« Le quartier de Saint-Lô officiellement dénommé l’Enclos est encore presque entièrement entouré de sa ceinture fortifiée, remontant au Moyen Age, et que la reconstruction a permis de dégager et de mettre en valeur.
Ci-dessus, à gauche : http://margauxenglishspace2.blogspot.fr/]
A gauche gravure du 19e siècle ; à droite Saint-Lô vers 1860.
Promontoire naturel de schiste, découpé par les vallées du Torteron, de la Dollée et de la Vire, le rocher permet de contrôler ce point de rencontre stratégique de plusieurs routes et d´une rivière navigable.
On attribue à Charlemagne, lors de sa venue dans la région en l'An 800, les premières fortifications pour protéger la ville des invasions normandes.
Les remparts de bois remplacés par d´épaisses murailles de pierre ne protègent pas toujours l´enclos lors de nombreux sièges et batailles, en particulier au 16e siècle.
Cette enceinte est limitée à l’ouest par la rue de la Poterne, au nord par la rue des Noyers, à l’est par la place Général de Gaulle, au sud par les rues Havin et Torteron.
Ci-dessus la porte du Neufbourg, aujourd'hui disparue, s'ouvrait à l'est de la cité. A droite la tour de la Poudrière qui existe toujours.
La rue de la Poterne commence au Rond-Point du 6 Juin, là où s’élève le long du rocher, le monument aux victimes du bombardement et, dans son état actuel, contourne l’intégralité du côté ouest et une partie du flanc nord de l’Enclos, jusqu‘au carrefour avec les rue de Carentan, des Noyers et Porte-Dollée.
La tour des Beaux-Regards domine le flanc le plus escarpé du Rocher.
Elle offre de son sommet un vaste panorama de la Vire et de ses quartiers riverains.
L
a tour de la Poudrière, seul vestige subsistant de la citadelle, présente encore l'amorce du mur très épais qui fermait l'enclos du côté du Neufbourg. » [1]
Plan hypothétique des remparts de Saint-Lô ; Blason par Syryatsu — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2194204
Monuments Historiques : Les vestiges des remparts ont été inscrits le 12 décembre 1945 mais la rue de la poterne et la place des Beaux-Regards avaient été inscrits dès le 22 octobre 1937.
Sources :
[1] Extrait de http://www.saint-lo.fr/Decouvrir-Saint-Lo/Histoire-et-patrimoine/Patrimoine/Les-remparts
Bonnes pages :
O Extrait de l'article les Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche - arrondissement de Saint-Lô, p. 187-319, par Charles de Gerville in les Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie ; Editeurs Mancel (Caen) / Ponthieu et Delaunay (Paris), 1829https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200047d/f272.item ; On trouvera également dans ce blog l'article de Gerville à cette adresse : http://rempartsdenormandie2.eklablog.com/anciens-chateaux-de-la-manche-par-gerville-arr-saint-lo-2-a212523825
O Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche ; Imprimerie d'Elie fils (Saint-Lô) 1902 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486569d/texteBrut
A gauche : La grande galerie du château de Torigni présentait, dans les parties basses des lambris décorés, des peintures représentant des villes normandes liées à la famille de Matignon. Tout ceci a brûlé en 1944 dans l’incendie du château mais certaines vues avaient été copiées et sont parvenues jusqu’à nous. C’est le cas de cette vue cavalière du “ Vieux Saint-Lô ” reproduite en 1882 par Hippolyte Mariette, huile sur toile. (Musée des Beaux Arts de Saint-Lô.) http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-32329.html ; à droite : Jean-Baptiste Corot - La Vire à Saint-Lô (1850-1855) - Musée du Louvre