• LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

     

    Au centre une photo par C. de Beaurepaire — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13206546

     

         Un château-fort existe à Louvagny au 12e siècle, dont subsistent des vestiges : une tour ronde reliant les bâtiments. La seigneurie est vendue en 1595 à Louis de Beaurepaire, famille dont les descendants restent les propriétaires du château jusqu'à la fin du 20e siècle. Un logis du 18e siècle est ordonnancé de manière symétrique et un pavillon oriental conserve des éléments du 18e siècle en particulier une porte et des cheminées. (NdB)

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)   LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

     

    Plan de situation du château de Louvagny ; blason de la famille de Beaurepaire de Louvagny par Yves LG — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14631280

     

    Historique

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Au Moyen Âge, Louvagny faisait partie pour huitième du fief de Barou qui dépendait sans doute des barons de Courcy, une famille des plus importantes de Normandie. Courcy n'est éloignée que de 2,5 km de Louvagny. (…)

         L'histoire du château est intimement liée à celle de la famille de Beaurepaire de Louvagny, famille qui servit la France avec distinction sous tous les rois, de Philippe V à Louis XVIII, les empereurs Napoléon Ier et Napoléon III, ainsi que la république durant les guerres de 1870, 1914, 1939, en Indochine et en Algérie, famille dont le patronyme originel est Gaultier et dont la filiation remonte à 1200 par Jean-Michel Gaultier, seigneur de Courteilles, des Bois, de Longchamps, etc... » [1]

     

    Famille de Beaurepaire de Louvagny : voir à  https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beaurepaire_de_Louvagny 

     

         La filiation se poursuit par Jean Gaultier, écuyer, seigneur du Rou, de Jort, de Pierrefitte, etc. Il servit le roi Louis XI contre le duc de Bourgogne et accompagna Charles VIII en Italie. Le 4 mars 1480, il fut maintenu en sa qualité de noble et déchargé de la taxe des francs-fiefs.

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     Il épousa en secondes noces Jacqueline de Beaurepaire. Le nom de Beaurepaire étant sur le point de s’éteindre, le mariage ne fut accordé qu’à la condition que le premier enfant qui naitrait et ses descendants prendraient le nom et les armes de Beaurepaire. De cette seconde union naquit Gratien Gaultier, dit de Beaurepaire, écuyer, seigneur de Jort, de Pierrefitte, de La Malardière, etc. Il commandait une compagnie de cavalerie dans les guerres contre Charles Quint, sous François Ier et Henri II.

         Le 25 janvier 1561, il obtient du roi Charles IX des lettres patentes, enregistrées le 9 février 1561, donnant l’autorisation pour lui et ses descendants en légitime mariage de prendre, en mémoire de ses loyaux services, les nom et armes de Beaurepaire.

         Au début du 15e, la seigneurie de Louvagny était la propriété de Girot Le Normand et les Gaultier, seigneur de Jort, se lièrent d’amitié avec la famille Le Normand, amitié qui perdura.

         Ainsi, le 14 novembre 1595, Nicolas Le Normand vendit sa seigneurie de Louvagny à Louis de Beaurepaire.

         Son fils, François de Beaurepaire, écuyer, commandant une compagnie de gens à pied, obtint en mai 1651, l’érection en plein fief de haubert, les fiefs et terres nobles de Louvagny, le titre de comte et l’autorisation d’y construire un château, par lettres patentes de Louis XIV, enregistrées le 24 juin 1651.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Beaurepaire de Louvagny par Yves LG — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14631280

     

    [voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beaurepaire_de_Louvagny]

     

         La famille porte depuis le nom de Beaurepaire de Louvagny. Tous les descendants portent le titre de vicomte, le titre de comte continuant à être porté par le chef de famille, descendant de la branche ainé. Le titre de marquis, accordé par Louis XV à Marc Antoine de Beaurepaire (rameau de Damblainville et Saint-Germain) ne fut pas relevé. (…)

         Le comte procède vers 1840 à des essais agronomiques sur ses terres afin d'en faire bénéficier sa commune. (...)

         Le château cessa d'être la propriété de la famille de Beaurepaire par succession et filiation :

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     Joseph, Alexandre, Reine de Beaurepaire, né à Louvagny le 1er octobre 1783, épousa en 1833 N. de Robillard. De cette union, naquirent quatre filles. Aucune des trois premières ne se marièrent. La quatrième, Marie, Élisabeth (5 août 1838–22 mars 1899) épousa M. de Postel, qui hérita du château.

         Enfin, Éliane (1931-1995), la petite-fille de M. de Postel, devenue seule héritière du château, épousa le 3 mars 1955, le capitaine Jean Chavane de Dalmassy, dont un des descendants est actuellement en 2011 le propriétaire.» [1]

     

    Ci-dessus : 1. blason de la famille Robillard, d'azur à trois hérissons d'argent les deux du chef rampants et affrontés supportant ensemble une fleur de lys d'or et le troisième en pointe passant, https://man8rove.com/fr/blason/thb7rc7-robillard ; 2. blason de la famille Postel, d'argent à la colonne de gueules posée en bande accompagnée de trois trèfles de sinople, https://man8rove.com/fr/blason/40gely5-postel ; 3. blason de la famille Chavane de Dalmassy, d'azur à une oie d'argent tenant dans son bec une givre du même et surmontée de trois étoiles d'argent, 1 et 2, http://www.corpusetampois.com/che-20-chaixdestange10.pdf

     

    [voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beaurepaire_de_Louvagny ]

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

     

     Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien de 1813-1829, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/accueil.html ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Architecture

     

         « Le château est bâti au sein d'un parc d'environ 100 ha clos de murs.

