• LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure)

     LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure)

     

    LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure)     Parfois, en cherchant sur le Net, il est difficile d'identifier avec précision l'emplacement d'un site castral.

    Tel est le cas pour Saint-Christophe-sur-Avre où sont signalés des fortifications médiévales. Plusieurs photos sont visibles sur Wikipédia [ voir ci-après ] mais, ni Géoportail ni le cadastre napoléonien ou l'actuel n'en donnent un emplacement précis. On en trouve pas non plus mention dans le Dictionnaire des châteaux et des fortifications de Charles-Laurent Salch (Ed. Publitotal 1979).

         On trouve ainsi une rue du Donjon et une rue des Fossés Royaux dans le village de St-Christophe... Il faudra, un jour, me rendre sur place sans doute...

         Qui pourra m'indiquer le lieu précis de ces vestiges situés, semblent-t-ils, en sous-bois ? Que cet éventuel informateur en soit remercié d'avance ! [NDB]

     

    Ci-dessus : à gauche, la motte de Saint-Christophe-sur-Avre par Giogo — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68091627 ; à droite, une photographie aérienne extraite du site Géoportail : "Mais où est-il donc caché ?"

     

    Saint-Christophe-sur-Avre

     

    LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure)     « À Saint-Christophe-sur-Avre, ancien prieuré d’Armentières, à l’ouest de l’église et au nord des Fossés-le-Roi, sont conservés les derniers vestiges d’un château médiéval. Celui-ci ne fut qu’assez rapidement décrit dans les sources : « Château entouré de fossés et tours, ledit château en ruine, dont il ne reste des vestiges et souterrains, grand édifice de huit travées servant à présent de grange [...] » Les fossés visibles aujourd’hui, encore en eau, entourent une plate-forme à peu près quadrangulaire. Au sud s’élève un épais pan de maçonnerie et, sur deux niveaux au moins, une tour circulaire et massive (ill. no 49). Son mur, d’un mètre d’épaisseur au minimum, en blocage de mortier et silex, recouvert d’un parement de grisons et de grès, est en grande partie éboulé. Cette tour pourrait être datée au plus tôt du début du 13e siècle, par sa situation en angle et l’épaisseur de sa maçonnerie. Le parement de grès semble être une réparation postérieure. Ce château subit des remaniements à la fin du Moyen Âge, comme en témoignent une échauguette au nord, le mur mince à l’est et la configuration générale de la plate-forme. Celle-ci renferme encore dans sa partie centrale des structures enfouies et voûtées sous arcatures brisées, citées comme « souterrains » en 1752. La basse-cour devait s’étendre vers le sud à l’emplacement actuel de la maison d’habitation. Ainsi, comme le château de Gournay, celui de Saint-Christophe ne montre donc pas réellement d’éléments archéologiques ou documentaires antérieurs au 13e siècle mais, dans le doute, leur mention est nécessaire dans cette étude. » [1] 

     

    Ci-dessus, illustration n°49 : tour du château de Saint-Christophe-sur-Avre. illustration extraite de ce même document-texte. 

     

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    Ci-dessus et ci-dessous, plusieurs belles photos du site du château de Saint-Christophe-sur-Avre sont visibles sur Wikipédia By Giogo - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68091617https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Motte_(Saint-Christophe-sur-Avre)

     

    LES REMPARTS DE SAINT-CHRISTOPHE-S/AVRE (Eure)     « Le château de Saint-Christophe-sur-Avre, voisin de Chennebrun, fut habité par la famille de la Rivière, connue pour le début du 13e siècle seulement. Les vestiges ont été récemment relevés par D. Lepla (Lepla, cf. supra, « Le site castral de Saint-Christophe-sur-Avre », Vernoliana, n°5, 2003 ; M.Powicke, The loss of Normandy 1189-1204, studies in the history of the Angevin Empire, 2nd éd., Manchester University Press, 1961, p.197.), et avant lui par M.Powicke. Ils sont fortement remaniés, comme en témoigne la plate-forme quadrangulaire entourée d’eau, les différentes épaisseurs des murs et une échauguette. Néanmoins subsistent un épais pan de maçonnerie et une tour d’angle, circulaire. Ceux-ci ne peuvent pourtant pas être déterminés avec certitude comme antérieurs au 13e siècle. Les archives anciennes ne mentionnent pas de motte, mais une clôture de fossés, entourant le château en ruine, et une basse-cour, ainsi que des structures enfouies. La basse-cour s’étendait probablement au sud, où elle devait rejoindre les Fossés le Roi. » [2] 

     

    « Frontière du pays chartrain.

