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LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

 

Ci-dessus, photo au centre extraite du site Google map ; photo à droite extraite du site Google map.

 

     La motte castrale dite du « Vieux-Montfort », située sur le territoire d'Appeville-Annebault, est ainsi nommée car elle aurait été antérieure au château de Montfort-sur-Risle ou en aurait constitué un ouvrage défensif avancé... Cette fortification a été érigée au 11e ou au 12e siècle.

     On trouve également par la suite un manoir élevé à proximité de cette motte au 16e siècle portant le nom de « Vieux-Montfort » qui, entre 1255 et 1346, est devenu la propriété de l'abbaye du Bec-Hellouin. La date de construction de ce logis est inconnue ; il fait l'objet d'une restauration au 16e siècle et est détruit après 1854. On en trouve la présence sur le cadastre napoléonien de 1832 mais il n'en subsiste rien aujourd'hui.

     La chapelle Saint-Milford attenante au site a également disparu. Dans l'église d'Appeville-Annebault, on trouve une statuette de saint Milfort, en pierre polychrome du 16e siècle provenant de la chapelle Saint-Milfort du Vieux Montfort. Les mamans qui venaient invoquer le saint grattaient le socle de la statue. La poussière calcaire, mélangée au lait du biberon était censée fortifier le bébé ! [ Milfort ou Mislefort est un missionnaire écossais qui se fit domestique à Soreng près de Blangy et à la Bouvaque avant de mourir décapité à Abbeville.]

     Au lieu-dit « Annebault », la construction d'un château a commencé en 1522 pour l'amiral Claude d'Annebault, mais a été interrompue en 1546. Cet édifice a aujourd'hui entièrement disparu.

     Difficile de situer précisément ce château avant d'aller y voir sur place concrètement, aussi si quelqu'un a des informations complémentaires... qu'il n'hésite pas à me contacter, merci... [NdB]

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)   LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

 

 Plan de situation de la motte du Vieux-Montfort (à améliorer...) ; blason de la famille de Montfort par User:Spedona Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2697951

 

 

" Appeville-Annebault. Sur un promontoire à 2 km. au N.-E. d'Appeville, dans la forêt de Montfort, se trouve la butte du « Vieux-Montfort », semi-circulaire et entourée de levées de terre.
Elle n'a pas été inventoriée par la Commission des Enceintes.
Delisle et Passy : Op. cit., t. I, p. 127. L. COUTIL 5e
Rapport Comm. des Enc. (Bull. S. P. F., t. VIII, 1911, p. 754) Alm.-Ann de l'Eure, 1916, p. 621. – Carte de l'Etat-Major au
1/80.000e, Lisieux, N.-E.
" [5]

 

« La motte castrale d'Appeville-Annebault (Eure)

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Cette fortification qui a fait l'objet de deux campagnes de fouilles en 1983 et 1984 occupe un petit éperon boisé qui domine l'une des rares voies reliant la vallée de la Risle (située à 1,5 km), important obstacle à la circulation, au plateau du Roumois. La motte d'une surface de 6 400 m² est constituée d'un tertre au pied duquel se développe une basse-cour par endroits encore protégée par un fossé précédé d'un talus. Il est probable qu'une palissade devait venir compléter le système fortifié, principalement à l'extrémité de l'éperon.
     La fortification releva de la famille de Montfort qui fut une des grandes familles vassales du duc de Normandie aux 11e et 12e s. » [1]

 

Ci-dessus, photo aérienne extraite du site Géoportail.

 

     « La première famille de Montfort aurait établi sa première résidence seigneuriale sur la motte, avant d'en bâtir une autre, en pierre cette fois, à environ 2 km de la motte (Montfort-sur-Risle). Une famille est encore citée en 1255 (Salch).»

