pont qui fut une des victimes du soulèvement qui eut lieu en 1085 dans le Maine où il avait un commandement. Parmi les croisés dont les écussons figurent au Musée de Versailles, on remarque, entre autres Normands, un Robert de Vieux-Pont en 1096. Le patronage de cette commune fut donné par ce Robert à l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, ainsi qu'on le voit par la charte de Henri Ier (vers 1124) en faveur de ce monastère où il y a lieu de croire que Robert prit le froc monacal. Sous Jean-sans-Terre il est encore question d'un Robert de Vieux-Pont qui lui survécut en Angleterre. "
    [1]

     

         " Guillaume de Vieuxpont se distingue sous Philippe Auguste. Jourdain de Vieuxpont se distingue sous Charles V. Un sire de Vieuxpont fut tué à la bataille d’Azincourt.
         Guillaume de Vieuxpont, abbé de Préaux 1554-1559. (...)

         La seigneurie de Vieuxpont fut possédée au 15e siècle par la famille de Bonnechose. Le premier de ce nom qu’on en trouve en possession est Jean de Bonnechose, fils de Colin et de Jeanne de Gisay. (Montfaut l’imposa comme non noble en 1463 à Vieux-pont, en compagnie de Louis Capelle et de Jean le Roux).
        Il eut un fils, nommé Foulques, qui épousa en 1485, Jeanne de Gisay (sans doute sa cousine). " [2]

     

    LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)   LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)

     

     Plan de situation de la motte de Vieux-Pont-en-Auge ; blason de la famille de Bonnechose, d'argent à 3 têtes de sauvage de sable posées de face, 2 et 1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Bonnechose

     

    Arcisse de Caumont :

     

    LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)     " Motte féodale. — Dans le bois qui couronne le coteau, à peu de distance et au sud-est de l'église, j'ai remarqué une magnifique motte féodale avec son fossé ; elle est en terre, conique et assez élevée : peut-être était-ce là l'habitation de ce Renauld dont il est question dans l'inscription relatée plus haut (voir ci-après). Je n'y ai pas remarqué de vestiges de constructions en pierre, et la tour qui la surmontait devait être en bois.
         Emplacement d'un château moderne. - On montre dans les herbages, au pied du coteau dont je viens de parler, une place où, dit-on, existait un château moderne, il n'y a pas très longtemps, et dont il ne reste plus de vestiges.
         La famille de Vieux-Pont était très-ancienne. En 1161 mourut Richard de Vieux-Pont, abbé de St-Pierre-sur-Dives ; il était l'oncle paternel de Foulques de Vieux-Pont, qui accorda à l'abbaye des droits et privilèges sur ses terres. "
    [3]

     

    Ci-dessux, plan extrait du cadastre napoléonien de 1834, Archives du Calvados - https://archives.calvados.fr/

     

         " Celui qui, après avoir visité l'église de Vieuxpont, voudrait voir le lieu où s'éleva le château des anciens seigneurs, serait exposé à un complet désappointement. Il ne réussirait probablement pas à en découvrir le moindre vestige. Le site en est occupe par un taillis touffu, recouvrant un monticule informe, seul reste de ce qui fut la demeure des barons de Vieuxpont. Le sol lui-même ne trahit la présence d'un ancien séjour de l'homme que par quelques rares débris de tuiles. Cependant ce château était, à ce qu'assurent les habitants du voisinage, encore debout au temps de la Révolution. L'œuvre de la destruction a été vite accomplie dans toute sa plénitude. Dans ce quartier où tous les matériaux solides font défaut, et où les chemins impraticables rendaient impossible, il y a quatre-vingts ans, d'en apporter du dehors, on se disputait avidement les moindres restes de pierre et de brique.
         Les fondations elles-mêmes étaient soigneusement fouillées ; on ne renonçait à en sonder la profondeur, que certain d'avoir épuisé tout ce qu'elles pouvaient contenir. Aussi tout a-t-il disparu.
         Etiam periere ruinœ. Jamais cette vive expression du complet anéantissement n'a reçu une réalisation plus absolue. Rien ne reste d'une demeure où se rattachaient tant de lointains souvenirs. Mais la vieille église de Vieuxpont est toujours debout, témoin de si étranges vicissitudes, et les habitants du hameau viennent encore s'y agenouiller, comme l'ont fait leurs pères depuis quarante générations. " [4] 

