• LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

    Photos ci-dessus : au centre extraite de https://www.geocaching.com/geocache/GC4J0N5_la-vienne-la-motte-feodale-beauval-en-caux?guid=2c4cfa2a-376f-4f45-a1ab-69759dffc1a7 ; à droite extraite du site Google Earth.

     

         A Beauval-en-Caux, dans la vallée de la Vienne, affluent de la Saâne, la motte castrale de Beaunay rappelle que la région fut gouvernée par Ansgoth ou Angot (fin du 10e siècle), un compagnon de Rollon à l'origine de la famille Crespin... On cite un Jean de Beaunay qui assista en 1055 à la bataille de Mortemer sous les ordres de Guillaume le Bâtard [NdB]

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

    Plan de l'emplacement de la motte de Beaunay à Beauval-en-Caux ; blason de la commune de Beauval-en-Caux extrait de https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=5088

     

    " Beaunay :

          " Époque incertaine. — Près de l’église de Beaunay, au penchant de la colline, est une motte énorme entourée de fossés et plantée de hêtres, que l’on voit de fort loin. On dit que c’est le siège d’un ancien château. " [7]

     

    La motte castrale de Beauval-en-Caux

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     « Constituée d’un tertre et d’une basse-cour, la motte castrale de Beauval-en-Caux a été édifiée à flanc de coteau sur la rive septentrionale de la vallée de la Vienne.

         Elle est pourvue au nord, à l’est et à l’ouest d’un large et profond fossé oscillant de dix à douze mètres de largeur pour une profondeur allant d’un à six mètres. De cette excavation a pu être édifié une butte établie sur un plan de bas de 25 mètres sur 25 mètres. La partie sommitale, quant à elle s’étend sur un plan de 20 mètres sur 20 mètres.

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     Au nord de la motte et par delà le fossé, se situe la basse cour. Cette dernière est scindée en deux par un chemin vicinale datant probablement de l’époque médiévale. D’une superficie avoisinant les deux hectares, cette dernière est ceinturée dans sa partie septentrionale par une butte fossoyée et dans sa partie méridionale par le talweg naturel. Cette motte s’inscrit dans un dispositif motte/église. L’église paroissiale se situe en contrebas de l’enceinte fortifiée. » [1]

     

    Schéma ci-dessus extrait de ce même document ; photo extraite de https://www.geocaching.com/geocache/GC4J0N5_la-vienne-la-motte-feodale-beauval-en-caux?guid=2c4cfa2a-376f-4f45-a1ab-69759dffc1a7

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

    Photos ci-dessus : à gauche extraite du site Géoportail ; à droite photo extraite de https://www.geocaching.com/geocache/GC4J0N5_la-vienne-la-motte-feodale-beauval-en-caux?guid=2c4cfa2a-376f-4f45-a1ab-69759dffc1a7

     

    Les seigneurs de Beaunay :

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     « La maison de Beaunay tire son nom d'un fief situé dans la province de Normandie, près de Dieppe. Orderic Vital cite Jean de Beaunay (Joannes de Belnaio), parmi les moines de l'abbaye de Saint-Evroult, vers 1061, et le qualifie d'homme valeureux (Hist. de Normandie, liv. III. Collection des mémoires relatifs à l'Hist. de France, par M. Guizot, 1825, t..II, p. 109). — Un autre Jean de Beaunay figure parmi les écuyers et les vassaux de Philippe le Hardi, qui servaient dans l'armée de ce prince, en 1272. (Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XXIII, contenant la quatrième livraison des monuments des règnes de saint Louis, Philippe le Hardi, Philippe le Bel, etc., publ. par MM. de Wailly, Delisle et Jourdain, membres de l'Institut. Paris, 1876, in-fol., p. 746, f.) — Raoul de Beaunay (Radulphus de Belnaio) est mentionné dans le nécrologe du prieuré de Longdeville, diocèse de Rouen, vers. 1385. (Recueil des historiens des Gaules et de la France, t.XXIII, p. 633, J.).— Philippe de Beaunay, gentilhomme de la Chambre d'Henri III, commandait une compagnie de 100 hommes d'armes.
         Cette maison a donné des commandeurs et des chevaliers de l'ordre de Malte, et s'est alliée aux maisons d'Espinay-Saint-Luc, de Houdetot, de Bailleul (des anciens rois d'Ecosse), de Graville, etc. Armes : fascé d'or et d'azur de six pièces. »
    [2]

     

    Blason ci-dessus de la famille de Beaunay extrait de http://www.blason-armoiries.org/heraldique/tables-heraldiques/pieces/honorables/fascee.htm

     

