• LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime) LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime) LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : à gauche, photo extraite de https://www.alternative76.fr/2019/02/20/ch%C3%A2teau-d-etelan/ ; au centre, photo extraite de https://www.alternative76.fr/patrimoine-remarquable/ch%C3%A2teau-d-etelan/ ; à droite photo par PMRMaeyaert — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17360364

     

         " Le château d'Ételan est un château du 15e siècle (1494) de style gothique flamboyant situé à Saint-Maurice-d'Ételan en Seine-Maritime.

         Situé sur la rive droite de la Seine, entre les ponts de Brotonne et de Tancarville, le château d’Ételan domine la dernière boucle du fleuve. Il est au sein du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande et constitue un site naturel classé. " [1]

     

         " Sur le haut plateau qui domine la vallée de la Seine, dans l’écrin de verdure du Parc de Brotonne, le château d’Etelan est une perle de la Renaissance. Au milieu de la campagne normande, il apparaît hors du temps, comme un oasis de paix et de sérénité. " [2]

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Le château d’Ételan, construit à partir de 1494 et terminé en 1514, est composé de deux corps de logis à appareillage de pierres et briques alternées, reliés entre eux par une galerie d’escalier en pierre, qui le fait également considérer comme un château Renaissance. Le corps le plus ancien est constitué de deux grandes pièces, au rez-de-chaussée et à l’étage, dont des cheminées constituaient les extrémités. Le second corps comprend la salle à manger du rez-de-chaussée et deux chambres à l’étage. " [3]

     

    Ci-dessus : Ételan, à Saint-Maurice-d’Ételan (Seine-Maritime). Vue du château prise du côté du midi. BM Rouen, dessin de 1791. [Cliché Inv. Région de Haute-Normandie] PAGAZANI, Xavier. Chapitre 3. L’implantation In : La demeure noble en Haute-Normandie : 1450-1600 [en ligne]. Tours : Presses universitaires François-Rabelais, 2014 (généré le 02 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufr/8065>. ISBN : 9782869065352. DOI : 10.4000/books.pufr.8065.

     

         " La chronique ou la légende nous apprend que les personnages suivants ont séjourné ou sont passés à Ételan : Louis XI (6 juin ainsi que 13 juillet 1475), François Ier (durant la construction du Hâvre-de-Grâce), Catherine de Médicis et Charles IX en compagnie des futurs Henri III, Henri IV, de Marguerite de Valois et Michel de L'Hospital (août 1563). Voltaire en (1723-1724). (...) " [1]

     

    Quelques visiteurs du château d'Etelan : 

     

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    Visiteurs du château d'Etelan : 1. Portrait de Louis XI par Anonyme — http://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2012/old-master-british-paintings-evening-sale/lot.9.html, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21186858 - 2. Portrait de François Ier par Jean Clouet, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30275305 - 3. Portrait de Catherine de Médicis par Atelier de François Clouet — [1], Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1049238 - 4 Portrait de Charles IX par François Clouet, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71022338 - 5. Portrait du duc d'Anjou, futur Henri III par attribué à Jean Decourt — Cette image provient de la Bibliothèque en ligne Gallica sous l'identifiant ARK btv1b10544088j/f1, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=61798069 - 6. Portrait de Henri de Navarre, futur Henri IV par Anonyme, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68138546 - 7. Portrait de Marguerite de Valois, future "Reine Margot" par D’après François Clouet — photo.rmn.fr, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=403044 - 8. Portrait de Michel de l'Hospital par Anonyme — Paris, musée du Louvre, D.A.G. Agence photographique de la Réunion des musées nationaux (RMN)http://www.photo.rmn.fr/, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3368286 - 9. Portrait de Voltaire d’après Quentin de La Tour — [1], Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21921083 - 10. Portrait de Gustave Eiffel par François Touranchet — L'Illustration, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=142176 - 11. Portrait d'André Caplet par Paul Méjat — Bibliothèque nationale de France, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11582024

     

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     Plan de situation du château d'Etelan ; blason de la famille Picard d'Estelan " De gueules, à trois fers de pique d'argent " extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=search&nom=picard&p=1&rubrique=blasons&sort=nom

     

    Histoire

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " C'est peut-être une motte castrale ou un château primitif qui a donné son nom au monument actuel, puis au bourg de Saint-Maurice, à moins que ce ne soit l'inverse. Saint-Maurice-d'Etelan est citée sous la forme Esteilant en 1050-66.

         On y reconnaît l'élément germanique et norrois land, au sens de « terrain », attesté par ailleurs en Normandie et un autre élément qui pourrait être le vieil anglais stēġili « abrupte, escarpé ». Toponyme vieil anglais typique, contemporain à l'installation des fermiers anglo-scandinaves au 10e siècle en Normandie. Homonymie avec Etelan à Catz (Manche). " [1]

     

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    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Les ruines d’un château-fort, détruit sur ordre de Louis XI (1423-1483). On ne sait quasiment rien de ce premier château : ni quel seigneur le fit construire, l’habita, ni pourquoi Guillaume Picart, le propriétaire du moment, suscita un jour l’ire de son roi (fort judicieusement surnommé le Prudent !). Mais toujours est-il qu’il ne resta bientôt de son domaine que la maison des gardes, édifiée en 1350, peut-être en même temps que le château arasé. " [3] 

     

    Photo aérienne ci-dessus, extraite du site géoportail.

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     Ce Guillaume Picart était seigneur d’Estelan, de Radeval, de Bourg-Achard, de Chailly, de Longjumeau et de Villiers, notaire et secrétaire du Roi (1462) Général des Aides (1463) puis des Finances en Normandie (avant 1483), Capitaine d’Abbeville (1477), Grand-Bailli, Capitaine et Gouverneur de Rouen, premier maître d’hôtel, Chambellan et conseiller du roi Louis XI. [NdB]

     

    Ci-dessus, blason de la famille Picard d'Estelan " De gueules, à trois fers de pique d'argent " extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=search&nom=picard&p=1&rubrique=blasons&sort=nom

     

         " Une plaque de marbre scellée dans le cabinet d’Ételan retrace la liste des propriétaires du domaine depuis 1383. C’est en 1494 que Louis Picart, bailli de Troyes et du Tournaisis, ami et chambellan du roi Louis XII (duquel il reçut pour cela 700 Livres Tournois), qu’il accompagnera en Italie, entreprend la construction du château actuel. " [1]

     

         " Louis Picard est mort en 1497. " [3]

          [ Sa fille Madeleine Le Picart, dame d'Estelan et Mesnil Hatte épouse Jean Le Sueur, seigneur d'Esquetot, Buglise et Ricarville et de. De cette union naît Charlotte Le Sueur d'Esquetot. [NdB]

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Sa petite-fille, Charlotte d’Esquetot, épouse Charles de Cossé, maréchal de Brissac (1506-1564). En août 1563, celle-ci reçoit à Ételan Catherine de Médicis, alors régente, et le jeune roi Charles IX qui viennent de reprendre Le Havre aux Anglais (27 juillet 1563). C’est au château d’Ételan que la régente, le 4 août 1563, sur les conseils de Michel de L'Hospital, décide de proclamer, avec un an d’avance, la majorité du roi. À Ételan, elle fait rédiger, puis signe et scelle les « Lettres de majorité du Roi ».

