• LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche) LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche) LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

    Ci-dessus : à gauche une photo par Ikmo-ned — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30399435 ; au centre une photo aérienne extraite de https://www.chaslerie.fr/blog/message/44025 ; à droite, une photo extraite de https://www.chaslerie.fr/en/blog/archive?p=147

     

         " Le château de la Cour de Saint-Martin-de-Chaulieu est une demeure historique de la Manche située à Chaulieu. (...) Le château de Chaulieu date des 16e et 18e siècles. " [1]

     

         " Le monument est situé dans le département français de la Manche, à 1,2 km au nord-ouest du petit bourg de Saint-Sauveur-de-Chaulieu, commune intégrée à la commune de Chaulieu en 1972. " [2]

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

     Plan de situation du château de Chaulieu ; blason de la famille du Bourget par Gilloudifs.

     

    Histoire

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Trois générations de trésoriers de France (du Bourget), l’ayant occupé, expliquent son système de défense très élaboré (douves, meurtrières, etc.). (...)

         Les propriétaires successifs de la Cour furent les Bourget (de 1552 à 1692), les Carbonnel et les Calmesnil (1709-1753), les Rotours (1753-1893), les Caix (1893-1918), les Brossard (1918-1928), les Rotours (1928- ca 1980), les Cenni (ca 1980-). (...)

         Plus tard, il fut aussi un haut-lieu de la chouannerie du bocage normand. Le baron de Rotours de Chaulieu y recevait Louis de Frotté, général en chef des Royalistes et Michelot Moulin célèbre chouan de Saint-Jean-des-Bois ». [1]

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)

     

         Les seigneurs de Chaulieu :

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " En 1351 - Acarin Bourget

         En 1552 - Thomas Bourget dont le fils Guillaume mort avant 1598 était avocat et protestant. Son fils Pierre Bourget fut probablement le constructeur du château, il était receveur des tailles à Vire en 1598, nommé trésorier de France à Caen en 1612 et mort en 1638 sans descendance.

     

    Ci-dessus, blason de la famille du Bourget par Gilloudifs.

     

         Jacques II Bourget dut hériter de la seigneurie de Chaulieu, décédé le 30 août 1660, sa pierre tombale se trouve dans l'église de St Martin de Chaulieu, il était également président du bureau des finances à Caen. Son fils Nicolas du Bourget né à Caen en 1647, ayant eu de nombreux procès de successions il dut s'installer à Rouen pendant 30 ans pour mieux les suivre. Il ne devait résider que très rarement au château de Chaulieu et se sépara de la seigneurie en la vendant entre 1692 et 1709.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Chaulieu appartenait en 1709 à Jacques de Carbonnel qui appartenait à une famille protestante de la haute bourgeoisie de Caen, décédé avant 1739, il avait épousé en 1721 Marie Lucrèce Mesnage de la Corderie dont il eut une fille Marguerite Jacqueline qui épousait Gabriel Charles de Calmesnil en 1742.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Carbonnel https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=5998056&desc=carbonnel_famille_normande&individu_filter=carbonnel

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Elle décédait en 1758. Gabriel Charles de Calmesnil vendait le fief de Chaulieu le 17 février 1753 à Julien des Rotours seigneur de la Lande Vaumont né vers 1696, il était garde du roi en 1717, et mort à la Lande Vaumont en 1776, il avait épousé Léonor Desmonts de la Lande Vaumont.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Calmesnil https://de.wikipedia.org/wiki/Datei:Blason_famille_de_Calmesnil.png

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Leur fils Jacques Auguste des Rotours né en septembre 1742 à la Lande Vaumont, entré dans les chevau-légers du roi, devenu baron de Chaulieu le 1er mai 1784, mort à Caen le 9 juin 1796. " [3]

     

    Ci-contre, blason de la famille des Rotours https://gillesdubois.blogspot.com/2008/08/famille-des-rotours-en-normandie.html

     

         Jacques Augustin des Rotours, (1742-1796) premier baron de Chaulieu, seigneur et patron de Saint-Martin-de-Chaulieu et de Saint-Sauveur-de-Chaulieu. Destiné tout d’abord à l’état ecclésiastique, il fut reçu maître ès arts de la Faculté de Paris. Après la mort de son frère aîné, en 1761, il entra dans les Chevau-Légers de la Garde du Roi (1763-1771). Il devint seigneur et titulaire de la baronnie de Chaulieu par achat en 1784. Louis XVI lui octroya le titre de baron (1785). Le 17 mars 1789, il fut choisi par l’assemblée de l’Ordre de la Noblesse du Grand Bailliage de Caen pour être l’un des rédacteurs du cahier dudit Ordre pour le bailliage de Vire.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     Son fils, Louis Jules Auguste, (1781-1852) premier baron des Rotours, deuxième baron de Chaulieu. Jules rejoint les rangs royalistes. C’est ainsi qu’en 1798, âgé seulement de 17 ans, il est nommé capitaine de la compagnie de St-Jean des Bois servant sous les ordres de M. de Frotté. Le 27 octobre 1799, M. de Frotté tenta vainement de s’emparer de Vire. A cette occasion, Jules des Rotours eut le bras cassé d’une balle. Il réussira à se cacher en ville et à y être soigné.

         Jules et son épouse Adèle du Buisson de Courson s’établirent à Chaulieu où il s’occupa de plantations et d’agriculture pendant une dizaine d’années. En 1811, il fut appelé à commander, comme capitaine, les gardes d'honneur à pied de l’arrondissement de Mortain. Napoléon lui conféra, en juin 1811, le titre de baron d'Empire.

         Sa blessure au bras ne lui permettant pas de continuer une carrière militaire, il choisit de se consacrer à la vie civile et demanda à entrer au Conseil d’état. Détaché d’abord à Brême, le baron des Rotours retourna au quartier-général et assista aux batailles de Dresde, de Leipzig et de Hanau.

         A la Restauration, en raison de ses services à l’Empereur, la Croix de Saint-Louis, qui lui avait été promise après sa blessure sous les ordres de M. de Frotté, lui fut refusée.

