• LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)

     LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)  LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; au centre et à droite, deux photos extraites de http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

         « Belleville-sur-mer (Seine-Maritime). — Feuille Dieppe-Est. Dominant la mer, au bord de la falaise et d'une valleuse, petite enceinte ronde avec fossé, du genre motte (très petit). Mission Dieppe - Amiens 1952, n° 196-197. » [1] 

     

    LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)     LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation de la motte de Belleville-sur-Mer ; blason de la commune actuelle de Belleville-sur-Mer par Chatsam — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9454893

     

    Belleville-sur-Mer :

     

    LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)     " Époque incertaine. — Dans un petit vallon qui conduit à la mer et que l’on appelle le Fond-de-Belleville, on trouve, au penchant de la colline, une butte en terre en forme de cône tronqué et entourée d’un fossé largement creusé. Ce tertre s’appelle la Torniole, et il a été fouillé, en 1827, par M. Feret, de Dieppe, qui y a trouvé les restes d’une cuiller en bois carbonisée, des fragments de poterie grossière et une espèce de perle hémisphérique ornée de traits qui ressemblent à des caractères magiques. M. Feret en fait une amulette, et M. le comte Guillaume de Wurtemberg, un fuseau de fileuse. Ces objets sont déposés à la Bibliothèque de Dieppe. M. Feret les suppose saxons ; rien ne le prouve. Notre ami M. Wvlie, archéologue anglais, a entretenu la Société des antiquaires de Londres de la Torniole et de ses fouilles.  Grâce à lui, nous pouvons reproduire à la page suivante une vue du terrasse ment antique et de la perle hémisphérique qui y a été rencontrée. " [3]

     

    Ci-dessus, gravure extraite de ce même document [3]

      

    « La motte castrale de Belleville-sur-Mer 

     

    LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)     Érigée sur le flanc sud du vallon descendant au Pâtis-du-Port, la motte castrale de Belleville-sur-Mer domine les rives de la Manche sur un promontoire haut de 60 mètres.

         Constitué d’un monticule cerné par un fossé circulaire le tertre de le Torniole, ainsi nommé par P.J Féret en 1827, est une construction typique du 10e-11e siècle. Le tertre, d’un diamètre de 25 mètres est ceinturé par un fossé circulaire de 45 mètres de diamètre. L'ensemble est cerné par une puissante contrescarpe. Ce dernier résulte de l'excavation massive dû à l'établissement du fossé.

         Au sud-est du tertre, se profile une basse-cour. D'aspect rectangulaire, cette dernière épouse les dénivelés géologiques.

     

    Photo ci-dessus extraite de http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

    LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE BELLEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)     Les défrichements médiévaux sont orientés sud-ouest et sont perpendiculaires à la pente générale du terrain et il se retourne à angle droit. Les rideaux de culture de Belleville-sur-mer se situent sur le versant opposé à la motte castrale. Constitué de six talus, ils constituent une surface agraire oscillant de 7 mètres à 35 mètres. En partant du vallon, les trois premiers coteaux ont une dénivellation de 12°, qui s’accentue à 21° pour les deux suivants  avant de se conclure par un dernier tiers beaucoup plus arasé et large à 10°. L’ensemble constituait ainsi une surface agraire de 3 à 4 hectares. » [2] 

     

    Ci-dessus, à gauche : « Belleville-sur-Mer (Seine-Maritime). Les rideaux de cultures médiévales épousent les courbes de niveaux curvilignes. Sur le côté gauche, on discerne une motte castrale. » Extrait de http://www.archeologie-aerienne.culture.gouv.fr/fr/decou6-pg5.htm ; à droite, une photo extraite de http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Les fortifications circulaires isolées en France par Jacqueline Soyer ; Annales de Normandie Année 1965 15-3 pp. 353-414, fait partie d'un numéro thématique : Etudes d'archéologie normande

    [2] Extrait de http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

    [3] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P. 95 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22

     

     

     

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