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Cossé-Brissac par Jimmy44Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2705110

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     Le château reste la propriété des maréchaux de Brissac jusqu'en 1621, année où il passe par mariage à la famille d’Épinay de Saint-Luc, qui le vendra en 1714 à Charles Henault. Son fils, Jean-François Henault, Président au parlement de Paris et surintendant de la Maison de la reine Marie Leczinska, le recevra de son père. " [1]

     

    Ci-dessus, blason de la famille d'Espinay de Saint-Luc par Jimmy44Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10614175

     

         " Voltaire (1694-1778) rendait probablement visite, en ces années 1723-1724, au propriétaire et ami du moment : Jean-François Henault... " [3] " Le Président Henault, historien célèbre (1703-1768), grand ami de Voltaire et des Philosophes, le léguera en 1770, à son neveu, le comte de Jonzac.

     

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    Ci-dessus, à gauche, blason de la famille Belhomme de Glatigny ? https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/65/Blason_d%27azur_au_chevron_d%27or_et_trois_%C3%A9toiles_du_m%C3%AAme.jpg ; au centre, blason de la famille Deschamps de Boishébert par Celbusro — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46127736 ; à droite, blason de la famille de Castelbajac http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Castelbajac

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     À partir de 1774, le château sera successivement la propriété des familles Belhomme de Glatigny, Deshommets de Martainville, Deschamps de Boishébert, Desgenetais, Castelbajac et Charbonnière. " [1]

     

     

         " Gustave Eiffel (1832-1923) s’y arrêta également, peut-être lui aussi sur la route du Havre pour assister au départ de sa statue de la liberté (en pièces détachées) vers les États-Unis ? " [3]

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " André Caplet, compositeur Grand Prix de Rome 1901, y séjournera souvent et y achèvera notamment sa célèbre messe à trois voix.

         Il a été ravagé par un grave incendie en novembre 1940 provoqué accidentellement par une compagnie à cheval des troupes d'invasion allemandes qui occupait le château. Il fut réquisitionné en 1943 pour accueillir une soixantaine d'enfants du Havre bombardée par l'aviation alliée. " [1]

     

         " En 1975, Jacques Boudier avait laissé son cheval en pâture dans le grand parc du château. Et il venait le voir régulièrement. En regardant.par la même occasion ce château qui se délabrait chaque jour davantage, il se désolait. En même temps, un étrange sentiment d’attachement l’envahissait malgré lui. Aussi quand le propriétaire, un industriel du Nord, qui avait échoué dans son projet de transformation du bâtiment, lui proposa de l’acheter, un immense espoir le submergea… et s’il pouvait donner vie à ce château historique ? " [2]

     

     

         " ... une famille havraise, les Boudier, tomba amoureuse de ce lieu, et malgré son état, décida de l’acquérir, quittant sa confortable vie urbaine pour s’installer dans la maison des gardes, le château n’étant pas habitable, avec, entre autres inconvénients, son absence de chauffage (on se méfiait des cheminées depuis l’incendie), et un trou de quatre mètres au milieu de la salle à manger. " [3]

     

         " Après plus de trente années de travaux de restauration, le château et la chapelle ont retrouvé leurs splendeurs d'antan en 1994 pour le 500e anniversaire de sa construction. " [1]

     

         " Devant l’ampleur des travaux, et parce que cette famille songeait plus à restaurer un patrimoine qu’à en être les simples propriétaires, elle créa bientôt l’Association des amis du parc et du château d’Etelan. (1975) " [3]

     

    Quelques propriétaires du château d'Etalan :

     

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    1. Portrait de Charles Ier de Cossé, comte de Brissac (1505-1563) par École de Jean Clouet — Catalogue Joconde : entrée 50520001483, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10482115 ; 2. Timoléon de Cossé, comte de Brissac (1543-1569), dans le "recueil des Arts et Métiers" par Inconnu — Le Conservatoire numérique des Arts & Métiers - http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?PFOLME3/63/100/158/0/0, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12890471 ; 3. Charles II de Cossé, comte puis duc de Brissac (1550-1621) par Jean Alaux — roglo.eu / Jimmy44, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10522430 ; 4. François Ier d'Espinay de Saint-Luc (1554-1597) par Jimmy44 — roglo.eu, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10614295 ; 5. Timoléon d'Epinay de Saint-Luc (1580-1644) par Jimmy44 — roglo.eu, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10614305 ; 6. François II d'Espinay de Saint-Luc (1608-1670) attribué à Louis Ferdinand Elle l'Aîné — Travail personnel Ji-Elle, 2012-05-18, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19528345 ; 7. Charles-Jean-François Hénault d’Armorezan, dit le « président Hénault » (1685-1770) d’après Gabriel de Saint-Aubin — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=978075

     

    Description

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Monument historique, inscrit à l’inventaire supplémentaire, le château d’Ételan a été bâti à partir de 1494 par Louis Picart sur l’emplacement d’un château fort, rasé sur les ordres de Louis XI. Il ne reste de la construction médiévale qu’une cave, un mur d’enceinte et la maison des gardes datée de 1350. De style gothique flamboyant, l’édifice est contemporain du Palais de Justice et de l'hôtel de Bourgtheroulde de Rouen, ainsi que du vieux château de Clères " " et du château de Mesnières-en-Bray édifié par Charles de Boissay, justement mari d’une Madeleine Picart. " [2] " Il est composé de deux corps de logis à appareillage de pierres et de briques alternées reliés entre eux par une galerie d’escalier en pierre datant de la première Renaissance. " [1] 

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)

     

     

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    Au-dessus : Ételan, à Saint-Maurice-d’Ételan (Seine-Maritime). Plan d’ensemble restitué sur fond de plan cadastral ancien, état en 1557. A : cour (1 : portail et « veille maison », logis secondaire ; 2 : « maison » seigneuriale ; 3 : puits). B : jardin d’agrément (4 : terrasse). C : jardin potager. D : « haras » (5 : « grande escurye » et écurie). E : « basse-court » (6 : « maison neufve », logis du fermier ; 7 : étables ; 8 : grange). F : verger. G : parc. PAGAZANI, Xavier. Chapitre 3. L’implantation In : La demeure noble en Haute-Normandie : 1450-1600 [en ligne]. Tours : Presses universitaires François-Rabelais, 2014 (généré le 02 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufr/8065>. ISBN : 9782869065352. DOI : 10.4000/books.pufr.8065.

    Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien du 19ème siècle, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/ ; à droite, plan extrait du cadastre de 1941 extrait des Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/

     

     LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime) LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime) LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)

     

    Photo ci-dessus à droite extraite de https://www.chateau-etelan.fr/fr/

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)

     

     

    Ételan, à Saint-Maurice-d’Ételan (Seine-Maritime). Plans et distributions restitués au rez-de-chaussée et au premier étage d’après l’inventaire des biens meubles de 1557. 1. « salle des pilliers » [grande salle ?]. 2. « salle pavée » [sallette ?]. 3. « cuisine ». 4. « sommelerye ». a. passe-bouteille ? b. escalier à potoyer. c. trappe de l’escalier de la cave. d. espace de dégagement. 5. « chapelle ». 6. « grande chambre ». a. tribune de la chapelle. 7. « porche de la grande chambre ». 8. « garde-robe de ladite grande chambre ». 9. « cabynet prez la grande chambre ». 10. « chambre de la Royne ». 11. « chambre de feue madame d’Esquetot ». 12. « garde-robe de ladite chambre ». 13. « petite cabinet de ma damoiselle de Brissac qui appartenait a ladite feue dame d’Esquetot ». 14. « chambre d’Esquetot ». 15. « garde-robe de ladite chambre ». 16. « cabinet qui est auprez la chambre d’Esquetot ». PAGAZANI, Xavier. Chapitre 6. La maison seigneuriale : les « dehors » In : La demeure noble en Haute-Normandie : 1450-1600 [en ligne]. Tours : Presses universitaires François-Rabelais, 2014 (généré le 02 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufr/8068>. ISBN : 9782869065352. DOI : 10.4000/books.pufr.8068.

     

         " Le château avait, au fil des siècles, subi quelques transformations, un étage posé un temps au-dessus de l’escalier. La légende prétend que c’était pour tenir enclose la jeune fille de la maison, afin de s’assurer qu’elle arriverait vierge à son mariage !) et son rez-de-chaussée prolongé d’une aile et affublé d’un jardin d’hiver. Ces extensions furent détruites ultérieurement. Resta la barbacane (époque Violet-le-duc) à l’entrée du domaine. " [3]

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Il apparaît, solitaire, rehaussé de bandeaux de briques et de pierres alternées, surmonté d’un large toit d’ardoises, l’ensemble du château repose sur un soubassement de pierres blanches. Les lucarnes, de style néogothique, largement fleuries de gargouilles et d’écussons du 19e siècle, allègent élégamment les façades. Vers 1500, une tour d’escalier ouverte en loggia vient s’ajouter à l’édifice. Tout en haut de cette tourelle, une chambre avait été aménagée, du temps de Napoléon, pour cacher la jeune Marie, fille de Jean-Baptiste de Caligny, afin de la soustraire au contrôle insidieux sur toutes les jeunes filles nobles à marier. Elle héritera du château et épousera finalement Adrien-Charles Deshommets, marquis de Martainville qui fut maire de Rouen. A gauche est l’entrée de la chapelle gardée par deux chiens en pierre.
    On entre par la grande porte de la tour de l’escalier pour se trouver au bout du couloir dans le grand salon où se donnent les concerts. Il est meublé avec goût et avec de splendides tapisseries au décor symbolique avec une cheminée dont la hotte en pierre est finement sculptée. Un salon attenant, lieu de vie, possède une remarquable cheminée en bois ouvragé. Gravissant le magnifique escalier en pierre qui mène au premier étage, on découvre une grande salle bien éclairée qui a gardé ses briques apparentes. Une salle qui sert aux expositions temporaires de peintures ou autres. En suivant le cours de la loggia, on arrive à une pièce exceptionnelle dite la chambre de la reine. Parce que sans doute Catherine de Médicis y a dormi. Le mobilier est dans l’esprit de l’époque, à la recherche de l’authenticité historique, avec en particulier ce lit à baldaquin dont les montants en chêne ont été spécialement fabriqués en style gothique par un artisan de la région. Sur les murs, un décor bleu roi fleurdelisé au lys royal se marie avec des tentures assorties. On remarque la robe noire de la grande Catherine posée négligemment sur un fauteuil, comme si elle était encore présente. " [2]

     

    Le parc 

     

         " Il est entouré d'un parc de 20 hectares. (...) Trois tilleuls multi-centenaires du parc ont été classés « Arbres remarquables » en 2010. " [1]

     

         " A l’arrière du château, un magnolia grandiflora vieux de 200 ans trône sur la forêt de Brotonne et dévoile, depuis la première terrasse, une vue unique qui n’a pas changé depuis 1740… Un luxe dont on ne peut se lasser. En contre-bas, des allées verdoyantes bordées de lavande servent de décor pour les photos de mariés. Il y a mille ans, la Seine passait là, au pied du château. Depuis, les champs ont repoussé le fleuve de quelques centaines de mètres et les bateaux semblent naviguer sur une mer de blé. Etonnant. De cette époque il reste l’anneau d’amarre, solidement ancré sous les terrasses. Un cadre bucolique auquel s’ajoute, majestueuse, une allée cavalière longue de 800 mètres.

         Entre le château et l’ancienne maison des gardes un grand marronnier et trois tilleuls classés arbres remarquables ont résisté à la tempête de 1999 qui aura eu raison de l’allée cathédrale qui menait à la grille du château. Mais la ténacité des propriétaires des lieux fait des miracles et d’ici quelques dizaines d’années, les arbres replantés redonneront au parc sa superbe d’antan. " [4]

     

    La chapelle

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Partie intégrante du bâtiment principal, la chapelle du château, dédiée à sainte Madeleine, en est le joyau. L'abbé Cochet la comparait à celle du château de Blois ou d’Amboise.

