• LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)     « Le quartier de Saint-Lô officiellement dénommé l’Enclos est encore presque entièrement entouré de sa ceinture fortifiée, remontant au Moyen Age, et que la reconstruction a permis de dégager et de mettre en valeur.

     

    Ci-dessus, à gauche : http://margauxenglishspace2.blogspot.fr/]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche) LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)

     

    A gauche gravure du 19e siècle ; à droite Saint-Lô vers 1860.

     

         Promontoire naturel de schiste, découpé par les vallées du Torteron, de la Dollée et de la Vire, le rocher permet de contrôler ce point de rencontre stratégique de plusieurs routes et d´une rivière navigable.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)     On attribue à Charlemagne, lors de sa venue dans la région en l'An 800, les premières fortifications pour protéger la ville des invasions normandes.
         Les remparts de bois remplacés par d´épaisses murailles de pierre ne protègent pas toujours l´enclos lors de nombreux sièges et batailles, en particulier au 16e siècle.

     

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          Cette enceinte est limitée à l’ouest par la rue de la Poterne, au nord par la rue des Noyers, à l’est par la place Général de Gaulle, au sud par les rues Havin et Torteron.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)

     Ci-dessus la porte du Neufbourg, aujourd'hui disparue, s'ouvrait à l'est de la cité. A droite la tour de la Poudrière qui existe toujours.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche) LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)     La rue de la Poterne commence au Rond-Point du 6 Juin, là où s’élève le long du rocher, le monument aux victimes du bombardement et, dans son état actuel, contourne l’intégralité du côté ouest et une partie du flanc nord de l’Enclos, jusqu‘au carrefour avec les rue de Carentan, des Noyers et Porte-Dollée.

    LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)   La tour des Beaux-Regards domine le flanc le plus escarpé du Rocher.
    Elle offre de son sommet un vaste panorama de la Vire et de ses quartiers riverains.

     

      LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)   LLES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)a tour de la Poudrière, seul vestige subsistant de la citadelle, présente encore l'amorce du mur très épais qui fermait l'enclos du côté du Neufbourg. » [1]  

     

    Blason de Saint-Lô  LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)

     

    Plan hypothétique des remparts de Saint-Lô ; Blason par Syryatsu — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2194204

     

         Monuments Historiques : Les vestiges des remparts ont été inscrits le 12 décembre 1945 mais la rue de la poterne et la place des Beaux-Regards avaient été inscrits dès le 22 octobre 1937.

     

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    Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.saint-lo.fr/Decouvrir-Saint-Lo/Histoire-et-patrimoine/Patrimoine/Les-remparts

     

    Bonnes pages :

     

    O Extrait de l'article les Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche - arrondissement de Saint-Lô, p. 187-319, par Charles de Gerville in les Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie ; Editeurs Mancel (Caen) / Ponthieu et Delaunay (Paris), 1829https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200047d/f272.item ; On trouvera également dans ce blog l'article de Gerville à cette adresse : http://rempartsdenormandie2.eklablog.com/anciens-chateaux-de-la-manche-par-gerville-arr-saint-lo-2-a212523825

    O Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche ; Imprimerie d'Elie fils (Saint-Lô) 1902 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486569d/texteBrut

     

    LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche) LES REMPARTS DE SAINT-LÔ (Manche)

     

    A gauche : La grande galerie du château de Torigni présentait, dans les parties basses des lambris décorés, des peintures représentant des villes normandes liées à la famille de Matignon. Tout ceci a brûlé en 1944 dans l’incendie du château mais certaines vues avaient été copiées et sont parvenues jusqu’à nous. C’est le cas de cette vue cavalière du “ Vieux Saint-Lô ” reproduite en 1882 par Hippolyte Mariette, huile sur toile. (Musée des Beaux Arts de Saint-Lô.) http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-32329.html ; à droite : Jean-Baptiste Corot - La Vire à Saint-Lô (1850-1855) - Musée du Louvre

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  • LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)      « Le rempart gallo-romain d'Évreux est construit entre la fin du 3e et le milieu du 4e siècle, dans un contexte de difficultés militaires au sein de l'Empire romain. Long de 1 145 m, le rempart forme un quadrilatère d'environs neuf hectares délimitant l'enceinte gallo-romaine d’Évreux, alors chef-lieu des Aulerques Éburovices nommée Mediolanum Aulercorum.

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

     

     A gauche, reconstitution du plan antique d’Évreux extrait de http://www.evreux.fr/sites/default/files/evreux/fichiers/images_devreux_panneaux_16-19.pdf  ; à droite, plan d’Évreux extrait de Le Dire de l'architecte des bâtiments de France, Les Essentiels, Les enjeux patrimoniaux de l'AVAP d’Évreux http://www.eure.gouv.fr/content/download/17759/122683/file/ESSENTIEL_URBANISME_57%20Note%20d'enjeux%20AVAP%20Evreux.pdf

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)     Comme beaucoup de remparts tardifs, celui d’Évreux est composé de différents éléments de récupération (fûts de colonnes, blocs sculptés, grand appareil, chapiteaux) issus de spoliations faites aux bâtiments inusités de la ville, notamment sa fondation et sa partie basse, composées de blocs calcaires irrégulièrement arrangés (appareil pseudo-isodome irrégulier), coiffée par un blocage mixte de silex et de moellons de calcaire, entrecoupé de chaînages en brique. Cet appareillage peut être qualifié d'opus mixtum (opus testaceum et opus caementicium), et est assez répandu en Gaule durant l'Antiquité tardive : il est économique, efficace, dissuasif et rapide à mettre en œuvre.

