• LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)

          Une fois n'est pas coutume, je vous conseille très vivement de vous rendre sur : http://www.chateaunormand.fr/ ou sur https://www.facebook.com/ChateauSurEpte/

         Vous y trouverez de nombreuses informations à jour et vous pourrez également aider l'association Héritage Historique à sauver le château de Château-sur-Epte de la ruine. Merci. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure

     

     Ci-dessus : photo 1 : http://www.gettyimages.fr/detail/photo/europe-france-normandy-eure-aerial-view-of-chateau-sur-epte-in-photo/118424669  ; photo 2 : http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr/2014_12_01_archive.html ; photo 3 : http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr/2014_12_01_archive.html

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)     « Le château de Château-sur-Epte est un ancien château à motte fondé en 1087 (…) dont les vestiges se dressent sur la commune de Château-sur-Epte dans le département de l'Eure et la région Normandie. » [1]

     

         Le site se serait nommé à l'origine Fuscelmont-sur-Epte. [NdB]

     

         « Guillaume le Roux, roi d’Angleterre (1087-1100) et régent de Normandie (1096-1100) fonde le « Novum Castrum » (Château-Neuf), afin de surveiller la frontière franco-normande. Ce sont les ducs Henri Ier Beauclerc (1106-1135) et Henri II Plantagenêt (1150-1189) qui lui donnent  son aspect actuel. Bien que ce site castral présente un intérêt majeur, il n’est classé au titre des Monuments Historiques qu’en 1998. » [3] 

     

         Il existait un bourg castral à l'Est du château. Le pouillé du diocèse de Rouen signale la présence de 48 feux à Château-sur-Epte au 13e siècle soit environ 250 habitants. L'emplacement d'un marché est probable au cœur de ce village. L'église paroissiale Saint-Martin sise à 800 m au sud, en dehors des fossés du bourg, suppose une fondation antérieure à sa création : le village aurait été déplacé ainsi lors de l'implantation de la forteresse. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure

     

    Plan hypothétique du château de Château-sur-Epte ; blason par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2693189

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure     « Certains historiens supposent que ce fut un château en bois. »  [2]

         « Il faisait partie des châteaux ducaux contrôlant l'Epte, frontière avec le royaume de France.(...) Le nom de la localité est attesté sous les formes Novum Castrum prope Eptam en 1119, Castrum novum Beati Dyonisii, ad dictum Castellum en 1197, Neufcastel sus Ete, le Chastel en 1431. (…) » [1]

     

         « Au début du 12e siècle, un château en pierre existe. »

         En 1119, les armées du roi de France Louis VI le Gros assiègent le château sans succès. La construction fortifiée est défendue par Gauthier Riblard. » [2]

     

         Le château de Fuscelmont suivit les fluctuations politiques du Vexin au cours du 12ème siècle ; il est pris en 1145 par le roi Louis VII le Jeune puis par Geoffroy Plantagenêt. Il revient à l'abbaye de Saint-Denis en 1153, [NdB] « sous la condition de le faire garder avec le soin convenable à son importance. Fuscelmont et sa forteresse furent nommés, à partir de ce moment, Chastel-Saint-Denis ou Neufchaslel-Saint-Denis. 
         En 1160, Henri Plantagenêt s'empara de Chastel-Saint-Denis. » [4]
     


    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)« En 1170, Henri II Plantagenêt fait moderniser les défenses du château. En 1184, des travaux de consolidation sont menés. Il semble que les défenses des portes soient améliorées. »
    [2] 


         « Enlevé en 1192 par Philippe-Auguste à Richard II, roi d'Angleterre, Chastel-Saint-Denis fut encore une fois restitué aux abbés dans la personne de l'un d'eux, Hugues de Foucaud. (…) Ce fut alors que Neufchastel-Saint-Denis prit le nom de Château-sur-Epte, qu'il ne quitta plus désormais. »
    [4]

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (EureLES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)

     

         En 1196, le Vexin entre dans le domaine royal français, la frontière sur l'Epte perd alors son rôle stratégique. [NdB]


         « Vers 1196,  l'abbaye de Saint-Denis donne le château à Thibaud de Garlande. En cette fin du 12ème siècle, le château revient à la famille Beaumont puis Maury et enfin La Porte. »
    [2] 

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)     En 1204, Philippe Auguste rattache la Normandie au domaine capétien. [NdB]


         « Au 14e siècle, une chapelle existe dans l'enceinte du château (sa date de construction est inconnue). »
    [2]

     