         En effet, c’est un lieu unique où sont réunis des vitraux, des fresques et des statues polychromes de ce qui fut la première Renaissance normande et dont les initiateurs furent les célèbres cardinaux d’Amboise.

         Classé monument historique en 1980, l’État, le département, les Amis du château d’Ételan et les propriétaires poursuivirent les travaux durant 17 ans. La restauration fut terminée en 1994 pour le 500e anniversaire de sa construction.

         On peut également y admirer un bénitier du 16e siècle, une piscine du 17e siècle et des boiseries troubadour. " [1]

         Pour la chapelle, voir ces liens :

         https://www.chateau-etelan.fr/fr/decouvrir/chapelle/

         http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29688.html

     

    Protection

     

    LES REMPARTS D'ETELAN (Seine-Maritime)     " Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 avril 1941. " [1]

         La chapelle, elle, est classée depuis 1980. Le château d’Etelan est ouvert au public, se renseigner... De multiples manifestations culturelles se déroulent tout le long de l'année dans ce magnifique cadre. [NdB]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29688.html

    [3] Extrait de https://www.chateau-etelan.fr/fr/

    [4] Extrait de https://www.seinemaritime.fr/actualites/-culture-patrimoine/chateau-detelan-un-joyau-dans-les-boucles-de-la-seine.html

     

    Bonnes pages :

     

    Site officiel du château : https://www.chateau-etelan.fr/fr/

     

    O https://simarese.pagesperso-orange.fr/Amis%20d%27Etelan.htm

    O http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29688.html

    O https://www.revedechateaux.com/fr/chateau-d-etelan-102289662/show

    O https://www.paris-normandie.fr/loisirs/culture/seine-maritime--le-chateau-d-etelan-poursuit-son-embellissement-IN10599076

    O https://www.abbayes-normandie.com/partenaire/chateau-detelan/

    O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32142238/f25.image.r=%22ch%C3%A2teau%20d'Etelan%22?rk=42918;4

    O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62340920/f605.image.r=%22ch%C3%A2teau%20d'Etelan%22

    O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36742w/f71.image.r=%22ch%C3%A2teau%20d'Etelan%22#

     

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  •         Une motte féodale se trouve au Bosc-Roger sur la commune de Gisay-la Coudre.

     

    LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure)    LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure)

     

     Plan de situation de la motte du Bosc-Roger à Gisay-la-Coudre ; blason de l'Eure par User:Spedona 25/09/2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 25/09/2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2811940

     

    LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure) LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure)

     

    Ci-dessus, deux photos de la motte du Bosc-Roger extraites d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

         " Gisay-la-Coudre est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche. (...) Les paroisses de Saint Ouen de Mancelles, Bosc Roger et Bosc Robert ont été réunies à Gisay-la-Coudre en 1792. Église Saint-Jean-Baptiste au lieu-dit Le Bosc-Roger, désaffectée, et son presbytère. " [1]

     

         " La donation du patronage de saint Jean Baptiste de Bosc Roger à l'abbaye de Tiron, paraît provenir des Louvet, premiers propriétaires connus de ce fief ; déjà vers 1210, Jean Louvet avait donné à Tiron 20 s. de rente sur un fief aux Places. (...) Au milieu du 16e siècle, Rolland de Campront était seigneur du Bosc Roger ; sa fille et son héritière Catherine porta le Bosc Roger à Roland de la Tour, son mari. " [2] 

     

    LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure) LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure) LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; au centre, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1833, Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/ ; à droite, une photo extraite de https://www.homeexchange.com/holiday-home/1579433

     

         " Église de Bosc Roger en Ouche : patronage de Thiron. Aujourd'hui en ruines, la nef est d'origine romane, le reste de l'édifice rebâti au 16e s. a été très remanié au 18e s. Les derniers seigneurs de Bosc-Roger furent de la famille de La Boullaye. " [3]

     

         " Mention du fief depuis 1320 ; mais église voisine du 12e siècle indiquant probablement une seigneurie du 11e ou 12e siècle. " [4] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de http://atelier.euregenealog.free.fr/PeleMele/GisayCharpillon/GisayCharpillon.htm

    [3] Extrait de https://lagodiniere27.pagesperso-orange.fr/ra09-gisay-la_roussiere.html

    [4] Extrait de http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA00019451

     

         Ci-dessous, un document extrait de http://www.eure-genealogie.org/images/paroisses/scan/Bosc%20Roger%20la%20Glassoni%C3%A8re.gif :

    LES REMPARTS DE GISAY-LA-COUDRE (Eure)

    Télécharger « Bosc Roger la Glassonière.gif »

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  • LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche) LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche) LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

    Ci-dessus : à gauche une photo par Ikmo-ned — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30399435 ; au centre une photo aérienne extraite de https://www.chaslerie.fr/blog/message/44025 ; à droite, une photo extraite de https://www.chaslerie.fr/en/blog/archive?p=147

     

         " Le château de la Cour de Saint-Martin-de-Chaulieu est une demeure historique de la Manche située à Chaulieu. (...) Le château de Chaulieu date des 16e et 18e siècles. " [1]

     

         " Le monument est situé dans le département français de la Manche, à 1,2 km au nord-ouest du petit bourg de Saint-Sauveur-de-Chaulieu, commune intégrée à la commune de Chaulieu en 1972. " [2]

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

     Plan de situation du château de Chaulieu ; blason de la famille du Bourget par Gilloudifs.

     

    Histoire

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Trois générations de trésoriers de France (du Bourget), l’ayant occupé, expliquent son système de défense très élaboré (douves, meurtrières, etc.). (...)

         Les propriétaires successifs de la Cour furent les Bourget (de 1552 à 1692), les Carbonnel et les Calmesnil (1709-1753), les Rotours (1753-1893), les Caix (1893-1918), les Brossard (1918-1928), les Rotours (1928- ca 1980), les Cenni (ca 1980-). (...)