     

    Photo ci-dessus de la cathédrale et l’évêché d’Évreux, vus à travers une brèche de l’enceinte gallo-romaine [cliché D. Pitte] Apports récents de l’archéologie à la connaissance des villes de Haute-Normandie au Moyen Âge (1975-2000) Dominique Pitte http://books.openedition.org/puc/9453 

     

         La courtine accuse une structure en léger retrait progressif (encorbellement inversé) afin d'améliorer sa stabilité.

         Le rempart est assez bien connu : plusieurs tronçons ont fait l'objet de fouilles archéologiques dès le 19e siècle, d'autres sont largement visibles dans le paysage urbains, soit utilisés comme base pour d'autres constructions, soit simplement restés à l'air libre depuis la fin de l'Antiquité. Une partie de ce mur est visible au pied de la cathédrale le long de l'Iton. L'autre partie constitue un des murs du sous-sol du musée situé tout à côté.

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

         Le rempart est décrit comme entourant « la cité » : à la pointe Sud, le rempart suit la fosse et le ruisseau de l'espringale, jusqu'à la tour du même nom (à l'angle de l'allée des soupirs et du boulevard Chambaudoin) avant de monter vers le Nord le long de l'allée des soupirs jusqu'au château (hôtel de ville) et sa cour (place de la mairie), ceinturée de remparts. La fortification mène à la porte de Rouen, située à l'intersection de la rue de l'horloge et de l'Iton, au niveau de la tour de l'horloge, puis longe le cours de la rivière (la promenade de l'Iton) pour redescendre à la porte de Notre-Dame (rue de l'évêché, au niveau du passage de l'Iton), proche de la cathédrale et contourne les bâtiments de l’évêché-grenier (détruit) et palais épiscopal (actuel musée) - au niveau du miroir d'eau. » [1]  

     

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    Ci-dessus, 2 photos à gauche : vestiges du rempart gallo-romain d’Évreux. 2 photo à droite : wikipédia

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)
    Ci-dessus vestiges du rempart gallo-romain d’Évreux : Panoramio - Photos by Laurent Guyard 

     

    Afficher l'image d'origine LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

     

    Plan hypothétique des remparts de la ville d'Evreux ; blason par Bruno ValletteCette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Bruno Vallette., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1226762

     

    « Le rempart gallo-romain

         Le rempart gallo-romain ou castrum est érigé dès 275 pour se protéger des envahisseurs : long de 1,145km il couvrait une superficie de 9 ha. Aujourd’hui de multiples vestiges sont encore visibles à la médiathèque, rue Saint Louis, le long de la promenade de l’Iton… Mais c’est au Miroir d’Eau, au pied de la Cité épiscopale, que la vue sur le rempart est la plus saisissante : créé à partir d’un coude de l’Iton par l’urbaniste en charge de la reconstruction d’Évreux, le plan d’eau offre l’une des plus belles perspectives de la ville. » [2]

    Rempart gallo-romain à Evreux, époque gallo-romaine : première moitié du 4e siècle.

    Adresses : allée des Soupirs ; rue de la Petite-Cité ; rue Charles-Corbeau ; rue de l'Horloge.
    Informations : restes des remparts gallo-romains (cad. I 446, 463, 464, 467) : classement par arrêté du 7 août 1941 - Vestiges de l'enceinte gallo-romaine du Bas-empire (cad. XD 174, 175 (1 et 5, rue de la Petite-Cité) , XH 35, 36, 38 (rue Charles-Corbeau et allée des Soupirs)
    Propriétaires : propriété privée ; propriété du département ; propriété de la commune.

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

     

    Ci-dessus : à gauche, plan d’Évreux à l’époque antique d’après les découvertes récentes (B. Guillot) et à droite, plan d’Évreux l’époque médiévale (B. Guillot) in https://books.openedition.org/purh/6880

     

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure) LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

     

         « Le Bourg médiéval :

         Jusqu’au 9e siècle au moins, la physionomie d’ Évreux évolue peu : l’espace habité se réduit à la « Cité » délimitée par l’enceinte gallo-romaine . À partir des 10e-11e siècles toutefois, la ville connaît un important essor économique et démographique ; elle se structure autour de 3 pôles : le castellum à l’ angle nord-est du rempart (emplacement de l’actuel Hôtel de Ville), la cathédrale consacrée en 1076, à l’angle sud-ouest et l’abbaye Saint-Sauveur, fondée vers 1050 et située rue Saint-Nicolas jusqu’à son transfert hors les murs au 13e siècle. Au nord des remparts, autour d’une église dédiée à saint Pierre, un bourg commercial se développe. Il est à son tour doté d’une muraille en 1193.

