• LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure) LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure) LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure) 

        On trouve sur le territoire d'Acquigny l'enceinte préhistorique du Château-Robert et le site d'un château fort du 12e siècle au lieu-dit Cambremont. Le château renaissance actuel d'Acquigny est construit à partir de 1557 à l'emplacement d'une forteresse rasée en 1378. [NdB]

     

    Ci-dessus : à gauche, une vue aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, une carte IGN extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     " Cette commune était le chef-lieu d'une ancienne baronnie longtemps divisée en plusieurs parties et possédée par d'illustres familles.

         Le titre le plus ancien où il soit fait mention d'Acquigny est un diplôme de Charles II le Chauve qui confirme en 876 les possessions de l'abbaye de Saint-Ouen. (...)

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Depuis le début du 5e siècle, Acquigny est célèbre pour le culte de saint Mauxe et saint Vénérand. Selon la légende, Mauxe serait un évêque d’origine italienne qui après avoir souffert pour la foi dans son pays se serait sauvé dans les Gaules accompagné de Vénérand, son diacre et son frère par le sang. Poursuivis par Sabinus, le proconsul auquel ils avaient échappé en Italie, ils furent rejoints sur les bords de l’Eure à Acquigny. Là, Sabinus fit trancher la tête de saint Mauxe, de saint Vénérand et de 38 de ses propres soldats que venaient de convertir les paroles et les miracles du saint évêque. L’endroit même où eu lieu le martyre porte encore le nom de Clos Saint-Mauxe. Les chefs de saint Mauxe et saint Vénérand sont conservés dans une châsse reliquaire. Cette châsse, restaurée, se trouve depuis 2008 dans la salle des archives de la mairie d’Acquigny (...)

     

    Ci-dessus, bustes reliquaires de saint Vénérand et saint Mauxe à Acquigny, photo extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:S_Mauxe_%26_S_V%C3%A9n%C3%A9rand.jpg#mw-jump-to-license

     

         Vers l'an 1035, Roger de Tosny, seigneur de Conches ayant fondé l'abbaye de Conches, donna à cette dernière l'église d'Acquigny avec la dîme du blé, du vin, du poisson pêché dans l'Eure et des moulins.
    Les biens de cette puissante famille, implantée tout d'abord à Tosny, au sud des Andelys, s'étendent en direction du sud-ouest, région de vastes plateaux, alors en partie couverts de forêts, traversés par les vallées fertiles de la Risle, de l'Iton et du Rouloir. Outre Tosny, elle tient trois forteresses : Conches (le centre de leur honneur), Portes et Acquigny, auxquels il faut ajouter des domaines dispersés en vallée d'Eure (Fontaine-sous-Jouy, Cailly-sur-Eure, les Planches, Acquigny), en vallée de la Seine (Tosny, Villers-sur-le-Roule, Bernières-sur-Seine), en Vexin Normand (Vesly, Guerny, Villers-en-Vexin, Hacqueville, Heuqueville, val de Pîtres), en pays de Caux et Talou autour de Blainville-Crevon, de Mortemer-sur-Eaulne, de Dieppe et de Yerville. " [1]

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     On trouve à Acquigny plusieurs monuments et sites intéressants dont :

     

         O L'enceinte préhistorique du Château-Robert (Préhistoire) Classé MH (1945). Il s'agit des vestiges d'un important site de fortifications préhistoriques situé sur la rive droite de l'Eure, dominant la commune d'Acquigny. (...) Ce retranchement occupe l'extrémité d'un éperon formé par la vallée de l'Eure et le vallon de Gruchet. Il domine la vallée d'un peu moins de 100 mètres. (...)