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Elle possédait alors les honneurs de Coquainvilliers (Calvados) et de Montfort-sur-Risle, et fut la fondatrice des prieurés de Saint-Philbert-sur-Risle et de Saint-Hymer en Auge. La motte d'Appeville-Annebault, qui a donc relevé de l'honneur de Montfort-sur-Risle, est une fortification de contrôle de voie autant que des accès même aux terres des Montfort. L'étude des textes a du reste démontré que la fortification se situait à la frontière ouest de leur domaine. Elle a probablement été édifiée à la fin du 11e s. par Robert Ier de Montfort. Au 13e s., elle est devenue la propriété d'Osbern l'Anglais qui y établit sans doute un manoir sur le tertre. On suppose que c'est lui qui est mentionné dans le Cartulaire de l'Abbaye du Bec-Hellouin » sous le nom de « manerii de Veteri Monteforti » (manoir du Vieux Montfort).
LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Les fouilles ont mis au jour des plans d'édifices en bois qui se sont succédés de la fin 11e s. au 13e s. Ces édifices se situaient tous en fond de basse-cour et étaient séparés du tertre par un grand espace vide. La première période d'occupation, laquelle s'achève par la confiscation de la motte par Henri Ier Beauclerc (en 1123-1124), est attestée par un bâtiment à murs-palissades, qui offre des analogies avec ceux de la motte de Mirville (Seine-Maritime). A partir du 12e s, la fortification est le siège d'une intense activité domestique et sans doute aussi militaire qui conduit à la construction de nouveaux édifices : un bâtiment à murs palissadés, pourvu d'une porte de 1,20 m de large, est associé à des silos, un four domestique et de petits bâtiments à poteaux porteurs (greniers ?). L'espace est densément bâti et il est très difficile de démêler la véritable nébuleuse de trous de poteaux qui atteste l'activité très soutenue au sein du site. La troisième et dernière période, postérieure à 1204, est représentée dans la basse-cour par un édifice reposant sur des poutres sablières basses intercalées de poteaux porteurs et, pour le tertre, par un niveau d'occupation qui a livré de la céramique du 13e s. Le tertre a fait l'objet de travaux aux 13e s. qui ont créé une vaste plate-forme (non fouillée) qui servit d'assiette au « manerium » d'Osbern.

 

Ci-dessus : « Lampe à huile, 11e siècle : La lampe à huile, réalisée en terre cuite, est recouverte à l'intérieur d'un vernis plombifère protecteur. Un pincement réalisé sur la lèvre permet de poser la mèche. Cet objet est muni d'un pied central destiné à être fiché dans du sable ou de la terre. » http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/D_87_11_001.htm

 

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Avant le 13e s., le site du Vieux-Montfort présenta sans doute un caractère essentiellement militaire et donc quelque peu austère. C'est ainsi des deux premières périodes d'occupation que proviennent des couteaux, des pointes de flèches à monture à douille, des fers à chevaux à bord ondulés et un éperon à pointe pyramidale, lesquels sont associés à des lampes à huile et des céramiques décorés à la molette.

     Fouilles effectuées par François Fichet de Clairfontaine » [1]

 

Ci-dessus, « Pointe de flèche, 11e siècle : La pointe de flèche en fer, de forme losangée et de section plate, présente un profil angulaire. La douille est circulaire et étroite. » http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/D_87_11_003.htm

 

  Un exposé assez complet d'où est extrait l'article suivant est disponible sur le site : http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htm :

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Lieu-dit localisé sur la commune de Appeville-Annebault (27290), anciennement appelée Appeville, située à 20 km au Sud-Est de Pont-Audemer. La D 47, qui mène à Brestot et Routot, bifurque, à environ 1,5 km au Nord-Est du bourg, vers un promontoire boisé : une motte fossoyée est située à cet endroit, appelé le « Vieux-Montfort ». Cette motte castrale se trouve à l’emplacement d’un premier château de Montfort remontant aux 10e et 12e (Roy).

 

Ci-dessus, photo extraite du site Google map.

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Après avoir quitté la D 47, le chemin d’accès à la motte est long d’environ 425 pas. Au bout de 125 pas, une piste coupe-feu se présente en angle droit sur la gauche. En continuant tout droit, et après environ 300 pas, on apercevoit, sur la droite, un fossé suivi d’une motte, elle-même creusée en son centre. Un fossé longe, sur la droite, le chemin d'accès à la motte. Un repérage légèrement différent est donné par Coutil. Sur la commune existe aussi des vestiges d'un manoir fortifié.