         En octobre 1815 il fut nommé sous-préfet de Cherbourg. En 1818, il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur, puis, en 1820, devint préfet du Finistère. Il réussit à y arrêter les trames révolutionnaires et Louis XVIII l’en récompensa en le nommant préfet de la Loire en 1823. Il y encouragea autant l’industrie que l’agriculture.

         En 1828, il reçut la croix d’officier de la Légion d'Honneur. Suite à la révolution de Juillet 1830, il quitta la Loire et se retira à Chaulieu où il se consacra à nouveau à l’agriculture. En 1843, il devint président de la Société d’agriculture de l’arrondissement de Mortain, et en 1848, maire de St-Martin de Chaulieu. Le baron des Rotours décéda en son château de Chaulieu le 7 juillet 1852.
         Son fils, Raoul Gabriel Jules, (1802-1876) deuxième baron des Rotours, troisième baron de Chaulieu, avocat, propriétaire du château de Chaulieu de 1852 à 1876, fut nommé, le 14 février 1830, secrétaire général de la préfecture des Ardennes. Il fut conseiller général du Calvados en 1848. Il se retira de la scène politique après le coup d’état de 1851.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)    Louise Berthe Antoinette des Rotours, (1832-1893), hérita le château de Chaulieu de son oncle Raoul en 1876. Elle épousa en 1853 Amédée Gabriel Georges Henri de Caix de Saint-Aymour de Blainville (1819-1886), officier des Haras " [4] "...qui tenta en vain de créer une pisciculture en 1881 au dessous de l'étang de Chaulieu..." [3]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Caix de Saint-Aymour Par Twocats — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=64094810

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Leur fils, Camille de CAIX de Chaulieu, propriétaire de Chaulieu de 1894 à 1916 où il ne fit que quelques séjours. Il décéda sans postérité et laissa ses biens à son épouse Thérèse de Vaucelles. Celle-ci légua Chaulieu à Gilles Robert Pierre Joseph de Brossard (1907-1965) qui revendit Chaulieu à Guillaume et Robert des Rotours en 1928... " [4]

     

    Ci-dessus, blason supposé de la famille de Brossard https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=6925297&desc=brossard_de_normandie

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Guillaume et Robert des Rotours qui, en 1928, rachètent le château à leur parent Camille de Caix de Chaulieu, propriétaire de 1894 à 1916, descendant de Hugues Antoine des Rotours de Chaulieu. " [2]

     

    Ci-contre, blason de la famille des Rotours https://gillesdubois.blogspot.com/2008/08/famille-des-rotours-en-normandie.html

     

         Voir Guillaume des Rotours à https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_des_Rotours

         Voir Robert des Rotours à https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_des_Rotours

     

         " Le poste de commandement de la 29ème s’y installe le 14 août 1944. La veille, le 175e régiment occupe les hauteurs de Saint-Sauveur et Saint-Martin de Chaulieu en dépit d’un feu d’artillerie extrêmement violent.

        Avec l’aide des 115e et 116e régiments, l’objectif de la côte 367 à quelques kilomètres, point le plus haut du département de la Manche, est atteint par les GI. " [5] 

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Dans les années 1980, le château est racheté et restauré par Patrick Cenni ancien artiste guitariste qui, après des études d'ébénisterie à l'école Boulle de Paris, réédite des meubles anciens. Le travail de restauration est récompensé en 1992 par le Grand prix national de sauvegarde de l'association des Vieilles maisons françaises.

         Restauré mais inhabité durant cent ans, en 2014, le château est vidé de son mobilier qui est mis en vente. " [1]

     

    Description

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     « La finesse de son architecture mérite le détour. Le château de Chaulieu est incontestablement le plus important et le plus intéressant architecturalement du Mortainais. Il est l’un des rares manoirs datant de l’époque de la Ligue et du règne d’Henri IV qui subsiste dans cette région. Son plan est un rectangle proche du carré et donne une allure assez massive à cette construction entourée de douves profondes. Ce château n’a qu’un étage, cantonné à deux échauguettes très soignées à culot et fines nervures, multiples ainsi qu’à toits pointus. " [1] 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE CHAULIEU (Manche)     " Au sud-est du département de la Manche, le château de Chaulieu est l'un des derniers survivants des manoirs du 16e siècle. Ce château, d'époque Henri II, a la forme d'un rectangle flanqué de deux échauguettes défensives à culot. Le toit, très haut et très pointu, avec sa superbe coiffe d'ardoises, porte l'estampille du style Renaissance. L'étage offre trois fenêtres à meneaux, à l'aplomb de trois lucarnes de belle facture. Quant aux anciennes douves, elles ont été également restaurées. À l'intérieur, on y découvre deux cheminées en granit dont l'une rehausse l'éclat des plafonds peints en décors polychromés et de magnifiques pièces de mobilier. À noter : le système défensif intérieur des diverses salles qui se protégeaient mutuellement par des meurtrières prenant en enfilade portes, escaliers et couloirs. " [6] 

     

    Ci-dessus, décors polychromés, photo extraite de ce même document.

     

         " Le château comprend un corps massif avec deux échauguettes sur la façade principale et deux pavillons carrés sur la façade arrière. Des douves entourent le château sur les quatre côtés, elles devaient êtres normalement sèches, une chapelle s'élevait à l'un des angles de la cour. Une fête, la Saint-Louis, a lieu sur la prairie devant le château. " [3]

     

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    Protection

     

         " Les façades et les toitures du château, de l'ancienne chapelle et des anciennes écuries, ainsi que la cheminée de la grande salle au rez-de-chaussée sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 25 juillet 1973. " [2]

     

         " L'association des Vieilles Maisons françaises, dont le but est de faire connaître le patrimoine et de contribuer à sa sauvegarde, a récompensé le château de Chaulieu en lui décernant le Grand Prix national de Sauvegarde en 1992. " [6]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikimanche

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de Roynel - pages personnelles : https://www.le-petit-manchot.fr/cc-30-03-chaulieu-chateau/articles/

    [4] Extraits d'après http://www.diesbach.com/belleroche/rotours/rotours-genealogie.html

    [5] Extrait de http://29-lets-go.over-blog.com/article-chateau-de-Chaulieu-50-72000101.html

    [6] Extrait de https://www.pressreader.com/france/maisons-normandie/20180330/283369062579576

     

    Bonnes pages :