         D'autres levées de terres ou amoncellement de pierres sèches constituent, à l'intérieur de la surface délimitée, d'autres enceintes plus petites. L'ensemble est aujourd'hui complètement boisé et est propriété privée. " [1]

     

    Ci-dessus, plan extrait de la Notice historique sur la commune d'Acquigny : avant 1790 par l'abbé Pierre-François Lebeurier (1819-1886). Éditeurs Huet (Évreux)/Dumoulin (Paris)/Lebrument (Rouen) 1862 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507559x/f72.item.r=%22Acquigny%22

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     " Château Robert, une enceinte, nommée le Château Robert se remarque au nord des ruines de Cambremont on y voit encore des restes de fossés larges et profonds, et des remparts en terre. Cette enceinte, suivant les uns, ne serait rien moins qu'un lieu de refuge gaulois, dont plus tard les Romains auraient fait un camp ; suivant d'autres, on devrait l'attribuer au moyen-âge. Quoi qu'il en soit, cette
    enceinte était admirablement située pour dominer, sur une très vaste étendue, la vallée de l'Eure et le cours de la rivière. " [2]

     

    Ci-dessus, une photo trouvée sur le site Google Earth.

     

         " Cet éperon barré, dominant les ruines de Cambremont, l'église et le château d'Aquigny, forme un cap dominant la vallée de l'Eure au Nord, à l'Ouest et au Sud ; il est isolé du coteau boisé, vers l'Est, par un immense rempart, en arc de cercle, mesurant 100 mètres de corde ; une porte existe au centre de ce grand rempart. Le talus s'élève de 15 mètres et de 18 mètres du fond du fossé; ce dernier fossé mesure de 4 à 6 mètres de profondeur et 8 à 10 mètres de largeur, vers le plateau ; ce fossé a dû se combler par la chute des feuilles et le ruissellement provenant de talus. Un second retranchement, comprenant un talus de 1m 50 à 2m 50 et un fossé de 3 mètres, précède le grand talus ; il forme au centre une seconde enceinte elliptique mesurant 85 mètres de long sur 40 mètres de large ; du milieu part un 3e talus de 30 mètres de long, se rattachant au côté nord de l'éperon. Le grand talus se prolonge au nord et au sud, sur les côtés du promontoire ; à 300 mètres au nord se
    détachent deux autres talus de 100 mètres, se coupant vers l'ouest, à angle aigu ; ces deux talus présentent chacun deux solutions de continuité.
         Je ne puis encore attribuer une date pour la construction du retranchement de Château Robert, d'Acquigny, il rappelle le Camp du Vigneron de Brionne ; les recherches que je poursuis sur l'origine des éperons barrés de Normandie seront publiées prochainement, ainsi que le plan, dans le volume du Congrès préhistorique de Nîmes. "
    [3] 

     

     

         O Un château fort du 12e siècle au lieu-dit Cambremont recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel. " [1]

    Références cadastrales 1962 C 168, 169

         " En contrebas, sur un ressaut de la pente se trouve l'emplacement d'un manoir arasé, le manoir de Cambremont. Il est isolé du reste du plateau par un grand rempart de terre en arc de cercle mesurant environ 100 mètres de corde et muni d'une porte, le talus s'élève de 15 mètres devant un fossé de 4 mètres à 6 mètres de profondeur en partie comblé. " [1]

     

    " Cambremont.

         Les ruines du manoir couronnent un mamelon placé sur la rive droite de l'Eure, au-dessus du village du Hamel. Vus de loin, l'escarpement du coteau et la falaise se mariant aux ruines, donnent à l'ensemble l'aspect d'un château-fort, d'où est venue sans doute à M. A. Le Prévost, et à beaucoup d'autres érudits, l'idée que c'étaient les ruines de la forteresse des Tosny. Mais nous avons déjà montré que cette dernière occupait l'emplacement du château actuel d'Acquigny.


