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LES REMPARTS DE LA PUTHENAYE (Eure)

      Sur la commune de Romilly-la Puthenaye se trouve le manoir de la Puthenaye du 16e siècle entouré de douves. [NdB]

 

     " Le nom de la localité est attesté sous les formes Romeliacum vers 1080, Remileium au 11e siècle, Roumilies en 1221.

     La Puthenaye : ancienne commune réunie à celles de Bougy et de Romilly-près-Bougy sous le nom de Romilly-la-Puthenaye (1846).

     Romilly : est anthroponyme.

     Puthenay : du latin puttus « sale » avec le suffixe -etus le « bourbier ». " [1]

 

Ci-dessus, une photo extraite de http://randosduglaude.eklablog.com/le-circuit-des-clochers-a48076119

 

  

 

Plan de situation du manoir de la Puthenaye sur la commune de Romilly-la-Puthenaye ; blason moderne de la commune de Romilly-la-Puthenaye : Coupé au 1er de gueules fretté d'argent à la tête de loup coupée d'or brochante; au 2e de sinople à trois gerbes de blé d'or rangées en fasce, à la plaine cousue d'azur par Celbusro — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=85302897

 

Quelques éléments :

 

" La Puthenaye

 

     Vers 1065, Gilbert de Clères donne à l'abbaye de Conches, l'église de Saint-Aubin de la Puthenaye, avec la dîme et la terre de Roger le chapelain, du consentement de Raoul de Tosny, son suzerain.

     En 1105, Henri de la Puthenaye figure sur les rôles, comme débiteur de 10 s. pour fausse clameur.

     De 1210 à 1290, une partie du territoire de le Puthenaye fut donné ou vendu aux Templiers de Saint-Etienne de Renneville.

     Les familles de Chambon, Chambellan, et de Bougy, possédèrent jusqu'en 1789, la seigneurie de la Puthenaye.

 

Plan ci-dessus : Les Fossés, à Romilly-la-Puthenaye (Eure). Plan d’ensemble restitué sur fond de plan cadastral ancien, état vers 1565.
A : basse-cour ;
B : cour (1 : écuries ; 2 : logis seigneurial ; 3 : petit jardin ?) ;
C : grand jardin ;
D : bosquet ;
E : ancienne motte castrale.

Plan extrait de La demeure noble en Haute-Normandie par Xavier Pagazani https://books.openedition.org/pufr/8065

 

Fiefs :

     1° Les Fossés. Richard des Fossés et Richende sa femme, flrent une donation au Bec devant l'official d'Evreux.

     Robert Rioult était en 1363, seigneur des Fossés ; Peronelle, une de ses filles, épousa Pierre de Boscherville, auquel elle porta la Puthenaye.

     En 1483, Jacqueline de Boscherville, mariée à Philippe de Fleurigny, rendit hommage pour la Puthenaye.

     Au 16e siècle, Louis de Silly était seigneur des Fossés et de Saugueuse.

     2° Les Jardins. Charles de Bois-Guyon, esc., sieur des Jardins, maria sa fille au Neubourg en 1518, avec Louis de Bellemare, esc.

     Bois-Guyon : d'argent à une fasce d'azur surmontée d'un lambel du même ;

     3° Les Perrois. Erquembourg des Perrois est cité dans lee rôles de 1103.

     En 1251, Guillaume des Perrois vendit aux Templiers de Renneville 8 pièces de terre.

     Le commandeur de Saint-Etienne de Renneville se présenta, en 1470, à la montre pour un fief à la Puthenaye.

     4° Saugueuse. Pierre de Tournebu était, en 1452, seigneur de Saugueuse, et il était remplacé, en 1562, par Loys de Silly, seigneur des Fossés. " [2]

 

 

Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne orientée Sud-Nord extraite du site Géoportail ; au centre, plan extrait du cadastre napoléonien de 1826, Archives de l'Eure, https://archives.eure.fr/ ; à droite, une photo aérienne orientée Nord-Sud extraite du site Google Earth.

 

     " Matériaux du gros-œuvre : calcaire, pierre de taille, grès

     Matériaux de la couverture : tuile plate

     Description de l'élévation intérieure : 1 étage carré

     Partie d'élévation extérieure : élévation à travées

     Typologie de couverture : toit à longs pans, croupe

     Emplacement, forme et structure de l’escalier : escalier hors œuvre, escalier en vis sans jour " [3]

 

A proximité, à Romilly :

 

     " Le château fort (12e, 17e et 18e)15. Le château a été reconstruit dans la deuxième moitié du 17e siècle par Jules Hardouin-Mansart pour Thomas Legendre, négociant à Rouen. L'aile sud a été ajoutée par Joseph-Abel Couture dans la deuxième moitié du 18e siècle. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le logis est ruiné et il est finalement détruit après 1959. Ne subsistent donc aujourd'hui du château que des vestiges. " [1]

 

     " Chapelle de la Trinité mentionnée dans le château fort du 12e siècle : motte féodale. Aveu de 1419 mentionnant l'hôtel tout clos de murs et de fossés. Château reconstruit dans la 2e moitié du 17e siècle par Jules Hardouin-Mansart pour Thomas Legendre, négociant à Rouen (Seine-Maritime). Aile sud ajoutée par Joseph-Abel Couture dans la 2e moitié du 18e siècle. Logis ruiné en 1939-1945 et détruit après 1959 " [4]

 

Sources :

 

[1] Extrait de Wikipédia

[2] Extrait de https://www.eure-genealogie.org/detail_paroisse.php?id=669

[3] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00018849

[4] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00018846

 

Bonnes pages :

 

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00018849

http://randosduglaude.eklablog.com/le-circuit-des-clochers-a48076119

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