     

    O http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&REQ=%28%28PA00110362%29+%3AREF+%29

    O Isabelle Audinet, « De la restauration des édifices civils et militaires anciens», Patrimoine Normand, n°26, avril-mai 1999 http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-44281.html

    O https://www.pressreader.com/france/maisons-normandie/20180330/283369062579576

    O http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article1427&id_document=4601

    O https://www.chaslerie.fr/en/blog/archive?p=147

    O http://www.diesbach.com/belleroche/Rotours/Rotours-genealogie.html

     

     

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  • LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche, crédit photo : Bastien.pierre - Sous licence Creative Commons https://monumentum.fr/chateau-pa00111083.html ; au centre photo du château de Bernesq, actuellement Haras de Bernesq, Calvados Crédit : Frédéric Amiel Sous licence Creative Commons ; à droite, photo extraite de http://www.france-sire.com/actu_cheval-11866-hannouma_les_nouvelles_photos_au_haras_de_bernesq.php

     

           " Le château de Bernesq est un édifice situé sur le territoire de la commune de Bernesq, en France. Le monument est situé dans le département français du Calvados, au sud du bourg de Bernesq. (...)

         Le nom de la localité est attesté sous la forme Bernesc en 1180. " [1]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Plan de situation du château de Bernesq ; blason de la famille Bacon du Molay CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9852462

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)Histoire

     

          J'ai trouvé peu d'informations sur l'histoire du château de Bernesq. Difficile de démêler l'histoire de la seigneurie et du château. Une tradition veut que le roi François Ier l'a fait construire pour l'une de ses maîtresses, mais laquelle ? On ne prête souvent qu'aux riches. Je pense qu'il s'agit, peut être, d'une légende locale... [NdB]

     

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          " Guillaume (III) Bacon du Molay est un seigneur normand. Il épouse, en 1126, Mathilde de Chester descendante des ducs de Normandie, fille de Ranulph le Meschin, vicomte du Bessin et comte de Chester.
    Mathilde apporte à Guillaume par une charte datée de Rouen : « les terres de la Fresnaye-Martinèze, Couvains et Plein-Forêts, qui consistaient en hommes, hommages, revenus, églises, bois, moulins, fours, viviers, soldats, vasseaux, vilains, bordages et autres dépendances, le fief de Blagny la Quièze accru du fief de Baynes, Bernesq, Mestry, Pleines-Œuvres, Saint Martin de Caumont, Sallen, Livry, Fresnay sur Mer et Martragny ». [2] 

     

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; au centre, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1823, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/

     

          " Durant tout le 15e siècle, les Pélerin furent seigneurs de Bernesq, d'Osmanville, Aignerville, Deux-Jumeaux, La Motte-de-Blagny, Saint-Germain-de-la-Lieue. La maison est tombée en quenouille dès les premières années du 16e siècle. " [3]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     " Le château de Bernesq a été construit au 15e siècle par le roi de l'époque, François Ier. Ceci est confirmé par une plaque disposée dans la cheminée principale où est sculptée son sigle : la salamandre entourée de fleurs de lys. Il a offert ce château ainsi que tout ce qui s'y rattachait à une de ses maitresses.
         Effectivement, ce château était, à l'époque, à l'origine des principales activités du village. Par exemple, à 500 mètres du château, se trouvent des vestiges de cette époque chez le boulanger tels qu'une grande roue servant autrefois à broyer des pommes pour fabriquer du cidre. " [1]

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://fr.mappy.com/poi/5cad0d290351d14096c84dbb#/1/M2/TGeoentity/F5cad0d290351d14096c84dbb/N151.12061,6.11309,-0.94274,49.27241/Z15/

     

         On relève Joachim du Fayel, écuyer, sieur de Bernesq, qui fit ses preuves devant M. de Chamillart, Intendant de la province, le 5 décembre 1667.

         On trouve Gabriel de Bricqueville, seigneur et marquis de Bernesq en 1670. [NdB]

     

         " En 1755, René Hatte, fermier-général du roi, achète les seigneuries de Bricqueville, Bernesq et Colombières. » [1] 

     

         " En 1759, le château fort devient une propriété Girardin " [4]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     " Le château de Bernesq a changé plusieurs fois de maître depuis quelque temps : M. le comte de Girardin le possédait il y a quelques années ; il a passé depuis à M. Perier, et aujourd'hui Mme Perier, remariée à M. de Vives, en est propriétaire ; il est occupé par un fermier. " [5]

     

         En 1845, suite au décès de Mme Périer, il est mis en vente.

         Au début du 20e siècle, il appartenait à M Émile Vallée magistrat et maire de Bernesq en 1892. On trouve, en 1946, Victor Alfred Vallée, juge de paix et maire de sa commune. [NdB]

     

         " Aujourd'hui (depuis 1982), ce château est un domaine privé entretenu par un éleveur de chevaux de courses et reconnu comme un des plus grands et plus beaux haras du pays. " [1]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Description

     

     

    Arcisse de Caumont, 1853 :

          " Château de Bernesq. Le château de Bernesq , garni de tours et de fossés extérieurement, présente à l'intérieur de la cour un très élégant édifice dans le style de la renaissance. Il est habité par un fermier. " [6]  

     

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)     " C'est, comme on le voit, par le dessin ci-joint pris du côté de la cour, un très joli château renaissance.