    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Quant aux ruines de Cambremont dont voici le plan, il suffit d'y jeter les yeux pour reconnaître qu'elles n'ont rien de commun avec les châteaux-forts des 11e et 12e siècles. Placées à 45 mètres au-dessus du niveau de la vallée et à la même hauteur environ au-dessous des coteaux voisins, dont elles sont isolées par un ravin profond, ces ruines se composent d'une enceinte de 415 mètres de longueur sur une largeur maximum de 47 mètres et minimum de 23 mètres. Les murs extérieurs ont une épaisseur de 75 centimètres à 1 mètre et une hauteur de 1 mètre 50 centimètres à 2 mètres sans laisser voir aucune trace d'ouvertures. A l'intérieur et au nord on remarque les fondations du bàtiment principal (n°1), ayant 30 mètres de longueur sur 10 de largeur. A l'est on distingue encore les traces d'un autre bâtiment appliqué également à la muraille extérieure, et un peu plus loin les fondations d'un colombier (n°2), ayant 8 mètres 10 centimètres de diamètre intérieur, avec des murs de 90 centimètres d'épaisseur à leur base. Au sud se trouve l'entrée, à l'est de laquelle existent encore les murs latéraux d'une construction semi-souterraine (n°3) de 5 mètres 75 centimètres de largeur, sur environ 25 de longueur, se terminant circulairement du côté de la porte (n°4), et que les habitants du pays appellent les Caves. A l'angle de ces caves se voit l'ouverture d'un puits récemment comblé, et marqué sur notre plan par un petit cercle. Nous sommes bien, il faut en convenir, en présence des ruines d'un manoir très-ordinaire. Néanmoins, au devant de l'entrée, on suit les traces d'un retranchement assez profond ; et au nord, sur le versant le plus accessible du mamelon, on aperçoit une suite de fossés et de circonvallations qui nous ont paru être des travaux de défense ou d'attaque.


    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Dans les documents que nous avons cités sur Cambremont, ce fief est appelé le Hamel, le Hamel d'Acquigny, le Hamel de Cambremont et enfin Cambremont. Ce n'est qu'à l'arrivée des le Roux qu'il prend ce dernier nom, lequel finit par exclure les autres dénominations. D'un autre côté, à l'entrée du village du Hamel et au pied de Cambremont, est une vieille maison en bois à un étage, fieffée au 17e siècle par les seigneurs d'Acquigny à une famille de pêcheurs et que nous prendrions volontiers pour l'ancien manoir des Chalenge. Les le Roux auraient fait bâtir sur le mamelon voisin, appelé Cambremont, peut-être à cause de sa forme cambrée, un nouveau manoir qui subsistait encore comme nous l'avons vu en 1636. Les fossés et circonvallations qu'on aperçoit sur les versants peuvent être antérieurs à la construction du manoir et avoir eu pour but de défendre une position militaire qu'il était naturel de choisir. Mais ce sont-là des hypothèses que le lecteur est libre d'admettre ou de rejeter.
         Justice, Le fief avait basse et moyenne justice exercée par un sénéchal dont nous avons cité une sentence en 1651. Les appels étaient portés à la haute justice d'Acquigny. "
    [4] 

     

    Ci-dessus, plan extrait de ce même document [4]

     

         " Château de Cambremont. On aperçoit les ruines du château de Cambremont, au-dessus du village du Hamel ; il était entouré au nord, au sud et à l'est, par de larges et profonds ravins. On peut reconnaître encore des traces de travaux de défense, comme fossés et lignes de circonvallation ; à l'ouest, il était défendu par la vallée de l'Eure, au-dessus de laquelle il s'élevait à plus de 60 mètres son enceinte murée peut compter 110 mètres en longueur sur une largeur qui varie de 20 à 45 mètres. L'épaisseur des murs peut mesurer 1 mètre, et leur hauteur actuelle, 1m 40 cm à 2m Certaines parties, qui présentent des constructions à demi circulaires, sont appelées les Caves par les habitants d'Acquigni, sans qu'il soit facile peut-être, dans l'état actuel des ruines, d'indiquer à quelle époque elles remontent elles ne paraissent pas toutefois appartenir à un château-fort du 11e ou du 12e siècle ce n'était, sans doute, qu'un de ces châteaux que les seigneurs faisaient bâtir pour leur sûreté personnelle et la conservation de leurs domaines.


    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Cambremont, dit aussi le Hamel, formait un fief relevant de la baronnie d'Acquigni. Ce fief, dans le 15e siècle, appartenait à une famille de Chalenge qui portait de gueules à trois soleils d'or. Un mariage la fit passer dans la famille Le Roux, dont un des membres, Claude Le Roux, en obtint, en 1663, la réunion à sa baronnie d'Acquigui. Ce fief avait droit de moyenne et basse-justice qu'exerçait un sénéchal dont les appels ressortissaient à la haute-justice d'Acquigni. " [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Chalenge par Gilloudifs.

