• LES REMPARTS DU SACQ (Orne)  LES REMPARTS DU SACQ (Orne) LES REMPARTS DU SACQ (Orne)

     

    Ci-dessus, à droite, une photo extraite du site Google Earth.

     

    Le château du Sacq à Ménil-Gondouin

     

         De l’ancien château du Sacq, seules subsistent les douves. Les pierres (de granit) de ce château auraient servi à construire la mairie de Briouze. [NdB]

     

         " Le château fut incendié par les révolutionnaires en 1800 et la paroisse rattachée à Ménil-Gondouin. Aujourd’hui le château et l’église ont disparu. " [1]

     

         " D'une superficie de 917 ha, les trois communes de Ménil-Gondouin, le Sacq et Ste-Honorine-la-Petite ont été regroupées le 30 janvier 1822 et ont conservé le nom de Ménil-Gondouin. " [2]

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)LES REMPARTS DU SACQ (Orne)

     

    Plan de situation du château disparu du Sacq à Ménil-Gondouin ; blason de la famille des Rotours, d'azur à trois besants d'argent, http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Rotours

     

    Les seigneurs du Sacq

     

         " Le Sacq dépendait de la baronnie de Briouze et les seigneurs étaient les seigneurs des Rotours. " [2]

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)     " La seigneurie du Sacq appartenait en 1210 à Robert du Sacq. Elle passera par mariage à la famille de La Meslière. Denyse de La Meslière, dame du Sacq, épousa vers 1400 Jehan des Rotours. Et fit ainsi entrer Le Sacq dans la famille des Rotours. " [1]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de la Meslière, https://gw.geneanet.org/samlap?lang=en&p=denise&n=de+la+mesliere

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)     " La famille des Rotours se divisa en plusieurs branches et essaima aux alentours des Rotours où elle posséda diverses terres et seigneuries : Pointel, Fumeçon (aujourd'hui sur le territoire de Champcerie), Le Sacq (Ménil-Gondouin), et Méguillaume (Chênedouit). Celles-ci furent confisquées en 1418 par Henri V, roi d’Angleterre. La famille des Rotours ne les récupéra qu’en 1450. " [3] 

     

    Ci-dessus, blason de la famille des Rotours, d'azur à trois besants d'argent, http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Rotours

     

         " En 1460 Jean Ier des Rotours fut le premier seigneur connu. (...)

            Le château du Sacq, oeuvre de Pierre des Rotours fut construit au 16e siècle, entouré de douves et de fossés avec pont-levis et du plus noble goût de la Renaissance française. " [2]

     

          " En 1608, Pierre des Rotours (marié à Anne de Vauquelin) est « seigneur du Sacq ». " [4]

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)     " Le château fut remanié à différentes époques. Il était entouré de larges douves (12m) et d’un mur d’enceinte avec deux pavillons. Le manoir du 17e était une demeure de plaisance où vécut Michel des Rotours, décédé en 1656. Il avait épousé Françoise du Breuil, d'où une fille, Marie, dame du Sacq.

         Marie des Rotours, dame du Sacq a épousé Pierre de Freslard, lui apportant le Sacq en dot. Leur fils unique, Marc-Antoine de Freslard épousa Anne de Beauvesy et n'eut lui aussi qu'un seul fils, Philippe de Freslard, capitaine au Royal Etranger Cavalerie qui a épousé Marie de Mallier de Chassonville fille d'un gentilhomme de la Chambre du duc d'Orléans.

         Philippe de Freslard, seigneur du Sacq, est mort en 1756 sans postérité, laissant pour unique héritière sa soeur Michèle, dite Mlle de Saint-Georges, vivant à Falaise. Alors âgée de 60 ans, elle a vendu le Sacq à son neveu Nicolas-Philippe Grandin de La Gaillonnière, époux de Marie-Charlotte Fortin de La Hoguette. Le Sacq a été transmis au fils de ce couple qui était, semble-t-il, en mauvais termes avec sa famille. " [1] 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)      " En janvier 1800, les bleus pourchassent les chouans qui avaient décampé du château à leur arrivée, et décident de piller et brûler le château, qui malheureusement ne fut pas reconstruit par la propriétaire Anne Delaunay de Mauvaisville, qui n'était pas fortunée. Grâce aux dessins de M. Alphonse du Bosc (1870 env.), nous pouvons connaître la grande beauté de ce château. (...)

     

    Ci-dessus, un dessin d'Alphonse du Bosc extrait de https://www.perche-gouet.net/histoire/immeubles.php?immeuble=7602

     

         Le dernier seigneur fut Michel, seigneur des Rotours, décédé le 21 avril 1842, maire du Sacq jusqu'en 1822, date du rattachement du Sacq à Ménil-Gondouin. " [2]

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)     " En 1855, Philippe de Chennevières, directeur des Beaux-Arts rendit visite à sa nièce, Madame de Solerac qui habitait au pavillon du Sacq :
         « Enfin j’arrivai à ce qu’on pouvait appeler les ruines d’un château considérable au 16e siècle, du plus noble goût de la renaissance française, je dis ruines parce que les toitures étaient dans un tel état d’effondrement que les réparations en eussent été fort coûteuses, et qu’il semblait désormais abandonné et condamné à crouler de sa belle mort. A une portée de fusil de là... (le) dernier propriétaire du château du sac avait bâti une manière de haut pavillon, dont chaque étage était relié à l’intérieur non par un escalier, mais par une échelle.
         On causait dans le pavillon… on mangeait dans un bâtiment rustique voisin, où se pétrissait la boulangerie… les amis étaient logés ailleurs ; ailleurs encore étaient logés les gens de service.
         Quant aux propriétaires du domaine, il y avait trois ans que les Solerac n’avaient pu visiter autrement qu’à cheval les châtelains, leurs voisins…
    » [1]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1822, Archives de l'Orne, https://archives.orne.fr/

     

    A proximité

     

    LES REMPARTS DU SACQ (Orne)" Église du Sacq


         Elle n'existe plus, mais le presbytère fut reconstruit et forme le corps de ferme actuel. L'entrée se fait sous un large portail dont le linteau est gravé : « Messire des Rotours, sieur et patron du Sacq a fait cette grange et muraille presbytérales pour participer aux prières des sieurs curés » (1654). Sur le linteau se trouve une croix où l'on peut lire sur le bras « vive Jésus » et sur le fût (en latin) « parce que vous êtes leurs bergers, les brebis vous ont recherché » [2]