         Du côté opposé, la pente du terrain qui s'abaisse vers la rivière, favorise l'effet pittoresque de l'édifice qui est plus sévère et garni de tours que l'on voit à peine dans le dessin que je présente. Le château de Bernesq était entouré de fossés.
         Par la disposition de la construction de la renaissance que nous venons de figurer, à l'angle de la cour, et par la position des tours qui en garnissent les angles extérieurs, ce château présente de grandes analogies avec celui d'Aignerville. "
    [5]

     

    Ci-dessus, un dessin extrait de l'Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) (2e édition) par Arcisse de Caumont (1801-1873). Éditeur (Paris) Date d'édition : 1858

     

    Protection :

     

         " L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 2 juillet 1927. (...) Le haras de Bernesq n'est pas ouvert aux visites en dehors de périodes bien définies. " [1]

     

    À proximité :

     

         Bernesq dans la littérature :

         " Le Roman de Renart fut composé de 1174 à 1250 par plusieurs auteurs, dont notamment Richard de Lison, un clerc qui raconte de manière romancée des faits d'intérêt local ayant pour décor la paroisse du Molay : « Renart se dirige vers le bois du Vernay mais lorsqu'il rencontre l'abbé Huon et sa meute, il retourne sur ses pas après avoir franchi deux fois la Siette et le Drôme. Il rencontre Tibert le chat étendu sur un rocher dans le bois du Molay, tous deux décident de prendre la direction du Vernay pour aller chercher fortune dans l'enclos de Guillaume Bacon, « loing del castel desos la ville ». Or voici que survient ledit Guillaume Bacon, seigneur du lieu, Renart prend un chemin de traverse, Tibert grimpe sur un chêne. Bientôt se joint aux chasseurs, le prêtre du Breuil-en-Bessin qui fait route vers Saint-Martin-de-Blagny. Tibert réussit à s'enfuir « tot le chemin de Blagnié ». À hauteur de Tournières, entre la Chênée et la lande de Bernesq, il rencontre Renart qui n'en croit pas ses yeux. Il lui annonce son intention de l'emmener avec lui à Saint-Martin à « Blaengnié » où il diront l’office… » [1]

     

    LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados) LES REMPARTS DE BERNESQ (Calvados)

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Bacon_du_Molay

    [3] Extrait de l'Histoire du Bessin par Edmond de Laheudrie, tome 1.

    [4] Extrait de http://www.chateau-colombieres.fr/colombieres-1000ans.php

    [5] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados. Tome 3 / par Caumont, Arcisse de (1801-1873). Éditeur : Derache (Paris)/Dumoulin (Caen)/A. Hardel () date d'édition : 1846-1867 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96748058/f736.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Bernesq%22?rk=128756;0

    [6] Extrait de Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) par Arcisse de de Caumont, (1801-1873). Éditeurs : Derache (Paris) / Dirdon (Paris) / Dentu [etc.] (Paris) 1853, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9784904q/f468.item.r=ab%C3%A9c%C3%A9daire%20d'arch%C3%A9ologie%20Caumont.zoom 

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  • Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)      A l’époque féodale, Athis se divisait en six fiefs : Saint-Vigor, Le Buat, Les Bots, Espinouze, Planquivon et La Fressengère. La forme du logo représente le territoire de la commune d’Athis. Cette surface est fractionnée en six, représentant les 6 fiefs de l'époque Féodale. (...)

         A l'époque médiévale, mottes castrales et châteaux furent élevés par les petits seigneurs de fiefs qui se sont morcelés au fil des générations : à la Motte (Epinouze), au coeur du bourg, aux Champs, au Buat, aux Bots, à la Fressengère..." [1]

     

    Documents ci-dessous extraits de https://www.athisvalderouvre.fr/tourisme-patrimoine/un-peu-d-histoire.html

     

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)

     

     Plan de situation de la motte de La motte d'Athis ; blason de la commune d'Athis-de-l'Orne par Aroche Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Aroche., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6627703

     

    La motte féodale de la Motte d'Athis

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)     " A six kilomètres environ de la ville de Flers, sur l'importante commune d'Athis-de-l'Orne, non loin du joli cours d'eau nommé le Lambron qui la sépare de celle de Ronfeugerai, à un kilomètre seulement du bourg de ce nom, à droite de la route conduisant vers Athis et en face le village de la Bordée, se trouve le hameau de la Motte d'Athis, composé de trois corps de ferme. " [2]

     

         " Athis, motte au hameau de la Motte, à 1 km de Ronfeugerai (Duval, La motte d'Athis, Bull. de la Soc. Flammarion d'Argentan, t. IV, 1886, pp. 157-160. Coutil, Camps et mottes du département de l'Orne, Annuaire des cinq départements de Normandie, 1910, p. 76). " [5]

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)     " A la sortie de Ronfeugerai en direction d’Athis, une petite route, sur la droite, mène au hameau de la Motte. Situé près du village de Ronfeugerai, il dépend néanmoins du bourg d’Athis. Le hameau comprend deux logis anciens, leurs dépendances et des bâtiments agricoles récents. La plus ancienne de ces modestes gentilhommières se trouve derrière le petit étang. Elle présente des linteaux sculptés en accolades et une belle cheminée. Celle qui nous apparaît au fond de la cour est plus importante et date du 17e siècle. Elle a subi quelques aménagements au cours des siècles. Derrière celle-ci, se dissimule la motte seigneuriale qui a donné son nom au hameau ; plantée de sapins, elle s’élève au milieu d’un vaste pré où serpente le petit ruisseau du Lembron qui devient torrent, un peu plus loin, avant de se jeter dans la Rouvre à Taillebois. " [3]

     

    Ci-dessus : La Motte-Athis de l'Orne 61 (1974) par Michel Cabon - Dessin (31x21 cm) Extrait de https://www.artmajeur.com/fr/adolphecabon/artworks/7023121/la-motte-athis-de-lorne-61

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)  Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, une vue aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, un extrait du cadastre napoléonien de 1829 , Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ : La parcelle 92 correspond à la motte féodale.

     

    A proximité :

     

         " En Normandie, sur la commune d’Athis-de-l’Orne, un chêne géant trône au milieu du hameau de la Motte connu sous le nom du chêne au muet à cause du drame sanglant dont cet arbre fut témoin il y a 2 siècles. Ce chêne vénérable affiche des dimensions plus que respectables : 20 mètres de hauteur et une circonférence de 7,10 mètres à 1m de haut. " [4]

     

         " Les premiers protestants se réunissaient à la Quentinière, puis ils construisirent des temples, d'abord à la Chènevière, puis aux Aulnays-Bilbot au 19ème, et enfin à la Queue-d'Aronde à la fin du 19ème. A partir de la révocation de l'Edit de Nantes (1685) et des persécutions qui s'ensuivirent pour la majorité des protestants, un enfant muet de naissance se dissimula au creux d'un vieux chêne pour échapper aux brigands qui assassinèrent les propriétaires du manoir de la Motte.

