• LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)

    LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)

     

         Je n'ai trouvé que peu d'informations sur les remparts de Pacy-sur-Eure. Aussi est-ce encore des suppositions que je fais en attendant de trouver des sources plus fiables... Cependant, au regard du cadastre napoléonien, je constate que les canaux actuels et disparus dessinent un quadrilatère particulièrement significatif d'une ville enclose de remparts. Il existe également, à l'est de la ville, une « rue du Château » qui me permet de penser que le château de Pacy-sur-Eure se trouvait dans ce secteur. Aussi, l'enquête continue !... [NdB]

     

    LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)  LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)

     

    Plan hypothétique des remparts de Pacy-sur-Eure : Je suppose que les canaux actuels ou disparus constituaient les anciens fossés des remparts de la ville médiévale... A vérifier donc... ; Blason par User:Spedona le 30/12/2006Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide. Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona le 30/12/2006., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1508266

     

    LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)

                                                                                                        Ci-dessus, à droite, le cadastre napoléonien

     

         « A la limite entre royaume de France et Duché de Normandie (comme encore aujourd’hui entre Ile-de-France et Haute-Normandie), Pacy-sur-Eure fut à plusieurs reprises, au cours de l’histoire, l’enjeu de luttes féroces. » [1]

         « Le 9 octobre 852, les pirates du nord, sous la conduite du chef Sidroc, remontent la Seine et s’installent à quelques kilomètres de Pacy. Ils pillent les églises et s’attaquent également aux poutres des grands bâtiments, car les bois propres servent à la construction de leurs embarcations. Ils ne quittent la région qu’au mois de juin 853 pour aller brûler Nantes, Tours et Blois.

         Après le passage de l’envahisseur, la contrée est totalement dévastée : les champs sont rendus impropres à la culture, le bétail est complètement anéanti, les habitants fuient devant l’épouvante.

         C’est en cette période troublée que s’ébauche la construction du château de Pacy. Jusqu’au 10e siècle, Pacy appartient tour à tour aux rois francs et carolingiens.

         En 911, Charles III le Simple, ne pouvant bouter les Vikings hors du royaume, tente de s’en faire des alliés en offrant sa fille Gisèle à leur Chef Rollon. Il lui cède également la partie maritime de la Neustrie qui prend pour la circonstance le nom de Normandie, à condition cependant que lui et ses compagnons se convertissent au christianisme. Le territoire de Pacy n’est pas compris dans la négociation. » [2]

     

         « En 924, un accord attribue Pacy au nouveau duché de Normandie. »

     

    LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)     « En 980, le duc de Normandie, Richard Ier, offre le domaine de Pacy à son beau-frère Herfast. En cette fin de siècle, une grande famille porte le nom de la ville « Hubald, Hugues et Guillaume de Pacy ». Cette famille possède alors la majeure partie du territoire de la commune.

         En 1005, une confrérie chargée de rendre les derniers devoirs aux morts est instituée à Pacy. »  [2]

     

         « Lorsque l’arrière-petit-fils de Rollon, Guillaume le Conquérant, devient roi d’Angleterre, la Normandie devient fief d’Angleterre. »

     

    LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure) LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)

     

         « En 1039, l’un des plus importants personnages du royaume, Guillaume Fitz-Osbern, hérite du domaine de Pacy. Il était à la fois seigneur de Breteuil, comte d’Hereford et sénéchal de Normandie. »  [2]

     

