« NONANCOURT : Forteresse frontière normande défendant la ligne de l'Avre, face à la France.
Eglise Saint-Martin (12-16e s.), tour, clocher 12è s., nef 16è s, ensemble étonnant de vitraux du 16e siècle et buffet d’orgue orné d’anges musiciens de la même époque, et vitraux. (M.H.)
« La balade des remparts » vous fait découvrir les vestiges des remparts de la vieille ville, la motte féodale et les souterrains.
Maisons à colombages d’avant la fin du 18e siècle : Maison Mouret 16e s. (siège de l'OT) - Restes de remparts et tours du 12e » [1]
Plan hypothétique des remparts de Nonancourt (n'y figurent pas celles de la Madeleine-de-Nomancourt) ; blason de la commune de Nonancourt par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3501364
" Avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte (911), l’Avre devient la frontière entre la France et le duché de Normandie. En 1112, Henri Ier Beauclerc fera construire la place forte de Nonancourt et le canal. Dans cette période d’hostilités, ce fort jouera un rôle important.
Jusqu’en 1204, quand Philippe Auguste se rend maître de la Normandie, Nonancourt sera tantôt Française, tantôt Normande. Dès lors, en remerciement de son ralliement, la cité se voit octroyer une charte affranchissant ses habitants des servitudes seigneuriales et des impôts féodaux.
Désormais, les bourgeois de la ville bénéficient du droit d’élire leurs propres représentants, privilège considérable que les Nonancourtois maintiendront jusqu’à la Révolution.
Détruite par les Anglais en 1417, Nonancourt ne sera reconstruite qu’en 1451. La majeure partie de l’Eglise Saint-Martin, l’imposante maison Mouret, ainsi que de nombreuses maisons à colombages (quai Henri IV, rue Hottenier,...) datent de cette époque. " [4]
Histoire
" Pendant 300 ans, Nonancourt, parcourue par l’Avre, a été la frontière de la Normandie, entre la France et l’Angleterre. "
" 911 Traité de Saint-Clair-sur-Epte : une partie de la Neustrie est cédée aux Normands : l’Avre, frontière entre états. Suivent trois siècles de domination du duché de Normandie, parsemés de guerres incessantes.
1017 Forteresse de Tillières construite par Richard II de Normandie (démêlés avec Eudes, comte de Chartres, pour la possession de Dreux d’une part, et d’autre part pour interdire les intrusions françaises
1035 Guillaume le Conquérant devient duc de Normandie 1045 Henri Ier de France prend Tillières
1054 Guillaume le Conquérant bâtit le château de Breteuil
1087 Son fils, Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie, roi d’Angleterre, poursuit l’armement de la frontière avraise : construction du château de Bons Moulins ; fortification d’Illiers l’Evêque
1112 à 1135 Construction d’un château-fort et d’un camp retranché renfermant la paroisse de La Madeleine-de-Nonancourt.
Construction des églises Saint-Martin et Sainte-Madeleine-de-Nonancourt
Creusement du canal de Nonancourt à mains d’hommes. Certains récits indiquent qu’il a été conçu pour alimenter la cité en eau en cas de siège. Ses extrémités étaient équipées de herse. " [4]
" Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d’Angleterre, peu avant Verneuil-sur-Avre, fait construire entre 1112 et 1135 le château de Nonancourt à la frontière entre la Normandie et la France pour mettre un terme aux incursions des puissants et belliqueux seigneurs du Thymerais, notamment Gervais Ier et Hugues II de Châteauneuf acquis à la cause du roi de France. La cité devient une puissante forteresse de 14 tours située sur la frontière de l’Avre, face au royaume de France. Les portes étaient au nombre de trois. "
Document ci-dessus extrait de l'AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) valant SPR (Site Patrimonial Remarquable) Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental Ville de Nonancourt https://www.eure.gouv.fr/content/download/35393/230465/file/Diagnostic_AVAP.pdf
" 1115 Invasion nouvelle des Français en direction de L’Aigle puis de Breteuil
1120 Henri Ier Beauclerc commence la place forte de Verneuil.
1150 Siège de Nonancourt par Louis VII de France dit « le Jeune » (cause attribuée : mariage d’Henri Plantagenet avec Aliénor d'Aquitaine répudiée par Louis VII). " [4]
" De l'autre coté de l'Avre, les Français bâtissent leur propre fort à Saint-Rémy-sur-Avre pour surveiller les puissants vassaux ducs de Normandie. "
1150 Edification du château-fort de Plessis-Saint-Rémy par le roi de France et Hugues de Thimerai. " [4]
1152 : Louis VII, roi de France, met le siège devant Nonancourt mais sans y faire de dommage. "
" 1159 Traité de paix.