     

         1135 : " Roger de Tosny, comte de Conches, avait pris le parti de Geoffroy Plantagenet au lieu de partager les sentiments d'amitié que son père avait pour Henri Ier d'Angleterre, qui, furieux de cette hostilité, fît occuper par ses troupes le château de Conches. Mais, à la mort du monarque anglais, arrivée à la fin de l'année 1135, le châtelain de Conches recouvra une certaine liberté, et c'est probablement à l'instigation du comte d'Anjou, ennemi du nouveau roi d'Angleterre, Etienne, comte de Boulogne, qu'il réunit ses forces dans son château d'Acquigny au commencement de 1136, pour s'emparer, au mois de mai de la même année, de la forteresse du Vaudreuil. Aussitôt, un adversaire redoutable surgit contre lui, c'était Galeran de Meulan, comte de Beaumont-le-Roger, défenseur et gendre du roi Etienne, qui fit sortir, au bout de trois jours, Roger, du fort de Vaudreuil, et vint brûler, le 11 dudit mois de mai, le bourg d'Acquigny, ainsi que le château que lesTosny avaient élevé sur la rive droite de l'Eure, à un endroit appelé depuis Cambremont. " [5] 

     

         O Le manoir de Becdal (16e et 17e) Inscrit MH (1978). Ce manoir a été construit pour Denis le Roux qui a acquis le fief en 1443. Il a été refait au 17e siècle pour Claude le Roux ;[1]

         Voir aussi ici.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     " Becdal. Le fief de Becdal relevait aussi de la baronnie d'Acquigni, il avait moyenne et basse-justice. La famille Le Roux le possédait dès les premières années du 14e siècle. Ce fut encore Claude Le Roux qui en obtint la réunion à sa baronnie d'Acquigni. Il y avait dans le manoir de Becdal une chapelle, sous le vocable de Ste Claude où les religieux de Ste-Barbe, qui en étaient les chapelains perpétuels devaient célébrer plusieurs messes. Cette chapelle a disparu et on n'en voit plus que l'emplacement. Le mur de l'enclos du manoir de Becdal longe la route de Louviers à Évreux. On remarque dans ce mur une petite ouverture en forme de meurtrière, placée obliquement, ce qui permettait de commander l'entrée. Un portail en bois et orné de sculptures chevaux, et l'autre petite pour les piétons. La maison occupée par le fermier est une construction en bois, qui date du 17e siècle plusieurs appartements ont leurs solives et les poutres de leur plancher peintes en grisailles. On remarque, dans une chambre une cheminée ornée de deux statues dont la tête est couverte d'un panier rempli de fruits.
         Une fontaine, qui donne naissance a un limpide ruisseau, porte le nom de fontaine de Becdal.
         La famille Le Roux, à laquelle appartenait le fief de Becdal, portait d'azur au chevron d'argent, accompagné de trois têtes de léopard et habitait le manoir avant d'avoir acquis la baronnie d'Acquigni, car on le trouve cité, en 1651 comme demeurant en son manoir de Becdal. " [2]

     

    Ci-dessus, photos extraites de la fiche Les Essentiels de l'Eure sur le manoir de Becdal ; Conseil ISSN 2492-9727 n°99 – ZFSP – 3 janv. 2015 – France POULAIN - Document ci-dessous.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     O Le manoir dit l'Ancienne Prison (14e, 16e et 18e siècles) au lieu-dit le Bout du pont recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel. Située à proximité du château, sur la rive droite de l'Eure, il est probable que cette bâtisse soit construite à l'emplacement de l'ancien manoir de Guillaume de Poissy, au 13e siècle. En réalité, il ne s'agit pas d'une prison mais d'un ancien tribunal. En effet, à partir du 14e siècle, la baronnie d'Acquigny qui avait droits de haute, moyenne et basse justice, y tenait audience. Comme ce tribunal possédait des cachots au rez-de-chaussée (qui est aujourd'hui un sous-sol à demi-enterré), on lui a donné par la suite le nom de « prison », et encore aujourd'hui d'« ancienne prison », les cachots étant toujours existants ainsi qu'un départ de souterrain d'une hauteur inhabituelle qui permettait sans doute de l'emprunter en position couchée sur un cheval de petite taille.  Au premier étage, se situait la salle d'audience. Cette maison étant transformée en habitation, le volume de cette salle est aujourd'hui un peu modifié. (...) Sur le mur ouest, se trouve une belle fenêtre à meneaux dont la partie intérieure est flanquée de coussièges ; [1]

