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LES REMPARTS DE CREVECOEUR-EN-AUGE (Calvados)
Le château de Crèvecœur-en-Auge (11e siècle) « est situé dans le département français du Calvados, au nord-ouest du bourg de Crèvecœur-en-Auge. " [1]
« En approchant du joli bourg de Crèvecœur, je découvris sur une éminence, à travers le feuillage épais de quelques grands arbres, une tour assez élevée, des murs formant une enceinte et divers bâtiments sur lesquels il était facile de reconnaître, au premier coup d’œil, le passage de plusieurs siècles. J’étais arrivé au château de Crèvecœur...» [2]
« Miraculeusement préservée, cette petite seigneurie médiévale du Pays d’Auge est unique. Entourée d’eau, elle a conservé son plan d’origine, en deux parties : La haute cour avec son logis construit sur une motte artificielle et protégée par des fortifications du 12e siècle ; la basse-cour, où se réfugiaient les villageois en cas d’attaque, avec sa chapelle du 12e siècle, sa ferme, son colombier et sa grange à pans de bois du 15e siècle. » [3]
... et sans oublier la superbe poterne transférée du château disparu de Beuvillers, près de Lisieux. [NDB]
Ci-dessus : à gauche, entrée du château de Beuvillers extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9784904q/f479.item.r=ab%C3%A9c%C3%A9daire%20d'arch%C3%A9ologie%20Caumont.zoom
Plan hypothétique du château de Crèvecoeur-en-Auge ; blason par Pas d’auteur lisible par la machine identifié. Ssire supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur). — Aucune source lisible par la machine fournie. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10503548
Arcisse de Caumont :
"Le château de Crèvecoeur se compose de deux enceintes entourées de fossés profonds, très apparents encore. Dans la première enceinte, est une chapelle qui paraît dater des premiers temps de l'ère ogivale et doit conséquemment remonter à la fin du 12e siècle ou au commencement du 13e ; c'est ce qu'il y a de plus ancien dans le château. Dans la seconde enceinte, qui était séparée de la première par un fossé particulier, se trouve le château proprement dit ou l'habitation seigneuriale ; c'est un corps-de-logis allongé, orienté à l'est et adossé aux fossés qui entourent la place du côté de l'ouest. La maçonnerie peut être ancienne dans quelques parties, mais sans offrir de caractères. Des changements considérables paraissent, d'ailleurs, avoir été faits à diverses époques. A l'extrémité de ce bâtiment, vers le sud, existe une tour carrée que l'on appelle le donjon et qui ne paraît pas très ancienne : nous en avons reproduit une esquisse, dans notre Abécédaire d'archéologie, d'après le croquis de M. Bouet.
En somme, le château de Crèvecoeur donne encore l'idée d'une véritable place-forte du moyen-âge et mérite d'être visité. Il appartient à présent à M. Lemasquerier, négociant, membre de l'Association normande.
La famille à laquelle ce château appartenait au moyen-âge était fort ancienne.Jean de Crèvecœur figure dans les Rôles de l'Échiquier de
Normandie, à la date de 1195.
Hugues et Guillaume de Crèvecœur sont mentionnés dans
des chartes de la fin du 12e siècle, intéressant l'abbaye
de Troarn.
Après la conquête de la Normandie par Philippe-Auguste, un Jehan de Crèvecœur fut mandé pour se rendre à l'ost du roi en 1236.
Occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent-Ans, le château de Crèvecœur fut reconquis sur eux par Dunois et les comtes de Clermont et de Nevers en 1448. Dans le siècle suivant, ce château servit de prison à Claude de Sainctes, évêque d'Évreux, qui avait suivi avec trop d'ardeur le parti de la Ligue. Il avait été pris par Henri IV, dans la ville de Louviers, le 6 juin 1591.
Alors, comme au 17e siècle et jusqu'à la Révolution, la seigneurie de Crèvecœur appartenait aux Montmorency-Luxembourg. " [8]Histoire
« Dès le 11e siècle, Crèvecœur était le siège d'une motte féodale. Les archives évoquent l'existence d'un seigneur de Crèvecœur : Roman de Rou de Wace, qui laisse supposer qu'un Crèvecœur participa à la bataille d'Hastings, en 1066, aux côtés de Guillaume le Conquérant.
Au 12e siècle, Hugues de Crèvecœur tient un fief de cinq chevaliers, le chef de ces fiefs se trouvant à Crèvecœur. » [4]
« Ce même Hugues est aussi seigneur de Cléville. Sa petite-fille Hadeisa (dame de Cléville et de Héritot et fille de Guillaume de Crevecoeur) épouse Jourdain du Hommet. » [5]
« En 1204, Philippe Auguste règne sur la Normandie et les terres du seigneur de Crèvecœur sont confisquées. Jean de Brucourt en hérite et tient les cinq fiefs. » [4]
« En 1337, Jeanne de Brucourt (fille de Guillaume et Agnès Bertran de Briquebec) épouse Louis de Thibouville. Ces derniers reconstruiront une partie du château. (...)