         Au milieu du hameau de la Motte, trône toujours un arbre géant : Le Chêne au Muet. " [1]

     

    Les remparts de la Motte d'Athis (Orne)     " Depuis longtemps, les sieurs de La Motte, seigneurs du lieu, appartiennent tous à la religion réformée. Des tombes fort anciennes, simples dalles de granit dépourvues du signe de la croix, environnent le logis principal : c’est le cimetière des huguenots. En 1692 le Sieur de la Motte, Mathieu Lebailly et son fils Jean sont assassinés dans leur demeure par une bande de malandrins guidés par un ancien domestique de la maison. Le plus jeune des fils, âgé de 12 ans, muet de naissance, est épargné en raison de son handicap. Dans le chaud de l’affaire, l’enfant apeuré se réfugie dans le creux du chêne pour échapper aux assassins. L’arbre y gagne à jamais son nom : le chêne au muet. Finalement, grâce aux renseignements que parvient à fournir l’orphelin, les coupables sont pris et écartelés. " [4]


         " Ce chêne est entièrement creux de la base au sommet, deux à trois personnes peuvent se tenir debout à l’intérieur. On peut y entrer par deux portes, véritables ouvertures naturelles dont l’une est au nord et l’autre au sud. Ce chêne de 20 m de hauteur est actuellement âgé entre 300 et 500 ans. " [1]

     

         Au sujet de cet arbre multicentenaire, voir :

    O https://krapooarboricole.wordpress.com/2009/04/09/le-chene-de-la-motte-athis-orne-dit-aussi-chene-au-muet/

    O http://lapiterne.canalblog.com/archives/2016/02/15/33136144.html

     

    O Ci-dessous : Fiche de la DREAL n° 61032 - date de parution : septembre 2013 - DREAL Basse-Normandie :

     

    Sources :

     

    [1] extrait de https://www.athisvalderouvre.fr/tourisme-patrimoine/un-peu-d-histoire.html

    [2] Extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5455075m/f233.image.r=%22motte%20d'Athis%22

    [3] Extrait de http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-48499.html

    [4] Extrait de http://athis-val-de-rouvre.blogspot.com/2016/09/le-logis-de-la-motte-et-le-chene.html

    [5] Extrait de Zadora-Rio Élisabeth : L'enceinte fortifiée du Plessis-Grimoult (Calvados). Contribution à l'étude historique et archéologique de l'habitat seigneurial au XIe siècle. In : Archéologie médiévale, tome 3-4, 1973. pp. 111-243 ; doi : https://doi.org/10.3406/arcme.1973.1261https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1973_num_3_1_1261

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  • LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite du site Google Earth ; au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, un document extrait du cadastre napoléonien de 1823 - Archives de la Seine-Maritime  http://www.archivesdepartementales76.net/ : la parcelle circulaire correspond à la motte féodale.

     

          On trouve sur la commune de Gommerville, une motte féodale qui était le chef-lieu de la châtellenie de Rame ou Rames. Elle fut possédée au Moyen Âge par la famille d'Estouteville puis par la famille Martel. [NdB]

     

         " Le nom de la localité est attesté sous la forme Gomervilla en 1181. " [1]

     

         « Château fort de Roger de Rames, compagnon de Guillaume le Conquérant en 1066. Mention d'un moulin en 1165. En 1343 : fondation par Robert d'Estouteville d'une chapelle seigneuriale dans son manoir de Rames. Seul vestige du château fort : la motte. Une ferme occupe la basse-cour. " [2]

     

         La châtellenie de Rames entre dans la famille d'Estouteville lors du mariage de Léonelle de Salisbury, dame de Rames, fille d’Erard de Rames et de Marguerite de Lannery, décédée en 1214, avec Robert III d'Estouteville (1130-1185). [NdB]

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation de la motte de Rames à Gommerville ; blason de la famille d'Estouteville par Jimmy44 Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3791288

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)     " Rames, l.d. (c. Gommerville, cant. Saint-Romain-de-Colbosc). Édouard de Salisbury concède à Boscherville une rente sur ses hôtes de Rames, début du 12e siècle (arch. S. M. 13 H 252). Le fief de Rames et détaché de Rogerville et constitué en « honneur » (Henri II, 636) au profit de Robert d'Estouteville lors de son mariage avec Léonie de Rames peu avant 1183 (Gabriel de la Morandière, Histoire de la maison d'Estouteville, p. 58). Le contrat d'inféodation oblige Robert à assister une fois par an aux plaids de Rogerville (Scripta, 643 F). (...)

     

    Ci-dessus, une photo extraite du site Google Earth.

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)     C'est une motte rectangulaire, haute de 3 mètres, munie d'un fossé à fond de cuve. Elle fut le centre d'un gros fief qui fut démembré de la seigneurie de Rogerville pour servir de dot à Léonie de Rames, lorsqu'elle épousa Robert d'Estouteville aux alentours de 1180. Une charte de Valmont qualifie ce fief d'« honneur ». Il est plausible que l'érection du château ait suivi de peu l'installation de Robert d'Estouteville à Rames. Un acte de Boscherville signifie que l'abbé abandonne à Robert une rente que les moines percevaient sur les hôtes de Rames, en échange d'une autre rente, de valeur équivalente, sur un moulin de Brévedent. Le contrat rappelle beaucoup dans ses modalités celui de l'échange Gouy-Ancourteville, qui nous est apparu comme consécutif à la construction du château de Cleuville. La création de l'« honneur » de Rames intervient au moment même où la fortune des Estouteville s'accroît brusquement de façon considérable, grâce à l'obtention des terres des Martel, de la châtellenie du Bec-de-Mortagne et d'éléments importants du domaine royal. " [3]

     

    Ci-dessus, blason de la famille d'Estouteville par Jimmy44 Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3791288

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)     1420 : " Mahaut d'Estouteville héritière de son frère Robert des seigneuries de Rames, de la Ramée et du Bosc-Achart, épousa en 1420 Guillaume IX Martel, seigneur de Bacqueville et de Saint-Vigor, capitaine de Château-Gaillard où il fut fait prisonnier par les Anglais après la reddition de la forteresse. C’est ainsi que l'importante châtellenie de Rames à Gommerville, dont on peut voir encore aujourd'hui la motte féodale, passa aux mains des Martel. De plus, leur fille Jacqueline (1422-1472) épousa Jean de la Heuze, chevalier, seigneur de la Heuze et de Bailleul, baron d'Ecotigny, chambellan du roi et capitaine des gentilshommes du bailliage de Caux. " [4] 

     

    Ci-dessus, blason de la famille Martel par Yricordel — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19331729

     

         " Basqueville et tous les autres domaines de Guillaume IX, de sa femme et de sa mère, sont donnés par le roi anglais à Thomas Beaumont ou de Beaumont, chevalier qui, en 1433, présentant à la chapelle du château de Rames est qualifié de seigneur de Basqueville et de Brachy..." [5]

     

    Description

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)     " Gommerville, canton Saint-Romain-de-Colbosc. - Lieu-dit : Rames. - Parcelle cadastrale : B 148. - Coordonnées Lambert : 207,40 - 457,91. - Fief : Lillebonne, 17 A.