         Une tour ronde subsiste du château médiéval et réunit deux bâtiments. (…)

         Rien n'existe au chartrier de Louvagny qui permette de situer avec précision la date de construction du château. La tradition familiale rapporte que son constructeur en fut François de Beaurepaire (décédé le 4 février 1664). Ce fut lui qui, par achats successifs, aurait constitué le parc qu’il fit clore. Ce serait aussi lui qui fit construire la chapelle. Les monuments historiques évaluent la construction pour ¾ au 17e et pour ¼ au 18e. (…)

         Le logis du 18e siècle est ordonnancé de manière symétrique et le pavillon oriental conserve des éléments du 17e siècle en particulier une porte et des cheminées. » [1]

     

         « Le château de Louvagny fut bâti à la fin du 17e, et bien qu’il ne remonte pas au temps de la féodalité, sa forme représente ce que les Anglais, dans leur nomenclature architecturale appellent castellated house, c’est-à-dire un manoir arrangé en château ou en fort. La construction des remparts, ou fosses, des bastions, des meurtrières de la tour, de la porte élevée au nord et percée pour un pont-levis, atteste de la pensée du fondateur, qui déploya du reste une véritable grandeur dans les dehors du château, dans le parc et dans les avenues de la terre. Du haut de la tour on a une large vue sur tout le pays.

         L’église est moderne et insignifiante. Une chapelle seigneuriale y est adossé au-dessous de laquelle est le caveau sépulcral des Beaurepaire. A la voûte sont leurs armoiries et celles de toutes les femmes qui sont entrées par alliance dans la famille ». » [2]

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

    Ci-dessus : le château de Louvagny : gravure de 1829 par C. de Beaurepaire — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13035338

     

         « La reproduction de la gravure faite par M. de Vauquelin en 1829, donne une bonne vision du château de l'époque. (...)

         Le château a subi d’importantes modifications, surtout extérieures : l’avenue qui y mène passe entre les deux corps de bâtiment qui forment les communs.

         À quelques mètres de l’entrée se trouvent les restes du pont-levis, car une grande partie des douves qui encerclaient le château a été comblée en 1830-1840 ; ne reste que la partie ouest des douves.

         L'intérieur a été dans l’ensemble bien entretenu. À noter des plafonds qui ont été endommagés lors des bombardements de 1944. » [1]

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Le château de Louvagny a été lithographie dans la Statistique de l'arrondissement de Falaise ; il était entouré de douves, et une tour s'élève à l'un des angles ; toutefois les parties les plus anciennes ne remontent pas au-delà du temps de Louis XIV.
         Un parc, clos de murs, entoure le château : c'est un des plus vastes du pays, il a plus de 100 hectares d'étendue. M. le comte de Beaurepaire y a fait des travaux importants et transformé en herbages des terres précédemment labourées. On y voit, comme je l'ai dit, la porte romane de l'église de Pont. »
    [3]

     

    Photo ci-dessus par C. de Beaurepaire — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13206290

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Le corps le plus ancien du château remonte au 17e siècle, autorisation de construire un château et une chapelle accordée en 1651. Cette partie, comportant l'aile en retour nord terminée par un pavillon carré, a été bâtie de 1651 à 1664. Le corps en retour, accolé à une tourelle en demi hors-œuvre, fut élevé au début du 18e siècle. Les bouches à feu qui flanquent l'ensemble rappellent la vocation défensive du site. Entre 1830 et 1840 les douves qui ceinturaient l'ensemble ont été comblées. Un pont dormant permettait le franchissement. Un parterre conforme aux canons du 18e siècle, prolonge la façade sud. Dans le parc un pavillon du 17e siècle pourrait avoir servi de maison de garde. Au 19e siècle, un pont-levis a été ajouté dans la cour d'honneur. La glacière située dans le parc sert depuis le 20e siècle, au captage de la source qui alimentait les douves. » [4]

     

    Protection :

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Le domaine fait l'objet d'une inscription comme monument historique depuis le 10 août 1977 : les façades et les toitures du château et d'un bâtiment du 17e siècle dans le parc, la porte de l'ancien pont-levis, l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé, le grand salon, la salle à manger, la porte romane de l'église de Pont remontée dans le parc. Un arrêté du 6 avril 2006 complète le précédent en protégeant l'assiette des sols avec le réseau hydraulique, la cour d'honneur et les façades et toitures des communs. (…) Toujours protégés par les monuments historiques, on trouve l'église paroissiale qui jouxte le château avec la chapelle seigneuriale de la famille de Beaurepaire et son décor y compris la claire-voie la reliant à l'église.