    LES REMPARTS DE PACY-SUR-EURE (Eure)     « … Robert II, comte de Breteuil, de Leicester et seigneur de Pacy, … va participer à la 3e croisade menée conjointement par Philippe-Auguste et par Richard Cœur-de-Lion en 1190-1191, avant son départ, décide de faire construire une église dans son fief de Pacy et la dédie à saint Aubin, qui fut évêque d’Angers au 6e siècle. La Normandie est depuis dix ans l’enjeu d’âpres luttes entre le roi de France et le roi d’Angleterre. La croisade ouvre une courte parenthèse de trêve sacrée entre Richard Cœur-de-Lion et Philippe Auguste. Mais Philippe Auguste profite de la captivité de Richard en Allemagne sur le chemin du retour  (il envoie alors l’archevêque de Reims, Guillaume, son oncle, négocier la remise de Richard aux mains des Français ou faire se prolonger sa captivité) pour attaquer ses possessions en Normandie. En 1193, il prend Gisors, Neauphles et Chateauneuf, Gournay, Aumale et Eu. Il s’empare du Neubourg, d’Évreux, du Vaudreuil. Richard, libéré par le paiement d’une énorme rançon, se hâte de reparaître en Normandie en mai 1194 et reconquiert le terrain. Philippe est surpris à Fréteval près de Vendôme et perd un important butin et ses archives. Les chevaliers et les sergents à pied se concentrent dans les châteaux au sud de la Seine, (dont Pacy) et se déplacent continuellement de l’un à l’autre.

         Tous les chroniqueurs, français et anglais, rapportent qu’entre 1191 et 1203, « aux ravages de la guerre que Philippe mène contre Richard en Normandie, s’ajoutent des orages de grêle, des intempéries et de mauvaises récoltes, qui produisent à leur tour des famines et font monter les prix des denrées alimentaires. Les contemporains croient que l’époque de Pharaon est revenue et que Dieu punit le pays de la perversité de ses rois (Philippe a répudié sa femme Ingueburge, le lendemain de ses noces et de son sacre, sans raison apparente). » Une trêve signée en 1196 à Gaillon n’autorise Philippe à conserver que Gisors, Neaufles et Pacy-sur-Eure (qui appartenait à Robert de Leicester). Richard construit Château-Gaillard, « le plus spectaculaire château de toute l’Europe de l’Ouest », destiné à remplacer Gisors dans la défense de la Normandie. La mort de Richard Cœur-de-Lion en 1199 et la mollesse de son frère Jean-sans-Terre qui lui succède, assurent la paix dans la région et sa possession par le roi de France, jusqu’à la guerre de Cent ans.

         Le château de Pacy protège la frontière normande au nord-est avec Vernon, Évreux, Grosoeuvre, Le Goulet et Gaillon, sous le contrôle du prévôt de Vernon. Chevaliers et arbalétriers ne sont pas fournis par le service féodal, mais sont payés à l’année par le trésor royal, de même que l’approvisionnement en blé, lard et vin de ces châteaux. Le prévôt de Vernon engage en outre des fonds importants (connus par le registre de comptes de 1202-1203) pour compenser la perte des chevaux engagés dans des actions militaires. À Pacy, dans l’inventaire royal, se trouvent des dépôts d’arbalètes lourdes et de cottes de mailles. Il ne reste rien du château de Pacy, mais l’église demeure, qui a pu être construite au 13e siècle quand la paix et la prospérité sont revenues. » [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de « Saint-Aubin de Pacy-sur-Eure » Par Armelle Biclet, agrégée ès lettres classiques Licence canonique de théologie à l’Institut Catholique de Paris, Spécialité de Théologie des Arts http://www.ppvde.fr/13-les-eglises

    [2] Extrait du livre de Jacky Tessier : « L’histoire de Pacy sur Eure ». http://www.ville-pacy-sur-eure.fr/fr/decouvrir-pacy/pacy-hier/histoire

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  • Commentaires

    1
    COMMAND Bernadette
    Samedi 2 Décembre 2017 à 16:50

    Philippe Auguste était encore le 11 Juillet 1223 à Pacy sur Eure alors que se tenait à Paris un concile sous la présidence du légat Conrad. Attaqué en septembre 1222 d'une fièvre pernicieuse, son mal s'aggrava et malgré l'avis de ses médecins il voulut qu'on le transportât à Paris. En cours de route son mal s'aggrava et c'est le 14 Juillet à Mantes qu'il acheva sa vie à l'âge de 58 ans. (extrait du livre de Georges Bordonove "les rois qui ont fait la France" sur Philippe Auguste)

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