     

    Ci-dessus, manoir dit de l'ancienne prison par Roland Brierre — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3694182

     

         O Le prieuré de bénédictins Saint-Mauxe, Saint-Vénérand (14e, 15e et 18e) Inscrit MH (1954). Il est possible qu'un sanctuaire existât dès le 5e siècle sur le lieu des martyres de saint Mauxe et saint Vénérand. En 1035, Roger de Tosny donne à l'abbaye de Conches la chapelle et des biens pour fonder un prieuré. Le prieuré a été détruit pendant la guerre de Cent Ans, puis reconstruit à partir de 1450, avant d'être à nouveau ruiné. Seule la chapelle est réédifiée à partir de 1752. Des vestiges d'un portail du 14e siècle sont visibles aujourd'hui. [1]

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     O Le dolmen de la Croix de Saint Mauxe et Saint Vénéran (17e (?) et 19e) au lieu-dit Clos-Saint-Mauxe recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel. [1]

    Voir aussi ici. 

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     O La chapelle du cimetière (13e, 16e, 17e et 18e) Inscrit MH (1954). (...) Si l'on s'en rapporte à la légende, Acquigny serait devenue célèbre par le martyre de saint Mauxe et de saint Vénérand (entre le 3e et le 5e siècle) : une chapelle dans le cimetière en perpétue le souvenir. (...) Cette chapelle, dont l'origine remonte au 13e siècle, (...) est modifiée aux 16e et 17e siècles, puis reconstruite en 1752 par le Président d'Acquigny. Il subsiste une fenêtre dont le vitrail date du 15e siècle ; [1]

     

    Ci-dessus, la chapelle du cimetière, photo extraite de https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/27-Eure/27003-Acquigny/178304-ChapelledeSaint-Mauxe

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)   LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)

      

    Plan de situation du château du 16e siècle d'Acquigny qui a remplacé la forteresse médiévale ; blason de la famille de Tosny par Travail personnel Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Heraldic sleeve.svg (de Wikimandia). Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : D'argent diapré.svg (de Bibar)., CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=90078860

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     O Le domaine d'Acquigny (16e, 17e, 18e et 19e) Inscrit MH (1926) Classé MH (1946) Inscrit MH (1951) Inscrit MH (1993). Le château et son domaine se situent au cœur de la vallée, entre l'Eure et l'Iton. Dès le haut Moyen Âge, le site fut fortifié pour contrôler la navigation sur l’Eure. Enjeu des guerres franco-normandes puis franco-anglaises pendant la guerre de Cent Ans, la forteresse fut prise par les armées de Charles V en 1364 puis rasée en 1378. Le château actuel fut construit à partir de 1557 par Anne de Laval, veuve de Louis de Silly, cousine du roi et première dame d’honneur de Catherine de Médicis. " [1]

     

    Ci-dessus, gravure extraite de la Notice historique sur la commune d'Acquigny : avant 1790 par l'abbé Pierre-François Lebeurier (1819-1886). Éditeurs Huet (Évreux)/Dumoulin (Paris)/Lebrument (Rouen) 1862 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507559x/f72.item.r=%22Acquigny%22

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     " Château d'Acquigni. Ce fut la famille de Toeni qui fit élever le château-fort d'Acquigni. Orderic Vital le signale comme ayant une grande importance dans les premières années du 12e siècle.
         Dans la guerre que se firent Roger de Toeni et Valeran comte de Meulan, en 1136, cetui-ci attaqua le château d'Acquigni et le brûla ainsi que le bourg : Achineium cum valida mnu invasit Gualeranus, comes de Mellento, totumque municipium combussit (Orderie Vital, liv. XII. Recueil des hist. des Gaules et de la France, t.13 p. 288). Cependant, quelque temps après Roger de Toeni avait sans doute réparé cette forteresse, car il en faisait une place d'armes et une prison d'État.