         Plus tard, il fut aussi un haut-lieu de la chouannerie du bocage normand. Le baron de Rotours de Chaulieu y recevait Louis de Frotté, général en chef des Royalistes et Michelot Moulin célèbre chouan de Saint-Jean-des-Bois ». [1]

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

         Les seigneurs de Chaulieu :

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " En 1351 - Acarin Bourget

         En 1552 - Thomas Bourget dont le fils Guillaume mort avant 1598 était avocat et protestant. Son fils Pierre Bourget fut probablement le constructeur du château, il était receveur des tailles à Vire en 1598, nommé trésorier de France à Caen en 1612 et mort en 1638 sans descendance.

     

    Ci-dessus, blason de la famille du Bourget par Gilloudifs.

     

         Jacques II Bourget dut hériter de la seigneurie de Chaulieu, décédé le 30 août 1660, sa pierre tombale se trouve dans l'église de St Martin de Chaulieu, il était également président du bureau des finances à Caen. Son fils Nicolas du Bourget né à Caen en 1647, ayant eu de nombreux procès de successions il dut s'installer à Rouen pendant 30 ans pour mieux les suivre. Il ne devait résider que très rarement au château de Chaulieu et se sépara de la seigneurie en la vendant entre 1692 et 1709.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Chaulieu appartenait en 1709 à Jacques de Carbonnel qui appartenait à une famille protestante de la haute bourgeoisie de Caen, décédé avant 1739, il avait épousé en 1721 Marie Lucrèce Mesnage de la Corderie dont il eut une fille Marguerite Jacqueline qui épousait Gabriel Charles de Calmesnil en 1742.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Carbonnel https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=5998056&desc=carbonnel_famille_normande&individu_filter=carbonnel

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Elle décédait en 1758. Gabriel Charles de Calmesnil vendait le fief de Chaulieu le 17 février 1753 à Julien des Rotours seigneur de la Lande Vaumont né vers 1696, il était garde du roi en 1717, et mort à la Lande Vaumont en 1776, il avait épousé Léonor Desmonts de la Lande Vaumont.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Calmesnil https://de.wikipedia.org/wiki/Datei:Blason_famille_de_Calmesnil.png

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Leur fils Jacques Auguste des Rotours né en septembre 1742 à la Lande Vaumont, entré dans les chevau-légers du roi, devenu baron de Chaulieu le 1er mai 1784, mort à Caen le 9 juin 1796. " [3]

     

    Ci-contre, blason de la famille des Rotours https://gillesdubois.blogspot.com/2008/08/famille-des-rotours-en-normandie.html

     

         Jacques Augustin des Rotours, (1742-1796) premier baron de Chaulieu, seigneur et patron de Saint-Martin-de-Chaulieu et de Saint-Sauveur-de-Chaulieu. Destiné tout d’abord à l’état ecclésiastique, il fut reçu maître ès arts de la Faculté de Paris. Après la mort de son frère aîné, en 1761, il entra dans les Chevau-Légers de la Garde du Roi (1763-1771). Il devint seigneur et titulaire de la baronnie de Chaulieu par achat en 1784. Louis XVI lui octroya le titre de baron (1785). Le 17 mars 1789, il fut choisi par l’assemblée de l’Ordre de la Noblesse du Grand Bailliage de Caen pour être l’un des rédacteurs du cahier dudit Ordre pour le bailliage de Vire.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Son fils, Louis Jules Auguste, (1781-1852) premier baron des Rotours, deuxième baron de Chaulieu. Jules rejoint les rangs royalistes. C’est ainsi qu’en 1798, âgé seulement de 17 ans, il est nommé capitaine de la compagnie de St-Jean des Bois servant sous les ordres de M. de Frotté. Le 27 octobre 1799, M. de Frotté tenta vainement de s’emparer de Vire. A cette occasion, Jules des Rotours eut le bras cassé d’une balle. Il réussira à se cacher en ville et à y être soigné.

         Jules et son épouse Adèle du Buisson de Courson s’établirent à Chaulieu où il s’occupa de plantations et d’agriculture pendant une dizaine d’années. En 1811, il fut appelé à commander, comme capitaine, les gardes d'honneur à pied de l’arrondissement de Mortain. Napoléon lui conféra, en juin 1811, le titre de baron d'Empire.

         Sa blessure au bras ne lui permettant pas de continuer une carrière militaire, il choisit de se consacrer à la vie civile et demanda à entrer au Conseil d’état. Détaché d’abord à Brême, le baron des Rotours retourna au quartier-général et assista aux batailles de Dresde, de Leipzig et de Hanau.

         A la Restauration, en raison de ses services à l’Empereur, la Croix de Saint-Louis, qui lui avait été promise après sa blessure sous les ordres de M. de Frotté, lui fut refusée.

         En octobre 1815 il fut nommé sous-préfet de Cherbourg. En 1818, il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur, puis, en 1820, devint préfet du Finistère. Il réussit à y arrêter les trames révolutionnaires et Louis XVIII l’en récompensa en le nommant préfet de la Loire en 1823. Il y encouragea autant l’industrie que l’agriculture.

         En 1828, il reçut la croix d’officier de la Légion d'Honneur. Suite à la révolution de Juillet 1830, il quitta la Loire et se retira à Chaulieu où il se consacra à nouveau à l’agriculture. En 1843, il devint président de la Société d’agriculture de l’arrondissement de Mortain, et en 1848, maire de St-Martin de Chaulieu. Le baron des Rotours décéda en son château de Chaulieu le 7 juillet 1852.
         Son fils, Raoul Gabriel Jules, (1802-1876) deuxième baron des Rotours, troisième baron de Chaulieu, avocat, propriétaire du château de Chaulieu de 1852 à 1876, fut nommé, le 14 février 1830, secrétaire général de la préfecture des Ardennes. Il fut conseiller général du Calvados en 1848. Il se retira de la scène politique après le coup d’état de 1851.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)    Louise Berthe Antoinette des Rotours, (1832-1893), hérita le château de Chaulieu de son oncle Raoul en 1876. Elle épousa en 1853 Amédée Gabriel Georges Henri de Caix de Saint-Aymour de Blainville (1819-1886), officier des Haras " [4] "...qui tenta en vain de créer une pisciculture en 1881 au dessous de l'étang de Chaulieu..." [3]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Caix de Saint-Aymour Par Twocats — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=64094810

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Leur fils, Camille de CAIX de Chaulieu, propriétaire de Chaulieu de 1894 à 1916 où il ne fit que quelques séjours. Il décéda sans postérité et laissa ses biens à son épouse Thérèse de Vaucelles. Celle-ci légua Chaulieu à Gilles Robert Pierre Joseph de Brossard (1907-1965) qui revendit Chaulieu à Guillaume et Robert des Rotours en 1928... " [4]