 

Document ci-dessus extrait de ce même site http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htmx

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

 

Documents ci-dessus extraits de ce même site http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htmx

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Une fouille programmée a été effectuée (1983-1984) par le Centre de recherches archéologiques médiévales de Haute Normandie (CRAHN) de Caen. Le responsable en était François Fichet de Clairefontaine.

     La motte castrale du Vieux-Montfort (schéma d'après Coutil) occupe un petit éperon qui domine l'une des rares voies reliant la vallée de la Risle, important obstacle à la circulation, au plateau du Roumois.

     Aux 11e et 12e, elle a fait partie de l'« honneur » de Montfort sur Risle et appartenait à la famille de Montfort. Selon les textes, la fortification, située à la frontière Ouest du domaine, a été construite à la fin du 11ème par Robert Ier de Montfort. Au 13ème, elle semble être la propriété d'Osbern, l'Anglais, dit « de Veteri Monteforti » et c’est ce lieu auquel la table du cartulaire de l'abbaye du Bec-Hellouin (27800) semble faire référence (« manerii de Veteri Monteforti »).

 

Ci-dessus, photo extraite du site Google map.

 

     L'ensemble s'étend sur 600 m². Il comprend un tertre au pied duquel se développe une basse cour close d'une palissade et, par endroits, protégée par un fossé et un talus. Deux campagnes de fouilles ont été réalisées, principalement à l'Ouest de la basse cour. Cette zone, séparée du tertre par une aire vide de toute occupation, a livré des structures appartenant à (au moins) 3 périodes d'occupation.

 

     Période I (fin 11ème jusqu’en 1123-1124), date à laquelle la fortification est confisquée par Henri Ier « Beauclerc ». Cette période est marquée par la construction d'un édifice à murs-palissades. Le bâtiment, au plan imparfaitement connu, offre des analogies avec ceux de Virville (Seine Maritime) : étaiement des murs à l’aide de contreforts obliques.

 

     Période II (débutant vers le milieu 12ème), se traduisant par un renforcement de l'activité domestique, et certainement militaire. Un nouvel édifice à murs-palissades, pourvu (après remaniement) d'une porte large de 1,20 m, est porté par une zone relevant de deux phases successives (A et B) :

     (i) édifices de la phase A : un édifice sur poteaux de fort diamètre (environ 0,80 m), un silo profond de 0,80 m et d'un diamètre de 1,53 m, et un four domestique, dont subsistait le départ de la voute constituée à l'origine d'argile et de branchages.

     (ii) édifice de la phase B : nouvel édifice à petits poteaux, proche de foyers circulaires.

     Cet ensemble recouvre les vestiges de la période I, et offre un aspect nébuleux (trous de poteaux difficile à analyser).

     Le mobilier pouvant être associé aux phases A et B confirme le caractère militaire de la fortification : couteaux, pointes de flèches à monture à douille, nombreux fers à cheval à bords ondulés et éperon à pointe pyramidale (fin 12ème). Le lot de céramiques comporte des vases globulaires, ornés à la molette ou d'un décor peint monochrome rouge, et des cruches à bec pincé.

 

     Période III (après 1204), qui semble incluse dans le 13ème. Cette période est représentée (a) pour la basse cour, par un bâtiment à poutres sablières basses, intercalées de poteaux porteurs, et (b) pour le tertre, par un niveau d'occupation qui a surtout livré de la céramique et un poinçon en os.

     Le tertre a été l'objet, au cours du 13ème, de travaux de terrassement en vue de créer une vaste plateforme (non fouillée) qui a sans doute servi d'assiette au « manerium » d'Osbern l'Anglais. » [2]

 

Le manoir du Vieux-Montfort

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Le Vieux-Montfort. Sur le territoire d'Appeville se trouve le manoir du Vieux-Montfort, voisin d'un endroit nommé le Catelier, où se voient, encore les restes d'une ancienne tour romaine.

     En 1255, Osbert du Vieux-Montfort, vendit à l'abbaye du Bec une maison qui lui appartenait dans la paroisse de Saint André-du-Bec. » [3]

 

Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1832, Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

 

     « Le manoir disparu a appartenu (1255-1346) à l'abbaye du Bec-Hellouin. » [2]

 

     « Devenue par la suite propriétaire du manoir du Vieux-Montfort, l'abbaye du Bec le fieffa en 1310 à Raoul Garguesal, escuyer, avec toute la droiture que ledit manoir avait dans la forêt du lieu sous la redevance de 28 sous de rente.