         « En 1350, Charles le Mauvais, comte d'Évreux et roi de Navarre, s'empara de Château-sur-Epte ; mais, quatre ans après, le maréchal de Boucicaut le reprit. Il ne paraît pas qu'il le conserva longtemps, car le captal de Buch, général de Charles le Mauvais, y rentra ; puis, il en fut chassé en 1361. Les Français ne l'occupèrent que jusqu'en 1364, où Château-sur-Epte fut repris par le roi de Navarre en personne. » [4]

     
         « Vers 1412, la forteresse se transforme en château-résidence.
         En 1437, durant la guerre de Cent Ans, le château est pris d'assaut par les troupes anglaises de Talbot. Il est alors possession anglaise. »
    [2]


         La forteresse « demeura aux Anglais jusqu'en 1447 ; à cette époque, le chancelier de la Rivière, le duc de Dreux-Brézé, le comte de Saint-Pol et Dunois s'en rendirent de nouveau maîtres. » [4]  


    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure     Au 16e siècle, des petites bouches à feu et arquebusières sont aménagées sur la chemise du donjon.
         En 1647, le cardinal Mazarin ordonne la destruction du château. »
    [2] 

    C'est sans doute à ce moment là que le donjon est éventré. [NdB]


         « Au 19e siècle, une ferme est aménagée dans les remparts de cet ancêtre.
         A la fin du 20e siècle, la ferme est abandonnée et le château a comme avenir : être une belle ruine. »
    [2]

     

    Gravure ci-dessus : ruines de Château-sur-Epte (Eure), par Cicéri - 1824

     

         « À la mi-décembre 2015, l’association de reconstitution historique « Héritage Historique », à vocation pédagogique culturelle et documentaire, devient propriétaire du château. Le but de cet achat est de donner une seconde vie à ce site d’exception. » [3]

     

    https://fr-fr.facebook.com/association.heritage.historique/

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure        « Le château a conservé sa structure du 11e siècle, constituée par une grande plate-forme fossoyée circulaire, d'environ 70 mètres de diamètre ; à son raccordement avec le plateau est implantée une énorme motte tronconique de près de 50 mètres de diamètre au sol. Il s'agit d'un ensemble motte-basse cour tout à fait spectaculaire, primitivement couronné de palissades et d'une tour en bois.

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)        La basse-cour a été ceinturée durant le 12e siècle d'un mur percé de deux tours-portes rectangulaires, à contreforts plats ; les portes sont en arc brisé, celle du plateau conservant quelques traces d'un décor sculpté, et de jambages en colonnettes à chapiteaux de la seconde moitié du siècle. Le mur escaladait les flancs de la motte pour rejoindre son sommet.

         À l'intérieur de la basse-cour fut délimité un ensemble fortifié par une muraille interne se refermant sur le sommet de la motte ; l'entrée était assurée par une tour-porte du 12e siècle, doublée au 15e siècle d'un avant corps pour pont-levis. À flanc de la motte, un nouveau mur, percé d'une tour-porte, divisait cette cour en deux : il fut construit vers 1180. On y reconnaît, donnant sur l'extérieur une archère à niche.

     

    Photo ci-dessus extraite du site géoportail

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure     Au sommet de la motte, se trouve une tour maîtresse circulaire, très ruinée ; elle est entourée d'un mur circulaire percé de minuscules meurtrières fort originales, peut-être tardives. » [1]

     

         « La tour circulaire d'environ 18m de hauteur et de plus de 11 m de diamètre est  posée sur une motte de terre de 50 m de diamètre à la base et de 20 m au sommet.

         Puisque la tour est posée sur une motte, les architectes ont donc aménagé le rempart pour qu'il aille " chercher " cette construction perchée. Ce décrochement est assez rare sur un château de plaine. » [2]

     

         « La tour, de la première moitié du 12e siècle, possédait un niveau noble correspondant à l'accès surélevé, décoré d'armatures romanes ; une vis fut ajoutée dans l'épaisseur du mur à la fin du siècle, puis un demi-niveau au 14e siècle, percé d'une fenêtre rectangulaire surmontée d'un trilobe.

         Le site est caractéristique des châteaux à motte et basse-cour parmi les plus nombreux et reprend le schéma dit en tenailles. L'enceinte de la basse-cour circulaire à deux tours-portes vient en effet se refermer sur la motte à tour maîtresse et chemise. (...)