     

    Ci-dessus : entrée du manoir presbytéral du Sacq, photo extraite de http://dozeville.free.fr/spip.php?article220

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.diesbach.com/belleroche/rotours/rotours-genealogie.html

    [2] Extrait de http://www.cc-valdorne.fr/communes/mgondouin.html https://www.perche-gouet.net/histoire/immeubles.php?immeuble=7602

    [3] Extrait de http://www.cc-valdorne.fr/communes/rotours.html

    [4] Extrait de Wikipédia

     

    Bonnes pages :

     

    O http://www.diesbach.com/belleroche/rotours/rotours-genealogie.html

    O https://books.google.fr/books?id=53UWVkP4YrgC&pg=RA17-PA1&lpg=RA17-PA1&dq=ch%C3%A2teau+du+Sacq+Orne&source=bl&ots=ryFnW6Xczg&sig=ACfU3U3lOgwue9bSMFPDScQQcsxerdTBPA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjL-O7XounrAhWkxYUKHVVyCTw4HhDoATAJegQIChAB#v=onepage&q=ch%C3%A2teau%20du%20Sacq%20Orne&f=false

    O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5458996t/f256.image.r=%22ch%C3%A2teau%20du%20Sacq%22

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  • LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus, au centre une photo du site du château disparu du Besle à Criel-sur-mer extraite du site http://criel.canalblog.com/archives/2012/12/08/28592137.html

     

    Criel-sur-mer :

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Les fouilles entreprises par l'abbé Cochet dès 1846 retrouvent les vestiges, sculptures et objets de la vie quotidienne remontant à l'époque gallo-romaine, témoin d'une agglomération qui regroupait déjà au 13e siècle quelques 1 800 habitants.

         Le bourg de Criel s'abrite au creux de la vallée de l'Yères, à deux kilomètres en retrait du littoral de la côte d'Albâtre, surmonté au nord-ouest par le Mont Joli Bois, autrefois appelé Mont Acqueux, où était édifiée naguère l'église de Saint-Valéry, aujourd'hui entièrement disparue.

         L'invasion anglaise conquiert au Moyen âge toutes les forteresses du comté d'Eu dont faisait partie le Besle (ou Baisle), alors château de Criel dont il subsiste les vestiges de ses énormes murailles de silex. " [1]

     

    Ci-dessus, blason de la commune de Criel-sur-Mer extrait de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_ville_fr_Criel-sur-Mer_(Seine-Maritime).svg#mw-jump-to-license

     

         Le comté d'Eu renfermait douze baronnies : Sauchay, Grandcourt, Déville, Le Besle, Fréauville, Saint-Martin-le-Gaillard, Cuverville, Ecotigny, Bosc-Geffroy, Mainières, Longroy et Le Fresne. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " En 1685, la Grande Mademoiselle rachète le manoir de Briançon et le transforme en hospice orphelinat (jusqu'en 1955) dans une période où la région est éprouvée par les épidémies et les naufrages des marins.

         En 1872, s'ouvre la ligne de chemin de fer de Dieppe à Eu, avec la gare de « Criel-Touffreville » située près du viaduc qui enjambe l'Yères. La ligne sera utilisée pour le transport des galets ramassés sur le littoral et expédiés dans le monde entier à des fins industrielles." [1]

     

    Le Besle ou Baile ou Baisle

         Initialement, la basse-cour d'un château se nomme aussi « bayle, bel, belle, baile », du latin bacula (palissade). C'est la zone enceinte par une fortification castrale ou de cette enceinte elle-même. Les premiers châteaux forts médiévaux étaient constitués sur le modèle motte et basse cour ou motte castrale. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) 

    Ci-dessus : une photo aérienne du site du château du Besle extraite du site Géoportail.  :  

     

    Abbé Cochet, 1846 :

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Lorsqu'on descend la côte de Criel, les yeux plongent d'abord sur une vieille enceinte carrée toute remplie de maçonneries el de robustes murailles ; cette ruine, c'est le vieux château de Criel, c'est la baronie du Baile, assise dans la vallée et dont l'Yère remplissait autrefois les douves féodales.

     

    Ci-dessus, carte de Cassini extrait du site Géoportail.

     

             « A l'angle de ces ruines élait suspendu naguères un noyau de tour miné par le bas, se renflant vers le milieu et présentant une cime aigüe dans la forme d'un nuage ; une ligne de digues verdoyantes encadre celle forteresse, les murs latéraux de la porte d'entrée sont demeurés debout, mais dans un isolement complet. Des fouilles, entreprises il y a quelques années, ont fait voir des pavés jaunâtres comme il y en a beaucoup dans nos constructions du moyen-âge ; ils sont vernis, couverts d'armoiries et devaient former une belle mosaïque faïencée. Les fouilles ont mis à nu les longues murailles qui portèrent de hauts bâtiments et qui, maintenant rasés à un mètre du sol, ne portent plus que des ronces et des épines. On a reconnu également la place de la chapelle avec ses bases de colonnes d'un grès ferrugineux, et une de ces charmantes cheminées féodales autour de laquelle se groupent toutes les idées poétiques de la vie des chevaliers (La Ville d'Eu par Désiré Le Beuf - Houdbert-Cordier, 1844 - p. 298 ). »

         A côté de ce vieux manoir était placée, comme sa compagne inséparable, une église paroissiale devenue plus tard une simple chapelle sous le nom de Saint-Léonard du Baile. C'était la seconde cure de Criel, et au 12e siècle elle était desservie par un prieur et des frères qui y recevaient 10 liv. En 1704, le prieuré-cure de Saint-Léonard devint une simple succursale. Elle avait été desservie par un chanoine jusqu'en 1664. Depuis la révolution, elle a été complètement abandonnée. L'image du saint patron a été transférée dans le choeur de Saint-Aubin. De l'église il ne reste plus que les quatre murs qui menacent à chaque instant de crouler dans la prairie. " [2] 

     

    Abbé Cochet 1864 :

     

         " Le château de Criel était situé dans la vallée, non loin de l’Yère. Il porte le nom de château du Baile, et on en voit encore les énormes murailles. Nous croyons qu’il a possédé une motte aujourd’hui détruite. " [3] 

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)   

      Ci-dessus : " Vue aérienne du château du Bel à Saint-Léonard (Criel-sur-Mer) (photo de Roger Agache prise lors de la sècheresse de 1976). Aujourd’hui la déviation de Criel passe malheureusement au beau milieu du site. Incroyable, mais vrai ! " Extrait de https://chateau-de-bellencombre.com/chateaux-forts-du-talou/

     

         " Un peu en amont de Criel, ruines de l'église et du château du Besle.