     

    Ci-dessus, blason supposé de la famille de Brossard https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=6925297&desc=brossard_de_normandie

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Guillaume et Robert des Rotours qui, en 1928, rachètent le château à leur parent Camille de Caix de Chaulieu, propriétaire de 1894 à 1916, descendant de Hugues Antoine des Rotours de Chaulieu. " [2]

     

    Ci-contre, blason de la famille des Rotours https://gillesdubois.blogspot.com/2008/08/famille-des-rotours-en-normandie.html

     

         Voir Guillaume des Rotours à https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_des_Rotours

         Voir Robert des Rotours à https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_des_Rotours

     

         " Le poste de commandement de la 29ème s’y installe le 14 août 1944. La veille, le 175e régiment occupe les hauteurs de Saint-Sauveur et Saint-Martin de Chaulieu en dépit d’un feu d’artillerie extrêmement violent.

        Avec l’aide des 115e et 116e régiments, l’objectif de la côte 367 à quelques kilomètres, point le plus haut du département de la Manche, est atteint par les GI. " [5] 

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Dans les années 1980, le château est racheté et restauré par Patrick Cenni ancien artiste guitariste qui, après des études d'ébénisterie à l'école Boulle de Paris, réédite des meubles anciens. Le travail de restauration est récompensé en 1992 par le Grand prix national de sauvegarde de l'association des Vieilles maisons françaises.

         Restauré mais inhabité durant cent ans, en 2014, le château est vidé de son mobilier qui est mis en vente. " [1]

     

    Description

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     « La finesse de son architecture mérite le détour. Le château de Chaulieu est incontestablement le plus important et le plus intéressant architecturalement du Mortainais. Il est l’un des rares manoirs datant de l’époque de la Ligue et du règne d’Henri IV qui subsiste dans cette région. Son plan est un rectangle proche du carré et donne une allure assez massive à cette construction entourée de douves profondes. Ce château n’a qu’un étage, cantonné à deux échauguettes très soignées à culot et fines nervures, multiples ainsi qu’à toits pointus. " [1] 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Au sud-est du département de la Manche, le château de Chaulieu est l'un des derniers survivants des manoirs du 16e siècle. Ce château, d'époque Henri II, a la forme d'un rectangle flanqué de deux échauguettes défensives à culot. Le toit, très haut et très pointu, avec sa superbe coiffe d'ardoises, porte l'estampille du style Renaissance. L'étage offre trois fenêtres à meneaux, à l'aplomb de trois lucarnes de belle facture. Quant aux anciennes douves, elles ont été également restaurées. À l'intérieur, on y découvre deux cheminées en granit dont l'une rehausse l'éclat des plafonds peints en décors polychromés et de magnifiques pièces de mobilier. À noter : le système défensif intérieur des diverses salles qui se protégeaient mutuellement par des meurtrières prenant en enfilade portes, escaliers et couloirs. " [6] 

     

    Ci-dessus, décors polychromés, photo extraite de ce même document.

     

         " Le château comprend un corps massif avec deux échauguettes sur la façade principale et deux pavillons carrés sur la façade arrière. Des douves entourent le château sur les quatre côtés, elles devaient êtres normalement sèches, une chapelle s'élevait à l'un des angles de la cour. Une fête, la Saint-Louis, a lieu sur la prairie devant le château. " [3]

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

    Protection

     

         " Les façades et les toitures du château, de l'ancienne chapelle et des anciennes écuries, ainsi que la cheminée de la grande salle au rez-de-chaussée sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 25 juillet 1973. " [2]

     

         " L'association des Vieilles Maisons françaises, dont le but est de faire connaître le patrimoine et de contribuer à sa sauvegarde, a récompensé le château de Chaulieu en lui décernant le Grand Prix national de Sauvegarde en 1992. " [6]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikimanche

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de Roynel - pages personnelles : https://www.le-petit-manchot.fr/cc-30-03-chaulieu-chateau/articles/

    [4] Extraits d'après http://www.diesbach.com/belleroche/rotours/rotours-genealogie.html

    [5] Extrait de http://29-lets-go.over-blog.com/article-chateau-de-Chaulieu-50-72000101.html

    [6] Extrait de https://www.pressreader.com/france/maisons-normandie/20180330/283369062579576

     

    Bonnes pages :

     

    O http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&REQ=%28%28PA00110362%29+%3AREF+%29

    O Isabelle Audinet, « De la restauration des édifices civils et militaires anciens», Patrimoine Normand, n°26, avril-mai 1999 http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-44281.html

    O https://www.pressreader.com/france/maisons-normandie/20180330/283369062579576

    O http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article1427&id_document=4601

    O https://www.chaslerie.fr/en/blog/archive?p=147

    O http://www.diesbach.com/belleroche/Rotours/Rotours-genealogie.html

     

     

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  • LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche, crédit photo : Bastien.pierre - Sous licence Creative Commons https://monumentum.fr/chateau-pa00111083.html ; au centre photo du château de Bernesq, actuellement Haras de Bernesq, Calvados Crédit : Frédéric Amiel Sous licence Creative Commons ; à droite, photo extraite de http://www.france-sire.com/actu_cheval-11866-hannouma_les_nouvelles_photos_au_haras_de_bernesq.php

     

           " Le château de Bernesq est un édifice situé sur le territoire de la commune de Bernesq, en France. Le monument est situé dans le département français du Calvados, au sud du bourg de Bernesq. (...)