     

    A proximité :

     

    O L'église de Vieux-Pont

     

    LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)     " Je commence ma revue des monuments du canton de St-Pierre-sur-Dive par une des églises les plus anciennes et des plus curieuses du département, celle de Vieux-Pont-en-Auge, que j'ai eu le bonheur de signaler le premier, il y a plus de trente ans.
         Cette église présente un des exemples, si rares aujourd'hui, de cette maçonnerie en petit appareil avec chaînes de briques qui était partout en usage sous la domination romaine.
         Les parties les plus remarquables sont le mur méridional
    de la nef et la façade ; mais il faut distinguer dans celle-ci des reprises faites à plusieurs époques : la porte pourrait avoir été reconstruite au 11e siècle ; du côté gauche de cette porte, l'absence de cordons en briques dans la maçonnerie annonce peut-être une reprise ; la niche pratiquée au-dessus de la porte doit être du 16e siècle, et le gable a été exhaussé pour donner au toit plus d'inclinaison.
         Dans le mur méridional, on voit encore les restes des fenêtres primitives ; elles étaient étroites, cintrées, sans colonnes, et bordées d'un triple cordon de briques (Il est fâcheux que, pour se procurer plus de jour, on ait détruit presque toutes ces fenêtres pour leur substituer des ouvertures informes. ). Trois assises de briques forment les cordons horizontaux placés de distance en distance, dans la maçonnerie de petit appareil ; ces briques ont environ 15 pouces de longueur et sont séparées par une couche de mortier aussi épaisse que la brique elle-même.
         La nef forme un parallélogramme d'environ 14 mètres sur 8 hors œuvre ; le chœur, plus étroit, peut avoir 8 mètres de longueur sur 5 de largeur.

     

    LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados) LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados) LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)

     

    Ci-dessus, trois dessins extraits de ce même document : la S.M.C. [3]


         La tour est accolée au chœur, du côté du sud : la partie basse paraît presque du même temps que le mur qui l'avoisine ; mais les briques employées dans les deux cordons que l'on y voit sont un peu plus courtes que les autres ; quelques-unes ne sont que des morceaux retaillés.
         Le premier étage de la tour, qu'il soit postérieur ou contemporain des murs du chœur, est remarquable par son appareil ; les pièces qui garnissent les angles sont plus grandes que celles du milieu et à larges joints ; elles encadrent ainsi le revêtement du centre, dont les pièces sont beaucoup plus pentes ; nous avons vu la même disposition dans l'appareil des églises les plus anciennes de l'Anjou.
         C'est sur le côté de la partie basse de cette tour, exposé à l'est, que nous avons observé une inscription dont voici le fac-similé et qui indique un certain Renaud comme auteur de l'édifice ; elle est ainsi conçue :


    LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)VII. ID. FEBR. OBIIT
    RANOLDVS.
    ILLE FVIT NAIVS
    DE GESTA FRAN
    CORVM. ANI
    MA EIVS REQVI-
    ESCAT IN PACE.
    AM. ILLE FEC. ISIAN
    ECCLESIA.

     


    Ci-dessus, dessin extrait de ce même document : la S.M.C. [3]

     

         Cette inscription, incrustée ainsi dans le revêtement, ne doit pas être à sa place primitive ; mais on ne sait pas où elle pouvait se trouver d'abord.
         A partir du niveau indiqué par la lettre A, la tour de Vieux-Pont me paraît d'une époque moins ancienne que l'étage dont je viens de parler ; elle montre d'abord trois arcades aveugles portées sur des pilastres, et au-dessus une fenêtre cintrée à colonnettes, subdivisée en deux baies qui étaient primitivement séparées par une colonne. Le dernier étage est percé d'une fenêtre cintrée beaucoup moins large. La tour est couronnée par une pyramide élégante en bois... "
    [3]

     

     

    LES REMPARTS DE VIEUX-PONT-EN-AUGE (Calvados)O " Le manoir du Lieu-Rocher (17e siècle), inscrit aux Monuments historiques depuis le 29 septembre 2004. " [5]

     

     