         Sur la gauche, dans la prairie, apparaissent des ruines, pans de murailles massives où l'oeil le moins exercé reconnaît vite des constructions anciennes : ce sont les restes d'un château-fort et d'une chapelle : le Besle et Saint-Léonard du Besle.

         Du château de la baronnie du Besle (12e siècle), il ne reste que deux pans de muraille en silex de 0,60 m d'épaisseur. Par représailles, il a été démantelé sur l'ordre d'Henri VI d'Angleterre qui chargea de cette tâche Jean de Montgomery, bailli de Caux. L'église se trouvait à proximité de ce château.

         En 1410, le château d'Eu capitula après un siège de quelques jours ; de ce fait, toutes les forteresses du comté tombaient aux mains des Anglais et, parmi elles, le château du Besle, à Criel. Le territoire conquis fut distribué par le roi anglais à des serviteurs loyaux et sûrs : le comté d'Eu fut donné à Guillaume Bourchier ; et Philippe le Lis, capitaine d'Eu, " un moult vaillant homme ", reçut le château du Besle, qui était la propriété de Jeanne de Dreux, grand'tante de Charles d'Artois. D'autres fiefs ou domaines, attenant au territoire de Criel, furent ainsi distribués. (Source: Criel-sur-Mer en images, Criel-sur-Mer Notice Géographie et Historique J. Vacandard) " [4] 

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus, photos du site du château disparu du Besle à Criel-sur-mer extraites du site http://criel.canalblog.com/archives/2012/12/08/28592137.html

     

    La Baronnie du Besle

     

         " La baronnie du Besle est une vieille et antienne baronnie unie et incorporée de toutte antienneté au corps de ladicte comté (d'Eu).., et s'estend icelle baronnie ès villes, et paroisses dudict lieu du Besle, Criel, Mesnil-Gosselin, Touffreville, Litteville, Biville, Greny, saint-Remy-en-Campagne, Heudelimont, Bailly-en-Rivière, Mesnilréaume et ès environs....

         En 1503, la baronnie du Besle appartenait à Louis de Graville, chevalier, seigneur du lieu et baron du Besle, amiral de France. " [5] 

     

    Le manoir de Briançon

     

         " Superbe construction de brique, silex et pierre, le manoir de Briançon accueille depuis 1972 les locaux de la mairie. Le manoir appartenait, à l’origine, à la famille de Briançon dont on retrouve la trace dans les annales Normandes dès le 12e siècle. " [6]

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

     Ci-dessus : à gauche, une photo extraite de https://www.routard.com/photos/normandie/126951-manoir_de_briancon_criel_sur_mer.htm ; au centre, une photo extraite de https://assigny.monsite-orange.fr/lesalentours/index.html

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

     Plan de situation du manoir de Briançon à Criel-sur-mer ; blason de la famille de Briançon extrait de https://en.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=6905342&desc=baile_sgr_de_la_briancon

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Le château de Briançon, construction du 16e siècle. L'enceinte carrée est entourée de fossés profonds et munie à chaque angle de tours circulaires. En 1691 (note du webmaster : la date de fondation varie énormément en fonction des sources consultées), Mme de Montpensier y installa l'hôpital de Criel, qu'elle venait de fonder, hospice qui fut augmenté par le duc du Maine, le duc de Penthièvre, et qui existe encore aujourd'hui (Répertoire archéologique du département de la Seine, Numéro 7, Volume 2, page 36). " [7]

     

    Ci-dessus, cadastre napoléonien , 19ème siècle, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/

     

         " Le château, qui à la fin du 15e siècle ne comporte que deux tours (l’une en brique, l’autre en silex) et un corps de garde, passe par héritages successifs à différents seigneurs de la région. " [6]

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus, à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Il fut racheté 14 000 livres par la Grande Mademoiselle Anne-Marie Louise d'Orléans en 1682. " [8]

     

         " La Grande Mademoiselle " était la petite-fille de Henri IV et donc cousine germaine de Louis XIV. [NdB]

     

    Blason de Anne Marie Louise d’Orléans, dite la Grande Mademoiselle extrait de https://en.wikipedia.org/wiki/File:Arms_of_the_Dukes_of_Orl%C3%A9ans.svg


    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Émue des souffrances qui étaient le lot des gens de campagne à cette époque, la Grande Mademoiselle fit don du manoir de Briançon à l'Hospice du Bourg de Cryel ou Hôpital Saint-Louis (fondé en 1685). En 1691, elle y ajouta un orphelinat voué à l'éducation des enfants. Elle en écrit le règlement de sa propre main.
         La fondation faite à Criel-sur-Mer par la riche bienfaitrice ne périclita pas après sa mort : tous ses successeurs eurent à cœur de continuer son oeuvre et nous pouvons en relever les témoignages qui figurent sur les murs du manoir de Briançon. " [9]

     

    Ci-dessus, portrait de la Grande Mademoiselle par Entourage de Charles Beaubrun — http://retratosdelahistoria.lacoctelera.net/categoria/genealogia, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12691209

     

         " Trois ailes furent ajoutées au Manoir à partir de 1695. " [10]

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Dans la cour du manoir, des inscriptions figurant sur les murs de l’hospice et des dépendances témoignent de la continuité de l’œuvre de Mademoiselle de Montpensier par ses successeurs (1957). D’un point de vue architectural, on peut distinguer les différentes époques de construction du manoir par des textures de pierre et de brique facilement distinguables à l’œil nu. " [6]

     

         " Ce lieu servit également de refuge pour les blessés lors des deux grandes guerres mondiales. " [8]

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

         " En 1972, le manoir devient la mairie de Criel-sur-Mer. Il abrite actuellement la bibliothèque Cécile Dubost-Pissard, le syndicat d'Initiative et différents services culturels et administratifs.
         On y trouve un souterrain qui reliait le manoir au château de Eu. Le grand hall, la salle des mariages et deux salles annexes reçoivent les œuvres des artistes pendant le salon estival de peinture et de sculpture, le festival des Arts et du Manoir qui a lieu chaque été. " (...)