     

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         À la fin du 14e siècle, malgré les tourments de la Guerre de Cent Ans, les drapiers d’ Évreux sont renommés et prospères : la puissance de ces bourgeois s’affirme à travers l’installation de la première horloge publique sur une construction en bois (1396), bientôt remplacée par une seconde horloge placée sur une des tours de guet de l’enceinte (1403). L’actuel Beffroi édifié sous la direction de Pierre Smoteau la remplace en 1497. » [3]

     

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         « Sur une ancienne tour de bois, le Beffroi ou Tour de l’Horloge fut construit de 1490 à 1497. L’édifice de style gothique flamboyant abrite la « Louyse », cloche fondue au début du 15e siècle. Seul vestige des fortifications médiévales, le dernier beffroi normand, est classé monuments historiques en 1962. Située sur la place de l’Hôtel de ville, la tour ouvre la promenade sur les berges de l’Iton qui la relie à la Cité Épiscopale. D’une hauteur de 43,90 m, le Beffroi d’Évreux est le plus méridional de France. En effet ce type d’édifice est bien plus répandu dans le Nord de la France et en Belgique…
         La promenade Charles II et, dans son prolongement, celle de Robert de Floques longent la rivière Iton, véritable source de vie, et une partie du rempart gallo-romain d’Évreux. Cette agréable promenade au cœur de la ville permet de découvrir de nombreux lavoirs reconstitués mais également de dénicher au coin d’une muraille un soldat anglais emmuré, rappel de l’histoire chaotique d’Évreux pendant la guerre de Cent Ans ! » [4]

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

     

    Ci-dessus :plan d’Évreux 1845 - http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8441069g.r=Plan%20Evreux

     

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

    LES REMPARTS D'EVREUX (Eure)

     

    Ci-dessus : deux vues d’Évreux par Merian, 1657

     

    Sources : 

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de http://www.grandevreuxtourisme.fr/patrimoine-culturel/le-beffroi-et-la-promenade-de-liton/

    [3] Extrait de http://www.evreux.fr/sites/default/files/evreux/fichiers/images_devreux_panneaux_16-19.pdf

    [4] Extrait de http://www.grandevreuxtourisme.fr/patrimoine-culturel/le-beffroi-et-la-promenade-de-liton/

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  • LES REMPARTS DE CAUDEBEC      Le rôle militaire de Caudebec-en-Caux commence avec la Guerre de Cent ans. Vers 1364-1369, des remparts de 3 à 4m d’épaisseur sont construits autour de la ville. Cinq lourdes portes gardent les entrées de la cité, reliée aux ports de Rouen et Harfleur et au château du Maulévrier qui contrôle le passage vers le plateau de Caux.
         Henri V d’Angleterre assiège la cité et s’en empare en 1415. Des insurrections éclatent mais elles prennent fin par la nomination de Foulques Eyton en 1438 comme capitaine du Pays de Caux, basé à Caudebec. En 1450, la Normandie redevient française, mais elle sort très appauvrie de cette période de conflits. À la fin du 15e siècle, un regain économique se fait sentir. La plupart des maisons à pans de bois de la ville sont construites à cette époque. Les incendies sont redoutés car les maisons à ossature en bois brûlent vite. En 1480, Louis XI ordonne la construction des tours d’Harrefleu et de Rouen afin d’améliorer les fortifications.

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

    A gauche, un extrait d’un plan de Caudebec-en-Caux de la première moitié du 18e siècle par Nicolas Magin

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC     À la fin du 16e siècle, les guerres de religions éclatent. Alors qu’une grande partie de la Normandie soutient la Ligue soutenue par les Espagnols, la ville reste partisane d’Henri IV. Lorsqu’en 1592, ce dernier reprend la cité, qui a succombé vingt jours plus tôt à la Ligue, il est accueilli chaleureusement par la communauté protestante de Caudebec. Avec l’Édit de Nantes, l’industrie reprend un nouvel essor. Des fabriques de gants de peau de chèvre très fine font la réputation de la ville, comme son activité portuaire intense. Les manufactures de chapeaux connaissent aussi un essor important : le célèbre Caudebec, chapeau noir avec une plume noire, lancé par les Huguenots, devient à la mode.

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

     Le 2 août 1589, le roi Henri III ayant été assassiné, le protestant Henri de Navarre accède au trône. Mais les ligueurs refusent de le reconnaître. Chassé de Paris, il concentre ses troupes et son attention en Normandie au plus près de ses alliés Anglais. Cette gravure extraite du site, http://www.rouen-histoire.com/HenriIV/index.htm est d'origine allemande. 10 mai 1592 : Les troupes du duc de Parme sont rangées autour de Caudebec, sur le plateau entre cette ville et Yvetot. Henri IV est près de cette ville. Les combats ont lieu en particulier autour de Louvetot. Le duc de Parme y reçoit une grave blessure qui ne l'empêche pas de mener à bien une retraite ordonnée, faisant traverser la Seine à ses troupes sur des radeaux. Le roi, tente de lui couper la route en contournant Rouen et en traversant la fleuve à Pont de l'Arche. La vallée de la Rançon est à l'ouest de Caudebec au lieu de l'est...

     

         En 1620, 1624 et 1636 des épidémies de peste font de nombreuses victimes. En 1636, on compte 500 morts en 3 mois. On ferme les portes, met de l’eau dans les fossés et on interdit aux habitants de quitter la ville.

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC     En 1685 la révocation de l’Édit de Nantes entraîne l’exode des protestants et le déclin de l’industrie chapelière. Au 18e siècle, Caudebec-en-Caux reste une ville importante au niveau judiciaire et administratif. À cette époque, les demeures de briques et de pierres qui bordent aujourd’hui Caudebec sont bâties.