    « BEAUNAY (de).
         La famille de Beaunay appartient à la noblesse de la Haute-Normandie. Elle paraît avoir eu pour berceau le village de son nom, près d'Arques, sur les confins de la Picardie. (…)
         M. de Magny, dont on ne doit, du reste, accepter les affirmations qu'avec réserve, mentionne dans son Nobiliaire de Normandie un Jean de Beaunay qui assista en 1055 à la bataille de Mortemer sous les ordres de Guillaume le Bâtard et un Bernard de Beaunay qui signa une transaction en 1080.
         La famille de Beaunay envoya sous Louis XVI ses titres de noblesse au Cabinet des Ordres du Roi, peut-être en vue d'obtenir les honneurs de la Cour. On conserve dans les manuscrits de Chérin la généalogie détaillée qu'elle produisit dans cette circonstance et le rapport que Berthier, chargé d'examiner cette généalogie, envoya le 5 novem-
    bre 1786. Ce rapport commence en ces termes « La famille de « Beaunay paraît avoir pris son nom d'une terre de Beaunay située « au diocèse de Rouen. Elle a pour premier auteur certain Robert de Beaunay mort le 1er mai 1392 laissant d'une femme dont le nom n'est pas connu Jean de Beaunay, premier du nom, écuyer, Seigneur de Beaunay, qui naquit en 1380 et fut mis en la garde noble du Roi après la mort de son père. Il épousa avant 1419 Tiphaine de Fréville du chef de laquelle la terre du Tot-sur-la-Mer passa à sa postérité qui la possède encore aujourd'hui. Il fut maintenu avec son épouse le 3 mai de la même année dans la possession de leurs biens par Henri V, roi d Angleterre, alors maître de la Normandie, obtînt en 1424 une sentence du bailli de Caux, passa une transaction en 1426 relative à une rente que lui devait l'abbaye de Montivilliers et fut présent à une acquisition faite en 1438 par Jean de Beaunay, deuxième du nom. On n'a aucun acte dans lequel ce Jean de Beaunay, deuxième du nom, soit dit fils de Jean de Beaunay, premier du nom, et de Tiphaine de Fréville mais l'identité de nom, la chronologie et la possession de la terre du Tot perpétuée dans la postérité de Jean II jusqu'aujourd'hui rendent cette filiation plus que vraisemblable. Elle est encore annoncée dans une ordonnance des commissaires des francs-nefs obtenue le 15 septembre 1561 par l'arrière-petit-fils de ce dernier et dans un arrêt du Parlement de Normandie rendu en 1632 en faveur du petit-fils de celui-ci. Jean de Beaunay, deuxième du nom, le jeune (vraisemblablement à cause
    de son père), écuyer, servit dans les armées du roi d'Angleterre, acquit en 1437 une partie du fief de Rambertot, fit en 1438 l'acquisition de celui d'Englesqueville et servait en 1440 à la garde de Caudebec dans la compagnie du comte de Dorset. Sa femme fut Jeanne Houlgal. Elle le rendit père de Clément de Beaunay, écuyer,
         Seigneur du Tot, qui acquit en 1450 une rente. Ce même Berthier accompagna son rapport d'une lettre adressée au duc de Coigny dans laquelle il s'exprime en ces termes Sa filiation est littéralement prouvée depuis 1437 et est présumée depuis 1393 mais sa noblesse est des plus simples. Elle n'a aucune alliance de marque, ni services et peu de possessions. Clément de Beaunay mentionné plus haut épousa Jeanne Auvray ; cette dame arriva à un âge avancé et fit son testament le 21 février 1512 en faveur de son fils Richard, écuyer, Seigneur du Tot-sur-la-Mer. Un descendant de celui-ci, haut et puissant homme Philippe de Beaunay, sieur du Tot, marié le 15 février 1592 à Charlotte de Normanville, plus tard gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri IV, fut maintenu dans sa noblesse le 2 avril 1632 par arrêt du Parlement de Normandie comme descendant de Jehan de Beaunay, l'aîné, son cinquième aïeul, mentionné dans des actes de 1410, 1422, 1426 et 1427. Son fils, André de Beaunay, Seigneur du Totet de Boishimont, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, marié le 10 janvier 1630 à Françoise de Bailleul, fut maintenu dans sa noblesse le 17 février 1667 avec plusieurs de ses parents par jugement de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen. Sa descendance s'est partagée en un certain nombre de branches dont plusieurs se sont perpétuées jusqu'à nos jours.
         Charles-François de Beaunay du Tot fut reçu chevalier de Malte en 1693, Nicolas-Louis de Beaunay fut admis dans le même ordre en 1777. Louis-François de Beaunay, sieur de Boishimont, fils d'un premier lit de la marquise de Chavagnae, fut nommé en 1753 écuyer de main du roi Louis XV ; son frère aîné, messire Alexandre-Abraham
    de Beaunay du Tot, chevalier de Saint-Louis, major du Cap-Français, fit en 1757 des preuves de noblesse remontant à 1468 pour obtenir l'admission au nombre des gentilshommes garde-côtes de son fils, François-Charles, né à Saint-Domingue le 10 mai 1742.
         M. de Beaunay de Saint-Aubin prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse du pays de Caux. (…)
    [3]

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     « L'église de Beaunay :
    Construite au 12e et 13e siècles, elle est située à proximité d'une grande motte féodale. Elle renferme des fonds baptismaux à cuve octogonale, en pierre du 17e siècle. Le clocher à bulbe en tuffeau placé sur le portail daterait du 12e siècle.  » [4]

     

    Photo ci-dessus extraite de http://seine76.fr/communes/popup_img.php?var_commune=BEAUVAL_EN_CAUX%20&%20var_img=img11

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     « L'église sainte-Geneviève du hameau de Sainte-Geneviève-en-Caux, à Beauval-en-Caux est bien méconnue du public. Pourtant elle est unique dans le département de part son clocher-campanile roman pour tinterelles du 12e, rare au nord de la Loire. Cet édifice offre des détails des 11e et 12e siècles.

         Cette église fut donnée vers le milieu du 12e siècle au prieuré de Longueville-sur-Scie. Elle renferme la litre seigneuriale des seigneurs de Beaunay ainsi que quelques statues en bois polychrome du 16e siècle. Cet édifice est à voir, surtout que son environnement est pittoresque et préservé. » [5]

     

    Photo ci-dessus extraite de http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/76-Seine-Maritime/76063-Beauval-en-Caux

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     « La croix calvaire actuellement en place en bas de l'église à l'intersection des routes de Bacqueville-en-Caux et de Val-de-Saâne n'est pas à sa place initiale. Elle a été amenée ici dans les années 1970. Autrefois et depuis son origine elle se trouvait dans la plaine de Bennetot - La Vâtine à l'intersection de deux vieux chemins aujourd'hui aliénés. » [6]

     

    Photo ci-dessus extraite de http://36000communes.canalblog.com/archives/2013/04/30/27045911.html

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     « Le château de Beaunay : (16e-17e-18e siècles) : acquis en 1579 par Jacques Dyel, à sa mort, il lègue le domaine à son neveu Jen Dyel, Baron d'Auffay. Il y construit le manoir au 17e siècle. En 1808, le baron Charles Levavasseur, grand capitaine d'industrie et député de la circonscription en devient propriétaire. Le château est désigné aujourd'hui « château des Étangs ». [6]

     

    LES REMPARTS DE BEAUVAL-EN-CAUX (Seine-Maritime)     Un superbe chêne situé sur un pâturage de Soquentôt le long de la D 927 entre D50 et D76. Avec ses 9,95 m de circonférence (à 1,30 m du sol), il est sans doute l'un des plus gros chênes de France. [NdB] Sur ce chêne voir ici.