          Dans l'église, la chapelle seigneuriale et le cimetière entourant l'église se trouvent des caveaux et tombes où sont inhumés les corps des familles Beaurepaire, Postel et Chavane de Dalmassy. » [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de la Statistique de l'arrondissement de Falaise par Frédéric Galeron ; Brée l'aîné, 1828 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58285599/f398.image.r=%22Ch%C3%A2teau%20de%20Louvagny%22?rk=128756;0

    [3] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados : T. II. par Arcisse de Caumont ; Derache, 1850 - 622 pages https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96626634/f404.image.r=%22Ch%C3%A2teau%20de%20Louvagny%22

    [4] Extrait de http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-calvados-chateau-a-louvagny-chateau-de-louvagny.html

     

    Bonnes pages :

     

    O http://tourisme.aidewindows.net/louvagny.htm

    O  http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-calvados-chateau-a-louvagny-chateau-de-louvagny.html

    O  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96626634/f404.image.r=%22Ch%C3%A2teau%20de%20Louvagny%22

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  • LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    A droite, photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     Joué-du-Bois possède un manoir du 15e siècle muni d'une enceinte, de grosses tours cylindriques et entouré par une pièce d'eau. Très endommagé lors des bombardements du village en août 1944, le manoir a été restauré par la suite. (NdB)

     

    Photo extraite du site https://monumentum.fr/manoir-pa00110989.html

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Plan de situation du manoir de Joué-du-Bois ; blason de la famille de Beaurepaire par Yves LG — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14631280

     

    Histoire

     

          « Joué du Bois était un plein fief de haudebert relevant de la baronnerie d'Annebecq. » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

         « Les de Beaurepaire [De Beaurepaire, vieille famille noble de Normandie dont l'ancienneté de noblesse fut reconnue par Monfaut. Leur blason était de gueules à la croix ancrée d'argent liée en coeur d'azur d'après M Jules Appert : de sable à 3 gerbes d'or montantes, 2 en chef et une en pointe, suivant le comte de Contactes. (La Chaux, p. 13).]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     Ont-ils été les premiers possesseurs du fief de Joué ? Y eut-il une famille pri­mitive du nom de Joué ? Renoult de Joué, qui fieffa en 1298 le tènement des Grandières et le champ Durillon était-il un des membres, de cette vieille race ? Jean de Joué, prêtre qui fit aveu du fief de la Brumanière l'an 1378 en fut-il le dernier rejeton ? Le fait est difficile à établir puisque les de Beaurepaire sont constamment désignés dans les actes publics sous le nom de Joué.

         En tous cas, nous savons d'une manière positive par les pièces conservées au chartrier de Rânes qu'en 1381 un de Beaurepaire (Guillaume) fit aveu à Guillaume de Chamborand, baron d'Anne­becq pour le fief de Joué 17 septembre 1381)... » [2]

     

         « Ses descendants conservèrent Joué du Bois jusqu'en 1516 date de la mort de François de Beaurepaire, fils d'Amboise, il laissa ses trois sœurs se partager l'héritage. De Marguerite morte trop tôt ses enfants héritèrent. (…) Aux gendres de Edmond de Colbard revinrent le manoir et les terres du bourg... » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Jean Le Verrier devint sieur de Champsegré en 1527. La mort de son frère le fit peu après sieur du Champ-de-la-Pierre : enfin la vente de Joué-du-Bois par les gendres de Edmond de Cobar et, celle de la Chaux par M. de Montreuil (1539) lui remirent aux mains une grande étendue de terre. Après la mort de Jean (1550), Josselin Le Verrier, son fils, s'établit au manoir avec sa vieille mère Suzanne. (…) Josselin vécut pendant la triste époque des guerres de religion et fut maltraité par les réformés. L'on montre, au haut de la tou­relle de l'escalier les ravages faits par les boulets des protestants ; on dit même que la tour, dont les pieds se baignent dans la grande douve, eut de telles avaries qu'il fallut la reconstruire en entier. (…) Josselin Le Verrier mourut vers 1593, sa veuve, Guyonne de Marconney. lui survécut plusieurs années (1601). Les héritiers furent nombreux. (…) » [2]

     

    Blason ci-dessus visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « En 1593 Gabriel de Fontenay, seigneur du Bel acheta  le château de Joué du Bois et mourut peu après. Marguerite Terre sa veuve apporta l'acquit de par son  mariage à Philippe Langlois seigneur de La Poterie, décédé en 1615 trois ans après sa femme laissant un fils, Claude. » [1]

     

    Blason ci-dessus visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Claude Langlois, fils de Philippe, épousa Catherine du Four. (…) L'aîné de leurs enfants, Philippe, mourut en 1643 à l'âge de vingt ans d'une maladie contractée au régiment. Le cadet Henri (M. de St-Roch) eut une fin tragique, il fut traitreusement tué en duel pendant la guerre d'Italie (1657). Un de ses amis le vengea en perçant d'un coup d'espadon le bravache qui, dans une hôtelle­rie, se vantait de sa mauvaise action. Devenue veuve en 1653, Catherine du Four mena en son logis une vie retirée et économe. La bonne gestion de sa fortune, lui permit d'accroître ses propriétés par de constantes acquisitions. » [2]

     

    Blason ci-dessus visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

         « En 1649, Suzanne Matrot épousait François Langlois seigneur de Joué du Bois fils de Philippe cité plus haut et de Catherine du  Four. (...) » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Après la mort de François Langlois, le logis de Joué fut habité par Jacques de Lonlay. Sa femme, Catherine Langlois y mourut en 1717, à l'âge de 66 ans. (...) Et quand Jacques de Lonlay se fut éteint à son tour en 1726, Urbain Langlois apparut à Joué-du-Bois avec son épouse Marie-Cécile d'Origny de Roussel. Urbain Langlois (...) retourna à Mont-Ormel et à la Poterie, où il mourut le 17 novembre 1752. (…) Marie-Madeleine Langlois devint l'héritière d'Urbain Langlois, son frère. Née le 1er juillet 1700, la nouvelle maîtresse du fief et seigneurie de Joué-du-Bois avait épousé le 10 juillet 1730, noble homme Joseph-Alexandre Blanchard, sieur d'Amanville (…) Madame d'Amanville atteignit les années de l'extrême vieillesse. Elle mourut le 26 mars 1783 et fut inhumée non dans le choeur de l'église avec ses ancêtres, mais dans un caveau creusé au milieu du cimetière de la Poterie au pied de la croix que la pieuse châtelaine avait fait ériger l'année précédente. » [2]

