" Angoville est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le 1er janvier 2019 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Cesny-les-Sources. (...)
Attestée sous la forme Ansgotvilla en 1125. " [1]
" Dans le bois d’Angoville dit de Saint Clair, (...) se situait un château sur la motte féodale de Rouvrou. Ce château possédait des passages souterrains communiquant avec les châteaux de Martainville et de Saint-Germain-Langot. Il n’en reste plus que les douves envahies par la nature. " [2]
Ci-dessus : à gauche, motte féodale à Angoville (Calvados-FR) Photographie aérienne par cerf-volant. Kite Aerial Photography. © Décembre 2013, François Levalet www.francoislevalet.fr https://www.flickr.com/photos/levalet/11373272045 ; au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, une photo extraite du site Google Earth.
" Motte élevée vraisemblablement au 11e siècle pour contrôler la route de Thury à Falaise sur le tronçon dit " chemin du roi Louis " [3]
Plan de situation de la motte de Rouvrou à Anctoville ; blason du Calvados extrait de https://www.wikiwand.com/fr/Armorial_des_communes_du_Calvados
" Motte de Rouvrou
(Coordonnées Lambert : 400 550 X 141250).
La fortification du Bois de Rouvrou, à Angoville, est l'une des mieux conservées que l'on trouve dans le Cinglais. La motte, malgré différents sondages pratiqués à son sommet, est encore en bon état ; une partie de la basse-cour subsiste. L'ouvrage a non seulement été signalé par F. Vaultier (Vaultier F., Recherches historiques sur l'ancien pays de Cinglais ; Voir ce qui a trait à la commune d'Angoville), mais a fait récemment l'objet d'une description détaillée (Doranlo (R.E.), La motte d'Angoville, dans Bull. Soc. Antiqu. de Normandie, LI. 1948-1951. p. 319) ; en outre, s'il n'a pas été signalé sur les plans cadastraux de la commune, il apparaît en revanche de façon très nette sur les photographies aériennes (Cliché I.G.N., Mission Granville-Falaise 1947, n°25). Nous ne reviendrons donc pas sur la description de la motte ; nous remarquerons simplement la confusion faite par R.E. Doranlo, dans l'Étude signalée ci-dessus, entre des fortifications de type bien différent : c'est ainsi qu'il compare la motte d'Angoville aux enceintes circulaires du Bois du Bel ou de Sainte-Eugénie (L'ouvrage de Sainte-Eugénie, dans la Forêt de Gouffern, est une enceinte circulaire a basse-cour, beaucoup plus puissante et plus grande que celles que nous avons pu trouver dans le Cinglais. Cf. Rousseau, Le camp de Silly-en-Gouffern dit de Sainte-Eugénie, dans Le Pays d'Argentan, 1936.).
Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Google Earth.
Ci-dessus, une photo extraite des Fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais par Michel Fixot Publications du CRAHM, 1968 - 123 pages https://books.google.com.ua/books?id=l5_aCg3J2fMC&pg=PA71&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q=Angoville&f=false
La motte d'Angoville s'élève au sommet de la rive méridionale du petit ruisseau de la Planche, qui décrit en cet endroit une large sinuosité, ce qui donne à la fortification une position dominante par rapport au nord et au nord-est. Au pied de l'amorce de basse-cour passe le Chemin du Pont du Vivier qui prend plus loin, vers l'est, le nom de Chemin du Roy Louis, et sur lequel se trouve aussi l'église d'Angoville. Cet axe, de direction est-ouest, semble d'une part rejoindre par Combray le Chemin de Bretagne et, de l'autre, pouvait gagner Clair-Tison. Il a peut-être été l'une des ramifications de la route de Thury à Falaise qui a un tracé difficile à suivre sur les hauteurs des Bois de Saint-Clair. Enfin, on peut douter que le Chemin de Bonneuil à Caen, qui passe entre l'enceinte et l'église, ait été, comme le dit Doranlo, l'axe méridien du Cinglais que cherchait de Caumont : cet axe doit être situé plus à l'ouest, dans la région beaucoup plus peuplée de Placy, Donnay et Pierrefitte-en-Cinglais (La motte d'Angoville constitue un site à surveiller : des défrichements de grande ampleur ont eu lieu ces dernières années tout autour. La vaste entreprise de démolition de talus qui a lieu dans la plaine voisine pourrait un jour ou l'autre valoir quelques dommages à la fortification). " [4]
À proximité :
- " La fontaine Sainte-Anne qui date de 1846.
- L'église Sainte-Anne des 12e-13e et 18e siècles. " [1] :
" Une église du 12e siècle, l’église Sainte-Anne, avec un cimetière accueillant des tombes du 17e siècle, dont celles de la famille Rabache père en fils repose en paix. Plusieurs maires sont issus de cette famille. " [2]
Ci-dessus : photo de l'église Sainte-Anne d'Angoville extraite de http://preciosa.eklablog.com/calvados-angoville-a132301918
Sources :
[1] Extrait de Wikipédia
[2] Extrait de https://www.suisse-normande.com/nos-47-communes/angoville/
[4] Extrait de Les Fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais par Michel Fixot Publications du CRAHM, 1968 - 123 pages https://books.google.com.ua/books?id=l5_aCg3J2fMC&pg=PA71&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q=Angoville&f=false
Bibliographie :
O Angoville, motte de Rouvrou (M. Fixot, op. cit., pp. 95-97) https://books.google.com.ua/books?id=l5_aCg3J2fMC&pg=PA71&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q=Angoville&f=false