     

     

     Photo ci-dessus extraite de http://www.sequoias.eu/Pages/Locations/Normandie/beauval_en_caux.htm

     

    Sources :

     

    [1] Extrait du site Généalogie Pouymayon http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

    [2] Extrait de la Notice historique et généalogique sur la maison de Broc, composée d'après les titres originaux et les preuves de cette maison, pour les honneurs de la Cour ; Éditeur :  Impr. de Monnoyer (Le Mans) Date d'édition :  1879. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565125k/f34.image.r=%22Beaunay%22?rk=236052;4

    [3] Extrait du Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du 19e siècle. III. Bas-Ber. - 1904 ; Auteur : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). impr. de C. Hérissey (Évreux) ; Date d'édition : 1903-1929 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111996v/f186.item.r=%22Beaunay%22.texteImage

    [4] Extrait de http://seine76.fr/communes/communes_result.php?var=BEAUVAL-EN-CAUX

    [5] Extrait de http://actus76.kazeo.com/eglise-de-sainte-genevieve-en-caux-a121757348

    [6] Extrait de Wikipédia 

    [7] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P. 116 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

     

    Bonnes pages :

     

    O http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

    O http://seine76.fr/communes/galerie.php?var=BEAUVAL-EN-CAUX

     

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  • LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

         « Le château de Tilly se situe sur la commune de Boissey-le-Châtel, dans l'Eure. » [1]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     « Le nom de Boissey-le-Châtel indique un territoire couvert de bois et l’existence d’une ancienne forteresse ; nous y trouvons, en effet, les débris d’un fort que l’on appelait le château de Tilly. Quelques ruines pittoresques sont restées debout au milieu des plantations du parc, et l’on reconnaît encore la place du donjon qu'entourait un large et profond fossé. Le manoir, avec sa chapelle Saint-Cyr, s’élevait auprès, protégé aussi par des douves de défense. Le château qui a succédé à la forteresse est un des monuments les plus remarquables de notre contrée. Dans sa construction riche et gracieuse, dans ses impuissantes tourelles, il y a aussi de l'éloquence chronologique, comme dans les ruines de l’ancienne forteresse : l’un nous peint la féodalité vaincue par les rois ; l’autre, la féodalité puissante contre les rois. » [2]

     

         « Château construit vers 1530-1535, par Claude Le Roux, conseiller au Parlement de Normandie et seigneur du lieu. C'est un édifice rectangulaire en briques, encadré de tours rondes et pourvu, à l'arrière, d'une haute tour terminée en belvédère abritant un escalier à la " Rihour ". Le logis est situé au centre d'une enceinte ovoïde à mur crénelé, et petites tours rondes pourvues de bouches à feu. Les communs en colombage ont été agrandis vers 1900. De 1897 à 1905, la restauration menée par l'architecte Emile Janet a modifié les façades et la distribution intérieure. » [3]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)   LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

     Plan de l'emplacement du château de Tilly à Boissey-le-Châtel ; blason de la famille Le Roux par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2982405

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

    Photo à droite extraite de https://i1.wp.com/chateaudetilly.fr/wp-content/uploads/2017/12/tilly-sous-la-neige.jpg?ssl=1 ; photo à gauche extraite de https://www.flickr.com/photos/biron-philippe/6893333065 

     

    Histoire

     

         « Au 11e siècle, un château fort est construit par le seigneur de Boissey. » [4]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)       « Boissey appartenait Eve (de Boissey), qui le porta à Ansketil d’Harcourt, petit fils de Torf de Pont-Audemer. Errand d’Harcourt, fils d’Ansketil, et l’un des compagnons de Guillaume à la conquête de l’Angleterre, puis, son frère Robert d’Harcourt, dit le Fort, furent successivement seigneurs de cette châtellenie, qui longtemps encore appartint à la même famille. Ce fut par suite de l’alliance de Fraslin de Tilly avec Isabelle, dame de Boissey, que les Tilly devinrent possesseurs de la seigneurie de Boissey. » [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Harcourt par User: Spedona Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2697928

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)    « La famille de Tilly est une famille de la noblesse française, d'extraction féodale, originaire de Normandie. Elle tient son nom de la seigneurie de Tilly-sur-Seulles, dans le Bessin (Calvados). Cette seigneurie dépendait de l'honneur de Roncheville-la-Bertran, dans le pays d'Auge, et son château était tenu directement du roi.

         La famille de Tilly a formé très tôt plusieurs branches dont l'articulation n'est pas complètement assurée. Ces branches sont volontiers dénommées du nom de certaines de leurs seigneuries comme : Boissey-le-Châtel, Guernetot, Chambois, Blaru, Villegast, l'Orceau, Prémont (à Blaru), Mondréville, Escarboville (à la Pernelle), Crasville et Saint-Germain-le-Vicomte (d'où sortit la famille de Saint-Germain). » [1]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Tilly par Caranorn Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personnelCette image vectorielle contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Meuble héraldique Fleur de lys.svg.iLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Caranorn., GFDL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4228353

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     « De leur temps, en 1422, le roi d’Angleterre confisqua Boissey, et le concéda à Jean Verney, avec les terres de Saint-Mards, du Buisson-Duret, de la Houssaie, du Homme et le fief de Déville. En 1434, Jeanne de Thibouville, veuve de Jean de Tilly, était rentrée en possession du domaine de Boissey. Sa fille, Jeanne de Tilly, le fit passer dans la maison de Ferrières, en épousant Jean, baron de Ferrières. » [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Ferrières Par TretinvilleCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Tretinville., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18651735

     

         « Au 15e siècle, une grande partie des biens de la maison d'Harcourt étant passée à la maison de Lorraine par le mariage, en 1417, de Marie d'Harcourt avec Antoine de Lorraine, comte de Vaudemont, la seigneurie de Boisset revint à cette maison. » [5]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     Le château « fut acheté, ainsi que celui de Bourgtheroulde, à la fin du 15e par Guillaume Le Roux, qui le rebâtit en même temps que l'hôtel de Bourgtheroulde, à Rouen. » [8]

     

         « Là haute justice resta cependant entre les mains du duc d'Elbeuf, jusqu'à la Révolution. » [5]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1828.