     

         Son neveu Louis des Rotours tombé dans la gêne vendit les terres et le manoir du bourg à Thomas Lenoir Grandpré qui fut le dernier seigneur de Joué du Bois. » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Thomas Le Noir dirigeait depuis longtemps le grand moulin banal de Joué, dit de la Chaux. La roue bienfaisante de dame Fortune avait bien tourné pour lui, si bien que ses contempo­rains n'ont pu en découvrir l'explication. (...) Le vieux meunier défendit les privilèges de sa seigneurie avec autant de vigueur que le plus exigeant des nobles. » [2]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Son petit fils Jean-Jacques épousa en 1830 Victoire du Bois Tesselin (dont la tombe existe encore aujourd'hui au cimetière de Joué du Bois et restaurée par le patrimoine en 2006). » [1] 

     

    Blason visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     1944 « Un des sinistres les plus regrettables est celui qui anéantit le délicieux manoir de Joué-du-Bois, si connu et si apprécié des touristes, des peintres et des amis du passé.

         Fut-il construit au début du 15ème siècle ou vers le milieu, ou par Ambroise de Beaurepaire à la fin du siècle ? En tout cas, il avait vaillamment résisté aux injures du temps. Ayant gardé complète l'ordonnance de ses douves avec leurs jolies tourelles d'angle, formant un ensemble assez rare, habité et amoureusement conservé par Mme Paul Lory, le château renfermait un mobilier ancien et beaucoup d'objets dont la perte est irréparable. Signalons en particulier une très bonne toile du peintre H.N. Léveillé, originaire de la commune.
         Tous ceux qui l'ont visité regretteront la magnifique grande salle avec sa cheminée monumentale et ses solives apparentes : la voilà victime de cette guerre du 20e siècle !

         Formons ici le vœu qu'une restauration intelligente puisse conserver au moins la tourelle et quelques vestiges de cette relique ! » [3] 

     

    Photo ci-dessus extraite de ce même site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    Architecture

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Initialement plate-forme militaire, le manoir est bâti sur un quadrilatère entièrement entouré de douves. Trois ponts-levis, transformés en ponts fixes au milieu du 17e siècle, donnaient accès à la place, défendue alors par sept tours, dont six subsistent. Des communs Renaissance s'ordonnaient à l'ouest de la cour d'honneur. La tour carrée nord-est a été refaite en 1820 à usage de four à pain. Le manoir est un bâtiment de plan rectangulaire flanqué d'une tour d'escalier polygonale. La façade nord est flanquée d'une tour carrée. » [4]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Le manoir qui servit d'habitation aux vieux seigneurs existe toujours. La tradition populaire et une certaine analogie de style avec la partie ancienne du château de Rânes nous portent à croire qu'il fut bàti au commencement du 15e siècle, et probablement même cinquante ans plus tôt, au déclin de la possession anglaise.

         Les lots de 1516 nous le montrent organisé comme il l'est présentement. Le jardin, la cour, le domaine et la métairie sont à peu près les mêmes. Il était entouré de douves et défendu par des communs munis de meurtrières et flanqué de sept tours. D'après les lots de 1530 une des douves traversait le grand jardin.

         Il suftit d'un coup d'oeil pour reconnaître que l'aile droite n'a pas été construite.

         Les trois ponts-levis qui mettaient cette demeure à l'abri d'un coup de main furent changés en ponts fixes sous Louis XIII, et les murs de clôture reçurent les couronnements en granit qu'on y voit encore.

         La cour et les salles du rez-de-chaussée, envahies par l'humi­dité, ont été exhaussées d'environ 0 m. 50, ce qui a donné à la monumentale cheminée de la cuisine un aspect moins gracieux.

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien de 1817, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ ; à droite, un extrait de la carte d'Etat Major, document extrait du site Géoportail.

     

         Les meneaux en forme de croix qui coupaient si bien les grandes fenêtres, ont été brisés et les petites ouvertures de l'aile du manoir agrandies.

         L'oratoire adjacent à la chambre principale a été converti en cabinet. On y remarque encore des vestiges de fenêtres gothiques 14e s. En perçant le plafond, on retrouve, parait-il, la voûte primitive.

         Enfin l'on a fait disparaître les constructions qui avaient été accolées du côté des petites douves quand « M. de la Lande et ses belles-soeurs avec leurs maris » avaient été contraints d'y faire une commune habitation.