         La motte de Rames est, parmi toutes celles ici décrites, la seule motte authentique, c'est-à-dire réellement haussée, qui soit de forme quadrangulaire. Elle est située au voisinage d'une ferme isolée, à 800 mètres au sud du noyau villageois, dans un site de plaine. Sa masse oblongue est dissimulée au centre d'un taillis fort dense qui s'adapte au contour de la fortification. Elle est rectangulaire (20 X 12 m) et sa hauteur atteint quatre mètres ; on l'a en partie éventrée vers l'est, mais sa moitié ouest a conservé une forme régulière et élancée. Autour, elle est munie d'un fossé à fond de cuve large de six à dix mètres, fermé à l'extérieur par une levée de terre haute d'environ 2,50 mètres. Cette levée est doublée à son tour d'un fossé, en V contrairement au précédent, profond de quatre mètres, que cerne encore un petit talus haut d'un mètre ceinturant l'ensemble. Le site offre donc l'exemple rare d'une double ligne défensive. À noter que le tracé des enceintes s'incurve progressivement au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du centre de l'ouvrage. De rectangulaire, la silhouette devient pratiquement ovale (100 X 80 m). À remarquer encore que le rempart intermédiaire s'élargit vers l'est jusqu'à former une sorte de socle plat et allongé, large de 8,50 mètres, parallèle à la motte. On y voit des amas de tuiles brisées et des affleurements de maçonnerie. Serait-ce un dispositif d'entrée, protégeant ce pont-levis dont fait mention un aveu du 17e s ?. S'agit-il plutôt du site de la chapelle que Raoul d'Estouteville fonda dans le château de Rames en 1343 ? Les éléments de comparaison manquent pour interpréter en termes sûrs cet ouvrage qui s'écarte totalement des normes locales habituelles. " [3]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne 1950-1965 extraite du site Géoportail : la motte féodale est visible car le site n'est pas encore recouvert par la végétation.

     

    À proximité :

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)À gauche, une photo du pigeonnier de Rame extraite de http://pigeonniers-de-france.chez-alice.fr/seine_maritime_4545.htm

     

     

    Le château de Filières :

     

    LES REMPARTS DE GOMMERVILLE (Seine-Maritime)     " Château en majeure partie du 18e siècle, construit par Victor Louis. Aile gauche d'époque Henri IV, ensemble faisant partie d'un ancien château fort du 12e siècle. Dans les salons, mobilier, sculpture, d'Ingres, objets d'art des quatre coins du monde. Salons chinois, allées de hêtres, rhododendrons. " [6] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de l'Inventaire Mérimée

    [3] Extrait de L'apparition des seigneuries châtelaines dans le Grand-Caux à l'époque ducale par Jacques Le Maho. In : Archéologie médiévale, tome 6, 1976. pp. 5-148 ; doi : https://doi.org/10.3406/arcme.1976.1307https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1976_num_6_1_1307

    [4] Extrait de Un village cauchois : Lammerville par Pierre Jamme - Editon Bertout-Luneray - 68 pages

    [5] Extrait de https://docplayer.fr/69394560-De-bacqueville-famille-martel.html

    [6] Extrait de http://www.normandie-tourisme.fr/pcu/chateau-de-filieres/gommerville/fiche-PCUNORM00FS000C8-1.html

     

    Bonnes pages :

     

    La famille d'Estouteville : http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Estouteville.pdf

    La famille Martel : https://docplayer.fr/69394560-De-bacqueville-famille-martel.html

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  • LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)

      

    A gauche, une photo aérienne extraite de https://q-xx.bstatic.com/images/hotel/max1024x768/961/96126344.jpg ; au centre, une photo extraite de https://marinas.com/view/landmark/vqsv6_Le_Landin_Castle_Landmark_Le_Landin_High_Normandy_France#&gid=1&pid=1 ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.; le site du Câtelier est caché par les arbres.

     

         " La commune du Landin est située sur la rive gauche de la Seine à la naissance du méandre de Brotonne, dans un vallon, dont le sommet est appelé le Câtelier, qui permet d'accéder au fleuve. Elle est bordée par la forêt de Brotonne qui est située dans le département de la Seine-Maritime. Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande. " [1]

     

         " Les vestiges d'une puissante motte féodale, située à proximité de l'actuel château, rappellent l'importance de la forteresse d'origine où Jean sans Terre aurait séjourné. Entre autres propriétaires du fief du Landin, on retiendra la famille Garin de la fin du 15ème à la fin du 17è siècle, à laquelle a succédé l'abbaye de Jumièges avant l'acquisition vers 1760 par l'abbé de Boisemont. Ce dernier a fait planter un parc et bâtir un château qui constitue l'origine du château actuel. Le marquis de Chaumont-Quitry, chambellan de Napoléon III, a donné à l'édifice sa physionomie actuelle entre 1850 et 1860, avec l'avant-corps arrondi couvert d'un dôme et l'ensemble des décors intérieurs. Il a remanié le parc et fait construire la plupart des dépendances. " [5]

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)   LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)

     

    Plan de situation de la motte du Landin ; blason du royaume d'Angleterre.

     

    Historique

     

         " 911 : Charles le Simple abandonne à Rollon le territoire qui deviendra le duché de Normandie. Le Landin fait alors partie du domaine ducal.

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)     1015 : Hauville, la forêt de Bretonne et le Landin sont donnés à Gilbert Crespin.