     

         « Le château de Tilly fut construit vers 1530-1535 pour Claude Le Roux, vicomte d'Elbeuf et conseiller au Parlement de Normandie à l'emplacement d'un ancien château fort du 11e siècle dont il ne subsiste que le mur d'enceinte. » [1]

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     Tilly, à Boissey-le-Châtel (Eure). Plans et distributions restitués du rez-de-chaussée et du premier étage (en gris : parties restituées). A : allée ; A-CU : arrière-cuisine ; C : cabinet ; CH : chambre ; CHL : chapelle ; CU : cuisine ; GCH : grande chambre ; GS : grande salle ; L : latrines ; a : conduit d’évacuation des eaux usées ; b : couloir. PAGAZANI, Xavier. Chapitre 4. Le Chantier In : La demeure noble en Haute-Normandie : 1450-1600 [en ligne]. Tours : Presses universitaires François-Rabelais, 2014 (généré le 02 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufr/8066>. ISBN : 9782869065352. DOI : 10.4000/books.pufr.8066.

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     « L'architecte en fut Rouland Leroux. Jadis, ce château était complètement entouré de murs, reliés aux tourelles ; des douves, sur lesquelles on pouvait aller en bateau, en faisaient le tour: L'entrée avait lieu par un pont-levis, et l'accès du château ; par une avenue dans la direction de l'est, vers Paris. » [5]

     

         « A la fin du 16e siècle, Robert Le Roux, second fils et conseiller au Parlement de Normandie comme son père, hérite du château. » [4]

     

    Ci-dessus : plan extrait de La demeure noble en Haute-Normandie par Xavier Pagazani, chapitre 8 : Les lieux des plaisirs seigneuriaux : jardins, prés, parcs, vergers et garennes https://books.openedition.org/pufr/8070 Tilly, à Boissey-le-Châtel (Eure). Plan général restitué sur fond de plan cadastral ancien, état vers 1535. A : basse-cour (1 : logis du fermier ; 2 : grange ; 3 : colombier ; 4 : jardin potager ; 5 : réservoir, étang) ; B, C et D : enclos seigneurial, B : cour (6 : logis seigneurial), C : cour du commun (7 : puits ; 8 : logis secondaire), D : petit jardin (9 : pavillon) ; E : grand jardin ; F : pré (10 : mare). G : parc. 

     

         « Les âges passés nous ont laissé peu de souvenirs sur le château de Tilly : nous savons seulement qu’on 1589, il était au pouvoir des ligueurs, qui, de là, faisaient des excursions dans le voisinage. » [2]

     

         Les troupes de la Ligue « se rendirent ensuite à Boissey-le-
    Chatel, puis au château de Tilly, appartenant à Robert II Le Roux, neveu du seigneur de Bourgtheroulde. Malgré la promesse faite antérieurement par le vicomte, de Tavannes, qui commandait ces troupes, Tilly fut mis à sac. Entre autres objets, une tapisserie de haute lisse « façon de Paris et d'une valeur de plus de 300 escûs » fut volée. » [6]

     

         « Plus tard, et jusqu’après 1720, la seigneurie de Boissey appartint, avec sa haute justice, aux ducs d’Elbeuf. Nous ne pouvons préciser l’origine de leurs droits ; mais ils doivent remonter au commencement du seizième siècle, comme semble l’indiquer le nom de Guise, conservé à un bois de la commune (Claude de Lorraine , mort en 1550 , était marquis d'Elbeuf et auteur des ducs de Guise). Ce fut comme légataire d’une demoiselle de Gonseville, que M. le Viconte, comte de Blangy, posséda le domaine de Boissey. » [2]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     « Madeleine de Tilly porta, par mariage, le.château de Tilly
    à Maximilien Anzeray de Courvaudon, président au Parlement de Rouen ; en 1703. Une de ses filles, mariée à Pierre-Nicolas Beaudoin, en hérita, et plus tard une petite-fille de celle-ci le légua au comte de Blangy, son parent. » [5]

     

         « En 1780, le baron de Blangy, un cousin de la famille Le Roux devient propriétaire par legs. Ce brillant militaire permet peut-être au château d'être épargné par la Révolution.

         Durant le 19e siècle, cette famille de Blangy effectue quelques aménagements de façades dont certains peu souhaitables comme ce fut souvent le cas en ce siècle où l'on est davantage sensible au confort des lieux qu'à leur harmonie. » [4]

     

    Ci-dessus, blason de la famille le Viconte de Blangy extrait de https://www.heraldrysinstitute.com/lang/en/cognomi/Le+Viconte+De+Blangy/France/idc/674576


          « Bon Henri Pierre Le Viconte de Blangy est un homme politique français né le 27 octobre 1775 à Paris et décédé le 30 octobre 1827 à Boissey-le-Châtel (Eure). Bon Henri Pierre Le Viconte de Blangy était le fils de messire Pierre Constantin Le Viconte de Blangy, comte de Blangy, chevalier, seigneur châtelain de Villers-Bocage, Maisoncelle et Pellevey, baron de Tracy, seigneur de Berville, Teillemeur, lieutenant-général des Armées du roi, chevalier de Saint-Louis, et mari d'Anne Marie Pierrette de Bouthillier. Propriétaire, maire de Boissey-le-Châtel, il est député de l'Eure de 1815 à 1816 et de 1824 à 1827, siégeant parmi les ultra-royalistes. Il est également conseiller général du canton de Bourgtheroulde. Il épouse en 1803 Marie Catherine Madeleine Thérèse de Monsures (...) Tous deux eurent un fils unique :

     

         Christian Marie Pierre Le Viconte de Blangy, comte de Blangy, gentilhomme honoraire de la chambre du roi Charles X, maire de Boissey le Châtel, conseiller général du canton de Bourgtheroulde, mort en 1896 (…) Il fut président de société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure en 1888. » [1]

     

         « En 1897, le château change de main et devient la propriété d'un industriel Rouennais, M. Lainé-Condé qui entreprend des travaux d'une toute autre ampleur, aménageant en particulier les combles pour y créer des chambres éclairées par une suite de lucarnes ouvragées en zinc. » [4]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     « Il l'a recédé à son beau-frère, M. Olivier Thillaye du Boullay, propriétaire actuel. » [5]

     

    A gauche, blason de la famille du Thillaye du Boullay https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&desc=thillaye_du_boullay_normandie&id=5975672&rubrique=blasons

     

         « De 1897 à 1905, la restauration menée par l'architecte Émile Janet a modifié les façades et la distribution intérieure. » [1]

     

         « En 1932, le château est vendu.