         Les fortifications sont rasées aux 17e et 18e siècles car devenues inutiles.

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC

     

    Photo à gauche de la tour d'Harfleur extraite du site : http://www.monumentum.fr/anciennes-fortifications-pa76000006.html  ; à droite, photo extraite du site : http://www.caudebec-en-caux.fr/decouvrir/phototheque-2/

     

    Les tours d'Harfleur ou d'Harrefleu et des Fascines (fortifications médiévales)

         Souvenirs des anciennes fortifications qui protégeaient Caudebec, ces deux tours datent des 14e et 15e siècles. Enjambant les deux petites rivières Sainte-Gertrude et Ambion, elles rappellent le passé mouvementé de cette ville. Au nord de la tour des Fascines se trouvaient des marais ; une salle voûtée y existe encore. Dans le couloir, on trouve des vestiges d’un escalier de pierre qui devait accéder aux terrasses supérieures. La tour des Fascines a été ainsi nommée parce qu’elle a été construite sur l’emplacement même d'une tour bâtie à la hâte avec des fascines ou fagots assemblés.

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime)

    Caudebec-en-Caux par Joseph Mallord William Turner [1832]

     

         La tour d’Harfleur ou d'Harrefleu présente un intérêt historique puisque c’est un exemple d’architecture militaire et le dernier vestiges des fortifications Les travaux de reconstruction entrepris dès 1945 ont permis de mettre à jour leurs fondations. Démolie en 1783, la tour d’Harfleur doit son nom au fait qu’elle était reliée à la route qui menaient à Harfleur, ville très importante alors appelée Harrefleu [inscription par arrêté du 28 février 1996]

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC

     

    La tour des Fascines à gauche ; la tour d'Harfleur au centre ; la maison des Templiers à droite. Photos extraites du site : http://36000communes.canalblog.com/archives/2013/04/09/26886459.html

     

    La maison des Templiers (12e et 13e siècles)


         L’un des seuls bâtiments civils de la fin du 12e et du début du 13e siècle dans la région, cette maison classée Monument historique depuis 1889 a pu appartenir aux Templiers, ordre militaire et religieux supprimé par le roi de France en 1307. Elle accueille aujourd’hui le musée Biochet-Bréchot, musée d’histoire et d’archéologie locale qui montre divers objets, poteries, dessins, gravures et lithographies découverts entre autres sur le site du Calidu. Des concerts et des expositions y ont lieu régulièrement. Elle a été sauvée par une association. C'est l'une des rares maisons normandes de cette époque du Moyen Âge.

     

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    Les deux photos à gauche : l'ancienne prison et de l'église Notre-Dame sont extraites du site : http://www.caudebec-en-caux.fr/decouvrir/phototheque-2/ ; Les deux photos de droite montrent l'glise Notre-Dame : Cette église de style gothique flamboyant est l’une des plus belles de Normandie. Elle a connu trois grandes périodes de construction (11e siècle, 1382, 1426) au cours desquelles elle n’a cessé de s’agrandir. Ses magnifiques vitraux et ses façades ornées de sculptures font la richesse de cette église.

     

    L'ancienne prison

     

         Du 14e siècle, c'est le seul bâtiment qui subsiste de l'ensemble judiciaire royal. L’ancienne prison, à admirer de l’extérieur, se situe dans la vieille ville, au niveau des remparts. Elle fut construite pendant le règne de Charles V, dit le Sage, et accueillit le grand bailliage de Caux au 18e siècle." [1]  

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime)

    Plan hypothétique des remparts de Caudebec-en-Caux ; Blason de Caudebec-en-Caux par Spedona — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4566437

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC LES REMPARTS DE CAUDEBEC

     

         « En 1364, une surimposition est accordée à la ville pour travailler à "la clôture et fortification qui est si bien avancée qu'elle est en la plus grande partie faite". Elle est achevée en 1374 et se compose de quatre fronts formant un trapèze, précédés de fossés alimentés en eau par des prises sur les deux rivières de Caudebec. Une tour s'élève à chaque angle, la tour des Fascines au nord-est, plus importante que les autres servant de donjon, et trois portes donnent accès à la ville. La porte d'Harfleur, défendue par deux petites tours, ouvre au nord du front ouest, la porte de Maulévrier, plus simple, ouvre en face dans le front est et la porte de Rouen, la plus importante, avec réduit et caserne dans l'angle sud-est. Le front sud borde le quai et ouvre par trois portes. Un ouvrage, dit la forteresse de la Mordière est élevé sur le front ouest, au nord de la tour d'angle sud. A la fin du 15e siècle, la tour des Fascines est adaptée à l'artillerie à feu. Ces fortifications sont démantelées au cours du 18e siècle. Sur le cadastre ancien subsistaient la tour Saint-Martin et les vestiges de l'ouvrage de la Mordière sur le front ouest, et la tour des Fascines sur le front est, le tracé des remparts restant visible dans le parcellaire. Le fossé nord est aménagé en canal régulateur. Les vestiges de la porte de Rouen sont rasés en 1864. Il subsiste aujourd'hui les bases des tours Saint-Martin et des Fascines. » [2]  

     

    LES REMPARTS DE CAUDEBEC-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

    Sources :

     

    [1] Article établi d'après http://nanienormandie.canalblog.com/archives/2007/10/15/6420555.html et http://www.caudebec-en-caux.fr/decouvrir/phototheque-2/ 