     

        La petite rivière d'Avre, coulant pendant soixante-dix kilomètres dans une étroite vallée, entre les plaines de l'Evrecin et celles de la Beauce formait de ce côté un fossé naturel et délimitait la frontière d'une manière qui n'a jamais varié.

    Avra licet parva Francorum dividit arva.

         Les châteaux de Chênnebrun, Verneuil, Tillières et Nonancourt étaient bâtis sur les collines qui dominent cette rivière au nord et se trouvaient tous au passage de routes anciennes qu'ils interceptaient. Illiers-l'Évêque se trouvait un peu plus loin dans la plaine, sur la route de Dreux à Évreux. Dans plusieurs endroits où la rivière encore faible ne formait pas un obstacle suffisant, le roi Henri II avait fait creuser de longues lignes de fossés avec un rempart de terre. M. de Caumont les signale dans les communes d'Irai, Chênebrun, Saint-Christophe et Courteilles, où ils portent le nom de Fossés-ie-Roi. Il engage à les étudier dans leur ensemble et par rapport avec les forteresses voisines. A une dizaine de kilomètres en arrière, le cours de l'Iton et les châteaux de Bourth, Cintray, Condé-sur-Iton, Breteuil et Damville formaient une seconde ligne parallèle à la première. Une troisième consistait dans les trois fortes places de Laigle, Conches et Évreux, reliées par le cours de la Risle et par les forêts de Breteuil, de Conches et d'Évreux. Cette frontière fut rarement attaquée avec succès, et plus d'une fois, particulièrement en 1119, Breteuil fut le bouclier de la Normandie. » [3]  

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de La Frontière normande de l'Avre par Astrid Lemoine-Descourtieux ; éditeur : Presses universitaires de Rouen et du Havre ; collection : Normandie ; lieu d’édition : Mont-Saint-Aignan : 2011 https://books.openedition.org/purh/6828

    [2] Extrait du Bulletin n°9, 2004 Centre de Recherches Archéologiques de Haute-Normandie Société Normande d’Études Préhistoriques http://www.crahn.fr/uploads/publications/bulletins/Les%20petites%20fortifications%20de%20la%20r%C3%A9gion%20de%20l%27Avre%20(XIe-XIIIe%20S.),%20essai%20d%27inventaire%20-%20CRAHN%202004.pdf

    [3] Extrait du Congrès archéologique de France : séances générales tenues... par la Société française pour la conservation des monuments historiques ; éditeur : Derache (Paris) / A. Hardel (Caen), 1876.

     

         Sur les Fossés du Roi, Fossés le Roi ou Fossés Royaux voir :

    O http://cdcpaysdelamarche.free.fr/fossesleroi.php

    O https://sites.google.com/site/patrimoinirai2/gros-plan-sur-les-fosses-du-roy

     

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  • Commentaires

    1
    Owenn
    Jeudi 4 Juin 2020 à 15:44
    Je sais où ce trouvent ces murs. Je peux vous indiquer où ils sont
      • Gilloudifs
        Jeudi 4 Juin 2020 à 16:11

        Bonjour,

        Je veux bien que vous m'indiquiez où se trouvent précisément ces vestiges.

        Une personne précédente m'avait demandé de ne pas donner trop de précisions sur ces ruines afin d'éviter qu'elles ne soient dégradées dans l'attente de leur éventuelle protection et mise en valeur.

        Avec mes remerciements, cordialement

        Gilles Pivard

        g.pivard@wanadoo.fr

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