         Le nom de la localité est attesté sous la forme Bernesc en 1180. " [1]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Plan de situation du château de Bernesq ; blason de la famille Bacon du Molay CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9852462

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)Histoire

     

          J'ai trouvé peu d'informations sur l'histoire du château de Bernesq. Difficile de démêler l'histoire de la seigneurie et du château. Une tradition veut que le roi François Ier l'a fait construire pour l'une de ses maîtresses, mais laquelle ? On ne prête souvent qu'aux riches. Je pense qu'il s'agit, peut être, d'une légende locale... [NdB]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

          " Guillaume (III) Bacon du Molay est un seigneur normand. Il épouse, en 1126, Mathilde de Chester descendante des ducs de Normandie, fille de Ranulph le Meschin, vicomte du Bessin et comte de Chester.
    Mathilde apporte à Guillaume par une charte datée de Rouen : « les terres de la Fresnaye-Martinèze, Couvains et Plein-Forêts, qui consistaient en hommes, hommages, revenus, églises, bois, moulins, fours, viviers, soldats, vasseaux, vilains, bordages et autres dépendances, le fief de Blagny la Quièze accru du fief de Baynes, Bernesq, Mestry, Pleines-Œuvres, Saint Martin de Caumont, Sallen, Livry, Fresnay sur Mer et Martragny ». [2] 

     

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; au centre, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1823, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/

     

          " Durant tout le 15e siècle, les Pélerin furent seigneurs de Bernesq, d'Osmanville, Aignerville, Deux-Jumeaux, La Motte-de-Blagny, Saint-Germain-de-la-Lieue. La maison est tombée en quenouille dès les premières années du 16e siècle. " [3]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     " Le château de Bernesq a été construit au 15e siècle par le roi de l'époque, François Ier. Ceci est confirmé par une plaque disposée dans la cheminée principale où est sculptée son sigle : la salamandre entourée de fleurs de lys. Il a offert ce château ainsi que tout ce qui s'y rattachait à une de ses maitresses.
         Effectivement, ce château était, à l'époque, à l'origine des principales activités du village. Par exemple, à 500 mètres du château, se trouvent des vestiges de cette époque chez le boulanger tels qu'une grande roue servant autrefois à broyer des pommes pour fabriquer du cidre. " [1]

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://fr.mappy.com/poi/5cad0d290351d14096c84dbb#/1/M2/TGeoentity/F5cad0d290351d14096c84dbb/N151.12061,6.11309,-0.94274,49.27241/Z15/

     

         On relève Joachim du Fayel, écuyer, sieur de Bernesq, qui fit ses preuves devant M. de Chamillart, Intendant de la province, le 5 décembre 1667.

         On trouve Gabriel de Bricqueville, seigneur et marquis de Bernesq en 1670. [NdB]

     

         " En 1755, René Hatte, fermier-général du roi, achète les seigneuries de Bricqueville, Bernesq et Colombières. » [1] 

     

         " En 1759, le château fort devient une propriété Girardin " [4]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     " Le château de Bernesq a changé plusieurs fois de maître depuis quelque temps : M. le comte de Girardin le possédait il y a quelques années ; il a passé depuis à M. Perier, et aujourd'hui Mme Perier, remariée à M. de Vives, en est propriétaire ; il est occupé par un fermier. " [5]

     

         En 1845, suite au décès de Mme Périer, il est mis en vente.

         Au début du 20e siècle, il appartenait à M Émile Vallée magistrat et maire de Bernesq en 1892. On trouve, en 1946, Victor Alfred Vallée, juge de paix et maire de sa commune. [NdB]

     

         " Aujourd'hui (depuis 1982), ce château est un domaine privé entretenu par un éleveur de chevaux de courses et reconnu comme un des plus grands et plus beaux haras du pays. " [1]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Description

     

     

    Arcisse de Caumont, 1853 :

          " Château de Bernesq. Le château de Bernesq , garni de tours et de fossés extérieurement, présente à l'intérieur de la cour un très élégant édifice dans le style de la renaissance. Il est habité par un fermier. " [6]  

     

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     " C'est, comme on le voit, par le dessin ci-joint pris du côté de la cour, un très joli château renaissance.

         Du côté opposé, la pente du terrain qui s'abaisse vers la rivière, favorise l'effet pittoresque de l'édifice qui est plus sévère et garni de tours que l'on voit à peine dans le dessin que je présente. Le château de Bernesq était entouré de fossés.
         Par la disposition de la construction de la renaissance que nous venons de figurer, à l'angle de la cour, et par la position des tours qui en garnissent les angles extérieurs, ce château présente de grandes analogies avec celui d'Aignerville. "
    [5]

     

    Ci-dessus, un dessin extrait de l'Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) (2e édition) par Arcisse de Caumont (1801-1873). Éditeur (Paris) Date d'édition : 1858

     

    Protection :

     

         " L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 2 juillet 1927. (...) Le haras de Bernesq n'est pas ouvert aux visites en dehors de périodes bien définies. " [1]

     

    À proximité :

     

         Bernesq dans la littérature :

         " Le Roman de Renart fut composé de 1174 à 1250 par plusieurs auteurs, dont notamment Richard de Lison, un clerc qui raconte de manière romancée des faits d'intérêt local ayant pour décor la paroisse du Molay : « Renart se dirige vers le bois du Vernay mais lorsqu'il rencontre l'abbé Huon et sa meute, il retourne sur ses pas après avoir franchi deux fois la Siette et le Drôme. Il rencontre Tibert le chat étendu sur un rocher dans le bois du Molay, tous deux décident de prendre la direction du Vernay pour aller chercher fortune dans l'enclos de Guillaume Bacon, « loing del castel desos la ville ». Or voici que survient ledit Guillaume Bacon, seigneur du lieu, Renart prend un chemin de traverse, Tibert grimpe sur un chêne. Bientôt se joint aux chasseurs, le prêtre du Breuil-en-Bessin qui fait route vers Saint-Martin-de-Blagny. Tibert réussit à s'enfuir « tot le chemin de Blagnié ». À hauteur de Tournières, entre la Chênée et la lande de Bernesq, il rencontre Renart qui n'en croit pas ses yeux. Il lui annonce son intention de l'emmener avec lui à Saint-Martin à « Blaengnié » où il diront l’office… » [1]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Bacon_du_Molay

    [3] Extrait de l'Histoire du Bessin par Edmond de Laheudrie, tome 1.

    [4] Extrait de http://www.chateau-colombieres.fr/colombieres-1000ans.php

    [5] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados. Tome 3 / par Caumont, Arcisse de (1801-1873). Éditeur : Derache (Paris)/Dumoulin (Caen)/A. Hardel () date d'édition : 1846-1867 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96748058/f736.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Bernesq%22?rk=128756;0

    [6] Extrait de Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) par Arcisse de de Caumont, (1801-1873). Éditeurs : Derache (Paris) / Dirdon (Paris) / Dentu [etc.] (Paris) 1853, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9784904q/f468.item.r=ab%C3%A9c%C3%A9daire%20d'arch%C3%A9ologie%20Caumont.zoom 

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  • Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)      A l’époque féodale, Athis se divisait en six fiefs : Saint-Vigor, Le Buat, Les Bots, Espinouze, Planquivon et La Fressengère. La forme du logo représente le territoire de la commune d’Athis. Cette surface est fractionnée en six, représentant les 6 fiefs de l'époque Féodale. (...)