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)   

     

         Dans sa cour, la sculpture d'une petite fille " Lilou ", l’œuvre de Jurga Martin inaugurée le 23 Juillet 2010, symbolise les enfants qui ont été recueillis dans l'orphelinat grâce à la générosité de la Grande Mademoiselle. " [9]

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/lilou-manoir-de-briancon-criel-sur-mer/

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

    L'hospice

     

         " A la fin du 19e siècle un hospice occupe l'ancien château de Briançon du 16e siècle. L'hospice a été fondé en 1645, par Mlle de Montpensier, dans l'ancien château de Briançon ( Dieppe et le Tréport, Adolphe Joanne, Hachette, Date d'édition : 1892).

         Cette fondation réussit assez bien, grâce au zèle de l'institutrice Jacquette Joly, qui trouva moyen, dans les économies qu'elle sut réaliser, d'acquérir une maison et une demi-acre de terre pour la dotation de son école. Quand elle se vit avancée eu âge et qu'elle parla de se retirer, l'idée vint de mettre à profit le dévouement et l'expérience des filles de la Charité que Mademoiselle avait déjà établies en plusieurs endroits de son comté d'Eu, et dont les habitants de Criel s'étaient formé une opinion des plus favorables, par la sœur Jeanne Tardif, qui depuis peu de temps leur avait été envoyée comme servante des pauvres. On pria la princesse de prendre sous son patronage l'école de Criel et de faire pour cette maison ce qu'elle avait fait volontiers pour plusieurs autres. La demande lui eu fut présentée au nom de frère Pierre Mauquois, chanoine régulier de l'abbaye d'Eu, prieur-curé de Criel, de Marc-Antoine de Rollinde, écuyer, conseiller et secrétaire du roi et des commandements de Mademoiselle, seigneur de Briançon, et de Jacques Le Febvre, trésorier et marguillier en charge de ladite église, obligés, en vertu de la fondation de Chassebras, de pourvoir les écoles de maîtresses capables et de satisfaire aux pieuses intentions du fondateur. Mademoiselle agréa celte demande que, vraisemblablement, elle avait provoquée, et elle promit d'augmenter les fondations de 126 livres de rente (30 avril 1685). L'année suivante (13 novembre 1686), elle acheta de M. de Rollinde, pour les pauvres du bourg de Criel, moyennant un prix de 14 000 livres, le château de Briançon avec les avenues et les fossés, le droit de franc-moudre aux moulins banaux et le tiers du Moulin-l'Abbé, et en fit don, en la personne de la sœur Jeanne Tardif, à l'hôpital des filles de la Charité de Criel, dont elle devint de la sorte la fondatrice. L'hôpital et l'école réunis dans la même enceinte furent mis sous l'invocation de saint Louis. La princesse s'occupa d'y faire installer tous les meubles nécessaires pour les malades, pour les orphelines et pour les sœurs ; elle-même rédigea le règlement de la maison, dont une disposition attribua au curé la charge d'administrateur (Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Volume 26 page 524). " [7]

     

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    Protection

     

         " Château de Briançon (ancien) : inscription par arrêté du 14 avril 1930. " [11]

     

         " Visite des extérieurs sauf lors d'expositions ou manifestations. " [8]

     

    A proximité (à Criel-sur-Mer) :

     

    L’église Saint Aubin

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Bâtie au 14e siècle, elle fut détruite et remaniée au 16e siècle, puis restaurée au 19e siècle et en 1995. Son architecture est typique de la région : silex, grès et pierre blanche. De la première église détruite en 1474, subsiste la « chapelle des saints » qui conserve un ancien retable de pierre, ainsi que le portail central. Une première reconstruction commença en 1508 puis l’église est de nouveau en ruines en 1573. La seconde reconstruction est achevée en 1605, comme l’atteste un écusson placé sur l’une des voûtes.

         En 1819, la foudre s’abat sur l’église et la fragilise. Des réparations sont entreprises mais la voûte et le chœur s’effondrent, des travaux de réfection ont été entrepris entre 1863 et 1890.

         Sa charpente en forme de coque de bateau est également typique des villages côtiers. Une statue de Saint Léonard rappelle l’existence de l’autre église paroissiale de Criel, Saint-Léonard du Besle, disparue au 18e siècle. L’église est inscrite depuis le 14 avril 1930 au titre des Monuments historiques. " [12]

     

    Le Château de Chantereine

     

    LES REMPARTS DE CRIEL-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Cité dès le 15e siècle, il est bâti en pierre et brique. La Marquise de Reynel le transforma en 1776 et fit construire la chapelle toujours visible aujourd’hui. A la mort de la Marquise en 1791, le château et son domaine ne furent pas vendus au titre des Biens Nationaux et la municipalité s’y installa. Ils furent ensuite rendus aux héritières Marie-Stéphanie de Choisel et Mesdemoiselles Grimaldi de Monaco. Il hébergea une école de mitrailleurs belges durant la Grande Guerre ainsi que des femmes espagnoles réfugiées de la guerre civile de 1936. Le château fut acquis par la société coopérative l’Union en 1930 et transformé en centre de colonie de vacances. Il est aujourd’hui toujours un centre d’hébergement, idéal pour les réceptions (...). " [12]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.criel-sur-mer.fr/historique.htmlu

    [2] Extrait de Les églises de l'arrondissement de Dieppe, Volume 1 par Jean Benoît Désiré Cochet - J.B.S. Lefebvre - 1846 https://books.google.com.ua/books?id=XT0bAAAAYAAJ&dq=ch%C3%A2teau+du+Baile+Criel&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

    [3] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) – Éditeur (Paris) 1864. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f170.image.r=%22ch%C3%A2teau%20du%20Baile%22?rk=42918;4