    [2] article extrait du site gouvernemental : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA00021314 

     

    Bonnes pages :

     

    http://m2pat.urouen.free.fr/fiotnic/?page_id=14

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  • LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)     « Carentan occupe une position particulière ; c'est un point de passage important au cœur d'une région autrefois difficile. A la base de la presqu'île du Cotentin s'étendaient des marais qui constituaient un important obstacle naturel. Par ailleurs, un peu plus à l'est, il n'y avait pas de pont sur la Vire de Saint-Lô jusqu'au sud de la baie des Veys. L'accès dans la presqu'île se faisait par Saint-Côme-du-Mont qui aurait été une bourgade gallo-romaine importante. A l'est de la Vire se trouve Isigny. Entre les deux, une longue bande de terre domine le marais jusqu'à Saint-Hilaire-Petitville. A l'Ouest de cette dernière localité, un îlot aurait vu l'établissement d'un village gaulois, Carantomagos qui signifiait le " beau marché " ou le " marché de Carentos ". Le nom indique déjà que ce premier habitat est relativement important, il a une fonction de foire ou de marché. C'est un carrefour : vers Bayeux (Augustodurum) à l'est, par Isigny ; vers Saint-Lô (Briovera) au sud ; vers Valognes (Alauna) au nord. Entre Saint-Côme-du-Mont et Carentan, le marais est un large obstacle et le passage est précaire. Cet environnement aquatique sera une protection mais aussi rendait les conditions de vie plus difficiles.

         " Cette ville est dans un fond, au milieu des marais, des prairies et des eaux : on n'y voit presque jamais le soleil qu'il ne soit dix ou onze heures de matin, à cause des effroyables brouillards que causent ces diverses eaux et marais, qui le dérobent aux yeux, et qui enveloppent Carentan presque continuellement. (...) Carentan est fort petit : ses murailles, en y comprenant le château, ne renferment pas plus de trois ou quatre acres de terre. Il y a deux faubourgs, l'un au levant et l'autre au couchant : ils sont assez peuplés, aussi bien que la ville.
 " (René Toustain de Billy, 18e siècle)
         Ce rôle de cité carrefour et marché en fera rapidement une ville forte (après 1240), il n'y en avait pas beaucoup dans la région alentour : Bayeux, Saint-Lô. Le gros village gallo-romain sera occupé aussi par les Vikings puis, ce secteur est en suite rattaché au duché de Normandie en 933.

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche) LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)

     

    Ci-dessus, à gauche, carte postale montrant les maisons à arcades de la place de la République ; à droite, gravure de 1845 montrant la "porte de Paris" [ il s'agit de la porte Saint-Hilaire ou de Gièmare avec le donjon du château visible à gauche. ] 

     

         En 1106, le roi Henri Ier Beauclerc y séjourne et en 1199 puis en 1200, Jean Sans Terre. En 1203, Carentan ouvre ses portes au roi de France. Saint-Louis y séjourne à son tour en 1240 et ordonne d'y faire construire " une ceinture de rempart ". Ce roi y revient en 1256.

         Durant la guerre de Cent Ans, le roi d'Angleterre, Edouard III, débarque avec son armée à la Hougue (Saint-Vaast), le 1er juillet 1346 et se présente le 20 juillet devant Carentan. Si la population civile se rend alors au roi d'Angleterre, les soldats se retranchent dans le château " qui était très fort, fut vendu au anglais, après deux jours de résistance par deux chevaliers, Roland de Verdun et Nicolas de Grouchey ". Ceux-ci seront ultérieurement décapités sur ordre du roi de France pour " traîtrise ". 
La ville est alors en partie brûlée. Par ailleurs, suite à une conjuration, Geoffroy d'Harcourt, Guillaume Bacon, Jean de la Roche Tesson et Richard de Persy, sont arrêtés à Saint-Lô et exécutés ce qui aurait soulevé la colère du roi Edouard III d'Angleterre qui aurait fait mettre Carentan au pillage, abattre les maisons des notables, démolir les fortifications et brûler le château, ne respectant que l'église. Les troupes du roi de Navarre occupent ensuite Carentan. En 1364, Bertrand du Guesclin reprend la cité en faisant creuser un tunnel menant jusqu'à l'église. Mais Carentan sera repris par les Anglais et leurs alliés Navarrais. Les Anglais rendront la place en juillet 1375 suite au siège mené par Jean de Vienne. La ville change de mains plusieurs fois encore pendant cette longue guerre, mais reste ensuite longtemps sous le contrôle anglais. Le 23 février 1419, le roi Henri V met l'entretien des murailles de Carentan à la charge des habitants. Vers 1440, commence la reconstruction de l'église Notre-Dame. 