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de l'Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 2 par M. Louis-François Du Bois (1773-1855). Éditeur Durand (Lisieux) 1845 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6533822h/f475.item.r=%22Vieux-pont-en-Auge%22.texteImage

    [2] Extrait de http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=6929

    [3] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados. Tome 5 par M. Arcisse de Caumont, (1801-1873) – Éditeurs : Derache (Paris) / Dumoulin (Caen) / A. Hardel () 1846-1867 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96875612/f540.item.r=%22Vieux-pont-en-Auge%22.zoom.texteImage

    [4] Extrait de La Normandie monumentale et pittoresque... Calvados, 1re [-2e] partie Partie 2 Date d'édition 1895 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6419843r/f224.image.r=%22Vieux-pont-en-Auge%22

    [5] Extrait de Wikipédia


    Bonnes pages :

     

    O La Normandie monumentale et pittoresque... Calvados, 1re [-2e] partie Partie 2 Date d'édition 1895 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6419843r/f224.image.r=%22Vieux-pont-en-Auge%22

    O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65499435/f242.item.r=%22Vieux-pont-en-Auge%22.zoom

     

    Bibliographie :

     

    - Maneuvrier Christophe, « Quelques exemples de mottes castrales dans la région de Saint-Pierre-sur-Dives », Bulletin du foyer rrural du Billot, N° 14, juin 1986, pp. 7-25
    - Maneuvrier Christophe : Histoire de la famille de Vieux-Pont. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 20, page 7.

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  • LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)


    Ci-dessus, à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         " Le manoir d'Argentelles est un édifice du 15e siècle situé à Villebadin, dans le département de l'Orne en région Normandie.

     

    Localisation

     

          Le manoir d'Argentelles se situe sur le territoire de la commune de Villebadin, dans le nord du département de l'Orne, dans l'extrême sud de la région naturelle du pays d'Auge. Il s'élève à environ 1 km au sud-est du bourg de Villebadin. " [1]

     

         " Caché au cœur de la Normandie, le manoir d'Argentelles n'est pas des plus vastes mais n'en est pas moins intéressant. L'environnement bucolique met en valeur ce logis flanqué d'une grande tourelle d'escalier coiffée d'une salle à pan de bois. Il a conservé toute son authenticité et on retrouve les grilles en fer, si fréquentes à la fin du Moyen Age, qui protègent les fenêtres du rez-de-chaussée. " [2]

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " Argentelles avait donné son nom à une petite commune réunie aujourd'hui à celle de Villebadin.

         C'était sous Philippe-Auguste un fief entier relevant du bailliage d'Exmes.

          En 1636, ce fief appartenait à Pierre Lefranc ; en 1780, aux Leprévost : depuis, Argentelles a passé à la famille de Flers.

         Quant à Villebadin, c'était un fief appartenant à Pierre de Villebadan, sous Philippe-Auguste ; un quart de fief à Christophe Monvoisin, en 1636 Un Hue de Lahaye de Villebadin avait suivi Robert Courteheuse à la conquête de Jérusalem, en 1096. " [3]

     

         " En 1821, Villebadin, qui compte alors 38 habitants, absorbe la commune d'Argentelles (197 habitants, à l'est de son territoire) L'église Notre-Dame d'Argentelles (sur Base Mérimée) est détruite consécutivement à la fusion de communes " [4]

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)

     

     Plan de situation du manoir d'Argentelles à Villebadin ; blason de la famille du Mesnil du Buisson https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=7416523&desc=mesnil_du_normandie_sieur_de_saint_deni ; Robert du Mesnil du Buisson a patiemment restauré ce manoir dans les années soixantes.

     

    Historique

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " Le manoir a été bâti en 1410, pendant la guerre de Cent Ans par Guillot d'Ouilly, officier du roi de France. Composé d'une tour ou d'une palissade circulaire plantée sur une motte entourée de fossés, il constituait, alors, un poste avancé de défense du château fort et de la ville d'Exmes. " [1]

     

         " En 1417 le seigneur d'Argentelles qui fut contraint par les Anglais d'abandonner le manoir était Guillot d'Ouilly, officier du roi de France. Un fief d'Ouilly se trouvait dans l'ancienne paroisse de Saint-Arnoult, contiguë à celle d'Argentelles, tout près d'Exmes.