En 1417, (….) il est pris par le duc de Clarence, il passe sous domination anglaise avec un nommé Sir Thomas Kirkeley qui en a la charge. Il est repris plus tard par Dunois (septembre 1449) secondé par les comtes de Clermont et de Nevers. (...)
Par le biais des alliances, le château passe à la famille de Ferrières, où un nommé Jean de Ferrières épouse une Marguerite d’Harcourt. » [5]
« En 1554, la terre de Crèvecœur est vendue pour 10 000 livres tournois (monnaie de Tours) à François de Montmorency. Les Montmorency demeureront les seigneurs de Crèvecœur jusqu'à la chute de l'ancien régime, et on les appelle, dans les textes d'époque, vicomtes puis marquis de Crèvecœur. » [4]
« Henri IV a fait arrêter l'évêque d’Évreux Claude de Sainctes à Louviers. Conduit prisonnier à Caen devant le parlement de Normandie, cette instance le condamne à mort comme coupable de haute trahison pour avoir approuvé l’assassinat d'Henri III, enseigné qu’on pouvait tuer son successeur et avoir excité les populations à la révolte pendant les guerres de la Ligue. Mais le cardinal de Bourbon et quelques autres prélats ayant intercédé en sa faveur, le roi commua sa peine en emprisonnement à perpétuité. Il demeura le reste de ses jours emprisonné en ce château où il mourut, dit-on, empoisonné, en décembre 1591. » [1]
Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail
« Au 19e siècle, quelques démolitions eurent lieu au château et il fut découvert dans l’épaisseur d’un mur, un espace étroit et mal éclairé dans lequel on trouva un squelette d’homme, dont la mort remontait à une époque fort reculée. Était-ce les restes de Claude de Sainctes ? D’après les témoignages, cela est impossible. En effet, Claude de Sainctes fut transporté, en septembre 1596 (5 ans après sa mort) dans la cathédrale d’Évreux. (...)
Au moment de la révolution, le châtelain de Crèvecoeur Charles François, nommé Anne Léon quitta la France, sa terre fut confisquée et les archives familiales furent brûlées en place publique. » [5]
« Le 25 primaire an II (15 décembre 1794), le château fut vendu comme bien national, et son nouveau propriétaire, M. Lemasquérier, bourgeois et membre du comité révolutionnaire, paya même un impôt au village. Il dut également détruire le donjon qui rappelait trop à la population la féodalité. » [4]
« A la suite de cette adjudication les démolitions commencèrent. Les canons disparurent dans quelques villes et les ornements de la chapelle arrivèrent dans une église du voisinage. Le temps passa et le bruit se répandit que le château devait renfermer des trésors. » [5]
« Tout commence en 1816, M.Le Maresquier voit arriver chez lui des Anglais qui demandent à faire des fouilles ; incrédule le maître des lieux refuse toutes propositions. Mais petit à petit la persuasion fait son chemin, M Le Maresquier fils semble donner crédit à cette histoire de trésor. » [6] « Mais rien ne fut trouvé. » [5]
La haute-cour :
La basse-cour :
la porterie
" Crèvecœur. Une chasse au trésor, en 1864...
La tradition veut que les Anglais, qui occupent le château pendant la Guerre de Cent Ans, planquent un gros trésor, quelque part dans l’épaisseur de la pierre. Les curieux affluent, médiums et escrocs de tous poils. Mais on a beau chercher, rien... Débarque celle à qui on confie les plus grandes fouilles jamais organisées ici : Mathilde Frigart. Chercheuse de trésors, aventurière... un ultime coup de théâtre permettra de découvrir qui elle est vraiment !
Un trésor à Crèvecoeur ?
Oui, il y aurait un trésor à Crèvecoeur. Enfin, c’est ce qui se raconte au 19e s, époque à laquelle se passe notre histoire ! Les propriétaires de l’époque, les Le Masquérier, en sont convaincus. Aussi ils laissent les gens venir et fouiller quelques heures où bon leur semble.
D'où vient leur intuition ? D'une découverte ! En 1856, en faisant des travaux sur une tourelle, on tombe sur un tas de pièces d'or. Une de ces pièces fait penser qu’il pourrait s’agir de l'infime partie d’un magot datant de la guerre de Cent Ans, mis à l’abri par les Anglais. Quand Crèvecœur se fait reprendre par les Français en 1448, ils n’ont pas pu le récupérer…
L’arrivée de l'étrange dame Frigard
Magnétisme et chasse au trésor
En février 1864, une dame débarque au château et propose au propriétaire, M. Le Masquérier, d’y faire des fouilles « pour y retrouver des trésors laissés par les anciens possesseurs, les Anglais. »
Elle s'appelle Mathilde Frigard, née près d'Evreux il y a 36 ans. Cette « marchande de comestibles, demeurant à Paris, rue Montholon, n° 34 » « s’occupe de magnétisme » et de spiritisme. Autrement dit selon ses propres mots, elle est incollable sur la chasse aux trésors ! Petite, un peu voûtée, des boucles châtaines encadrant un visage pâle et fin...