     

    Ci-dessus, photo extraite de https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Acquigny#/media/Fichier%3ACh%C3%A2teau_d'Acquigny.jpg

     

         Lors de la guerre qui s'éleva entre Philippe-Auguste, roi de France et Richard-Cœur-de-Lion roi d'Angleterre et duc de Normandie, et qui se termina par le traité ou colloque, tenu entre Verneuil et Tillière, le 23 juillet 1194 à Acquigny y figure sous le nom d'Acquignenium. Le roi de France, tant que durerait ce traité, restait en possession du Vaudreuil, de Louviers, d'Acquigni et autres lieux (Dumoulin, Histoire de la Normandie, Liv. XIII. Recueil des hist. des Gaules et de la France, t. XVII, p. 570).
         La guerre, reprise peu de temps après fut encore suspendue par le traité du mois de janvier 1196. Acquigni d'après ce traité, appartint à Richard mais, aussitôt après la mort de ce prince, Philippe-Auguste se saisit d'Evreux et des deux principaux châteaux qui en dépendaient Avrilly et Acquigny.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)    Le roi de France rendit Acquigny, par suite du traité du Goulet, du mois de mai 1200. Roger de Toeni fut garant de ce traité.
        Pendant les guerres qui désolèrent la Normandie dans le 14e siècle, Froissart, parlant des troupes du duc de Lancastre que le roi d'Angleterre envoya au secours de Philippe de Navarre, dit « Si se departirent ces gens d'armes d'Évreux déployées, et chevauchèrent devers Vernon, si passèrent à Acquigni et à Passy, et commencèrent à piller à rober (voler), et à ardoir (brûler) tout le pays devant eux et à faire le plus grand exil et la plus forte guerre du monde. " (Froissart).
    Le château d'Acquigni fut pris par les Navarrois, car, après la bataille de Cocherel, il devint un lieu de refuge pour les vaincus, et ce fut un des points d'où les Navarrois inquiétèrent le roi de France. Jean de La Rivière vint l'assiéger mais « dedans le chastel d'Acquigni avoit Anglois et Normands et Navarrois, qui la estoient retraits (retirés), depuis la bataille de Cocherel, et se tinrent et défendirent le chatel moult bien et ne les pouvoit-on pas avoir à son « aise car ils étoient bien pourvus d'artillerie et de vivres, pourquoi ils se tinrent plus longtemps, toutes fois, finalement, ils furent si menés et si appressés, qu'ils se rendirent, sauve leurs vies et tours biens et se partirent et se retrairent (retirèrent) dedans Cherbourg. Si prit messire Jean de La Rivière la saisine dudit château d'Acquigny, et le rafraichit de nouvelles gens ; et puis se délogea et son ost (armée), et se trairent (rendirent), par devant la ville et la cité d'Évreux." (Froissart)

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.


    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Le château-fort d'Acquigni occupait l'emplacement du château actuel il était entouré de fortes murailles et défendu par des fossés, que les eaux de la rivière d'Eure remplissaient « Et scoit icelui fort sur la rivière d'Eure ; si que la dicte rivière avironnoit tout entour icelui fort et estoit nommé Acquigny " (Chronique des quatre premiers valois, p.151) Charles V le fit détruire en 1378, comme tous les autres châteaux-forts de la Normandie qui avaient tenu pour le roi de Navarre. Aussi, dans un aveu du 4 juin 1455, Anne de Laval qui, après l'expulsion des Anglais, était rentrée en possession de ses baronnies réunies ( Acquigni et Crévecœur ), dit-elle, en parlant de ses deux châteaux, qu'ils étoient de present et de longtemps en ruines à l'occasion des guerres.

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1813-59; Archives de l'Eure, https://archives.eure.fr/ On remarque les douves qui entouraient alors le château.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Louis de Silli et sa femme, Anne de Laval, firent construire dans le cours du 16e siècle, le château actuel d'Acquigni, sur l'emplacement de l'ancienne forteresse on y remarque une jolie tourelle en encorbellement et des toits rapides une frise légère et élégante règne sur toute la façade supérieure du château, et sur cette frise on distingue deux mains unies, qui alternent avec les lettres S, L, qui sont les initiales de Silli et d'Anne de Laval, sa femme.