        Vaincus, les anglais quitteront le Carentan après le siège de septembre 1449 mené par l'armée bretonne soutenue par un contingent de Saint-Louis. La paix revient alors, elle durera plus d'un siècle. L'opulence revient. L'église sera terminée au début du 16e siècle. Le roi François Ier passe à Carentan au printemps de 1532 puis éclatent les guerres de religion. En mai 1562, sous la conduite d'Henri-Robert aux Épaules, seigneur de Sainte-Marie-du-Mont qui soutient la cause réformée, les Protestants se réunissent à Carentan et lèvent une armée de 700 cavaliers et 1 500 hommes à pied. Les protestants sont sous les ordres de Montmorency, installé à Bayeux et qui tient Carentan. La noblesse fidèle au roi suit le duc de Bouillon qui tient Caen. Le parti catholique opposé aux Protestants, sous les ordres de Matignon, tient Valognes et Cherbourg. La guerre civile règne dans la région. En mars 1563, Charles IX signe un édit de pacification ; Carentan est attribuée aux Protestants comme " place de sûreté ".
 En mars 1574, Montgomery s'empare de Carentan. Les Protestants de Carentan ravagent la ville.  Mais, Matignon se porte sur Carentan qui capitule le 28 juin 1574.
La place est maintenant sous le contrôle des Catholiques. L'assassinat du duc de Guise, en 1588, relance les hostilités. Le protestantisme s'éteint progressivement et la révocation de l'Edit de Nantes survient en 1683.


     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)     Le 22 juin 1786, le roi Louis XVI, accompagné du duc de Coigny, passe à Carentan alors qu'il se rend à Cherbourg ; les clés de la ville lui sont remises par le gouverneur, M. d'Auxais. La Révolution se passe dans le calme, mais si l'opinion républicaine s'était d'abord largement répandue, l'esprit de modération régnait et supporta difficilement l'agitation furieuse des Jacobins et de la Terreur.


    Plan ci-dessus de la ville de Carentan daté de 1754 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550031935/f1.item.r=Fortifications%20Normandie 

     

         L'arrivée au pouvoir de Bonaparte amena un certain soulagement. Et, le 25 mai 1811, Napoléon Ier s'arrête à Carentan en se rendant à Cherbourg ; comme Louis XVI un quart de siècle plus tôt, le grand port militaire entrait dans ses préoccupations. Il s'attachera à l'assèchement des marais, entrepris à plus grande échelle au cours du 18e siècle mais qui se renforce considérablement le 6 mars 1809, quatre cents prisonniers espagnols avaient été envoyés pour accomplir ces durs travaux ; ils creuseront l'actuel canal du Haut Dick, le canal des Espagnols, etc... 
 

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)      Avec le drainage de toute la région puis des liaisons routières rapides, la construction du pont sur la Vire, Carentan voit, au cours du 19e siècle, sa position de carrefour renforcée, au milieu d'une région herbagère. Actuellement, les travaux entrepris sous Napoléon ont permis l'installation d'un agréable port de plaisance et le marais environnant permet la découverte d'un riche environnement naturel préservé. » [1]

     

    Gravure ci-dessus extraite du site : http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/fortific.htm

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)Le château de Carentan :

         « On ne sait pas de quelle période date le château de Carentan, mais il est certain qu'il existait au 12ème siècle, par contre les douves et l'enceinte du château ne furent bâties qu'au cours du 13ème siècle, on relève qu'à ce moment, la baronnie du Hommet et la seigneurie de Méautis dépendaient alors du château de Carentan.

     

    Gravure ci-dessus extraite du site http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/fortific.htm

     

         La ville et son château, relevant du domaine du duc de Normandie, puis du domaine royal, n'eurent jamais de seigneur. Le château n'aurait jamais était la propriété d'un particulier, mais fut un bastion sous les ordres d'un capitaine gouverneur.

         Aux environs de 1346, Edouard III d'Angleterre par vengeance pour trois seigneurs du Cotentin, aurait brulé le château. Au cours des guerres celui-ci serait souvent passé aux mains des anglais qui l'occupèrent, mais toujours repris par les français et c'est le 26 septembre 1449, qu'il revint définitivement au roi de France Charles VII

         Le château devenant vétuste, il échappera plusieurs fois à la démolition et c'est en 1689 seulement qu'une grande partie fut démolie ; seul le donjon et une partie de la forteresse furent consevées.

         Le 13 mai 1854, on relève qu'on vota "la démolition de l'enceinte du vieux château et de la courtine. » (...)

     

    Les fortifications de Carentan :

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)     « La ville de Carentan, était enfermée à l'étroit dans ses fortes murailles ; celles-ci étaient longées sur trois cotés par de larges fossés, et sur le coté nord derrière l'église. par une rivière. les fortifications comportaient six bastions.

         Il n'existait que deux sorties, à pont-levis, une à l'ouest, porte Holegate ou Demi-lune de Saint-Comes, l'autre à l'est, porte de Gièmare ou de Saint-Hilaire ; par la suite une troisième petite porte aurait été ouverte au nord entre le bastion de l'hôpital et celui du nord-est, dite porte de Quiquengrune ou Quicangroigne.

         En 1440, la muraille qui était à la charge des habitants, fut relevée.

         En 1595, le roi donnait ordre de détruire les fortifications et le château, la résistance des échevins de Carentan, firent que rien ne fut démoli.

     

    Ci-dessus, dessin extrait de l'Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) par M. Arcisse de Caumont (1801-1873) Éditeurs : Derache (Paris) / Dirdon (Paris) / Dentu [etc.] (Paris) - 1853 

     

         Les remparts par manque d'entretien, tombèrent plus ou moins en ruines, et de se fait plusieurs projets de reconstruction furent envisagés, mais n'eurent jamais lieu.