         1050 : Crespin donne ses terres à l’abbaye de Jumièges. 

     

    Blason de la famille Crespin par User : Ssire Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Ssire., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5012623

     

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)     1119 : L’abbé de Jumièges cède à Hubert de Lisieux pour une durée de trente ans le fief de Hauville. Sur une des côtes du Landin s’édifie un manoir où les abbés de Jumièges aiment à se retirer. " [3]

     

    Blason de l'abbaye de Jumièges par Chatsam - Eie werk, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9840806

     

     

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)     1123 : " Il fut acheté à l’abbaye de Jumièges en 1123 par Galeran de Meulan ou l’un de ses vassaux (...) Un manuscrit exceptionnel y atteste la construction d’une structure fortifiée (castellum ), en 1123, un an avant le siège par Henri Ier Beauclerc du château des comtes de Meulan à Vatteville-la-Rue... " [4]

     

    Blason de la famille de Meulan par Odejea, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4043234

     

         " Fin 12e, Jean de Mortain, plus connu sous le nom de Jean Sans Terre, duc de Normandie, devient roi d’Angleterre. Il vient habiter plusieurs fois le manoir construit sur une motte féodale, pour lequel il dépense des sommes considérables pour le fortifier. La motte féodale du château du Landin est l’une des mieux conservée de la région.

         1205 : Le manoir devient propriété du roi de France Philippe Auguste après la conquête de la Normandie.

         Fin 15e, les ports de la Foulerie et du Gouffre permettent l’embarquement des produits du plateau du Roumois vers Rouen. La route de la Foulerie date de cette époque. La période sous occupation anglaise fut noire, les paysans quittant les terres du Landin pour se cacher des ennemis.

         1450 : Alors qu’Agnès Sorel se meurt au Mesnil sous Jumièges, Charles VII, venu chassé au Landin, se perd dans la brume puis se retrouve grâce au son de la cloche du presbytère.

         1459 : Dunois chasse les Anglais du Roumois.

         1541 : Le fief du Landin est tenu par Jean Garin, écuyer reçu au parlement en 1542, et bienfaiteur de l’hôpital de Rouen.

         1685 : La petite fille de Garin se marie à François Harden de la Mare-Boc qui dilapide sa fortune et doit céder ses terres à Pierre Cousin, receveur général. Ce dernier échangera ses terres avec l’abbaye de Jumièges, contre la seigneurie de Conteville, près de Pont-Audemer. Puis l’abbaye vend le Landin à la duchesse de Chaulnes d’Ailly.

         18e, la duchesse cède le Landin à Nicolas Thirel de Boschanel, abbé de Boismont, prédicateur ordinaire du roi et membre de l’Académie Française. Il est l’auteur de « Panégyrique de Saint-Louis », « d'Oraisons funèbres » et de « Discours » prêchés dans l’église de la charité, et qui permit de lever des sommes suffisantes afin de bâtir un hôpital ecclésiastique et militaire dont La Rochefoucault avait conçu l’idée. L’hôpital fut construit à Montrouge.

         1757 : L’abbé de Boismont obtient l’abbaye de Grestain, et édifie un superbe château près de l’emplacement de l’ancien manoir.
         1779 : De nombreux chemins sont tracés, des allées de tilleuls plantées, ainsi que des cèdres du Liban et de l’Himalaya, et des hêtres de la Patte d’oie.
         1786 : Mort de l’abbé de Boismont. La seigneurie du Landin appartient désormais à Mr Louis le Halleur, négociant en draps à Rouen, et se trouve sous la juridiction de la baronnie et haute justice de Mauny tenue par les Estampes, une très ancienne famille.

         La fin du 18e est une période de grave crise économique qui engendre la Révolution.
         28 Messidor, An XI (16 août 1803), Louis le Halleur meurt (un taureau le tue dans la cour de la ferme du château).
         1er Vendémiaire, An XII : La propriété du Landin est acquise par Mr Hyppolite Jean - Jacques René de Sainte Marie d’Aigneaux, qui sera nommé sous-préfet de Pont-Audemer sous La Restauration.

         21 Octobre 1836 : La seigneurie est vendue à Mme Adélaïde Louise Charlotte de Bourbon, épouse du marquis de Chaumont-Quitry.
         1852 : Mort du marquis de Chaumont de Quitry, époux de Louise de Bourbon.
         1860 : Joseph de Chaumont-Quitry, fils du marquis, est nommé chambellan de Napoléon III.
         1862 : Construction des deux grandes ailes du château et de l’église, consacrée par monseigneur Duvaucaux évêque d’Evreux. " [3]

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)

     

         " C'est au conseiller général de Routot Odon de Chaumont-Quitry que sont dus l'avant-corps arrondi couvert d'un dôme et l'ensemble des décors intérieurs. Il a fait remanier le parc et construire la plupart des dépendances. " [1]

     
         " 1866 : Décès brutal de Joseph de Chaumont Quitry.

         Voir ce nom à : https://fr.wikipedia.org/wiki/Odon_de_Chaumont-Quitry

     

         1867 : La marquise vend alors le château a Mr André Claude Alphonse, baron de Guénifey. Les Guénifey seront maires du Landin de père en fils jusqu’en 1908.

         1903 : Mort de André Jacques de Guénifey, époux de Marie-Roseline d’Ivry, petite fille par sa mère du maréchal Mouton, comte de Lobau (Noblesse d’Empire).
         1904 : Charles de Guénifey est élu maire du Landin.

         1920 : Décès de Charles de Guénifey, peintre animalier, élève de Busson.

         1936 : Décès de la baronne de Guénifey. Le château passe à sa fille Elisabeth, épouse Du Moustier. Au décès de celle-ci, le château passe à sa fille Yvonne, épouse du vicomte Daru, descendant de l’intendant de Napoléon Ier.

         1966 : A la mort de Mr Daru, le château est vendu à Mr Ramis, puis à Girard-Claudon, puis à Mme Heitschel.