     

    Ci-dessus, à droite, une photo extraite de https://www.communes.com/photo-acquigny,50704

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     Le souvenir d'une femme célèbre qui joua un grand rôle pendant une partie du 17e siècle, se rattache au château d'Acquigni Anne de Bourbon, duchesse de Longueville, se retira en Normandie après l'arrestation des princes, et vint à Acquigni, espérant entraîner du Rollet et les autres gentilshommes et seigneurs de la province à recommencer la guerre civile. Du Rollet ne répondit pas aux désirs de la duchesse, qui en fut blessée plus tard, la duchesse, par l'entremise de son amie, Mlle de Vertus, se réconcilia avec du Rollet qui s'intéressa même à son retour avec son mari. Elle revint à Acquigni, et y passa plusieurs mois. " [2]

     

    Ci-dessus, plan d’ensemble restitué, état vers 1547-1557. A : avant-cour (1 : pavillon ; 2 : écuries) ; B, C et D : plate-forme ; B : cour (3 : maison seigneuriale) ; C : cour du commun ou jardin potager ; D : premier jardin d’agrément ; E : deuxième jardin d’agrément (4 : portique ?) ; F : parc ; G : prieuré Saint-Mauxe et Saint-Vénérand (5 : chapelle) ; H : église paroissiale. Extrait de https://books.openedition.org/pufr/8065

     

         Voir aussi ici.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)     " Le château et le parc ont fait l'objet d'un agrandissement et d'une transformation au 17e siècle, et également à partir de 1745 pour le Président d'Acquigny, président à mortier du Parlement de Rouen, par l'architecte Charles Thibault. Le domaine comporte des communs, au nord et à l'ouest d'une vaste cour, une église, prolongée au sud-ouest par une orangerie, un vaste parc parcouru par un réseau de canaux se recoupant entre eux et alimentant deux miroirs d'eau et un grand canal.

     

    Ci-dessus, Acquigny (Eure). Façade principale (nord-ouest), état restitué vers 1547-1557. Extrait de https://books.openedition.org/pufr/8065

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure)  À la fin de sa vie, le président d'Acquigny s'est fait construire un logement secondaire accolé au chevet de l'église, connu sous le nom de Petit Château. Le parc a été mis au goût du jour postérieurement à 1823 (création d'une rivière artificielle, construction de cascades, ponts de rochers, introduction d'essences nouvelles, etc.). L’alternance des pelouses, des bosquets d’arbustes à fleurs, de rhododendrons et des plans d’eau constitue un paysage harmonieux. Entre 1845 et 1860, les douves ont été supprimées et le cimetière a été déplacé à son emplacement actuel. " [1]

     

     

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    La baronnie d'Acquigny

     

         Au 11e s, la baronnie d'Acquigny appartient à la famille de Tosny. Elle est divisée en deux au 12e s. et la première moitié reste dans la même famille jusqu'en 1204, date de la conquête de la Normandie par Philippe-Auguste. En 1206, ce roi la donne à Barthélémy de Roye, futur chambrier de France. Elle passe ensuite dans les mains du connétable Mathieu II de Montmorency qui meurt en 1230. Son fils, Guy VII de Montmorency-Laval, en hérite.

         [La seconde moitié de la baronnie d'Acquigny appartient à Robert de Poissy, puis est possédée au 14e s. par la famille de Léon puis celle de Rohan. A la mort de Marie de Léon, sa part d'Acquigny revient à sa fille Jeanne de Kergorlay qui épouse Raoul de Montfort. Leur fils Jean de Montfort, seigneur de Kergorlay, épouse Anne de Laval en 1404.]

         Anne de Laval, fille unique de Guy XII, épouse Jean de Montfort, sous la condition qu'il prenne le nom et les armes de Laval. Il se fait appeler Guy XIII de Laval, à la mort de son beau-père en 1442.

         Le roi d'Angleterre, Henri V, confisque en 1419 le domaine d'Acquigny, sur Anne de Laval restée fidèle à la France, et le donne à un de ses propres partisans nommé Guillaume le Maréchal.

