• LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)

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    Ci-dessus : au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

           On trouve à Saint-Maclou-de-Folleville les vestiges du château de la Pierre-Giffard incendié en 1870 par les Prussiens. [NdB]

      

          " La paroisse et commune de Saint-Sulpice-la-Pierre réunies en 1825 à Saint-Maclou de Folleville (Seine-Maritime) " [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)      " De l’ancienne paroisse de La Pierre, il reste encore le château du 16e siècle, dans l’enceinte duquel est une motte de coteau. " [2]

     

          " Château édifié vers 1460 par les seigneurs de la Pierre-Giffard près de l'ancien prieuré du 12e et qui fut incendié par les Prussiens le 25 décembre 1870. Les bâtiments situés près des ruines du château datent probablement du 17e siècle et constituent les écuries destinées aux chevaux de la compagnie de Louis Giffard. " [3]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)

      

    Plan de situation des vestiges du château de la Pierre à Saint-Maclou de Folleville ; Pas facile de s'y retrouver dans les armoiries des différentes branches de la famille de Giffard. À défaut, voici le blason familial des Giffard, de gueules, à trois léopards d'argent passants, l'un sur l'autre. extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=6563301&desc=giffard_de_bolbec_bolbec_comtes_de_buckingh

     

    LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)      " La famille Giffard, propriétaires du château de La Pierre, à Saint-Maclou de Folleville (commune de Saint-SuIpice La Pierre, Seine-Maritime, incendié par les Allemands en 1870). Agathe de Giffard épousa M. Pillon du Coudray, propriétaire du château de La Tillaye à Saint-Christophe (incendié le 1er mars 1925) (...) Un des Giffard aurait été compagnon de Guillaume le Conquérant. Une branche subsiste en Angleterre (château de Shillington). Ils sont alliés aux Choiseul-Praslin, et, par la marquise de Beuvron, avec les d'Harcourt. On relève en particulier parmi les de Giffard : Louis mort en 1638, seigneur de La Pierre, Saint-Maclou et Loray ; Louis mort en 1673 ; Louis mort en 1721 ; Louis (1680-1759), allié aux Richomme et aux Béard ; Louis-François-Marie (1733-1808). " [1]

     

           Sur la famille Giffard voir ici. 

     

    LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)    L'église de Saint-Maclou de Folleville " appartenait au monastère dont elle était voisine et contemporaine. On y trouve quelques bons tableaux, une chaire élégante, un joli banc seigneurial, restes et souvenirs des de Giffart, de La Pierre, dont vous voyez le vieux manoir de brique rouge sur la colline opposée.
         Ce castel du 16e siècle mériterait de tomber entre des mains intelligentes qui le restaureraient avec goût et en feraient une habitation charmante. On raconte, à propos des sires de Giffart, qu'un de ces gentilshommes d'épée, revenant dans ses foyers après la guerre de Sept-Ans, entra à Rouen le soir, à la tête d'une poignée de cava
    liers, ses compagnons d'armes. Jeunes et accoutumés au sans-gêne des champs, ils s'avisèrent d'abattre tous les réverbères de la ville, qu'ils plongèrent ainsi dans l'obscurité la plus complète. Traduits devant le Parlement pour ce méfait, les coupables furent condamnés à la
    réprimande et à l'amende.
         Il y a une dizaine d'années, on voyait encore, dans une des salles du château, sous une caisse vitrée, toute la compagnie du sire de Giffard, représentée avec armes et bagages, par de petits bonshommes de carton. Au bas de chaque personnage, on lisait un nom qui très
    souvent était allemand, ce qui prouve que ces batailleurs de profession étaient des Suisses ou des Allemands au service de la France. "

     

         [Ce Louis de Giffard (ou Giffart) fut chevalier, seigneur de La Pierre, Saint-Maclou, Folleville, etc., lieutenant d’une compagnie de 100 hommes d’armes des Ordonnances du roi et député de la noblesse aux États de Rouen (1620) [NdB]


          " Tout près de ce château, et presque dans ses avenues, se trouvait autrefois le prieuré conventuel de Saint-Thomas-sur-Scie dépendant de l'abbaye de Saint-Victor. "
     [4]   

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1811, Archives de la Seine Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/

     

          Suite à l'incendie du château par les Prussiens en 1870, l'assurance ne voulu pas rembourser les dégâts d'où cette enquête par le juge de paix du canton [NdB] :

     