         En 1418, le roi d'Angleterre fit don d'Argentelles à sire Rolland Leyntall, chevalier, seigneur de Herford, et le nomma gouverneur d'Exmes. Il fut disgracié en 1420, et remplacé par un autre Anglais, Jehan Lanrok.

         Au départ des Anglais en 1449, le manoir revint à Richard d'Escalles qui se dit héritier de Guillot d'Ouilly, alors décédé. En 1475 Richard d'Escalles, seigneur d'Argentelles, était capitaine des francs-archers du duché d'Alençon. " [5]

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " Aveu en 1455 par Richard Descalles, seigneur d'Argentelles : manoir seigneurial, maisons et édifices clos à fossés, colombier à pied droit de moulin et garenne. Familles Douilly : 14e siècle, Descalles : 1455 à 1561, Le Franc-Berout : 1571 à 1752, La Motte-Ango par vente : 1752 à 1888 " [6]

     

    Ci-dessus, blason de la famille d'Escalles ? https://www.geneanet.org/gallery/?action=search&country=FRA&p=1&place=Le%20Torpt&region=NOR&rubrique=tout&sort=date_added&subregion=F27

     

         " En 1571, le manoir devient la propriété de Jean Le Franc, par mariage.

         Henri IV y fait un séjour en 1591.

         En 1635, le domaine appartient à un descendant de Jean Le Franc, Bonaventure Le Franc. Celui-ci ajoute deux lucarnes à l'édifice, atténuant ainsi son caractère défensif.

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Au milieu du 18e siècle, le manoir est acquis par le comte de Flers et reste, jusqu'en 1880, à ses descendants.

         S'ensuit alors une longue période d'oubli pendant laquelle le manoir tombe en ruine. " [1]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de la Motte-Ango de Flers par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Tretinville., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18596776

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " En 1880 ou peu après, le manoir fut acquis par un marchand de bestiaux qui ne s'intéressait qu'à l'herbe du magnifique pré qui l'avoisine. Le manoir, réduit à un usage agricole ne fut plus entretenu. A la fin du siècle, les toitures étaient en très mauvais état ; dans l'hiver de 1901 à 1902, la grande lucarne de pierre de droite s'effondrait ; celle de gauche subsista encore quelques années. " [7]

     

    Ci-dessus, manoir d'Argentelles sur Base Mérimée.

     

         " En 1960 l’édifice était dans un état de délabrement grave et condamné à une mort certaine.

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)

     

    Ci-dessus, à gauche et au centre : Crédits photo Estève, Georges (photographe) - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN http://www.loomji.fr/villebadin-61504/monument/manoir-argentelles-22040.htm

     

    Sauvetage du manoir

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Alors qu’il était encore enfant, le comte Robert du Mesnil du Buisson venait pique niquer à l’ombre des vieux murs en ruine d’Argentelles en compagnie de ses parents, cousins et amis parmi lesquels se trouvait le jeune Antoine de Saint-Exupéry. Tous déploraient la dégradation de l’édifice qui appartenait à l’époque, à un sieur Marchand qui ne se souciait guère de patrimoine artistique et vendit à des antiquaires des portes sculptées à panneaux gothique flamboyant ainsi que les épis de faîtage des tourelles et les grilles de fenêtre. [8]

     

    Ci-dessus, ruines du manoir d'Argentellles, Orne - litho parue dans la revue l'Illustration 1933.

     

         Sur Robert du Mesnil du Buisson voir ici.

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Le comte Robert du Mesnil, dès son jeune âge, avait pris la résolution de sauver Argentelles et de lui redonner vie, ce qu’il fit avec courage et ténacité. Dès 1912 (17 ans), élu membre de la S.H.A.O. il sollicite, sans résultat l’attention du président pour Argentelles. Après la grande guerre, élu conseiller municipal de Villebadin, il fait inscrire Argentelles à l’I.S.M.H. en 1926. Les Beaux-arts font la sourde oreille. En 1955, un architecte estime le coût des réparations à dix millions de francs. Une association pour le sauvetage de l’édifice est créée en 1957.