1168 Siège de Verneuil par Louis VII sans succès Destruction de Brezolles et Châteauneuf en représailles par Henri Plantagenet.
Etablissement des fossés le roi, canal de doublement de l’Avre depuis Bons Moulins jusqu’à Mesnil-l’Estrée.
1174 Louis VII de France s’empare temporairement de Verneuil. [4]
" Plusieurs entrevues ont lieu près de Nonancourt, au gué Saint-Rémy : en 1178,entre Louis VII et Henri II ; en 1181 et 1187, entre le même Henri II et Philippe-Auguste ; en 1190, entre le même Philippe Auguste et Richard-Cœur-de-Lion, qui partent pour la croisade à la suite de l'entrevue. "
1180 Les bourgeois de Nonancourt obtiennent le droit d’établir à leur gré la taille royale. " [4]
" En 1196, Richard-Cœur-de-Lion se fait livrer la place à prix d'argent, pendant que Philippe Auguste s'empare de Dangu : puis Philippe l’assiège la ville et la reprend, pendant que Jean-sans-Terre lui enlève Gamaches.
En 1204, Philippe Auguste s’empare de la Normandie et donne à Nonancourt, en échange de son ralliement, une charte semblable à celle de Verneuil affranchissant ses habitants des services pour le seigneur et des impôts pour les terres du seigneur. En vertu de cette charte, le maire et les échevins obtiennent le privilège rare de juger, pour le ressort de la ville et bourgeoisie, tes actions tant personnelles et mobilières qu'héréditaires et réelles, pourvu qu'il n'y eût clameur de haro, ou à moins qu'il ne s'agit de crime. La ville a conservé dans ses archives la série des actes de cette administration municipale depuis le 12ème siècle. Une église et des halles sont construites vers 1205 ainsi que l’Hôtel-Dieu en 1277. Nonancourt est chef-lieu d'un bailliage royal.
Le domaine de Nonancourt est cédé par Philippe Auguste à la maison royale de Courtenay. Plusieurs siècles après, il passe dans la maison de Navarre puis revient à diverses reprises à la couronne, qui le cède à plusieurs maisons, entre autres à celle de Longueville. "
" 1205 Le château est donné à Robert de Courtenay évêque d’Orléans, par Philippe Auguste, ainsi que Conches et le faubourg de Saint-Lubin. Il restera dans la famille jusqu’en 1279.
1279 Succession du château : Philippe d’Artois, puis son fils Robert III Son neveu Philippe d’Evreux, roi de Navarre en 1343. " [4]
" 1290 : L'abbaye de Taurin donne le droit de foire à la ville.
En décembre 1377, les clés sont remises au maire de la ville. "
"1378 : son fils Charles le Mauvais, dépossédé de la châtellerie.
1387 : son fils Charles le Noble récupère la châtellerie.
1350 La peste noire ravage la cité.
1404 Par traité, le roi de Navarre renonce au domaine de Nonancourt et le rend au roi de France. " [4]
" En 1417, les Anglais détruisent la ville, tous les habitants, à l'exception d'une vieille femme, « en étaient retirés ». Décimée par la peste, détruite et anéantie par la guerre de Cent Ans, elle est totalement désertée de 1424 à 1440. Les habitants qui échappent à la mort s’enfuient vers les villages les plus éloignés. Les terres sont laissées alors à l’abandon. "
" 1440 Réinstallation d’habitants
1452 Charles VII confirme les privilèges et anciens droits pour engager les habitants à reveni. " [4]
La ville ne sera reconstruite qu’en 1450. Les murs sont relevés vers 1500. La plus grande partie de l’église et la maison Mourret datent de cette époque.
" 1461 Chatellerie remise en récompense à Tanneguy du Chastel Son neveu hérite
1492 Retour du domaine à la couronne. Paix et prospérité jusqu’aux guerres de religion
1511 L’église est rebâtie dans le style du temps, aux frais des habitants Murs et fortifications sont réédifiées grâce en grande partie aux deniers du maire, Martin Marcellet.
1568 Le fossé « la rivière des carreaux » est creusé par les habitants de Saint-Lubin.
1562 : guerres de religion " [4]
" En 1590, Henri IV accompagné du maréchal Biron, revenant de Normandie et marchant à la rencontre du duc de Mayenne, arrivent à Nonancourt. L'entrée est refusée au roi, mais ayant vu un seigneur tué à ses côtés, Henri IV fait établir une pièce de canon dans une vigne au couchant, qui est encore appelée aujourd'hui la Vigne du canon. Après 17 coups, la brèche est emportée d'assaut et la ville mise au pillage : 83 habitants sont tués.