         En 1853, à la suite d'un décret du 31 août 1850 rayant Carentan des places de guerres, les dernières fortifications furent démolies, ainsi que les portes de la ville et les restes du vieux donjon. » [2]

     

    Arcisse de de Caumont, 1853 : 


    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)      " Château de Carentan. Le donjon de Carentan qui datait, je crois, du 12e siècle, est polygonal ; nous donnons dans l'esquisse suivante la partie dans laquelle s'ouvrait autrefois la porte d'entrée : l'archivolte de cette porte est ornée de billettes et repose sur des colonnes romanes comme celles d'une porte d'église.
          On ne pouvait accéder à cette entrée que par un pont-levis. " [3]

     

    Afficher l'image d'origine   LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)

     

    Plan hypothétique de la ville de Carentan au Moyen Âge ; Blason de Carentan par Syryatsu — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2194129

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)

     

    Plan hypothétique des remparts de la ville de Carentan aux 17-18èmes siècles, peu avant leur démolition.

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)  LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche) LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)

    Plan au milieu : "Ainsi se présentait Carentan derrière ses murailles à la fin du Moyen-Age, avec son château (8) la port Saint Côme ou Houlegate (9), la porte Saint-Hilaire (10), l'Eglise Notre Dame (7), entourée par le cimetière, était bâtie le long du rempart. En rouge les zones bâties qui figuraient sur un plan de la ville dressé en 1754. En noir sont les vestiges médiévaux qui sont conservés ; les maisons à arcades (1), maison de la vue Saint Germain (2), cour du n°1 de l'Arsenal (3), le N°10 de la rue du Château (5) et un pignon sculpté (6). © Rodolphe Corbin - Patrimoine Normand" [1]

     

    Ci-dessus, à droite : une lithographie ancienne montrant église Notre-Dame de Carentan, vue du nord-est.

     

    LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)  LES REMPARTS DE CARENTAN (Manche)

     

    Ci-dessus : les Maisons à arcades de Carentan au début du 19e siècle constituent un ensemble unique en Normandie (A gauche : dessin de Wanis - mis en couleur par Francine Gautier © Coll. PATRIMOINE NORMAND [1]  

     

     

    Sources :

     

    [1] D'après : http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29727.html

    [2] http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/fortific.htm

    [3] Extrait de Abécédaire ou Rudiment d'archéologie (architecture civile et militaire) par Arcisse de de Caumont, (1801-1873). Éditeurs : Derache (Paris) / Dirdon (Paris) / Dentu [etc.] (Paris) 1853, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9784904q/f348.item.r=ab%C3%A9c%C3%A9daire%20d'arch%C3%A9ologie%20Caumont.zoom

     

     

    Bonnes pages :

     

    O Extrait de l'article les Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche - arrondissement de Saint-Lô, p. 187-319, par Charles de Gerville in les Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie ; Editeurs Mancel (Caen) / Ponthieu et Delaunay (Paris), 1829 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200047d/f272.item ; On trouvera également dans ce blog l'article de Gerville à cette adresse : http://rempartsdenormandie2.eklablog.com/anciens-chateaux-de-la-manche-par-gerville-arr-saint-lo-3-a212524031

     

    O http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article2917

    O http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/chateau.htm

     

    O Ci-dessous, document PDF : POUR LA PETITE HISTOIRE : Carentan dans la guerre de Cent Ans par Louis REGNAULT, premier Adjoint au Maire, extrait de http://ville-carentan.fr/wp-content/uploads/2015/12/Carentan-dans-la-guerre-de-Cent-ans-Octobre-2013.pdf

     

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  • LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)     La cité antique de Bayeux connue sous le nom d'Augustodurum est le chef lieu de la « Civitas des Bajocasses ». Une enceinte romaine est élevée à la fin du 3e siècle pour se protéger des raids saxons.

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)     Derrière la cathédrale, sous une verrière, une partie du mur d'enceinte gallo-romain aujourd'hui déblayé est visible.

     

    Photo de Gilloudifs ci-contre à droite du mur d'enceinte gallo-romain. 

     

         Des comtes particuliers gouvernent la ville jusqu'à l'époque des invasions des Vikings. Pillée en 884, elle est prise en 890 par Rollon. Bayeux devient l'une des résidences des ducs de Normandie ; l'un d'eux, Richard Ier, y construit, vers 960, au nord de la cité, près de la porte Saint-André, un château qui sera détruit au 18e siècle. La chapelle Saint-Ouen était comprise dans son enceinte. Un incendie détruit en partie la ville en 1046. En 1106, disputée par les fils de Guillaume le Conquérant, elle est encore saccagée et incendiée par l'un d'eux, Henri Ier. A la fin du 12e siècle, une commune y est établie, probablement par le roi Jean Sans Terre.

     

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)

     

    Ci-dessus, le château de Bayeux : dessin tiré des Notes Manuscrites du chanoine Le Mâle, "Extraits Le paulmier", Volume XXIX, archives départementales du Calvados.

     

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    Ci-dessus, une maquette du château de Bayeux au 1/72 présentée par le club ART6 aux médiévales de Bayeux en 2022. La partie nord n’est pas encore été réalisée.