     

    Ci-dessus, blason de la famille du Mesnil du Buisson https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=7416523&desc=mesnil_du_normandie_sieur_de_saint_deni

     

         On commence alors la restauration avec l’aide du Collège d’Enseignement Technique d’Argentan. Grâce à une généreuse donation de la propriétaire, madame Courtonne-Grandière, la société avait pu prendre possession des ruines et y opérer les premiers déblaiements et débroussaillements car l’intérieur, dépourvu de couverture était envahi par la végétation.

         Le 24 Janvier 1961, la société obtient de l’état une subvention d’un million de francs pour la restauration de la tour d’ escalier. Cette première campagne est suivie de plusieurs autres durant les étés de 1964 à 1967 grâce à des subvention du Conseil Général de l’Orne. Tout cet effort a été couronné par le prix « Monuments en péril 1967 », remis à Paris à monsieur le comte robert du Mesnil, le 16 juin 1967, à la maison de l’ORTF, au titre du ministère des affaires culturelles. " [8]

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)

     

    Ci-dessus, trois photos extraites de http://www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/61argentelles-general.htm

     

    Architecture

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " A l'extérieur le château d'Argentelles n'a rien de bien remarquable. C'est une grande maison quadrangulaire avec de petites tourelles aux angles, une autre tour au milieu qui renferme l'escalier et qui s'élargit au sommet en formant un cabinet à six pans construit en bois et en encorbellement, une porte d'entrée ogivale avec quelques nervures, une rangée de machicoulis que les gens du pays appellent assommoirs, et d'étroites barbacanes ; peu de chose pour l'ornement ; rien pour la défense. Ce château a dû être construit au quinzième siècle et restauré au dix-septième. On lit sur deux des fenêtres les dates de 1632 ou 1639.

         L'intérieur est mal distribué, mal éclairé et peu logeable. La porte d'entrée est ornée de rinceaux assez bien sculptés, assez bien conservés, de la renaissance. " [3]

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " Parmi l'ensemble formé par les manoirs du pays d'Auge, le manoir d'Argentelles présente la particularité d'avoir été construit d'une seule traite. Les seuls ajouts postérieurs à l'édification sont les deux grandes lucarnes du 17e siècle (1632).

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     L'ensemble de l'édifice, construit en pierre, présente un fort caractère défensif. En effet, les quatre tours d'angle sont percées de meurtrières. Chacune des entrées est défendue par des bretèches à mâchicoulis. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont protégées par grilles en fer forgé. Enfin, la tour polygonale, qui abrite un escalier desservant les différents étages, est surmontée d'une chambre de guet. Celle-ci présente la particularité d'être disposée en encorbellement et d'être construite en pan de bois.

         Dans le parc entourant le manoir, un colombier cylindrique du 17e siècle ayant conservé tous ses boulins s'élève sur ce qui était certainement l'ancienne motte castrale. " [1]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre de 1829, Archives de l'orne, http://archives.orne.fr/

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne) LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, photo montrant l'arrière du manoir extraite de http://www.lesamisdelaigle.com/wp-content/uploads/2017/08/sortie-du-25-06-2017-031.jpg; à droite extraite http://www.lesamisdelaigle.com/wp-content/uploads/2017/08/sortie-du-25-06-2017-031.jpg

     

    " Le manoir

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Né à la veille de la guerre de cent ans, vers 1410, le manoir offre une architecture peu habituelle en Pays d’Auge où règne les pans de bois et le torchis. Une gravure ancienne, œuvre de la Sicotière, nous présente Argentelles dans son état d’ origine avant son délabrement et sa restauration quasi à l’identique. Ce petit château, véritable joyau d’architecture du début du 15e siècle, s’apparente par son style au bâti des manoirs du Pays d’Argentan de la même époque et semble avoir été édifié par un architecte de talent commandité par un riche seigneur. Le logis, établi sur un plan rectangulaire et cantonné de tourelles est construit en moellons de calcaire recouvert d’un enduit ocre, les pierres taillées étant réservées pour la tour d’escalier à pans, couronnée d’un hourd de tuileaux et pans de bois. La porte d’entrée ornée d’une accolade est surmontée d’un tympan en tiers-point où figure un blason muet. Au-dessus, un machicoulis en assurait la défense. Les fenêtres à meneau et traverse sont munies de grilles au rez-de-chaussée. A l’aplomb des baies de l’étage se trouvaient deux lucarnes, de facture plus tardives datées de 1632. Ce gracieux logis possède cependant un système défensif complet qui témoigne de la nécessité de se protéger, à cette époque, d’éventuelles agressions.