         Entre 1939 et 1945, le château est occupé par les troupes allemandes.

         En 1948, le château est acheté par la commune pour y créer des logements sociaux, puis lui chercher vainement une affectation culturelle.

         Le troisième quart du 20e siècle est une période d'incertitude, mise à profit par les vandales et les voleurs.

         En 1990 M. Olivier Faivre et Mme Mathilde Josso achète le château et assurent une courageuse restauration. » [4]

     

         « Ce château, inscrit aux monuments historiques, fait la fierté du village. Il était devenu communal à une certaine époque, et servait d’école, avant d’être abandonné. Revendu à des particuliers, il fait l’objet d’une exploitation commerciale pour des réceptions depuis quelques années. » [7]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

    A gauche, photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, document extrait de http://glowczak.ultra-book.com/portfolio-p3917

     

    Architecture

     

         « Le château de Tilly est un édifice de forme rectangulaire construit en briques. Il était à l'origine couvert par deux toits en pavillon symétriques qui ont été remplacés depuis par un seul grand toit. La façade de devant est encadrée de deux tours rondes (voir façade Sud-Est ci-dessous) et celle de l'arrière possède une haute tour terminée en belvédère abritant un escalier hélicoïdal, dit escalier à la "Rihour" (voir façade Nord-Ouest ci-après) . (...) Le château est situé au centre d'une enceinte ovoïde à mur crénelé, et petites tours rondes pourvues de bouches à feu. Ce mur et ses douves (aujourd'hui disparues) ne remplissaient aucune fonction militaire. » [1]

     

     La façade Sud-Est

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     Édifiée sur un robuste soubassement en damier de silex et grès, l'élévation fait un large appel à la brique de pays, notamment pour les deux tours d'angle dont l'aspect est agrémenté d'une décoration, en brique noire surcuite, en losanges au premier étage et en cordons au deuxième, la pierre n'apparaissant qu'aux encadrements de baies et aux bandeaux à chaque niveau.

         La pierre redevient prédominante pour les façades du corps de logis, la brique n'apparaissant plus que dans la maçonnerie des meneaux entre baies.

         Largement sculptée dans sa travée centrale ornée de minces colonnes latérales, cette pierre est magnifiquement ouvragée sur les grandes lucarnes du comble où l'on retrouve sur leurs frontons le porc-épic de Louis XII et la salamandre de François Ier.

         Ces lucarnes étaient au nombre de trois. Celle du centre a été supprimée au 19e siècle pour lui substituer trois lucarnes de dimensions plus modestes.

     

    La façade Nord-Ouest

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     La façade arrière est la première que l'on découvre en arrivant à Tilly. Tout aussi Renaissance, mais d'une décoration beaucoup moins riche, la brique y prédomine, la pierre n'apparaissant plus qu'au pourtour des baies, dans les meneaux et en alternance avec la brique dans les chaînages d'angles.

         Cette grande tour circulaire est un ajout malencontreux du 19ème siècle. La ronde construction se termine par un original belvédère surmonté d'un lanternon.

         L'ensemble est couvert d'un immense comble en ardoise encadré par des souches de cheminées monumentales en brique ouvragée.

         Par ses proportions parfaites et la richesse de son ornementation, le château de Boissey compte parmi les réalisations de style Renaissance les plus remarquables de Normandie. 

     

    Le parc et les bâtiments annexes

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     La création d'un parc paysager au 19e siècle a fait disparaître une bonne partie de l'enceinte basse clôturant le domaine, à l'exception de quelques petites tourelles rondes coiffées de poivrières.

         A remarquer dans la ferme voisine du château l'ancien colombier seigneurial bâti sur une base octogonale et réalisé en brique décorée de motifs en chevrons ou croisillons en brique surcuite.

         Des dépendances en colombage que l'on longe en arrivant au château, on retiendra essentiellement le corps central du 16ème siècle avec sa loggia à l'italienne, en cours de restauration, très caractéristique des constructions de cette époque. » [4]

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)     « Les dépendances situées dans une basse-cour ont été agrandies vers 1900.

         À noter qu'une motte féodale est encore présente dans la forêt attenante au parc du château. » [1]

     

    Ci-dessus, photo extraite de la fiche Le Dire de l'architecte des bâtiments de France, Les Essentiels, Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine de l'Eure (DRAC Haute-Normandie) Zones à Forte Sensibilité Patrimoniale - 7 juillet 2014 – France POULAIN

     

    LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure) LES REMPARTS DE BOISSEY-LE-CHÂTEL (Eure)

     

         " Boissey-le-Châtel. Le nom de cette commune indique un lieu fortifié. On y a du reste signalé :

         1° Dans un bois, près la route de Voiscreville, une butte de 35 mètres de diamètre et de 12 de hauteur, entourée de fossés, connue sous le nom de « Butte du Diable ». Des pans de murs en ruine y sont encore visibles.

         2° Les débris d'un fort appelé le « Château de Tilly » où l'on voyait encore vers 1830 les ruines d'un donjon entouré de larges fossés.
    Canel : Essai hist., t. II, p. 225. L. Coutil : 52. Rapport
    Comm. des Enc. de Fr., t. VIII, 1911, p. 754. " [9] 

     

    Protection :

     

         « Le château, avec le colombier, les tourelles et les courtines de l'ancienne enceinte font l'objet d'une inscription par arrêté du 9 juillet 1932 ; le terrain d'assiette du château avec le sol des fossés disparus ainsi que les façades et les toitures des communs font l'objet d'une inscription par arrêté du 17 juillet 2007. » [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait d' Essai historique, archéologique et statistique sur l'arrondissement de Pont-Audemer (Eure) par Alfred Canel ; Vimont, 1834 - 515 pages https://books.google.fr/books?id=RuHkRnaHUekC&pg=PA225&dq=Boissey+le+ch%C3%A2tel&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiQtbGt_KjZAhVIa8AKHZcLBvwQ6AEISDAG#v=onepage&q=Boissey%20le%20ch%C3%A2tel&f=false

    [3] Extrait de http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00099348

    [4] Extrait de http://chateau.over-blog.net/article-chateau-de-tilly-boissey-le-chatel-122672874.html

    [5] Extrait du Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne (Alençon) 1930. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5805168d/f52.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Tilly%22.texteImage

    [6] Extrait de l'Histoire d'Elbeuf, par Henri-Michel Saint-Denis.... T. II. de 1450 à 1630 ; Date d'édition : 1894-1905

    [7] Extrait de https://actu.fr/normandie/boissey-le-chatel_27077/patrimoine-vie-chateau-un-jeune-couple-boissey-chatel_13437006.html 

    [8] Extrait de l'Annuaire des cinq départements de la Normandie publié par l'Association normande (Caen) 1934.