         Les communs d'un beau style renaissance, ont été détruits, il y a vingt ans, et l'on ne peut plus admirer les avenues majestueuses. qui, allant au Theil et à la Drouarderie, dominaient la con­trée et encadraient gracieusement le vieux castel. » [2]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Protection :


    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Portail d'entrée ; façades et toitures du logis et des deux tours d'angle carrées ; vestiges des deux tours d'angle circulaires ; cour d'honneur, avec l'ensemble des murs, des douves et des ponts qui la cernent ; jardin et son portail du 17e siècle (cad. H 366 à 368) : inscription par arrêté du 21 mai 1991. » [5]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

    [2] Extrait de Joué du Bois, paroisse, fiefs, commune, du 15e siècle à la fin du 18e siècle par l'abbé C. Macé ; Renaut de Broise imprimeur à Alençon, 1895 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k164252t.r=%22Jou%C3%A9%20du%20Bois%2C%20paroisse%2C%20fief

    [3] Extrait de http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

    [4] Extrait de http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-orne-manoir-a-joue-du-bois-manoir-de-joue-du-bois.html

    [5] Extrait de https://monumentum.fr/manoir-pa00110989.html

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Bonnes pages :

     

    O http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

    O Joué du Bois, paroisse, fiefs, commune, du 15e siècle à la fin du 18e siècle par l'abbé C. Macé ; Renaut de Broise imprimeur à Alençon, 1895 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k164252t.r=%22Jou%C3%A9%20du%20Bois%2C%20paroisse%2C%20fiefs%2C%20commune%20%22?rk=85837;2

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  • LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)

     

    Au centre, photo extraite du site http://maintenance-et-batiment.blogspot.com/2017/06/fiche-historique-les-chateaux-forts_3.html ; à droite, photo aérienne extraite du site Éditer Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)      « Dampierre-en-Bray s'est formée des paroisses de Dampierre et de Beuvreuil. » [1]

     

         « Entre Amiens et Rouen, à deux pas de la limite départementale avec l'Oise, Beuvreuil placé aux bords de l'Epte sur un plateau calcaire du Pays de Bray, un peu plus loin que la célèbre frontière anglo-normande, a bénéficié, elle aussi, de sa place forte en son temps. » [2]

     

         « Le château dit des Huguenots (Beuvreuil) daté du 14e siècle. Son nom vient du fait qu'il y avait plusieurs familles seigneuriales huguenotes qui y vivaient. » [1]

     

      LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)   LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)

     

     Plan de situation du château des Huguenots à Beuvreuil, commune de Dampierre-en-Bray ; blason de la famille Le Cat par infofiltrageCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par infofiltrage., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3545966

     

    Histoire

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)     « Situé à proximité de l'église du hameau de Beuvreuil, ce manoir est dit « des Huguenots » du simple fait qu'au 15e siècle son propriétaire Jean le Cat, seigneur de Beuvreuil y accueillait des calvinistes. » [3]

     

         Au 15e siècle, on trouve un François le Cat qui avait épousé Marguerite de Monsures, et qui était seigneur de Beuvreuil, puis Jean le Cat, son petit-fils, Gilles le Cat, écuyer, seigneur de Beuvreuil au 16e s iècle, qui avait épousé Françoise Vadequarre. Leur arrière-petit-fils Samuel le Cat était seigneur de Beuvreuil. Cette famille portait de gueules à une croix ancrée d'or. Son origine remonte a Giroldus le Cat, écuyer qui vivait en 1118. En 1205, on trouve Nicolaus Catus et Guillelmus Pastor, domini régis milites et Baillivi. En 1677, David de la Louel était seigneur de Beuvreuil.
         Beuvreuil a appartenu aux Sarous, aux Pont-carré, aux Sassetot, aux Sommesnil, aux Fumechon : c'est aujourd'hui la propriété de M. Lefilleul.
         On appelle encore, dans le pays, Beuvreuil le château des Huguenots, probablement parce qu'au 16e siècle les Huguenots s'en emparèrent et s'y établirent. »
    [4] 

     

         « Quant à la paroisse de Beuvreuil (qui sera plus tard rattachée à Dampierre), elle relevait de l'abbaye de Saint-Germer (Oise). C'était en 1118 une seigneurie appartenant à la famille Le Cat. » [1]

     

    L'architecture

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)     1844 : « Un ancien château fort du 14e ou 15e siècle est toujours debout a Beuvreuil. Il est bien conservé et semble défendre encore la vallée avec les quatre tourelles à cul de lampe, dont il est flanqué. Les fossés qui l'entouraient ont été comblés. Des croisées à meneaux existent auprès de nouvelles fenêtres percées dans les épaisses murailles de la construction primitive ; c'est de l'habillement moderne ajusté à l'armure d'un preux. Un ancien bâtiment appelé indistinctement chapelle ou prison, a été entièrement démoli depuis peu. En revanche quelques constructions nouvelles, sans aucun caractère ont été appliquées au vieux château. Du contrefort de chaque pignon, sort une cheminée de forme ronde comme une petite tourelle.
         À quelque distance de là, à une extrémité de la cour, on voit un bâtiment moderne porté sur les arceaux surbaissés d'une voûte soutenue par des piliers courts et massifs comme ceux d'une crypte souterraine ou d'un sombre cachot. » [4]

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)     1861 : « Auprès de l'église de Beuvreuil, il existe un ancien château fortifié, nommé dans le pays Château-des-Huguenot, soit parce que ceux-ci s'en seraient emparé au 16e siècle, soit parce qu'il aurait appartenu à quelque protestant. Cet édifice, construit sur d'assez grandes dimensions, est flanqué de tourelles en encorbellement, et conserve encore, au milieu de travaux modernes, ses contreforts et ses fenêtres partagées en croix par des meneaux. C'est une construction de la fin du 15e siècle.