     D'après les chartes de l'abbaye, Raoul n'exécuta pas ses engagements et fut évincé, alors les moines fieffèrent à Michault Laisné les masures et herbages du Vieux-Montfort, à la réserve de la chapelle de Saint-Mislefort et de différentes pièces de terre dépendant de la chapelle, moyennant 50 sous de rente.

     Un jugement de 1493 rendu entre l'abbaye du Bec et M. Jean Lefebvre, curé d'Appeville, ordonna que toutes les offrandes qui se feraient à la chapelle du Vieux-Montfort appartiendraient aux moines.

     Par la suite, le fief du Vieux-Montfort appartint à Antoine de Grippière, écuyer, capitaine de chevau-légers, fils de Jean de Grippière, sieur du Quesnay, à Illeville, et de Geneviève le Bienvenu. » [3]

 

     « … Le logis fut restauré au 16ème (une des deux cheminées était datée de 1569) mais fut par la suite détruit (après 1854) ; une chapelle dédiée à Saint Mislefort » [2]

 

A proximité :

 

L'église Saint-André d'Appeville-Annebault :

 

LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Selon la tradition, chaque nuit l'église primitive voyait la démolition des travaux de la journée et le transport mystérieux des matériaux sur le site de l’église actuelle, dans la vallée, parmi les prairies baignées par la Risle environnées de collines boisées… (…) Le patronage de l’église Saint-André fut donné à l’abbaye du Bec par Robert de Montfort, fils de Hugues II vers 1097, donation confirmée par l’archevêque de Rouen en 1141. (…)

     Le chœur de l'église a d'abord été construit au 14e siècle, et après, la nef et la tour au 16e siècle. (…)Elle est construite entièrement de pierres. (…) L’église d’Appeville fut commencée en 1518 (par Jean IV d'Annebault) et achevée par les soins des deux illustres frères d'Annebault. (…) L'un des éléments les plus intéressants de cette construction semble être une corniche extraordinairement ouvragée d'animaux et fruits qui fait, sous le toit, le tour de la nef. (…)

     L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862. » [4] 

 Sources :

 

[1] Extrait de http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/index.htm

[2] Extrait de http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htmx

[3] Extrait de https://books.google.fr/books?id=8_SR8gcwBjIC&pg=PA142&dq=motte+du+Vieux-Montfort+Eure&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0nryNnanbAhXJNxQKHbLSBaMQ6AEIMzAC#v=onepage&q=motte%20du%20Vieux-Montfort%20Eure&f=false 

[4] Extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Andr%C3%A9_d%27Appeville-Annebault

[5] Extrait de l'article Camps, enceinte, mottes et fortifications antiques du département de l'Eure par le Dr Doranlo in le  Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Éditeurs Derache (Paris) / Didron (Caen) / Hardel (Rouen) / Le Brument () 1919 –https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200034x/f147.item.r=%22ferme%20de%20Cantepie%22# 

 

« Bibliographie [2] :

O Coutil Léon, « Département de l'Eure, archéologie gauloise, gallo-romaine, franque et carolingienne : III. Arrondissement de Bernay », Evreux, C. Hérissey, 1917

O Roy N. (ouvrage collectif sous la direction de -), « De la Gaule à la Normandie, 2000 ans d'histoire - 30 ans d'archéologie » (article n° 5 : Appeville-Annebault), C.R.A.H.N., 1992 Service régional de l'inventaire de Haute Normandie, notice du Ministère de la Culture

O Torre Michel de la -, « Guide de l'art et de la nature (27 - Eure) », Editions Berger-Levrault, 1983

O Vital Orderic, « Histoire ecclésiastique » ou « Histoire de la Normandie », 13 tomes (édités entre 1838 et 1855)

Cet historien français du 12ème (Attingham, Angleterre, 16 février 1075 - † Saint Evroult, après 1143) entra jeune à l’abbaye d’Ouche ou de Saint Evroul, au diocèse de Lisieux. Son oeuvre est très documentée sur l’histoire des Normands. » [2]

 

Bonnes pages :

 

O http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htm

O http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/index.htm

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