    LES REMPARTS DE SAINT-MACLOU DE FOLLEVILLE (Seine-Maritime)       " Attendu, en fait, qu'il résulte de l'enquête à laquelle a procédé le juge de paix du canton de Tôtes, sur les causes de l'incendie ; 1) que, dans l'après-midi du 24 décembre et vers quatre heures, trois Prussiens se sont présentés chez Dumuguet, gardien du château, dans la maison duquel se trouvaient alors avec lui sa femme et Gautier, leur voisin, avec ses enfants ; 2) que les Prussiens se firent conduire par Dumuguet et Gautier, à la cave du château, où ils s'emparèrent du vin — qu'après avoir bu copieusement, ils sortirent, et qu'échauffés par le vin, ils voulurent, à deux reprises différentes, se porter à des violences sur la femme de Dumuguet, qui parvint à s'enfuir — qu'ils rentrèrent ensuite dans, le château, sous prétexte de chercher un gant oublié, accompagnés seulement des enfants de Gautier — qu'ils montèrent au premier étage — qu'alors Dumuguet et Gautier, aussi maltraités par eux et craignant pour leur vie, s'enfuirent à leur tour avec les enfants. 3) que les trois Prussiens entrés dans le château y restèrent jusqu'à dix heures et demie — qu'avant de le quitter, ils se livrèrent dans tous les appartements à une dévastation complète, brisant avec leurs armes les meubles et les glaces — que, pendant qu'ils étaient au premier étage, une lumière fut aperçue dans l'une des chambres — que cette lumière s'apercevait encore à onze heures et demie, après leur départ. 5) que c'est vers six heures ou six heures et demie, qu'a éclaté l'incendie dans la chambre où la lumière avait été vue dans la soirée ; Attendu qu'il s'agit d'examiner si, au moyen de ces faits non contestés,la Compagnie prouve, comme elle doit le faire pour se soustraire au payement delà somme réclamée par Dubreuil, que l'incendie a été « occasionné par guerre, invasion, émeute, force militaire quelconque, » conformément aux termes de l'article 2, g 2, de la police ; — attendu que celte preuve est faite d'une manière satisfaisante ; — qu'en effet, le feu s'étant déclaré au premier étage, précisément dans la chambre où une lumière avait été aperçue pendant le séjour des Prussiens dans le château et après leur départ, l'incendie est évidemment leur fait, qu'il ait été le résultat de leur négligence ou de leur volonté ; - que, non seulement il n'est pas prouvé que quelqu'un des habitants soit monté au premier étage, mais qu'il est au contraire établi qu'aucun d'eux n'y est monté (...) " [5]

        Finalement, l'assurance ne remboursa pas les dégâts occasionnés... [NdB]

     

    Photo ci-dessus extraite de https://seine76.fr/communes/popup_img.php?var_commune=SAINT_MACLOU_DE_FOLLEVILLE%20&%20var_img=img12

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://archives.cg27.fr/medias/customer_2/IR_PDF/FRAD027_034J.pdf

    [2] Extrait de « Les Églises de l’arrondissement de Dieppe, » t. II, p. 519." La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... / par M. l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet (1812-1875) – Éditeur (Paris) 1864. ou extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P. 116 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22

     

    [3] Extrait de https://seine76.fr/communes/communes_result.php?var=SAINT-MACLOU-DE-FOLLEVILLE

    [4] Extrait du Guide du baigneur dans Dieppe et ses environs pour 1858 par par l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur (Dieppe) 1858 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522830g/f36.item.r=%22Saint-Maclou-de-Folleville%22.texteImage

    [5] Extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5408310v/f1120.image.r=%22Saint-Maclou-de-Folleville%22?rk=150215;2

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  • Commentaires

    1
    lety76
    Lundi 21 Août 2023 à 10:56

    Bonjour Monsieur, tout d'abord bravo et merci pour votre blog sur ma commune de naissance, notamment le hameau de la pierre ou j'ai vécu

    mon beau-père est le maire de la commune de saint maclou de Folleville, et je recherche les papier d'époque d'officialisation de la fusion des communes de saint-sulpice-la-pierre et saint-maclou-de-folleville

    plusieurs référence contraire sur la fusion se trouve sur le net ou dans les livres, certains parle de 1823, d'autre 1825.

    je ne retrouve pas dans les archives départementale, et votre liens est caducques, pourriez vous me renvoyer vos références sur la fusion si vous les retrouvers, cela m'aiderais à le redonné en mairie, dont je crois certaines archives ont brulés.

    merci d'avance

    anthony POCHON

    anthonai76@hotmail.fr

     

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