         A l'époque médiévale, mottes castrales et châteaux furent élevés par les petits seigneurs de fiefs qui se sont morcelés au fil des générations : à la Motte (Epinouze), au coeur du bourg, aux Champs, au Buat, aux Bots, à la Fressengère..." [1]

     

    Documents ci-dessous extraits de https://www.athisvalderouvre.fr/tourisme-patrimoine/un-peu-d-histoire.html

     

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)

     

     Plan de situation de la motte de La motte d'Athis ; blason de la commune d'Athis-de-l'Orne par Aroche Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Aroche., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6627703

     

    La motte féodale de la Motte d'Athis

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)     " A six kilomètres environ de la ville de Flers, sur l'importante commune d'Athis-de-l'Orne, non loin du joli cours d'eau nommé le Lambron qui la sépare de celle de Ronfeugerai, à un kilomètre seulement du bourg de ce nom, à droite de la route conduisant vers Athis et en face le village de la Bordée, se trouve le hameau de la Motte d'Athis, composé de trois corps de ferme. " [2]

     

         " Athis, motte au hameau de la Motte, à 1 km de Ronfeugerai (Duval, La motte d'Athis, Bull. de la Soc. Flammarion d'Argentan, t. IV, 1886, pp. 157-160. Coutil, Camps et mottes du département de l'Orne, Annuaire des cinq départements de Normandie, 1910, p. 76). " [5]

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)     " A la sortie de Ronfeugerai en direction d’Athis, une petite route, sur la droite, mène au hameau de la Motte. Situé près du village de Ronfeugerai, il dépend néanmoins du bourg d’Athis. Le hameau comprend deux logis anciens, leurs dépendances et des bâtiments agricoles récents. La plus ancienne de ces modestes gentilhommières se trouve derrière le petit étang. Elle présente des linteaux sculptés en accolades et une belle cheminée. Celle qui nous apparaît au fond de la cour est plus importante et date du 17e siècle. Elle a subi quelques aménagements au cours des siècles. Derrière celle-ci, se dissimule la motte seigneuriale qui a donné son nom au hameau ; plantée de sapins, elle s’élève au milieu d’un vaste pré où serpente le petit ruisseau du Lembron qui devient torrent, un peu plus loin, avant de se jeter dans la Rouvre à Taillebois. " [3]

     

    Ci-dessus : La Motte-Athis de l'Orne 61 (1974) par Michel Cabon - Dessin (31x21 cm) Extrait de https://www.artmajeur.com/fr/adolphecabon/artworks/7023121/la-motte-athis-de-lorne-61

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)  Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, une vue aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, un extrait du cadastre napoléonien de 1829 , Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ : La parcelle 92 correspond à la motte féodale.

     

    A proximité :

     

         " En Normandie, sur la commune d’Athis-de-l’Orne, un chêne géant trône au milieu du hameau de la Motte connu sous le nom du chêne au muet à cause du drame sanglant dont cet arbre fut témoin il y a 2 siècles. Ce chêne vénérable affiche des dimensions plus que respectables : 20 mètres de hauteur et une circonférence de 7,10 mètres à 1m de haut. " [4]

     

         " Les premiers protestants se réunissaient à la Quentinière, puis ils construisirent des temples, d'abord à la Chènevière, puis aux Aulnays-Bilbot au 19ème, et enfin à la Queue-d'Aronde à la fin du 19ème. A partir de la révocation de l'Edit de Nantes (1685) et des persécutions qui s'ensuivirent pour la majorité des protestants, un enfant muet de naissance se dissimula au creux d'un vieux chêne pour échapper aux brigands qui assassinèrent les propriétaires du manoir de la Motte.

         Au milieu du hameau de la Motte, trône toujours un arbre géant : Le Chêne au Muet. " [1]

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)     " Depuis longtemps, les sieurs de La Motte, seigneurs du lieu, appartiennent tous à la religion réformée. Des tombes fort anciennes, simples dalles de granit dépourvues du signe de la croix, environnent le logis principal : c’est le cimetière des huguenots. En 1692 le Sieur de la Motte, Mathieu Lebailly et son fils Jean sont assassinés dans leur demeure par une bande de malandrins guidés par un ancien domestique de la maison. Le plus jeune des fils, âgé de 12 ans, muet de naissance, est épargné en raison de son handicap. Dans le chaud de l’affaire, l’enfant apeuré se réfugie dans le creux du chêne pour échapper aux assassins. L’arbre y gagne à jamais son nom : le chêne au muet. Finalement, grâce aux renseignements que parvient à fournir l’orphelin, les coupables sont pris et écartelés. " [4]


         " Ce chêne est entièrement creux de la base au sommet, deux à trois personnes peuvent se tenir debout à l’intérieur. On peut y entrer par deux portes, véritables ouvertures naturelles dont l’une est au nord et l’autre au sud. Ce chêne de 20 m de hauteur est actuellement âgé entre 300 et 500 ans. " [1]

     

         Au sujet de cet arbre multicentenaire, voir :

    O https://krapooarboricole.wordpress.com/2009/04/09/le-chene-de-la-motte-athis-orne-dit-aussi-chene-au-muet/

    O http://lapiterne.canalblog.com/archives/2016/02/15/33136144.html

     

    O Ci-dessous : Fiche de la DREAL n° 61032 - date de parution : septembre 2013 - DREAL Basse-Normandie :

     

    Sources :

     

    [1] extrait de https://www.athisvalderouvre.fr/tourisme-patrimoine/un-peu-d-histoire.html

    [2] Extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5455075m/f233.image.r=%22motte%20d'Athis%22

    [3] Extrait de http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-48499.html

    [4] Extrait de http://athis-val-de-rouvre.blogspot.com/2016/09/le-logis-de-la-motte-et-le-chene.html

    [5] Extrait de Zadora-Rio Élisabeth : L'enceinte fortifiée du Plessis-Grimoult (Calvados). Contribution à l'étude historique et archéologique de l'habitat seigneurial au XIe siècle. In : Archéologie médiévale, tome 3-4, 1973. pp. 111-243 ; doi : https://doi.org/10.3406/arcme.1973.1261https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1973_num_3_1_1261

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