    [4] Extrait de http://criel.canalblog.com/archives/2012/12/08/28592137.html

    [5] Extrait des Mélanges : documents / Société de l'histoire de Normandie Éditeur (Rouen) A. Lestringant (Rouen) 1937 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57345348/f122.item.r=Besle%20Criel.texteImage

    [6] Extrait de https://cdt76.media.tourinsoft.eu/upload/Depliant-Circuit-du-patrimoine-architectural-Criel.pdf

    [7] Extrait de http://patrimoine-de-france.com/seine-maritime/criel-sur-mer/ancien-chateau-de-briancon-1.php

    [8] Extrait de https://www.destination-letreport-mers.fr/offres/manoir-de-briancon-criel-sur-mer-fr-2677431/

    [9] Extrait de https://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/manoir-briancon--criel-mer-130715.htm

    [10] Extrait de https://www.marcheferrieresenbray.fr/actualite-169-criel-sur-mer.html

    [11] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00100609

    [12] Extrait de https://docplayer.fr/120177871-Le-destination-treport-mers-ault-criel-sur-mer-eu-gamaches-le-treport-mers-les-bains-

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/manoir-briancon--criel-mer-130715.htm

    O https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/lilou-manoir-de-briancon-criel-sur-mer/

    O https://www.histoire-locale.fr/Modules/Journaux/pdf/06072009.pdf

    http://www.stejeannedarc.net/dossiers/itineraire_jda_normandie.php

    O La Ville d'Eu par Désiré Le Beuf - Houdbert-Cordier, 1844 - 32 pages https://books.google.com.ua/books?id=jDhfAAAAcAAJ&dq=Le+Besle+ou+Besle+Criel&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

    O http://loisirphoto.centerblog.net/160-manoir-de-briancon-criel-sur-mer

    O https://www.vision-environnement.com/livecams/webcam.php?webcam=criel 

     

     

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  • La motte de Barville

     

         " Le nom de la localité est attesté sous la forme Barevilla en 1195.

         Bare-villa a pour origine toponymique barr qui signifie un lieu situé en hauteur ou au sommet. " [1]

     

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://www.eure-tourisme.fr/Fiche/Detail/Balades-et-randonnees/Barville/Circuit-de-Barville/ITI-ITINOR027V506OQJ

     

         

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite du site Géoportail ; à droite, une photo extraite du site Google earth.

     

         Une motte féodale s'élève à proximité de l'église et du manoir de Barville. [NdB]

     

         " Barville, Eure, ar. Bernay, c. Thiberville

         O Motte. Une famille est citée en 1195 " [2]

     

       

     

    Plan de situation de la motte de Barville :blason de la commune de Barville par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2774955

     

    A proximité :

     

         - Le manoir de Barville du 16e s inscrit MH le 9 septembre 1933 :

     

         " La construction du manoir est datée du 16e siècle. L'édifice présente un corps de logis rectangulaire avec une partie bâtie en retour. Les magnifiques façades sont composées depans de bois (colombage) avec un remplissage de tuileaux calepinés en chevrons ou un habillage d'ardoises. Ce recours au tuileau, caractéristique des pays voisins d'Auge et d'Ouche, est quelquefois observé dans le Lieuvin. Les hautes toitures en tuiles avec lucarnes sont ornées de souches en briques et d'épis de faîtage colorés. Le manoir est entouré d'un parc clos par des alignements d'arbres. Cet écrin de verdure est complété par de petits pavillons annexes (à colombage) et par un étang. L'édifice a survécu à la Seconde Guerre Mondiale, malgré le voisinage d'un aérodrome allemand durant le conflit. Le domaine, actuellement propriété privée, est entretenu et mis en valeur. " [3] 

     

         - L'église Notre-Dame de Barville date des 12e, 16e et 17e siècles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait du Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France de Charles-Laurent Salch, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979

    [3] Extrait de http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.eure.gouv.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F17849%2F123043%2Ffile%2FESSENTIEL_CONSEIL_99%2520Barville%2520en%2520Lieuvin_Manoir%2520du%2520XVI_ZFSP.pdf

     

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  • LES REMPARTS DE REVILLE (Manche) LES REMPARTS DE REVILLE (Manche) LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)      " Bâti au cœur du Val de Saire, la Crasvillerie témoigne d'un riche passé historique de Réville. Ce solide manoir de granite est un témoin de l'architecture féodale et guerrière du 15e et 16e siècle. Il intéresse la légende autant que l'histoire. Il abrita jadis un des marins les plus hardis, un des corsaires les plus redoutés de son temps, François Le Clerc, dit "Jambe de bois ". Pour ses nobles services sous les rois François Ier et Henri II, il fut anobli en 1551 et reçut le blason " De gueules au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent ". C'est alors qu'il s'installa au manoir de Crasville dit La Crasvillerie et continua d'organiser de lointoines et fructueuses expéditions aux Antilles par exemple. " [1]

     

         " Le manoir de la Crasvillerie (...) est situé dans le département français de la Manche, à Réville, route du cap. " [2]

     

       

     

     Plan de situation du manoir de la Crasvillerie sur la commune de Réville ; blason de François Le Clerc dit "Jambe de Bois" par Gilloudifs.

     

    Historique

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)     " Le manoir fut la propriété du pirate François Le Clerc dit « Jambe de bois » ; pour ses services sous les rois Henri II et François Ier, il fut anobli en 1551. " [2]

     

         " François Le Clerc ou Francis Le Clerc (mort en 1563) aussi connu sous le nom de « jambe de bois » était un corsaire et pirate français originaire de Normandie qui a vécu au 16e siècle.

         Originaire de Réville ou de Gréville-Hague, il est reconnu comme le premier pirate de l'ère moderne à avoir une jambe de bois. " [2]

     

         " Sa devise est : « Toujours les premiers à l'abordage ».

         Il prend Sercq en 1549. (...) Le roi Henri II l'annoblit en 1551 et rend hommage à sa hardiesse. « Il a exposé sa personne en infinis dangers et peines, et avecques telle hardiesse et vaillance qu'il en est digne de louange et singulière recommandation, avec ce que, ez combats et conflicts esquels, pour nostre service il s'est toujours des premiers rencontré et offert à l'encontre de nos ennemys, il a esté grandement mutilé de ses membres, y ayant perdu une jambe et un de ses bras grandement endommagé, ne laissant pour cela son dit service, et exploite sa personne et telle et aussi grande volonté, hardiesse et vaillance qu'il a jamais fait. » (...)