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     A l’intérieur, au rez-de-chaussée, se trouve à droite de l’entrée la salle des gardes munie d’une cheminée monumentale de pierre calcaire, la cuisine à gauche possède encore son évier du 15ème . Les poutres et les solives ont été reconstituées en chêne de la forêt du Pin au Haras. Celles de la cave proviennent d’ormes du domaine de Champobert. A l’étage se trouve une grande salle de 18 x 8 mètres autrefois divisée en plusieurs chambres.

         A l’ouest, la chambre dite de Henri IV possède une cheminée du 15ème. Celle de l’est est la chambre dite du « lit de justice ». Ce meuble rare, sorte d’alcôve à baldaquin destinée à un grand lit se trouvait au manoir jusqu’en 1844, où il fût emmené au château des Lettiers près de Gacé, puis à Paris en 1882 dans la collection Achille Fould qui fût vendue vers 1930 et achetée presque toute entière par le musée d’art de Philadelphie. Le meuble y est présenté de telle façon qu‘elle accrédite la légende qui lui confère le rôle de « lit de justice ». On en a fait le baldaquin d’un trône.

         La frise sculptée du baldaquin comprend des figures et des motifs de style flamboyant formant une véritable dentelle de bois. La chambre haute de la tour d’escalier comprend une grande cheminée avec sa taque et ses chenêts gothiques, une porte à quatre panneaux sculptés, gothique flamboyant et une charpente rayonnante, c’est la pièce la plus attrayante du manoir.

     

    Le colombier

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Tour de défense avancée de la place forte d’Exmes, reconvertie en colombier au 15ème siècle, la construction se situe sur l’ancienne motte féodale qui était à l’origine entourée de douves et ceinturée d’une palissade. Déjà mentionné comme colombier dans le partage des biens de Maurice d’Escalles en 1561 entre ses filles, il semblerait qu’il fût l’œuvre des escales qui avaient hérité du domaine en 1449. Le pigeonnier mesure 7 mètres de diamètre à l’extérieur et 5 mètres à l’intérieur. On y pénètre par une porte étroite après être passé sur un petit pont de bois qui enjambe la douve. Il contient 628 boulins.

         En 1960 à l’état de ruine, couvert de lierre, il offrait des vestiges de charpente révélant la forme générale et une pente de toit de 45 % qui a été respectée lors de restauration effectuée en 1981 et 1982. Le mur a été recrêté et le sol cimenté, en attendant le carrelage. La charpente entièrement refaite en bois ancien a été recouverte de tuiles également anciennes. " [8]

     

    Ci-dessus, à gauche le colombier sur la motte ; au fond le manoir d'Argentelles. Photo extraite de https://www.patrimoine-normand.com/images/m/man/manoir-d-Argententelles.jpg

     

    Le lit de justice

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " Mais le château renferme une boiserie d'un fini et d'une beauté rares. Nous en donnons plusieurs dessins qui permettent d'en juger : la décrire en détail serait impossible.

         Elle offrait, comme on le voit, une sorte de dais surmonté de clochetons, et disposé sans doute dans l'angle d'un appartement de manière à n'offrir que deux côtés saillants et suspendus, au-dessous desquels n'existait, apparemment du moins, ni clôture ni balustrade. Les deux autres côtés étaient garnis de panneaux appliqués au mur et descendant jusqu‘à terre. Le panneau du fond, placé en face du spectateur, était décoré avec une extrême richesse. Il se composait de quatre petits panneaux en largeur et de deux en hauteur, huit en tout, séparés sur le premier côté par des montants admirables, et sur le second par une traverse ornée seulement de moulures très simples. Les ornements sculptés sur le fond des panneaux appartiennent à ce style ogival quartaire, que les savants ont appelé gothique flamboyant à cause de l'analogie de ses contours et de ses ondulations avec des flammes, et qui servait indistinctement à la décoration des fenêtres des églises et à celle des meubles domestiques. Ils sont taillés dans le vif du bois au lieu d'offrir des découpures superposées. Sur les montants, on voit, au milieu de feuillages de vigne du plus vigoureux effet, tantôt engagés jusqu'à mi-corps dans le calice d'une fleur fantastique, tantôt en pied, une foule de personnages : la sainte Vierge et l'enfant Jésus, des rois avec la couronne, des chevaliers avec le casque, semblant élever vers Marie, placée au-dessus d'eux, leurs mains et leurs regards. Deux femmes, au bas du tableau, seules paraissent étrangères à la scène ; l'une cueille une grappe de raisin, l'autre de sa main gracieuse semble envoyer un baiser ; toutes deux élégantes et souples de taille, coiffées simplement de boucles de cheveux et d‘un petit bonnet, la robe entr'ouverte et retombant sur les épaules en large pélerine.