Dans la même année, après la levée du siège de Dreux, Henri IV, cherche l'occasion d'une bataille avec le duc de Mayenne. Il porte son avant-garde le 11 mars à Nonancourt. Il y arrive lui-même le soir, et trace pendant la nuit le plan de la bataille d'Ivry, qui sera livrée trois jours après : le lendemain au matin, les troupes se préparent au combat, et font leurs offices suivant leur religion. "
1590 Le Maréchal Biron fait abattre une partie des murailles, des tours, des ponts et brise toutes les portes " [4]
Dès 1594, Henri IV autorise la reconstruction des remparts « en la forme qu'elles ont esté cy-devant et sans autres fortifications ».
1598 La châtellerie vendue à la famille de Longueville en remboursement d’une créance d’Henri II. Elle restera cent ans dans cette famille des seigneurs de Neuchâtel. " [4]
" En 1715, le prétendant Jacques Édouard, fils du roi Jacques II, traverse la France pour aller en Bretagne s'embarquer pour l’Écosse : l'ambassadeur d'Angleterre, Stairs, envoie Douglas, colonel irlandais, s'embusquer à Nonancourt avec trois assassins mais le prétendant est sauvé par la présence d'esprit et le courage d'une dame Lhôpital, maîtresse de la poste, qui le tient caché pendant plusieurs jours. "
" 1722 Murailles et maisons se dégradent, faute d’entretien.
1819 Démolition des piliers de la porte de Verneuil.
1835 Démolition de la porte de Dreux pour réalignement.
1864 Création de la ligne de chemin de fer Paris-Surdon Son tracé devient la limite des communes de Nonancourt et la Madeleine. Destruction de la chapelle Sainte-Anne, dernier vestige du château, implantée sur le passage de la voie.
1874 à 1880 Réalignement des rues étroites, destruction des portes de Verneuil et de l’abreuvoir aux ânes pour réalignement. " [4]
" Un commerce considérable de tanneries existe à Nonancourt avant la révolution : il y eut jusqu'à 30 tanneurs. "
" Aujourd’hui, il est encore possible de se représenter la forteresse de Nonancourt en longeant les vestiges des remparts et en lisant certains noms de rue comme " passage de la Herse " ou " quai du Guichet ". Le centre du bourg, très pittoresque, s’articule autour de l’église dédiée à Saint Martin dont l’origine primitive remonterait aux alentours du 7ème siècle. Classé monument historique depuis 1975, l’édifice abrite au milieu de sa façade une tour-clocher datant de plus de huit cents ans.
Du Moyen-Âge subsistent aussi des ruelles étroites et des maisons à colombages. Les plus beaux pans de ces remparts sont visibles en haut de la rue de la Madeleine. Quatre tours sont toujours bien présentes et l'une d'elle a même eu le toit rasé pendant la seconde guerre mondiale pour y installer une mitrailleuse. Ce patrimoine fragile a été acheté par la ville afin de le sauvegarder. "
" La fortification de Nonancourt
La construction du site castral est précisément datée : Henri Ier Beauclerc fait construire un château en 1112 à Nonancourt pour défendre la frontière de la Normandie, et contrer Gervais de Châteauneuf posté à Saint-Rémy-sur-Avre. Le site appartient au réseau défensif de places fortes employées par Henri ler Beauclerc pour renforcer la « frontière de l’Avre » (sur la frontière de l’Avre : Chennebrun, Verneuil, Tillières et Nonancourt ; avec en contrefort arrière, sur la frontière de l’Iton : Breteuil et Damville).
La particularité de Nonancourt fut d’associer à la construction du château, organe de l’administration ducale, un nouveau foyer de peuplement urbain, le tout encadré par un cadre institutionnel précisn quelques années, la ville de Nonancourt est devenue un bourg castral doté d'un château, d’une enceinte fortifiée avec murs, fossés et tours de défense, d'une foire, de plusieurs églises, de moulins et de fours (répartis sur Nonancourt et La Madeleine-de-Nonancourt). L’autorité ducale étant ici représentée par un officier, le prévôt, puis le bailli à partir de la deuxième moitié du 12e siècle et des privilèges qui ont permis l’introduction d’une bourgeoisie. (...)
Photo ci-dessus extraite de ce même document [4]
Il n’existe aucun relevé du château de Nonancourt antérieur à sa démolition en 1378. Les seules cartes dont nous disposons aujourd’hui ont été dressées plusieurs siècles plus tard. " [4]
Les documents ci-dessus sont extraits de l'AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) valant SPR (Site Patrimonial Remarquable) Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental Ville de Nonancourt https://www.eure.gouv.fr/content/download/35393/230465/file/Diagnostic_AVAP.pdf [4]
Plan extrait du cadastre napoléonien de 1830. Archives de l'Eure.