         En 1553, il est à la tête d'une division royale de bateaux de haute mer, six galions, huit caravelles et quatre pataches, armés par 800 marins. Il commande personnellement le Claude. Les Espagnols, qui l'ont surnommé Pié de Palo, s'affolent dès qu'ils aperçoivent sa marque. Et ils ont raison car ce marin, en plus d'être courageux, est un remarquable stratège. Lors de cette expédition, il met à mal la flottille de l'amiral Alonso de Maldonando et pille San German à Porto Rico, les îles Mona et Saona, ainsi que Yaguana, futur Port-au-Prince (Haïti), puis La Palma aux Canaries.

         En 1554, il appareille de nouveau de Cherbourg pour les Caraïbes. Cette fois, il va à Cuba, saccage et rançonne Santiago de Cuba, et patrouille autour de l'archipel des Açores.

         François Le Clerc se range du côté de la réforme. Il rejoint Le Havre et se range du côté des Anglais. En 1562, il part de nouveau pour les mers lointaines, à la tête de douze vaisseaux. C'est au retour d'une de ses expéditions qu'il meurt en 1563, sur son bateau.(...)

         Il est un ami de Gilles de Gouberville, qui parle de lui dans son Journal. " [3]

     

         " Le Clerc fit construire le manoir de la Crasvillerie (commune de Réville), où il accueillit l'amiral Gaspard II de Coligny. " [2]

         Voir aussi ici et ici.

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche) LES REMPARTS DE REVILLE (Manche) LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus, au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Un autre propriétaire :

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)     " Auguste Fouace, né à Réville le 2 octobre 1883 et mort dans la même commune le 14 mai 1957, est une personnalité agricole de la Manche. (...)

         Auguste Fouace, né dans une famille qui a donné un peintre célèbre (Guillaume Fouace), est de la « terre du Val de Saire ». (...)

         À une époque où déjà le rendement prime, pour Auguste Fouace un animal doit être « beau et bon ». C’est ce double but qui l’a guidé dans le choix de souches qui se sont imposées, dans la zone normande. (...)

         Il meurt dans son manoir de La Crasvillerie, qu’il a restauré, au cœur du Val-de-Saire, berceau de l’Association des éleveurs-sélectionneurs qu’il a regroupés et entraînés à utiliser des méthodes d’avant-garde. " [4] 

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)

     

    Protection :

     

         " Le logis, y compris les cheminées, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 7 octobre 2019. " [2]

     

    A proximité (commune de Réville) :

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)

     

         - Le manoir du Houguet du 16e siècle.

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)     " La partie la plus ancienne remonte au 16e siècle, elle est une belle construction de granit encadrée de deux vieilles tours de défense. (...)

    La maison d'habitation a été construite fin 16e ou début 17e siècle, mais en deux campagnes (pierre de taille à gauche, moëllons à droite). A noter la présence d'un rez de chaussée surélevé, les meneaux Louis XIII de la fenêtre, la lucarne et son fronton triangulaire d'esprit gothique.

         Pierre Mangon, sieur du Houguet (v. 1632-1705), vicomte et capitaine de Valognes, fut le premier historien du Cotentin ; il vécut ses dernières années dans la hantise d'un débarquement anglais.

         Bon-Henry Onfroy (1777-1857) passa son enfance au Houguet, avant d'entrer dans les ordres et de fonder en 1823, la trappe de Bricquebec. Enfin, le Houguet est le berceau de la race bovine du Val de Saire, grâce aux recherches et aux sélections de la famille Noël (spécialement de 1860 à 1914). " [5]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         - Le Château de Réville, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 5 septembre 1997. 

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche) LES REMPARTS DE REVILLE (Manche) LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)

     

         La légende du Moine de Saire se rattache à cette demeure. [NdB] :

     

         " C'est au 15e siècle que se passa cette histoire. Le seigneur du château de Réville situé en pays du Cotentin, laissa la gestions de ses biens à un moine qui n'avait pas très bonne réputation.
         Profitant de son pouvoir et de l'argent que lui rapportaient les impôts de fermage, ce mauvais moine, grand buveur et querelleur vivait grand train. On disait même qu'il était l'amant de la châtelaine, Aurélie de Quénil.
         Mais au retour du seigneur, le moine fut sommé de régler les comptes des impôts. Ne voyant aucune issue pour ce sortir de ce problème, le moine fit un pacte avec le diable. Il consentit à vendre son âme pendant dix années contre la somme exiger et qu'il devait.
    Pendant de longues années, le mauvais moine servit son nouveau maître en commettant tous les pêchés imaginables.
         Un jour de festin où il était à la table du château, on lui reprocha d'avoir détourner des fonds. Devant cette grave accusation, le moine qui niait tout en bloc, d'un air scandalisé jura que s'il était coupable, qu'il soit tout de suite emporté par le diable. A peine eut-il prononcé ces mots que Belzébuth en personne apparu à tous et emporta le voleur.
    Depuis ce jour, le mauvais moine, qui n'avait pas finit de payer sa dette au diable, doit revenir sur terre pendant les temps de tempêtes, pour chasser les âmes faibles ou égarés. C'est sous l’apparence d'un homme qui se noie, qu'il entraîne ceux qui viennent à son secours. "
    [6]

         Voir aussi ici et ici.

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)     - " L'Église Saint-Martin, classée monument historique, à l'exception des parties modernes (collatéral au nord du chœur, sacristie et chapelle du Sacré-Cœur), par arrêté du 29 janvier 1923. Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets. " [2] 

         Voir aussi ici. 