         Les vestiges, bâtis et non bâtis, de l'ensemble castral font l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du 16 juin 1998. » [1] 

     

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    Photos ci-dessus extraites d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)" Château-sur-Epte (Eure). Le Château

         La fortification de terre bien lisible qui a donné son cadre à un château de pierre à Château-sur-Epte est l’une des fortifications majeures de la vallée. La motte de 13 m de haut avec une plateforme de 20 m de diamètre est complètement entourée d’un fossé de 25 m d’ouverture au-delà duquel se trouvait une levée de terre. La basse cour de 100 m de diamètre était pourvue d’un même dispositif de défense périphérique. La plus grande partie des maçonneries (tour maîtresse, base de la chemise, portes et fragment d’enceinte) sont traditionnellement attribuées au règne d’Henri II Plantagenêt. Une structure antérieure a été mise en évidence, la porte orientale s’appuie sur un dispositif d’accès de 8 m de largeur, partiellement arasé et remployé dans les bases de l’élévation actuelle. Cette porte donne sur le bourg, aménagé sur une terrasse en contrebas du château et ceint d’un fossé de 15 m d’ouverture.

         L’église paroissiale Saint-Martin est excentrée et isolée, 800 m vers le sud, ses abords révèlent une forte concentration de fragments de céramique dont la période de production s’étale du 10e au début du 12e s. Ils marquent probablement un habitat qui s’est déporté vers le château qui aurait été construit par le roi d’Angleterre Guillaume le Roux, probablement dans le même contexte que celui de Gisors, en 1097. Les sources écrites suggèrent d’attribuer la fondation du bourg à Henri Ier Beauclerc, autour des années 1120. (Relevé et étude : Bruno Lepeuple) " [5]

     

    LES REMPARTS DE CHÂTEAU-SUR-EPTE (Eure)      « À Château-sur-Epte, deux mentions éclairent l'origine du site, la construction d'un castrum par Guillaume le Roux, à Fuscelmont-sur-Epte [Orderic Vital, op. cit. t. VI. p. 234 : « Novum Castrum quod Guillelmus Rufus apud Fuscellimontem propre eptam construxerat. »], nom d'un domaine de Saint-Denis à proximité de Saint-Clair, et la mention d'un castellum, fondé par Henri Ier Beauclerc [Robert de Torigni, Chronique suivie de divers opuscules historiques de cet auteur. L. Delisle (éd.). Société d'histoire de la Normandie. Rouen. 1872-1873, t. I. p. 196 : « Nomina castellorum, quae in Normannia ex integro fecit Henricus rex, in margine insius provinciae, haec sunt : Drincurtis, Novum Castrum super Eptam, Vernolium, Nonanticurtis, Bolum Molendinum, Colmiae mons, Pont Ursonis, Castrum Sancti Dionisii in Leons, Vallis Rodulii, turris Ebroicarum, turris Alentionis, turris Constantiarum. »] ; Ces deux textes, en apparence contradictoires, ont fait l'objet d'une lecture complémentaire : la création d'un château, probablement contemporain de la construction de Gisors, puis l'installation d'un bourg, 10 à 20 ans plus tard [B. Lepeuple, « Un bourg castral du Vexin normand : Château-sur-Epte, dans Château Gaillard. 22, Château et peuplement, actes du colloque tenu à Voiron (Isère). 27 août-4 septembre 2004, Caen, Publications du CRAHM, 2006. p. 237-241. p. 238.]. Le site montre des dispositions nettes (fig. 6) : une importante motte associée à une basse-cour domine la zone habitée qui est circonscrite par deux fossés de 15 m de largeur sur ses flancs nord et sud, le côté oriental est marqué par une brusque dénivellation, produit d'un important remblai apporté pour aménager une terrasse de 210 m de longueur. Dans le quart sud-ouest du site, le fossé est interrompu par des aménagements récents et des zones de labour où l'on observe pourtant un tracé courbe, témoin de la limite extérieure d'un creusement qui venait envelopper la totalité de la motte. Ce segment montre un raccordement du fossé du bourg autour du point fort du château. » [6]   

     

    Sources :

     

    [1] Wikimédia

    [2] http://chateau.over-blog.net/article-eure-chateau-de-chateau-sur-epte-le-donjon-90708675.html

    [3] http://www.patrimoine-normand.com/article-107130-une-renaissance-pour-chateau-su.html

    [4] https://books.google.fr/books?pg=PR74&dq=ch%C3%A2teau+sur+epte&id=SzACAAAAcAAJ&hl=fr&output=text

    [5] Extrait de Haute-Normandie. Étude microtopographique - Responsable d’opération : Anne-Marie Flambard Héricher, Aude Painchault, Diégo Cocagne, Bruno Lepeuple et Gilles Deshayeses - fortifications de terre de Haute-Normandie. 2011 - p. 324-326 https://journals.openedition.org/archeomed/11138#tocto3n7