Elle ne paie pas de mine, comme ça, mais elle parle d'un ton assuré, résolu. Le genre qui vous ferait gober n'importe quoi ! Mais là, on l'a dit : les propriétaires laissent les curieux fouiller leur domaine à la recherche du trésor, alors, pourquoi pas elle...
Un résultat prochain...
Méfiant d’abord, le sieur Le Masquérier accepte les fouilles sur l'insistance de ses enfants. « Elle me disait que ces fouilles ne dureraient que 48 heures », affirme-t-il. La folle lui annonce même un « résultat prochain ».
Mais 3 jours après, rien ! On a trouvé que cadenas et clés rouillés. La dame propose de continuer à ses frais. Pourquoi pas ! Ils signent un papier qui fixe un délai de 3 mois, « à sa charge de tout remettre en état les dégâts occasionnés par les fouilles. » Passés les 3 mois, devinez quoi... elle demande encore du rab, tiens ! Et fait traîner les choses... un an.
Somnambules et revolver
Au bout d'un an, on devait se rendre à l'évidence : la dame Frigard s'était bel et bien incrustée à Crèvecoeur. Une vraie bernique à son rocher. On commence même à la trouver un poil inquiétante, revêche, peu avenante, d'une nature violente.
Elle se balade avec un revolver sur elle et vole les poules du voisin ! Sans compter qu'elle fait venir des somnambules de Caen, et même de Paris. Pourquoi faire ?!
Utiliser leur don extra-lucide en les endormant à volonté, afin de les questionner sur l'emplacement du trésor... Mathilde a sa propre « assistante personnelle » somnambule, Léonie Françoise, une jeune fille de la campagne caennaise qu'elle paie 1 franc par jour.
Le procès avant la chute
La suite ? Un procès pour les dommages causés au domaine de Crèvecoeur... C'est que faire des fouilles, creuser et retourner la moindre parcelle de terre, ça fait du dégât ! Surtout que si vous vous souvenez bien : Mathilde avait promis « de tout remettre en état les dégâts occasionnés par les fouilles, à sa charge »... Le contrat n'a pas été respecté. Mathilde perd le procès. Elle doit payer !
Les Le Masquérier imaginent-ils qu'ils vont entendre reparler de cette folle, des années plus tard, dans des circonstances tragiques ?
L'horreur 3 ans après
Mystère à Fontainebleau
Le visage de la femme étrange et violente qu'était Mathilde Frigard avait refait surface. Dans l'horreur. Le 13 mai 1867, on découvre un corps, dans la forêt de Fontainebleau. Celui d'une femme. Cachée… par son ombrelle, ouverte sur elle.
Celui de Sidonie Mertens, qu'on a vu arriver de Paris avec son amie quelques jours plus tôt à l’hôtel... avant que l’amie en question ne revienne seule, après une balade en forêt.
L’amie ? Mathilde Frigard ! On découvre que l'argent, les clés de la maison et du coffre personnel de la victime ont disparu de son sac. Et que le crime avait été précédé de vol de chèques lui appartenant.
Travaux forcés
Arrêtée, traduite devant la cour d’assises, Mathilde nie tout. La préméditation n'est pas établie, mais l'usage de faux et le vol, oui. L'épisode des fouilles de Crèvecoeur et le procès contre le propriétaire du château ne vont pas la servir, loin de là. Car à l'époque, Mathilde choque : femme d'affaires qui a laissé mari et enfants à Caen pour commercer à Paris, magnétiseuse, archéologue, aventurière, elle a tout de la dépravée qui finalement... a tué pour l'argent. On la condamne aux travaux forcés à perpétuité. Plus personne n'entendra parler de l'étrange dame Frigard..." [7]
« Propriété de la Fondation Musée Schlumberger depuis 1970, le château de Crèvecœur abrite une exposition dédiée à l'aventure industrielle des frères Schlumberger, Conrad et Marcel. » [2]
« Depuis quelques années, et pendant 8 jours au mois d’août, le château revit à l’époque médiévale. » [5]
Description
« Accessible par un unique pont, et abritant le manoir d’habitation, autrement dit le logis du seigneur, la haute cour est protégée par ses fossés remplis d’eau, sa motte et sa muraille du 12e siècle, percée d’archères.