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)     Dans cette église, on trouve le gisant en marbre de Béatrix Fouace, la fille aînée du peintre Guillaume Fouace qu'il eut la douleur de perdre en 1888 ; elle était âgée de 15 ans. Le peintre se fit sculpteur en exécutant pour son tombeau ce gisant sous le nom du Dernier sommeil, qui obtint une mention de sculpture en 1890. [ndB]

     

    LES REMPARTS DE REVILLE (Manche)     - La Chapelle Saint-Eloi :

         " Cet édifice campagnard de la fin du 12e siècle a conservé un porche roman, une corniche à modillons et des vestiges de peintures murales sur le mur du chevet. Inscription par arrêté du 23 octobre 1997. " [7]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.charme-traditions.com/fr/locations-de-vacances/org/86510/manoir-de-la-crasvillerie

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de http://www.wikimanche.fr/Fran%C3%A7ois_Le_Clerc

    [4] Extrait de https://www.wikimanche.fr/Auguste_Fouace

    [5] Extrait de https://www.le-petit-manchot.fr/cc-18-11-reville-manoir-du-houguet/articles/

    [6] Extrait de http://j.moulon.free.fr/pages/legende5.html

    [7] Extrait de https://monumentum.fr/chapelle-saint-eloi-pa50000003.html

     

    Bonnes pages :

     

    Site officiel : https://www.manoirdelacrasvillerie.com

     

    O http://baguette.over-blog.net/article-le-manoir-de-la-crasvillerie-97562121.html

    O https://books.google.fr/books?id=5BHqDwAAQBAJ&pg=PT206&lpg=PT206&dq=%22description+manoir+de+la+Crasvillerie&source=bl&ots=RH0w90tjYl&sig=ACfU3U1u56Rcvoxm29Pb0rTDcmMeXFJmRw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj-oYfsmrzrAhUSBGMBHT0vAvM4ChDoATAQegQICBAB#v=onepage&q=%22description%20manoir%20de%20la%20Crasvillerie&f=false

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  • LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados) LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados) LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados)

     

         " Montpinçon était, à l’époque médiévale, le siège d’une importante baronnie. Une motte castrale, comme à Ecots, est visible près du manoir de la Roque. Le premier baron connu, Raoul de Montpinçon est cité comme dapifer du duc Guillaume. Au 12e siècle Hugues de Montpinçon devait au roi le service de trois chevaliers. " [2]

     

          " Le manoir de la Roque se situe sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-en-Auge (ancienne commune de Montpinçon jusqu'en 1973 puis de L'Oudon jusqu'en 2017), dans le Sud-Est du département du Calvados, à la frontière entre les régions naturelles du pays d'Auge et de la campagne de Falaise. Il s'élève au sud de l'Aubette (petit ruisseau qui se jette dans L'Oudon à environ un kilomètre à l'ouest, à Notre-Dame-du-Fresnay), à l'ouest de la départementale 111 et des premiers escarpements du Pays d'Auge. " [1]

     

    LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados)   LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados)

     

     Plan de situation du manoir de la Roque de Montpinçon ; blason de la famille de Marguerie par Gilloudifs

     

    Historique

     

         " Les chroniques anciennes et en particulier l’Histoire ecclésiastique composée par Orderic Vital, moine au couvent de Saint-Evroul, consacrent de très nombreux passages aux faits et gestes des seigneurs de Montpinçon aux 11e au 12e siècles. Il s’agit d’informations de toute première main en raison des liens de cette famille avec l’abbaye de l’Ouche dont ils sont, avec les Grandmesnil, les bienfaiteurs insignes... " [3]

     

    LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados) LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados) LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche et au centre, plans extraits du cadastre napoléonien de 1834, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/ ; à droite, une photo aérienne extraite du site Google earth.

     

    Arcisse de Caumont :

     

         " Je n’ai pas vu les restes de l’ancien château, mais on les signale à l’ouest de l’église, près du hameau de la Roque. Reste à savoir si ce sont les vestiges du château des seigneurs du 11e siècle. Quoi qu’il en soit, il y avait un château de Montpinçon au 11e siècle. Dans une charte de 1074 et dans le livre premier d’Orderic Vital, il est fait mention de Radulfe de Montpinçon, dapifer de Guillaume le Conquérant ; ce Radulfe fut inhumé dans le cloître de l’abbaye de Saint-Évroult ; il laissa pour fils Hugues, également enterré dans cette abbaye. En 1102, Hugues de Montpinçon s’opposa, avec Robert de Courcy, son voisin, au pillage de la garnison du château de Vignats appartenant aux Bellesme (Orderic Vital, livre IX ; Dumoulin, livre VIII).
         Hugues de Montpinçon avait épousé Mathilde, fille de Robert de Grentemesnil (Orderic Vital, livre VIII, t. III, p. 317 de la Traduction) : opposé au roi d’Angleterre, Henry Ier, il fut réduit à se soumettre à ce prince. Un de ses fils, Guillaume de Montpinçon, défendit vigoureusement le château de Montreuil-en-Ouche et repoussa Geoffroy d'Anjou, qui malgré deux assauts, ne put emporter la place ; après la conquête de la Normandie (1204), Philippe Auguste, roi de France, donna la terre de Montpinçon à Guérin de Glapion*, grand sénéchal de Normandie, qui avait abandonné le parti de Jean Sans Terre. " [4]


         " Lors de la réunion du duché de Normandie au royaume de France, ce fief, assis dans la baillie de Caen-Falaise attribuée à Pierre de Thillay, fut saisi et remis par Philippe-Auguste, en 1204, à Guérin de Glapion, son grand-sénéchal en Normandie qui, selon de Caumont, aurait abandonné le parti de Jean-sans-Terre. Quelques années plus tard, peut-être à la suite de la disgrâce de Guérin de Glapion, il semble être revenu dans la famille des Montpinçon non sans avoir été réclamé par Gilbert de Clare, comte de Gloucester.
         Suit un grand vide documentaire et il nous faut attendre le 16e siècle pour retrouver un seigneur, en l’occurrence un Marguerie, portant le titre de seigneur de Montpinçon. Ses armoiries s’apparentant à celles de Pierre de Montpinçon, on peut supposer qu’il représentait une branche cadette issue de la vieille lignée des Montpinçon..."
    [3]

     

    ------------------------------

     

    LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados)     * « Guérin de Glapion, sénéchal de Normandie. (? - 1227)
         Il est possible qu'il descende de la famille de Bellême-Montgomery, mais nous sommes réduits aux hypothèses. On suppose que son père était Robert de Glapion, cité en 1173 dans la carte de donation à une église. Il était seigneur de Sainte Scholasse et portait : « d’azur à trois fasces d’or et une bordure de gueules ». La première mention qui le concerne date du 22 mai 1200 lors du traité du Goulet entre Philippe Auguste et Jean sans Terre. Il figure parmi les seigneurs anglo-normands se portant caution pour Jean sans Terre de la bonne et loyale exécution du traité.
         La mauvaise foi de Jean sans Terre l'empêcha de tenir correctement le rôle qui lui avait été assigné. Le manque à peu près total de soutien du roi d'Angleterre et les offres de ralliement que lui firent la chancellerie capétienne le décidèrent, en même temps que le duc d'Alençon, à « tourner français » lors de la conquête de la Normandie en 1202-1204.
    Il en fut récompensé en mai 1204, car par un acte signé à Saint-Pierre-sur-Dives, Philippe Auguste lui donnait Moyon et Montpinçon et lui confiait la charge de sénéchal de Normandie. Dans deux actes datés des 17 et 30 avril 1205, le roi lui octroyait les biens des vassaux du bailliage de Sainte-Scholasse qui n'avaient pas fait leur soumission. Il lui accordait également la ville de la Ferté-Macé, que le comte Juhel de Mayenne lui abandonnait en échange d'une autre terre que lui donnait le roi. Il mourut sans héritiers en décembre 1216 ou janvier 1217. C'est pour cette raison qu'en janvier 1217, Philippe-Auguste s'attribuait Courtemer. Il profita aussi des circonstances pour ne pas lui désigner de successeur dans sa fonction de sénéchal de Normandie et faire gouverner le duché par son chancelier Guérin, un homonyme, et ses baillis. »
    [5]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Clapion ou de Glapion extrait de http://www.armorial-limousin.fr/blasons_argentat.htm

     

    Le manoir de la Roque :

     

         " L'édifice a été construit à l'emplacement du château fortifié des seigneurs de Montpinçon dont la motte castrale et une partie des fossés sont encore visibles. Il date en partie de la fin du 15e siècle puis a été agrandi et remanié aux deux siècles suivants. " [1]

     

    LES REMPARTS DE MONTPINCON (Calvados)     " A Montpinçon, au bord du charmant ruisseau de l’Aubette, à quelques centaines de mètres de la route départementale 39, le manoir de la Roque, maison manable et anciens bâtiments d’exploitation se cachent derrière un rideau d’arbres et les restes de la motte des anciens seigneurs du lieu. Cet ensemble est en effet implanté sur une partie du site de la basse-cour – le bayle qui entourait la motte féodale, symbole même de la puissance de cette famille alliée aux plus prestigieuses de la Normandie ducale, les Grandmesnil et les Courcy par exemple..." [3]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site géoportail.

     

         " Au 16e siècle, le propriétaire des lieux était un Marguerie. Au début du 18e siècle, Françoise de Marguerie épousa Omer de la Roque qui donna son nom au manoir. " [1]

     

    Architecture

     

         " Pour ce que l’on peut en voir, rien de ce qui subsiste ne remonte au delà du 15e siècle, mais, tel quel, ce « manoir » est l’un des exemples les plus intéressants permettant d’étudier à la fois la technique de la construction en bois dans notre région sur la longue durée – entre les 15e et 18e siècles – les changements stylistiques ou d’aménagement des espaces intérieurs et l’évolution des bâtiments d’exploitation car les nombreux vestiges conservés çà et là, s’ajoutant à ce que nous connaissons de l’histoire du domaine et de ses possesseurs, nous permettent d’avancer en les vérifiant un certain nombre d’hypothèses et de proposer un cadre de datation relative. (...)

         La cheminée Ouest du rez-de-chaussée conserve en partie, quatre blasons de pierre. Deux d’entre eux, à chaque extrémité de la tablette surmontant le médaillon du trumeau, sont tenus par des lions décapités portant des pièces héraldiques facilement identifiables, tandis qu’au centre, les deux blasons accolés dont on devine les contours – et qui portaient incontestablement les armoiries du propriétaire et peut-être de sa femme auxquels nous devons la grande transformation du 17e siècle – ont été martelés, de même que la couronne surmontant l’ensemble, rendant toute identification impossible. Notes sur le manoir de la Roque : ancien fichier Sprint : Montproq.spr - Michel Cottin Juin 1991. " [3]

     

         " Le logis seigneurial, qui occupe la partie sud de la cour, date du 16e siècle. Construit en grande partie en pans de bois, il s'élève sur deux niveaux et présente une symétrie très travaillée. Sur la façade principale, les colombages sont essentiellement verticaux et les entre colombages sont faits d'un hourdis couvert de mortier de chaux. À l'inverse, la façade arrière présente un aspect différent car elle est intégralement recouverte d'ardoises.

         Le toit est à quatre versants. Couvert de vieilles tuiles, il se trouve encadré par deux imposantes cheminées et, du côté de la façade principale, il est orné de deux petites lucarnes.

         Le logis seigneurial est discrètement prolongé, vers l'est, par un bâtiment à l'architecture identique. Celui-ci, légèrement en retrait et moins haut que le corps principal du logis, est, en réalité, l'édifice d'origine dont le niveau inférieur remonte au 15e siècle.

         Enfin, les bâtiments d'exploitation, construits également en pans de bois, se situent sur les côtés latéraux de la cour. " [1]

     

    Protection

     

         " L'édifice est inscrit partiellement au titre des monuments historiques le 30 avril 1993 en particulier les éléments suivants : le logis, les façades et les toitures de l'ensemble des communs, le tour à pommes du pressoir, la boulangerie avec sa cheminée et son four. " [1]

         Le manoir de la Roque est une propriété privée non ouverte à la visite. [NdB]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://www.saint-pierre-en-auge.fr/tourisme/patrimoine-de-loudon/

    [3] Extrait de societehistoriquedelisieux.fr 

    [4] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont (1801-1873), tome 5 - page 604. Éditeurs : Derache (Paris)/Dumoulin (Caen)/A. Hardel () 1846-1867 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96875612/f622.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Montpin%C3%A7on%22?rk=107296;4

    [5] Extrait de Bibliographie : Gaston Guérin : « Guérin, chancelier de Philippe-Auguste » Auto édition 1990. http://galaxie.guerin.free.fr/guppy/articles.php?lng=fr&pg=39

     

    Bonnes pages :

     

    http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=12449

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