         1996 : Mr et Mme Coral rénovent le château, réhabilitent le parc et les écuries ainsi que les trois maisons. Suite à un incendie, Ie dôme et le campanile seront refaits à neuf et paraissent à présent plus beaux que jamais. La hêtraie a été récemment replantée, et donne tout son charme a l’allée du château. " [3]

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)     " Le Landin. Dans le Parc du Landin, à l'Ouest des ruines de « l'Hermitage », du côté de la route de Vatteville à la
    Haye-de-Routot, dominant la vallée du « Gouffre » et le chemin qui va de la Seine à Hauville, se trouve une motte avec talus et fossés. Elle porte le nom de « Rond de la Pierre ».
    L. Fallue Mém. sur les travaux militaires (Mém. S. A. N., t. IX, 1835, p. 101). In. Antiquités de la Forêt et de la presqu'île de Bretonne, Caen, 1837, in-8°, p. 47. L. Coutil : Inv. des Menh. et Dolm., etc. (Bull. S. N. E. P., t. IV, 189C, p. 80. " [6]

     

         « Motte du Landin »

         Les investigations menées respectivement sur les sites de « La butte de l’Ecuyer » à Vatteville-la-Rue (Seine-Maritime) et de « La motte du Landin » (Eure), tous deux localisés au contact de la forêt de Brotonne sont à l’origine d’une vaste étude « géo-archéologique » élargie depuis janvier 2006 à l’ensemble des fortifications médiévales liées, en basse Seine, à la puissante famille des Beaumont-Meulan.

         Les études historiques, relevés topographiques et observations archéologiques du bâti doivent permettre d’effectuer une cartographie des sites fortifiés de cette famille – principalement implantés à proximité du réseau hydrographique (le long de la Seine, de l’Eure et de la Risle) – et d’en dresser une typochronologie (donjons quadrangulaires, donjons annulaires (ou shell-keeps ), éperons barrés, etc.). Au 12e s., cette « géographie castrale » est principalement limitée au nord et à l’ouest par les châteaux ducaux, au sud-est par ceux des seigneurs de Tosny, ennemis héréditaires des Beaumont-Meulan.

         L’une des premières investigations entreprise concerne le vaste domaine agricole et seigneurial du Landin, situé à l’est de la forêt de Brotonne. Il fut acheté à l’abbaye de Jumièges en 1123 par Galeran de Meulan ou l’un de ses vassaux, et se situe au contact d’un imposant domaine forestier, d’un vaste territoire céréalier (le plateau du Roumois) et d’une cavée menant à la Seine, lieu de passage incontournable. Un manuscrit exceptionnel y atteste la construction d’une structure fortifiée (castellum ), en 1123, un an avant le siège par Henri Ier Beauclerc du château des comtes de Meulan à Vatteville-la-Rue (Seine-Maritime), situé à l’extrémité ouest de la forêt. Même si, à la différence des autres sites fortifiés de cette famille, celui du Landin ne présente aucune trace de vestige maçonné en surface, sa topographie révèle néanmoins la présence d’un puissant fossé, qui verrouille totalement l’éperon.

         Le groupe typologique des fortifications du 12es. liées directement aux Beaumont-Meulan sera prochainement enrichi (2006-2008) par l’étude des sites de Beaumont-le-Roger, Goupillières, Gouttières, Brionne, Montfort-sur-Risle, Pont-Audemer et du Neubourg (Eure).

    (Relevé et présentation Gilles Deshayes, Sébastien Lefèvre, Jimmy Mouchard). " [4]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Google Earth. Le site déboisé met en évidence la colline du Câtelier.

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)  LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) 

     

    Protection :

     

         " Le château, les communs et dépendances, le parc avec la grille d'honneur et la clôture, la motte et les vestiges archéologiques connus ou à découvrir, en totalité (cad. A 100 à 103, 111, 148, 149) : inscription par arrêté du 29 avril 2002. " [5]

     

          Le château du Landin et son parc de 50 hectares est un une propriété privée qui propose des chambres d’hôtes et des gîtes. [NDB]

     

    LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure) LES REMPARTS DU LANDIN (Eure)
     

    A proximité :

     

         J'ignore où se trouve exactement le lieu mentionné ci-dessous [NdB] :

     

         " Le Landin. Dans le Parc du Landin, à l'Ouest des ruines de « l'Hermitage », du côté de la route de Vatteville à la
    Haye-de-Routot, dominant la vallée du «
    Gouffre » et le chemin qui va de la Seine à Hauville, se trouve une motte avec talus et fossés. Elle porte le nom de « Rond de la Pierre ».

    L. Fallue Mém. sur les travaux militaires (Mém. S. A. N., t. IX, 1835, p. 101). In. Antiquités de la Forêt et de la presqu'île de Brotonne, Caen, 1837, in-8°, p. 47. L. Coutil : Inv. des Menh. et Dolm., etc. (Bull. S. N. E. P., t. IV, 189C, p. 80. " [2] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait du site Wikipédia

    [2] Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie ; Éditeurs : Derache (Paris) / Didron (Caen) / Hardel (Rouen) / Le Brument () / Société des antiquaires de Normandie (Caen) ; 1919

    [3] Extrait de https://www.chateau-du-landin.com/copie-de-decouvrir-1

    [4] Extrait de l'Étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie - Responsable(s) des opérations : Anne-Marie Flambard-Héricher - Notice rédigée par : Anne-Marie Flambard-Héricher https://journals.openedition.org/adlfi/8020

    [5] Extrait de https://monumentum.fr/chateau-landin-pa27000044.html

    [6] Extrait de l'article Camps, enceinte, mottes et fortifications antiques du département de l'Eure par le Dr Doranlo in le  Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Éditeurs Derache (Paris) / Didron (Caen) / Hardel (Rouen) / Le Brument () 1919 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200034x/f147.item.r=%22ferme%20de%20Cantepie%22# 

     

    Bibliographie :

     

    Deshayes Gilles, Lefèvre Sébastien et Mouchard Jimmy, « Le Landin (Eure), La motte », BSR 2005, DRAC-SRA, 2007, p. 43-44.

     

    Bonnes pages :

     

    Site officiel du château du Landin : https://www.chateau-du-landin.com/

     

     

         Ci-dessous : la fiche sur le château du Landin " Le Dire des architectes des bâtiments de France - les Essentiels de l'Eure " n°99 (DRAC Haute Normandie), 2016, France Poulain :

     

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