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Quand au dais ou baldaquin, si riche et si élégant, on ne s'est pas contenté d’en fouiller le bois, de le pétrir, de le découper comme une véritable guipure ; mais sous cette première dentelle on en a glissé une seconde, et tout cela s'agence, se mêle, se double, se divise, se tourne et se retourne à ravir. Les clochetons qui couronnent les montants sont de l’exécution la plus nette et la plus franche ; les choux qui décorent le milieu des panneaux sont, pour ainsi dire, gras et plantureux ; les petites figures en pendentifs sont délicieuses de tout point. Ici c'est un roi, couronne en tête, qui porte des coups furieux avec sa grande épée ; là, une vieille femme avec un bonnet de fou et une quenouille ; ailleurs, un artiste jouant de la trompette avec son derrière, ou bien un jongleur le corps doublé en deux et les pieds touchant à la tète. Tout cela est d'une franchise d'exécution admirable : rien de tâtonné, rien de tremblé ; le coup de gouge descend du haut en bas dela figure comme fait l'ébauchoir dans la terre glaise, accusant et rendant au passage barbe, cheveux, sourcils, hermines, ceintures, aiguillettes, bouffants, crevés, et tous les détails les plus délicats de la figure en du costume. Malheureusement, on a eu la déplorable idée, en posant le baldaquin par terre, de l'appuyer sur ces fragiles fantaisies, et toutes les extrémités sont brisées. Un ange, tenant un écusson sur lequel sont figurés les instruments de la passion, occupait le milieu du dais et de cette cour bouffonne. Il faut encore citer une nichée de souris d'un travail délicieux. Elles sont sept ou huit qui trottent, s'accroupissent, grignotent, se cachent sous des brins de paille, d'herbe et de bois qui se croisent et se tortillent en s'enroulant avec une liberté incroyable.

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     Au-dessous du baldaquin est un plafond formé de tringles de chêne très simples, dessinant des triangles, des carrés et des étoiles. Les intervalles étaient remplis de cuir gauffré et doré dont on voit encore quelques restes.

         On montait au dais par une estrade de deux marches.

         Tel était l'ensemble de ce curieux monument.

     

    Ci-dessus, étude d'Edmond Foulc, rue de Magdebourg Paris, Lit de Justice d’Argentelles à droite https://www.normandythenandnow.com/the-trouble-with-historians-at-the-manoir-dargentelles/

     

         Son origine, on ne la connaît pas ; il est seulement probable qu'il n'a jamais été monté dans l'appartement où il se trouve aujourd'hui : sa destination, on l'ignore. On l'appelle le Lit de Justice d'Argentelles. Pour qui donc, pour quelles circonstances eut été réservé le siège d'honneur placé sous ce dais ? Argentelles n'était le siège d'aucune juridiction. On peut même remarquer une grande analogie entre la forme de ce dais et celle des anciens lits de parade dont les couronnements étaient fort riches et fort curieusement travaillés. Peut-être n'y faut-il donc voir qu'un meuble domestique ordinaire. " [3]

     

     

    La fée et les revenants d’Argentelles

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)    Le manoir ne possède pas moins de trois fantômes : une fée et deux revenant qui ont chacun leur territoire à l’intérieur du manoir si bien qu’il ne se rencontrent pas.