    [9] Extrait de l'article Camps, enceinte, mottes et fortifications antiques du département de l'Eure par le Dr Doranlo in le  Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Éditeurs Derache (Paris) / Didron (Caen) / Hardel (Rouen) / Le Brument () 1919 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200034x/f147.item.r=%22ferme%20de%20Cantepie%22# 

     

    Bonnes pages :

     

    Site officiel : https://chateaudetilly.fr/fr/

     

         Ci-dessous, fiche Le Dire de l'architecte des bâtiments de France, Les Essentiels, Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine de l'Eure (DRAC Haute-Normandie) Zones à Forte Sensibilité Patrimoniale - 7 juillet 2014 – France POULAIN http://www.eure.gouv.fr/content/download/11691/72532/file/99%20Boissey%20le%20Chatel_Chateau%20de%20Tilly_ZFSP.pdf

     

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  • LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche) LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche) LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)

     

    A droite, photo par Xfigpower — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16202360

     

         1930 : « Le château de Mesnil-Amey. M. Vatin signale également comme susceptible d'être classé l'ancien château de Mesnil-Amey. Il l'a visité aussi, mais n'a pu savoir grand chose de l'histoire de ce château. Le seul souvenir qui soit resté dans le pays est celui d'une châtelaine qui aurait fait périr dans les « oubliettes » une femme coupable d'avoir volé un couvert. Tel qu'il est, le château de Mesnil-Amey présente de beaux restes. « C'est le manoir aimé, où l'on se trouve bien. » Il est de la fin du 12e siècle, c'est-à-dire un peu moins ancien que le château de la Rivière. » [1] 

     

    LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)     LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)

     

     Plan hypothétique de l'emplacement du château de Mesnil-Amey ; dessin des armes et de la devise de Jean Boucart, évêque d'Avranches (1453-1484), confesseur de Louis XI. Armes : de sinople à trois têtes de bouc d'or. -- Paris, BNF, lat. 11935, 1401-1500, f°512. http://bibale.irht.cnrs.fr/source/2391

     

         « Le château de Mesnil-Amey (Mesnillum Amatum)  


    LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)     Ce petit et pittoresque château remonte, dans son ensemble, à la fin du 12e siècle. Placé sur une éminence, en vue de la route de Saint-Lô à Coutances il affectait la forme d'un quadrilatère entouré de larges fossés remplis d'eau. Ces fossés sont maintenant comblés, mais leur emplacement est encore reconnaissable, et la source qui les alimentait coule abondamment au nord des bâtiments actuels. Il ne reste plus de la construction primitive que le gros œuvre de la poterne flanquée de deux tours qui donnait accès dans la cour intérieure. Malgré de nombreuses retouches, cette partie du château conserve
    encore l'aspect farouche des établissements défensifs de l'époque la plus batailleuse du moyen age.

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.


         Le quadrilatère du 13e siècle a été détruit en grande partie, et remplacé par des logements conformes aux goûts et aux habitudes des propriétaires successifs. C'est aux 17e et 18e siècles que les principaux de ces remaniements ont été opérés. Les travaux du 17e siècle portent la trace évidente d'une imitation des procédés de construction auxquels nous devons les châteaux de Torigny et de Canisy. Nous retrouvons au Mesnil-Amey les bossages en pierre de Trégoz entourant les baies des ouvertures, et le dessin de celles-ci rappelle à s'y méprendre les proportions et les profils des lucarnes de Canisy, filles elles-mêmes de celles de Torigny.


    LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)     Après le 17e siècle, rien n'a été fait au château de Mesnil-Amey qui puisse intéresser l'amateur d'architecture. Des bâtiments construits en moellon du pays, très solidement et aux moindres frais, sans autre intérêt architectural que leur masse, telle est la part qui peut être attribuée aux seigneurs de l'époque de la Régence. C'est l'un d'eux qui a fait placer au-dessus de la porte d'entrée un bas-relief représentant les armes de sa famille. Ce bas-relief a, du reste, été martelé au moment de la Révolution ; on ne peut plus qu'en deviner la disposition générale : des lambrequins accostant et ornant, dans le style particulier aux premières années du 18e siècle, l'écusson héraldique, complètement fruste et illisible.
         II reste encore dans l'intérieur du château des meubles, des tentures et des costumes, vestiges d'un passé qui n'a pas été sans quelque splendeur.


    LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)     L'histoire des seigneurs de Mesnil-Amey ne présente qu'un intérêt local. Un seul d'entre eux a joué un rôle historique :
    Jehan Boucart, aumônier du roi Charles VII, abbé du Bec et de Cormery, évêque d'Avranches, bienfaiteur de Notre-Dame de Saint-Lô. Il fut le grand homme de la lignée des Boucart, déclarés nobles par Môntfaoucq et par les juges d'armes qui suivirent ; ils portaient en leur écusson : de sinople à trois têtes de bouc arrachées d'or. Ils deviennent seigneurs du Mesnil-Amey vers le 15e siècle. Avant eux nous trouvons, dans les actes de l'abbave de Saint-Fromond, le nom d'un Jordanus de Mesnillo Amato et celui de son fils Gaufredus Rossel (1229).
         Jean de Gournay, vassal de Jean de Villiers, seigneur et baron du Hommet, n'a guère laissé de traces dans l'histoire. Il cède la place au premier des Boucart qui ait possédé le Mesnil-Amey.
    Ce fut probablement Pierre, frère de l'évêque et fils d'une Adigard. Par sa mère il appartenait à cette noble famille qui posséda longtemps le manoir de la Vaucelle, près Saint-Lô. C'est dans ce manoir qu'existait la chapelle dite de la « Pernelle », ornée par les soins de l'évêque d'Avranches. 