         Au 15e s, François de Laval, comte de Montfort, réunit en ses mains toutes les parties de la baronnie. Celle-ci passe ensuite à la famille de Silly, de Gondy, Leblanc du Rollet puis, au 17e s, Le Roux d'Esneval. [NdB]

     

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    1. blason de la famille de Tosny par Travail personnel Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Heraldic sleeve.svg (de Wikimandia). Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : D'argent diapré.svg (de Bibar)., CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=90078860 2. blason de la famille de Roye : de gueules à la bande d'argent http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Roye 3. blason de la famille de Montmorency : d'or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d'azur par Odejea, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=555280 4. blason de la famille de Montmorency-Laval : les mêmes que Montmorency en brisant de cinq coquilles d'argent sur la croix http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Montmorency-Laval  5. blason de la famille de Poissy : d'or au chef de sable http://daniel.derigal.free.fr/Oxygene%202014/Armoiries%20de%20Poissy.jpg

     

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    6. blason de la famille de Léon : d'or au lion de sable par Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8838772 7. blason de la famille de Rohan : de gueules à 9 macles d'or, 3, 3 et 3 Par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4548027 8. blason de la famille de Silly : d'hermines à la fasce vivrée de gueules, surmontée de trois tourteaux de même http://dechav.free.fr/armorial/blason.php?id=Silly 9. blason de la famille de Gondy : d'or à 2 masses de sable passées en sautoir et liées de gueules par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44 (27/08/2007)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2635832. 10. blason de la famille Leblanc du Rollet : d'azur à trois licornes effarées d'argent, 2 en chef et 1 en pointe par Gilloudifs.

     

    LES REMPARTS D'ACQUIGNY (Eure) 

     

    11. Blason de la famille Le Roux d'Esneval : écartelé au 1 d'azur à la croix fleurdelisée d'or, qui est de Pavilly ; au 2 pallé d'or et d'azur de six pièces, au chef de gueules, qui est d'Esneval ; au 3 échiqueté d'or et d'azur, à l'orle de gueules , qui est de Dreux ; au 4 de gueules, à 6 annelets d'or, 3, 2 et 1, qui est de Prunelé ; au 5 d'argent, à la bande d'azur , qui est de Tournebu ; et sur le tout d'azur, au chevron d'argent, accompagné de 3 mufles de léopard d'or, 2 et 1, qui est le RouxPar Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2982405

     

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    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait du Bulletin monumental publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques et dirigé par M. de Caumont - Éditeurs : Lance (Paris)/Frère (Rouen)/Marie-Viel (Caen)/Société française d'archéologie (Paris) 1865

    [3] Extrait du Bulletin de la Société préhistorique de France – Éditeur 1911-07 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5490632g/f22.item.r=%22Cambremont%22

    [4] Extrait de la Notice historique sur la commune d'Acquigny : avant 1790 : contenant, outre les faits historiques, la topographie féodale, la description des monuments, la suite des barons issus des familles de Tosny, Roye, Montmorency,... avec cinq gravures et un grand nombre de documents inédits / par l'abbé Pierre-François Lebeurier (1819-1886). Éditeurs Huet (Évreux)/Dumoulin (Paris)/Lebrument (Rouen) 1862 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507559x/f72.item.r=%22Acquigny%22

    [5] Extrait de l'Annuaire des cinq départements de la Normandie publié par l'Association normande, Caen, 1889 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54533076/f314.item.r=%22ch%C3%A2teau%20d''Acquigny%22

     

    Bonnes pages :

     

    O Sur la famille de Tosny : https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Tosny http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Tosny.pdf

     

    O site officiel du château d'Acquigny :

    http://chateau-acquigny.fr/

     

    O Notice historique sur la commune d'Acquigny : avant 1790 : contenant, outre les faits historiques, la topographie féodale, la description des monuments, la suite des barons issus des familles de Tosny, Roye, Montmorency par l'abbé Pierre-François Lebeurier (1819-1886). Éditeurs : Huet (Évreux)/Dumoulin (Paris)/Lebrument (Rouen) 1862 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507559x/f72.item.r=%22Acquigny%22

     

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  • Commentaires

    1
    yann
    Dimanche 14 Août 2022 à 22:44

    super article, merci.

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