    [6] Extrait de Château, ville et pouvoir au Moyen Age par Anne-Marie Flambard Héricher et Jacques Le Maho - Publications du CRAHM, 2012 - 289 pages https://www.google.fr/books/edition/Ch%C3%A2teau_ville_et_pouvoir_au_Moyen_%C3%82ge/BuDgl0iuhFoC?hl=fr&gbpv=1&dq=Ch%C3%A2teau,+ville+et+pouvoir+au+Moyen+Age&printsec=frontcover

     

    Bonnes pages :

     

    http://www.montjoye.net/chateau-sur-epte-traite-normandie

    http://mapio.net/a/33129912/

    http://forteresses2009.canalblog.com/archives/2009/11/29/15964429.html

    https://books.google.fr/books?id=dmlRf99Xj64C&pg=PA239&dq=ch%C3%A2teau+sur+epte&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjhmraXgsDRAhXH2RoKHXwLDKUQ6wEIGzAA#v=onepage&q=ch%C3%A2teau%20sur%20epte&f=false

    https://books.google.fr/books?pg=PR74&dq=ch%C3%A2teau+sur+epte&id=SzACAAAAcAAJ&hl=fr&output=text

    http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=27152_1

     

    Un article extrait du journal Paris Normandie du 28 juillet 2019 : 

     

    Vidéos sur le château de Château-sur-Epte :

     

     

     

     

    Notes du Blogueur [NdB] : suite à la mise en ligne de cet article, j'ai reçu les corrections suivantes qui seront reprises lors de sa remise à jour :

         " La version la plus à jour des recherches est publiée sur le site dédié au château : www.chateaunormand.fr, je pense que vous y trouverez votre bonheur.

         Notamment au regard de la date de fondation des précisions bienvenues dans la page d'historique du site, et je me tiens à votre entière disposition pour toute question.
         Autres points,  le blason affiché sur votre article est celui de la ville, il est sans rapport avec le château ou ses seigneurs.Le plan du château que vous affichez est très intéressant. L'avez-vous créé vous-même ? si non, d'où le tirez-vous ?Il vient mettre ensemble un plan inexact extrait du travail de Jean Téaldi sur le château et un plan fidèle de Bruno Lepeuple sur son étude du bourg adossé au château en 2006.
    Sur ce plan, nous ne pouvons dater les parties que vous faites apparaître du 12ème siècle, il est possible qu'elles datent du 11ème siècle, le sujet n'est pas tranché.
         Par contre la tour-porte sud que vous mentionnez est elle clairement du 12ème siècle grâce à ses caractéristiques architecturales bien spécifiques.
    Le mur qui s'étend du point 9 au point 4 n'a jamais existé, c'est une pure erreur de celui qui a fait les relevés. Le mur qui s'étend entre le point 4 et le point 7 est droit, il ne prend aucune courbure.
         A côté du point 2, je crois deviner une archère à niche. Le mur s'est effondré en 74 à cet endroit, si vous avez des sources mentionnant ou montrant cette archère à niche cela nous intéresse beaucoup, dans le cas contraire il est possible qu'il s'agisse d'une erreur. D'autres archères à niche sont présentes dans ce même mur mais 50m plus à l'Ouest.
    A droite du point 6, le tracé en orange qui reconstituerait le logis seigneurial est très probablement faux. Nous devons vérifier la chose via des fouilles archéologiques, mais il est probable qu'il se soit étendu davantage vers la tour-porte Sud, prenant presque toute la largeur de la cour. Enfin, le mur à droite du point 5 n'est pas droit sur le plan, il prend quelques degrés en descendant vers le Sud. Il s'agit d'une erreur causée par l'introduction d'un mur récent. Le mur d'origine continuait tout droit jusqu'au rempart Sud.
         Pour le reste des textes, s'il y a contradiction avec le contenu présent sur le site château normand, c'est ce dernier qu'il faut préférer.

         En espérant vous avoir été utile dans l'amélioration de votre article,Cordialement, Frank - Héritage Historique+33 7 62 32 43 83"

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  • Commentaires

    1
    BDIG
    Mercredi 6 Juin 2018 à 09:58

    Les armoiries présentées dans votre articles appartiennent à la famille Neufville de Villeroy un temps seigneurs de Château sur Epte, après le rattachement de ce dernier au Royaume de France. Cette famille a donc conservé la seigneurie de Château sur Epte du XVI° au XVIII° siècle. Dans les années 1980, la municipalité a choisi de reprendre les armoiries de cette famille comme blason de la commune.

    Information disponible sur http://www.chateau-sur-epte.fr/pages/histoire/le-blason-de-la-commune.html

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