     

    Ci-dessus, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1825.


         Le lecteur s'intéresserait peu, sans doute, à une énumération de la généalogie des Boucart. Disons seulement que, avant 1553, le seigneur de Mesnil-Amey avait deux frères dans les ordres. Prêtre lui-même, il ne laissa pas de postérité, et son bien fut décrété au profit de Jehan du Mesnildot.
         Au bout de quelques années, un de ses neveux, François Boucart, fit prononcer par le parlement l'annulation du décret et rentra en possession de cette terre de sa famille.
    Un de ses descendants, Jacques, rend hommage au marquis de Canisy, baron du Hommet.


    LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)      Depuis cette époque, le vassal semble chercher à imiter son seigneur. Le fils de Jacques prend, - est-ce un hasard ? - le nom de baptême du plus célèbre des Carbonnel. Ce qui est certain, c'est que les formules architecturales du château de Canisy ont été, dans les constructions qui remontent à l'époque de Jacques et de Hervé Boucart, copiées servilement au Mesnil-Amey.
         Si l'évêque d'Avranches avait été le plus illustre de sa lignée, c'est Hervé qui a tenu le plus grand état de maison. Baron du Mesnil-Amey, seigneur de Campagnolles, la Hayrie, Saint- Waast, Groucy, la Meauffe, la Communière, Mesnil-Clinchamps en sa partie, propriétaire dans le Bocage virois, il occupe dans la noblesse des environs de Saint-Lô un rang honorable. Il avait obtenu, en mars 1656, des lettres patentes du roi Louis XIV, qui érigeaient la seigneurie de Mesnil-Amey en baronnie. Mais les efforts d'argent qu'il avait dû faire pour maintenir une situation supérieure à celle de ses ancêtres, semblent avoir dépassé ses ressources. Il laisse des affaires embarrassées, et le fief passe, après sa mort, dans les mains des Viel de Grasmont, alliés aux Tavannes. C'est à cette famille qu'appartient, par voie de descendance directe, le propriétaire actuel, M. le comte d'Ursus de Courcy.
         Il semble que le domaine de Mesnil-Amey ait échappé aux confiscations révolutionnaires. Aucune vente de biens d'émigrés n'eut lieu dans la commune de Mesnil-Amey pendant la période qui s'écoula de 1789 à 1810. A cette époque, notre château appartenait à noble dame Jeanne-Françoise Viel, veuve de messire Charles-Jacques-Michel d'Auxais, chevalier, seigneur de Sainte-Marie, dame patronne et baronne du Mesnil-Amey, Saint-Waast, la Meauffe et la Communière. Cette dame resta probablement en France pendant la Révolution. Sa sœur, Madame d'Ursus, arrière-grand-mère du propriétaire actuel, avait émigré, car ses biens furent vendus révolutionnairement.
    Qu'il nous soit permis, en terminant cette notice, de rendre hommage à la bienveillance avec laquelle le propriétaire actuel, M. le comte d'Ursus de Courcy, a bien voulu faciliter nos recherches. C'est grâce aux renseignements qu'il a mis à notre disposition, et aussi aux savantes et patientes recherches de M. Lepingard, que nous avons pu établir une histoire de cette seigneurie. » Gaétan Guielot.
    [2] 

     

    LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche) LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche) LES REMPARTS DE MESNIL-AMEY (Manche)

     

    Photos ci-dessus : à gauche extraite de http://www.castles.nl/mesnilamey-castle ; au centre extraite de http://collections.blogg.org/chateau-du-mesnil-amey-a116995214 ; à droite extraite de http://reverie.cotentinaise.over-blog.com/article-22089249.html

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche ; Auteur : Société d'archéologie et d'histoire de la Manche. Auteur du texte ; Éditeur : Imprimerie d'Elie fils (Saint-Lô) Date d'édition : 1930. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5835494r/f238.item.r

    [2] Extrait de La Normandie Monumentale et Pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc... éditeur : Lemale & Cie, impr./édit. (Le Havre) ; Date d'édition : 1899. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64809897/f62.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Mesnil-Amey%22.zoom

    =%22ch%C3%A2teau%20de%20Mesnil-Amey%22.texteImage

     

    Bonnes pages :

     

    http://www.castles.nl/mesnilamey-castle

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  • LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)

     

    A gauche, photo aérienne extraite du site Google Earth ; au centre, plan extrait du cadastre napoléonien de 1829.

     

         Depuis le 1er juin 1828 Roncheville est inclus à la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains dont l’église Saint-Martin aurait été construite par le chapitre de la cathédrale de Chartres qui avait possession des paroisses à l’entour par un don de Richard II le Bon, duc de Normandie, fait le 21 septembre 1014. (NDB)

     

         « Roncheville, au début du 11e siècle était l’une des paroisses les plus importantes de la prévôté de Normandie... Le 21 septembre 1014, Richard II le Bon, duc de Normandie (996-1026), arrière-petit-fils de Rollon et arrière-grand-père de Guillaume le Conquérant, fait une importante donation à la cathédrale de Chartres, pour faire pardonner, dit-on, l’incendie de la cathédrale en 962 par son père Richard Ier de Normandie, dit Richard Sans-Peur...
         ... Nous savons que Roncheville tire sa prospérité notamment de la navigabilité de la Touques.
         Privée de la navigabilité de la Touques, Roncheville ne tarda pas à décliner pour pratiquement disparaitre physiquement, n’ y subsistant que quelques vestiges rappelant sa puissance d’ autrefois, la
    motte féodale et le calvaire toujours visible aujourd’hui près du site où était édifiée l’église Saint-Nicolas. » [1] 

     

    LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)  LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)

     Plan hypothétique de l'emplacement de la motte de Roncheville ; blason de la famille Bertran par Anno16 Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Anno16., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1401352

     