Photos 1-2-3-4 : http://www.philipperiglet.net/nonancourt-les-remparts-du-chateau/ ; Photo 5 : http://www.brezolles.fr/contenu/les-remparts-de-brezolles.html ; Photos 6-7 : http://mapio.net/s/38449994/
« Nonancourt fut fortifié en 1112, lors d’une offensive fructueuse contre la famille de Châteauneuf. Le toponyme est connu avant l’intervention d’Henri Ier et servait déjà de référence géographique : lorsque, vers 1105-1109, fut signalée à Adèle de Chartres la fortification de Saint-Rémy-sur-Avre, le château fut localisé « devant Nonancourt ». Situé aux confins de la Normandie, sur la voie menant de Dreux à Condé-sur-Iton, Nonancourt paraît déjà avoir été un point de passage obligé, auquel Gervais Ier de Châteauneuf opposa sa nouvelle forteresse. L’étymologie bas-latine en curtis indique peut-être une installation mérovingienne. Le site, qualifié de municipium par Orderic Vital, semble, d’après les premières données topographiques et archéologiques, avoir déjà été habité et pourvu de fortifications. Ses premiers développements pourraient peut-être d’ailleurs provenir d’une implantation française antérieure. (…)
Le terme n’apparaissant pas immédiatement pour Nonancourt, il n’est aucunement certain qu’il s’agisse d’un « bourg » déjà constitué lors de la fortification d’Henri Ier. Il est néanmoins attesté dès 1128. Très rapidement, sans doute entre 1113 et 1122, l’instauration d’une foire annuelle, par Henri Ier lui-même13, prouve la volonté de dynamiser durablement cette fondation. Même si rien n’est fermement attesté, il est donc tout à fait envisageable de penser que l’introduction de la bourgeoisie eut lieu à Nonancourt entre 1112 et 1122. » [2]
« Frontière du pays chartrain.
La petite rivière d'Avre, coulant pendant soixante-dix kilomètres dans une étroite vallée, entre les plaines de l'Evrecin et celles de la Beauce formait de ce côté un fossé naturel et délimitait la frontière d'une manière qui n'a jamais varié.
Avra licet parva Francorum dividit arva.
Les châteaux de Chênebrun, Verneuil, Tillières et Nonancourt étaient bâtis sur les collines qui dominent cette rivière au nord et se trouvaient tous au passage de routes anciennes qu'ils interceptaient. Illiers-l'Évêque se trouvait un peu plus loin dans la plaine, sur la route de Dreux à Évreux. Dans plusieurs endroits où la rivière encore faible ne formait pas un obstacle suffisant, le roi Henri II avait fait creuser de longues lignes de fossés avec un rempart de terre. M. de Caumont les signale dans les communes d'Irai, Chênebrun, Saint-Christophe et Courleilles, où ils portent le nom de Fossés-ie-Roi. Il engage à les étudier dans leur ensemble et par rapport avec les forteresses voisines. A une dizaine de kilomètres en arrière, le cours de l'Iton et les châteaux de Bourth, Cintray, Condé-sur-Iton, Breteuil et Damville formaient une seconde ligne parallèle à la première. Une troisième consistait dans les trois fortes places de Laigle, Conches et Évreux, reliées par le cours de la Risle et par les forêts de Breteuil, de Conches et d'Évreux. Cette frontière fut rarement attaquée avec succès, et plus d'une fois, particulièrement en 1119, Breteuil fut le bouclier de la Normandie. » [3]
Sources :
[1] Extrait de http://lumin.essence.free.fr/e1_tourisme.htm#_vers_le_Sud-Est
[2] Extrait de http://books.openedition.org/puc/9446?lang=fr
[3] Extrait du Congrès archéologique de France : séances générales tenues... par la Société française pour la conservation des monuments historiques ; éditeur : Derache (Paris) / A. Hardel (Caen), 1876.
[4] Extrait de l'AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) valant SPR (Site Patrimonial Remarquable) Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental Ville de Nonancourt https://www.eure.gouv.fr/content/download/35393/230465/file/Diagnostic_AVAP.pdf
Bonnes pages :
O http://randosduglaude.eklablog.com/a-la-decouverte-de-nonancourt-a108256562
O http://books.openedition.org/puc/9446?lang=fr
O Document ci-dessus extrait de l'AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) valant SPR (Site Patrimonial Remarquable) Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental Ville de Nonancourt https://www.eure.gouv.fr/content/download/35393/230465/file/Diagnostic_AVAP.pdf