         La fée apparaît dans la chambre du haut de la tour. C’est une bonne et jolie fée, apparaissant dans un nuage vêtue de mousseline verte argentée. Elle aurait selon la légende, exaucé le vœu d’un jeune garçon qui souhaitait avoir un cheval, une charrette et une maison. La fée, d’un coup de baguette, fît apparaître un beau cheval sur lequel le garçon s’enfuit effrayé par un coup de tonnerre accompagnant la disparition de la fée au premier coup de minuit. L’histoire ne dit pas s’il obtint les jours suivants la voiture et la maison.

         Le revenant de la cave serait, selon la tradition populaire, l’ancien seigneur d’Argentelles qui, obligé de fuir rapidement lors de l’occupation anglaise, dû enfouir son trésor, qui était très lourd, espérant le récupérer un jour. Or il mourut au loin sans avoir pu livrer son secret à ses héritiers. Il revient donc, la nuit, dans la cave d’Argentelles pour compter et recompter ses pièces d’or dont on perçoit le tintement.

         La chambre du « lit de justice » est fréquentée par un vieux juge qui vient ainsi pour expier les fautes qu’il a commises en rendant des jugements injustes, soit faute d’examiner les affaires, soit par malice et cupidité. Il se venge en battant les occupant de la chambre qui auraient omis de prendre avec eux des objets bénis pour éloigner les spectres. " [8]

     

    Ci-dessus, photo extraite de http://www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/61argentelles-general.htm

     

    Protection

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)     " L'ensemble de l'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 2 novembre 1926, les façades et les toitures classées depuis le 20 octobre 1966. " [1]

      

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS D'ARGENTELLES (Orne)" Le château de Villebadin 17-18e s.

         Manoir construit à la fin du règne d'Henri IV, agrémenté d'un groupe important de communs dans la seconde moitié du 18e siècle. De plan en équerre, le bâtiment se compose de deux étages. (...) La gentilhommière est entourée de larges douves, et la plateforme est reliée à l'extérieur par un pont construit sur des arches. (...) Le colombier a conservé tous ses boulins et son échelle tournante. Inscrit MH partiellement " [9]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de http://www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/61argentelles-general.htm

    [3] Extrait de Le département de l'Orne archéologique et pittoresque par Léon de La Sicotière -  Beuzelin, 1845 - 304 pages https://books.google.fr/books?id=AX60J1ME6d4C&dq=manoir+d%27Argentelles+orne&hl=fr&output=text&source=gbs_navlinks_s

    [4] Extrait de http://tourisme.aidewindows.net/orne/villebadin.htm#argentelles

    [5] Extrait de Récits de sorts, de mort et d'après-mort par Michel-Vital Le Bosse - FeniXX - 164 pages  https://books.google.fr/books?id=Q7FYDwAAQBAJ&dq=Guillot+d%27Ouilly&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

    [6] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00001715

    [7] Extrait de Le manoir d'Argentelles : Sauvetage d'une œuvre d'art en péril par Robert du Mesnil du Buisson https://books.google.fr/books?id=fH7VDwAAQBAJ&pg=PP7&dq=Robert+du+Mesnil+du+Buisson+Le+manoir+dl%27Argentelles+:+Sauvetage+d%27une+%C5%93uvre+d%27art+en+p%C3%A9ril&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwja2vC0tdvpAhVN1xoKHZ7RDewQ6AEILDAA#v=onepage&q=Robert%20du%20Mesnil%20du%20Buisson%20Le%20manoir%20dl'Argentelles%20%3A%20Sauvetage%20d'une%20%C5%93uvre%20d'art%20en%20p%C3%A9ril&f=false

    [8] Extrait de http://www.lesamisdelaigle.com/?p=1375

    [9] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00110966

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00110967

    O http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-orne-manoir-a-villebadin-manoir-d-argentelles.html

    O https://www.normandythenandnow.com/the-trouble-with-historians-at-the-manoir-dargentelles/

    O https://books.google.fr/books?id=AX60J1ME6d4C&pg=RA1-PA151&lpg=RA1-PA151&dq=manoir+d%27Argentelles+orne&source=bl&ots=WTD9CJNiWD&sig=ACfU3U2scDr08UzAgQ48j_dNuWva6LsO2w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj90dimy9npAhUM8hQKHf6oBfE4WhDoATAEegQIChAB#v=onepage&q=manoir%20d'Argentelles%20orne&f=false

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