         En 1118, la seigneurie appartenait déjà à la famille Le Cat, dont un membre, Jean Le Cat, seigneur de Beuvreuil, était commissaire des étapes pour les gens de guerre, à Gournay, en 1555. Dans la suite, cette seigneurie a appartenu aux familles de la Loueu Sarcus, Pontcarré, Sasselot, Sommesnil et Fumechon. C'est aujourd'hui la propriété de Mme veuve Lefilleul, de Rouen. » [6]

     

         « Le superbe manoir de Beuvreuil est resté « dans son jus » depuis plus de cinq cents ans !

         Entièrement construit en pierre, ne laissant à la brique que quelques rares encadrements de baies, le manoir se présente sur un plan rectangulaire, cantonné de tours cylindriques en encorbellement prenant leur assise sur de puissants contreforts.

         Les fenêtres à croisées de pierre de l'étage, avec leurs linteaux de forme ogivale sont les premiers signes annonciateurs d'une Renaissance non encore affirmée, l'ensemble ayant conservé son aspect de maison forte. » [3]

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)     « Vieux château, dit le Château des Huguenots, transformé en ferme près de l'église fut construit en pierre du pays au 13e siècle se compose d’un corps carré long flanqué à chacun de ses quatre angles d'une tourelle circulaire placée en encorbellement sur des contreforts énormes. Les façades, comme les pignons, sont soutenues par des contreforts gigantesques, ceux de chaque bout renferment deux cheminées circulaires dont une est double. Ce grand et austère bâtiment est encore éclairé par des fenêtres ogivales dont une a gardé ses meneaux de pierre. A droite et à gauche de ce castel sont de vieux bâtiments en ruine qui remontent également au 13e siècle. Il s’y rattache des traditions et des légendes mystérieuses...

     

    Document ci-dessus : plan extrait du cadastre napoléonien, archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/


         Le superbe manoir de Beuvreuil est resté tel que depuis plus de cinq cents ans, entièrement construit en pierre, ne laissant à la brique que quelques rares encadrements de baies, le manoir se présente sur un plan rectangulaire, cantonné de tours cylindriques en encorbellement prenant leur assise sur de puissants contreforts. Les fenêtres à croisées de pierre de l'étage, avec leurs linteaux de forme ogivale sont les premiers signes annonciateurs d'une Renaissance non encore affirmée, l'ensemble ayant conservé son aspect de maison forte. » [5]

     

    Protection :

     

         « Il a été classé par arrêté du 2 mai 1921 (…) (propriété privée, ne se visite pas). » [1]

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)

     

    Photo à gauche extraite de https://monumentum.fr/chateau-dit-des-huguenots-beuvreuil-pa00100615.html ; photo au centre extraite de http://maintenance-et-batiment.blogspot.com/2017/06/fiche-historique-les-chateaux-forts_3.html ; photo à droite extraite de http://www.cabinet-lebourg.fr/annonce/ref/101155/

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE DAMPIERRE-EN-BRAY (Seine-Maritime)     La chapelle de Beuvreuil est l’une des plus anciennes chapelles du pays de Bray. Elle est classée Monument historique en 1920. (NdB)

     

         « Beuvreuil possédait une église dès 1308. Le pape Alexandre III en confirma la possession et la dîme à l'abbaye de Saint-Germer. L'abbaye présentait à la cure. L'église actuelle porte plusieurs dates, le chœur et le clocher rappellent le 14e siècle. La nef est moderne avec un plafond à solives, parsemé de fleurs grossièrement peintes. Elle a pour patrons Saint-Pierre et Saint-Paul. » [4]

     

    Photo ci-dessus extraite du site : https://www.tourismedes4rivieresenbray.com/nos-communes/dampierre-en-bray/

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de http://maintenance-et-batiment.blogspot.com/2017/06/fiche-historique-les-chateaux-forts_3.html

    [3] Extait de http://chateau.over-blog.net/article-seine-maritime-chateau-beuvreuil-dampierre-en-bray-122580962.html

    [4] Extrait de Supplément aux Recherches historiques sur la ville de Gournay-en-Bray par M. N.-R. [Potin] de La Mairie ; Éditeur :  Vve Folloppe (Gournay) ; Date d'édition : 1844

    [5] Extrait de http://maintenance-et-batiment.blogspot.com/2017/06/fiche-historique-les-chateaux-forts_3.html

    [6] Extrait de Essai historique et archéologique sur le canton de Gournay par l'abbé J.-E. Decorde, curé de Bures-en-Bray ; A Paris : Derache, libraire, rue du Bouloi, 7 ; Didron, libraire, rue St-Dominique, St-Germain, 23. A Rouen : chez Lebrument, libraire, quai Napoléon, 45 ; 1861 https://archive.org/stream/bub_gb_RPNAAAAAcAAJ/bub_gb_RPNAAAAAcAAJ_djvu.txt

     

    Bonnes pages :

     

    http://maia-blog.eklablog.com/beuvreuil-et-le-manoir-des-huguenots-a108899562

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  • LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure) LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure) LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)

     

         « Alizay proviendrait du gaulois « alésia » dont la racine correspond au germanique « falisia » et signifie la « falaise ». (…) L'origine de cette terre remonte à l'époque où Rollon venait de triompher des troupes royales. Ces terres de Rouville constituaient dès le 12e siècle le fief le plus important de la paroisse. Ses possesseurs portèrent à partir du 14e siècle le titre de seigneur d'Alizay.
          Il existait jusqu'alors une famille de ce nom qui possédait le fief de la Motte, situé à côté de l'église. Cette motte, qui a donné son nom à la propriété qui s'y élève et qui a depuis été transformée en mairie, était une place fortifiée entourée d'une palissade de bois et de fossés. » [1] 

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)

     

     Plan de situation de la motte d'Alizay ; blason de la famille de Meulan par Odejea, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4043234

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)     « Les premières mentions d'Alizay remontent au 12e siècle, lorsqu'une paroisse fut créée. Les terres des Rouville devinrent le fief le plus important de la paroisse. Aussi, à compter du 14e siècle, le titre de seigneur d'Alizay est attesté, qui appartenait à la famille de Rouville. Cette puissante famille, acculée par les dettes, dut céder le fief à Gilles Hallé en 1684. La famille Hallé construisit ce qui est aujourd'hui le château de Rouville (voir ci-dessus). (...)