Le caractère agricole des lieux est aussi très présent. La basse-cour abrite en effet une ferme, un colombier et une grange, lesquels forment un très bel ensemble architectural, représentatif des constructions régionales à pan de bois. Protégée à l'origine par un talus surmonté d'une palissade en bois, elle est alors le lieu de refuge des villageois en cas d'attaque. » (...)
La porterie, 16e siècle : « Déplacé puis remonté en 1973 à l’extérieur du site médiéval, ce bâtiment provient de l’ancien château de Beuvillers (près de Lisieux). Il sert aujourd’hui de lieu d’accueil et de boutique. La porterie est flanquée de deux tourelles circulaires surmontées d’un toit en poivrière. Percé d’une porte charretière, le rez-de-chaussée est construit en damier de brique et de pierre. L’étage est en pan de bois dont le colombage est constitué de croisillons et de feuilles de fougère. » (...)
La chapelle, 12e siècle : « La chapelle du seigneur, dite chapelle castrale, située habituellement sur la haute cour, est ici construite sur une cour intermédiaire. Son architecture présente des caractéristiques de l’art roman : forte épaisseur des murs renforcés par des contreforts, ouvertures étroites et peu nombreuses, arc en plein cintre à décor en dents de scie… et à l’intérieur, charpente en berceau et vestiges de peintures murales. La chapelle a été désaffectée dans les années 1930. » (...)
Le logis seigneurial, 15e siècle : « A l'origine, un escalier extérieur menait directement au premier étage. Le logis seigneurial comporte trois niveaux :
- au rez-de-chaussée : espace de service,
- au 1er étage : espace de réception,
- au 2ème étage : espace de vie privée.Construit à même la muraille, le logis est au centre de la seigneurie et du système de fortification du château. Le bâtiment est construit sur un mur solin en pierre, les étages sont en pan de bois vertical avec des grandes écharpes obliques. Le logis a été habité jusqu’en 1970. » [2]
Protection :
« La poterne est classée au titre des Monuments Historiques depuis le 4 avril 1930, les façades et toitures de l'ancien manoir sont inscrites depuis le 26 décembre 1928 et la chapelle depuis le 23 avril 1954. » [1]
Ci-dessus : Photo 1 : http://www.normandie.visite.org/FR/visite-chateau-de-crevecoeur_11260.html ; Photo 2 : http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/decouvrir/sites-monuments/chateaux-manoirs/crevecoeur-en-auge/chateau-de-crevecoeur-en-auge-site-medieval-en-normandie_TFOPCUNOR014FS0006W.php ; Photo 3 : http://www.casteland.com/pfr/chateau/bnormand/calvados/crevecoeur/crevecoeur.htm ; Photo 4 : http://www.ilaradrone.fr/media/dc68130f-d833-40ef-ab4e-6399b8a2f58b-chateau-ce-crevecoeur-en-auge ; Photo 5 : http://kalianne.eklablog.com/a-proximite-du-nid-de-cigognes-le-chateau-de-crevecoeur-en-auge-a48294004 ; Photo 6 : maquette du château http://www.chantony.fr/patrimoine_et_histoire/14_crevecoeur_en_auge.html
Sources :
[1] Extrait de Wikipédia
[2] Extrait de M.F. Demiau de Crouzillac « le Château de Crèvecœur » 1859 http://www.chateau-de-crevecoeur.com/fr/index.php?page=chateau-10siecle
[3] Extrait de http://www.normandie-tourisme.fr/pcu/chateau-de-crevec%C5%93ur/crevecoeur-en-auge/fiche-PCUNOR014FS0006W-1.html
[4] Extrait de http://www.crevecoeurenauge.fr/la-commune.asp
[5] Extrait de http://mezidonhistoire.canalblog.com/archives/2009/08/23/14825023.html
[6] Extrait de https://sites.google.com/site/hotelrestaurantdenormandie/l-hisoire-de-crevecoeur
[7] Extrait de https://fr.anecdotrip.com/anecdote/le-tresor-du-chateau-de-crevecoeur-par-vinaigrette
[8] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados, Tome 5 par M. Arcisse de Caumont, (1801-1873) – Éditeurs : Derache (Paris) / Dumoulin (Caen) / A. Hardel () 1846-1867 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96875612/f441.image.texteImage
Bonnes pages :
O Site officiel : http://www.chateaudecrevecoeur.com/fr/
O http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=5968
O http://tourisme.aidewindows.net/crevecoeur-en-auge.htm
O http://www.ilaradrone.fr/media/dc68130f-d833-40ef-ab4e-6399b8a2f58b-chateau-ce-crevecoeur-en-auge
O http://www.chantony.fr/patrimoine_et_histoire/14_crevecoeur_en_auge.html
O http://mezidonhistoire.canalblog.com/archives/2009/08/23/14825023.html
Vidéos sur le château de Crèvecoeur :
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