     

         Bayeux souffre de la guerre de Cent Ans : elle est dévastée par les troupes d'Édouard III en 1346, puis en 1356 par celles de Philippe, frère du roi de Navarre, Charles le Mauvais. Relevée de ses ruines par le roi de France, elle retombe, en 1414, aux mains des Anglais qui la gardent jusqu'à l'époque de la bataille de Formigny. En 1562 et en 1569, les Calvinistes la saccagent ; en 1589, c'est le tour des Ligueurs et, en 1590, le duc de Montpensier s'en empare. Au 17e siècle enfin, lors de l'insurrection des Va-nu-pieds, elle est encore pillée par les troupes royales.

     

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)     Au 18e siècle, le rempart est en grande partie arasé.

         L'hôtel de Castilly qui date de la première moitié du 18e siècle est adossé sur les anciens remparts de la ville.

     

    Photo ci-contre extraite du site : http://www.monumentum.fr/hotel-castilly-pa00111047.html]

     

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)     La tour d'angle au nord de la cité est le seul vestige encore en place de nos jours. Le mur qui se développe sur près de 200 m à partir de cette tour est une partie du rempart nord de la ville sur lequel se sont appuyées de nombreuses maisons à l'intérieur de l'enceinte. Le parking correspond au tracé des fossés extérieurs. " [1]

     

    Ci-dessus, la tour Nord est une propriété privée et abrite un gîte ; photo extraite de https://www.airbnb.fr/rooms/2916203] 

     

     Afficher l'image d'origine   LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)

     

    Plan hypothétique des remparts de Bayeux ; Blason par Anno16Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Anno16., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1331418

     

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)

     

    Un autre plan des remparts de la ville et du château-fort de Bayeux à la fin du 14e siècle. On remarque quelques différences par rapport au plan ci-dessus.

     

         " En 1378, Bayeux relève ses fortifications. Cette enceinte formait un quadrilatère de 1 050 pieds de longueur sur 900 pieds de largeur. Les murailles avaient 6 pieds d'épaisseur sur 15 pieds de hauteur à l'ouest et 20 pieds à l'est de la cité. Aux quatre coins se dressaient quatre tours rondes et huit tours carrées placées de distance en distance. Douze portes permettaient de sortir de la ville en y incluant les portes dites « des fers à cheval » et celles du château. La plupart subsistèrent jusqu'au 18e siècle : la porte Saint-André est détruite en 1752, la porte Saint-Vigor en 1760 et la porte Saint-Martin en 1760. La porte Arborée ou Aubraye qui devait son nom aux bois qui s'étendaient autrefois aux abords de Bayeux existait encore lors du passage de Louis XVI en 1786. Cette porte formait un étranglement délicat pour la circulation au bout de la rue des Chanoines. Le roi accédant à la requête des édiles de la cité en ordonna la démolition.

         On pouvait voir, gravé en relief sur la porte, les armes des anciens seigneurs de Campigny qui devaient en assurer la garde à leurs propres frais en temps de guerre. C'est pour cela qu'ils avaient ajouté à leur titre celui de " maréchal hérédital de la ville et cité de Bayeux, suzerain et propriétaire de ladite porte ". En 1789, peu avant la démolition de la porte, la marquise de Campigny fit une réclamation rappelant ses droits mais elle fut déboutée. " [NdB]

     

      LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)  LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)

                 

    Ci-dessus à gauche, plan de Bayeux en 1780.

     

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)

    LES REMPARTS DE BAYEUX (Calvados)

     

    Ce dessin à gauche date de 1624 : il représente une zone à l'intérieur des remparts, entre la cathédrale Notre-Dame et la porte St-Vigor. Il y est écrit : « Rue du Chasteau allant à St Vigoret » « Porte de Saint Vigor » Copie d'un dessin original tiré des Notes Manuscrites du Chanoine Le Mâle. Volume CCXVI. "Cathédrale de Bayeux". Archives départementales du Calvados. La destruction de la porte est datée de 1757. http://saintvigor.free.fr/cultes/bx/svlp.htm

     

    Sources :

     

    [1] Texte établi d'après http://www.chantony.fr/patrimoine_et_histoire/14_bayeux-02.html

     

    Bonnes pages :

     

    O http://www.chantony.fr/patrimoine_et_histoire/14_bayeux-02.html

    O Histoire sommaire de la ville de Bayeux: Précédée d'un discours préliminaire..., 1773, par Michel Béziers : https://books.google.fr/books? id=Iu9AAAAAcAAJ&pg=PA22&lpg=PA22&dq=Enceinte+de+Bayeux&source=bl&ots=E_rtbdyZnG&sig=JQfgwiqIzZibY_rsWpCjLN_VTr0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi4qI3P7YzSAhULWRQKHThTAL84ChDoAQgvMAU#v=onepage&q=Enceinte%20de%20Bayeux&f=false

    O Essai historique sur la ville de Bayeux et son arrondissement par Frédéric Pluquet, 1829, depuis la page 90 à la page 99 : https://books.google.fr/books?id=RtBlGbUyS38C&pg=PA45&lpg=PA45&dq=Enceinte+de+Bayeux&source=bl&ots=PAAbOFyFoE&sig=qrSbMNCihgAKS_VJPUfxfaWr2Sc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjvpYSq64zSAhXGxxQKHYlXA78Q6AEIVTAJ#v=onepage&q=Enceinte%20de%20Bayeux&f=false

    O 21 fiches sur la ville de Bayeux mises en ligne par la ville de Bayeux : https://www.bayeux.fr/sites/default/files/Documents/document1.pdf

    O http://saintvigor.free.fr/cultes/bx/svlp.htm

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