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)      L'ancienne habitation de la famille de la Motte Saint-Pierre a été acquise par la municipalité en 1979 et a été transformée en mairie. » [2]

     

     

     

     

    « La motte d'Alizay, vestige d'une petite forteresse médiévale

     

          Le monticule de terre à côté de la mairie d'Alizay a pendant longtemps excité l'imaginaire de nos aînés. Beaucoup d'entre eux ont vu dans ce vestige, l'entrée d'un sous-terrain se prolongeant de plusieurs kilomètres. La réalité issue de recherches archéologiques de ces dernières décennies est tout autre. Cette butte est en réalité une motte féo­dale (petit château-fort) éri­gée au début du 12e siècle.

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)

     

    Photos ci-dessus extraites de ce même site https://fr.calameo.com/read/0003460840ca2be5a6e76

     

    Un peu d'histoire …

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)     Le village d'Alizay a certainement des origines anciennes remontant à l'Antiquité ou au Haut-Moyen-Age.

         Deux indices nous permettent d'avancer cette hypothèse. Tout d'abord, selon François de Beaurepaire dans son ouvrage intitulé : « Les noms des communes et anciennes paroisses du département de l'Eure », le nom d'Alizay aurait comme origine latine Alésia. On retrouve ce nom de lieu en d'autres endroits et notamment à Alise-Saint-Reine (Côte-d’Or - Bourgogne) où se trouve vraisemblablement le célèbre site gaulois d'Alésia.

         D'autre part le vocable Saint-Germain de l'église du village renforce certainement l'oc­cupation du site d'Alizay à l'époque mérovingienne. En effet, le culte de ce saint s'est répandu dans nos régions du nord ouest de la France au cours du 7e siècle.

         Pour le Moyen-Age, nous ne disposons que de très peu de textes pour la période des 11e et 12e siècles. Nous savons simplement qu'une partie du village était sous la dépendance des puissants sei­gneurs de Beaumont-Meulan au début du 12e siècle.

     

    La construction d'un château féodal

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)     C'est certainement au début du 12e siècle lors des événements militaires qui ont secoué notre région pendant cette période qu'une motte féodale a été érigée par la famille des Beaumont-Meulan ou par l'un de leurs vassaux.

          À cette époque, cette butte de terre était couronnée d'une palissade et une tour en bois était édifiée en son sommet.

          L'ensemble était entouré de fossé. Au pied de cette motte devait se trouver une basse-cour dans laquelle étaient construits des bâtiments dits communs ou agricoles notamment un four, un colombier, une grange et des logements pour les serviteurs.

     

    Ci-dessus, photo aérienne d'Alizay, extraite de http://andelle.paroisse.free.fr/ALIZAY.htm 

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)     À noter que la motte d'Alizay était le château féodal le plus proche de Rouen. Ceci s'ex­plique par le fait que c'était le domaine seigneurial le plus à proximité de Rouen qui échap­pait à la domination directe des ducs de Normandie.

         Ce type de petite forteresse fut fréquemment construit dans notre région entre la fin du 11e siècle et le premier tiers du 12e siècle. Elles étaient bien souvent situées dans des zones de frontière avec le domaine des rois de France ou à la limite de domaines seigneuriaux.

         Par ailleurs, elles ont souvent été construites dans un contexte de guerre notamment après la mort de Guillaume le Conquérant en 1087 et lors des conflits qui ont opposé les ducs de Normandie et les rois de France. Dans beaucoup de cas, leur occupation fut relativement brève. Elles furent ensuite remplacées par des forteresses en pierre ou par des bâtiments résidentiels comme ce fut le cas à Alizay. En effet, un manoir fut installé à côté de la motte. La mairie actuelle est en fait une résidence seigneuriale construite au 17e siècle.

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien (1834), Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

     

         Nous aurons l'occasion dans une prochaine édition de revenir sur l'histoire de celle-ci. À l'époque de l'édification de l'actuelle mairie au 17e siècle, une glacière fut installée dans la motte. Il s'agissait d'un puits situé dans une structure encavée dans lequel on pouvait conserver avec l'apport de glace, les aliments périssables au frais.

         Cette structure servit ensuite de cave et même de refuge pendant la seconde Guerre Mondiale. » [3]

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure) LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)

     

    Ci-dessus, à gauche photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, photo extraite du site Google Map.

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)LES REMPARTS D'ALIZAY (Eure)     « L'église Saint-Germain (12e, 14e, 16e, 18e et 19e) Inscrit MH (1926). L'édifice conserve certains vestiges du 12e siècle dans le mur sud du chœur ainsi qu'une fenêtre du 14e siècle sur le chevet. Le bras du transept, la tour clocher et les culots sculptés datent du 16e siècle. Enfin, la nef a fait l'objet d'une réfection au 18e siècle et la façade occidentale à la fin du 19e siècle. L'inscription de l'église au titre des monuments historiques concerne uniquement le clocher. » [2]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.alizay.fr/vivre-a-alizay/histoire/

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de Actu'Alizay, bulletin municipal d'Alizay n°80 Mars 2015 par mairie d'Alizay https://fr.calameo.com/read/0003460840ca2be5a6e76

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  • LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite de http://cotentin.canalblog.com/archives/2011/04/01/20789587.html ; au centre, une photo extraite de http://chateau.over-blog.net/article-manche-manoir-fortifie-de-senoville-91908085.html ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         La commune de Sénoville possède un « manoir du 16e-18e avec vestiges d'une tour circulaire flanquée d'une tourelle d'escalier, meurtrières à mousquet. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche)    LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche)

     

    Plan du manoir de Sénoville ; blason hypothétique de la famille Hervieu par Gilloudifs (blason à vérifier...)

     

    Histoire

     LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche)     « On trouve comme seigneur de Senoville, en 1278, Guillaume de Sottevast ; en 1308, Yvon du Buisson... » [2]

     

         « Une première mention d'un seigneur de Senoville est constatée en 1394. » [1]

     

         « En 1394, Pierre Hervieu est seigneur de Sénoville. Il décède en 1414. » [3]

         « Ce fief noble dépendait de la baronnie de Bricquebec et portait le nom de fief Bacon. (...)

         « L'église paroissiale Saint-Lô abrite (…) le monument funéraire de Louis Hervieu, 24e abbé de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, avec le gisant d'un prêtre placé dans un enfeu. » [1]

     

    Photo ci-dessus extraite de http://michel-lesrandosdulundi.blogspot.com/2010/04/randonnee-du-lundi-12-avril.html

     

         « On trouve comme seigneur de Senoville… en 1521, Jean Hervieu était seigneur de Senoville et de Lanquetot. Sa fille, Marguerite Hervieu, épousa Guillaume Michel, sieur de Belouze, lieutenant-général au bailliage de Saint-Sauveur-Lendelin. » [2] 

     

         « A la fin du 15e siècle, construction du manoir fortifié.

         Au 17e siècle, aménagement du logis seigneurial et des communs.

         Au 18e siècle, Bon-Antoine de la Haye est seigneur de Sénoville. Il occupe les fonctions de conseiller du roi et Lieutenant Général au Bailliage de Valognes.

         À partir de 1741, une ferme est aménagée.

         En 1980, de nombreux bâtiments sont détruits (colombier, tourelle octogonale, logis renaissance, chambre médiéval, etc...).

         En 1990, la tourelle-escalier du colombier s'effondre. » [3]

     

    LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche)

     

    Photo 1 extraite de http://chateau.over-blog.net/article-manche-manoir-fortifie-de-senoville-91908085.html ; photo 2 extraite de http://michel-lesrandosdulundi.blogspot.com/2010/04/randonnee-du-lundi-12-avril.html ; photo 3 extraite de http://chateau.over-blog.net/article-manche-manoir-fortifie-de-senoville-91908085.html ; photo 4 extraite de http://cotentin.canalblog.com/archives/2011/04/01/20789587.html

     

    Architecture

     

         « Ce manoir seigneurial qui a connu bien des vicissitudes au cours de son histoire possède des bâtiments dont la construction s'échelonne du 15e au 18e siècle. Le logis seigneurial, l'entrée et les communs sont du 17e, mais ils ont été remaniés au 18e siècle. L'entrée se fait par un portail et sur la gauche, une charreterie s'ouvre sur la cour par une double arcade avec pilier.

         Le domaine est actuellement divisé en deux propriétés. (…)

         Un des éléments les plus importants du manoir est la tour ronde (en F sur le plan). Malgré son air de donjon médiéval, elle date de l'extrême fin du 15e siècle (compte tenu de la faible épaisseur de la maçonnerie : 0,70 m en moyenne).

         La construction est en petit appareillage souligné dans sa partie basse par quatre bandeaux de pierres plus soigneusement taillées.

         La tour, d'une douzaine de mètres de hauteur et de cinq mètres de diamètre, est éclairée par une fenêtre étroite à traverse avec linteau et montants chanfreinés.

         Selon une disposition classique, l'édifice a servi de colombier dans sa partie la plus élevée, d'où les deux ouvertures carrées, dont l'une est murée. » [4]

     

    LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche) LES REMPARTS DE SENOVILLE (Manche)

     

    Documents ci-dessus : à gauche, carte d'Etat Major extraite du site Géoportail ; au centre, plan extrait du cadastre napoléonien de 1825, Archives de la Manche, http://www.archives-manche.fr/ ; à droite photo extraite de http://chateau.over-blog.net/article-manche-manoir-fortifie-de-senoville-91908085.html

     

    Sources

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de l'Annuaire du département de la Manche, année 1867, Article de Mr Renault https://www.le-petit-manchot.fr/cc-12-15-senoville/articles/

    [3] Extrait de http://chateau.over-blog.net/article-manche-manoir-fortifie-de-senoville-91908085.html

    [4] Texte extrait d'un panneau explicatif installé sur place.

     

    Bonnes pages :

     

    O http://cotentin.canalblog.com/archives/2011/04/01/20789587.html

    O http://chateau.over-blog.net/article-manche-manoir-fortifie-de-senoville-91908085.html

    O http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article70&id_document=1415

    O https://www.le-petit-manchot.fr/cc-12-15-senoville/articles/

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