         A. de Caumont, 1859 : « Roncheville, Ronchevilla, Runtiavilla, Rocheville-la-Bertrand. L'église de Roncheville, qui a été démolie, était sous l'invocation de saint Nicolas ; elle faisait partie du doyenné de Beaumont.
         La commune a été supprimée et réunie, par ordonnance du 1er juin 1828, à la commune de Saint.-Martin-aux-Chartrains.
         Il y avait à Roncheville, dans une prairie désignée sous le nom de clos Bertrand, dit M. La Hutte, dans son Essai historique sur Honfleur et l'arrondissement de Pont-l'Evêque, un château, dont la fondation remontait à une époque fort éloignée ; quoiqu'il n'existe plus aujourd'hui aucune trace de ce château, la tradition doit être fondée. En effet, Roncheville, une des plus petites localités de l'ancienne sergenterie de Beaumont-en-Auge, eut cependant une grande importance au point de vue féodal ; elle porta le titre de baronnie, puis de comté. Elle est encore appelée burgus, dans un aveu du 16e siècle.
         La famille le plus anciennement en possession de ce fief est la famille Bertran, vieille souche normande que l'on peut faire remonter, sans interruption dans la filiation, jusqu'à Auslec, seigneur de Briquebec, qui vivait en 938... » [Statistique Monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont, tome 4, page 227].

         « On sait combien l'invasion anglaise amena de perturbations dans les tenures féodales de la Normandie. Les barons du pays, qui avaient, jusqu'au bout, résisté à l'envahisseur, furent dépossédés de leurs terres, que le vainqueur donna à des courtisans ou à des capitaines d'aventuriers, destinés à maintenir le pays dans la dépendance du nouveau souverain. C'est ainsi que, le 12 juillet 1421, le roi Henri V fit don à Raoul-le-Sage, chevalier, son conseiller, et à ses hoirs mâles, de la terre et seigneurie de Roncheville, avec tous ses fiefs nobles, leurs appartenances et dépendances, occupée autrefois par le fils et héritier du seigneur de la Roche-Guyon et de sa mère, rebelles...
    Après que Charles VII eut reconquis la Normandie, les anciens seigneurs dépossédés rentrèrent dans leurs droits. Le sire de la Roche-Guyon reprit sa terre de Roncheville... » [Statistique Monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont, tome 4, page 228] [2]

     

    LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)

     

     Photo aérienne ci-dessus extraite du site Géoportail. La motte se trouve en bas à gauche.

     

         « Avant 1050, Guillaume le Conquérant établit une baronnie à Roncheville. Il la confie à Robert Bertran, un viking. Un parent de ce Robert, Guillaume, a pris part à la conquête de l'Angleterre.

         Constitué d'une bande de terre, en bordure du littoral de la Manche, entre la Touques et la Dives, le territoire initial de la baronnie est très exposé. Robert Bertran doit assurer sa défense. Il élève une butte de terre ceinturée d'un fossé profond, une motte féodale. Il l'installe à 80 m à l'ouest de la Touques et à 80 m au sud de la route de Beaumont-en-Auge à Saint-Martin-aux-Chartrains, la D 58.

         Au 12e siècle, les barons de Roncheville sont appelés à des postes de responsabilité, deux seront maréchaux de France. Leur devoir de défense n'en demeurait pas moins. Un baron décide de remplacer la motte féodale, dépassée, par une enceinte fortifiée. Faite d'un massif de silex cimentés à la chaux et à l'argile, surmonté d'une palissade en bois elle était entourée d'un fossé. Elle est construite au sommet du Mont Roty à Saint-Etienne-la-Thillaye, à un kilomètre à l'ouest de la Touques. » [3]

     

    « Les Bertran et la baronnie de Roncheville (11e s. -1352)

    LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)     Pour mémoire, la tradition veut que les Bertran soient avec les Montfort, descendants de Tursten de Bastembourg, le fils d’Anslech, compagnon du fils de Rollon. Dans le pays d’Auge les possessions des Montfort se trouvent à l’ouest de la Touques, celles des Bertran s’organisent autour de la motte castrale de Roncheville, du port de Honfleur et du château de Fauguernon.

         Si le maréchal Robert Bertran est connu de tous les historiens comme seigneur de Bricquebec, il l’est moins comme baron de Roncheville et comme seigneur de Honfleur, l’information reste confidentielle. En tant que baron de Bricquebec, ses terres et celles de ses vassaux s’étendent dans le Cotentin entremêlées à celles des Harcourt, en tant que baron de Roncheville, elles s’étendent dans le pays d’Auge de part et d’autre de la riche vallée de la Touques jusqu’au territoire de Fauguernon, à la limite de la banlieue nord de Lisieux. Elles se situent sur les paroisses de Barneville-la-Bertran, Roncheville, Honfleur, Beaumont-en-Auge, Saint-Etienne-la-Thillaye, Tourgéville, Branville, Saint-Cloud, Clarbec, Saint-Benoît, Reux, etc., et s’enchevêtrent avec les terres du roi dans sa vicomté d’Auge. Comme les barons le disent eux-mêmes, leur vicomté de Roncheville est mouvante de la vicomté d’Auge, tout en en étant distincte et séparée. Toutes deux ressortent par appel devant le bailli de Rouen, ou son lieutenant, dans la vicomté d’Auge pour le civil, directement à Rouen pour le criminel. La baronnie de Roncheville est soi-disant la première baronnie de Normandie. C’est la première appelée à l’Échiquier de Normandie et le baron y est assis à la place d’honneur. 

         La terre de Fauguernon ayant été détachée par partage de la baronnie de Roncheville en 1275, Robert VI Bertran a eu l’autorisation de réunir la terre de Honfleur à cette baronnie et depuis, qui est baron de Roncheville est seigneur de Honfleur. » [4]

     

    Plan de la vicomté ci-dessus extrait de ce même document, voir ci-après.

     

         « D’Anslech serait issue la longue lignée des Bertran, succession de chevaliers dont le nom semble inscrit à chaque chapitre majeur de l’histoire du duché. Robert Ier Betran figure au début des années 1060 comme témoin de plusieurs actes ducaux et assure ponctuellement, durant la même période, l'office de vicomte du Cotentin. Il fut manifestement l'un des piliers de la politique de stabilisation menée après la révolte de 1047 par Guillaume le Bâtard en Cotentin. On le rencontre vers 1060 comme auteur d'une donation substantielle au profit de l'abbaye Saint-Ouen-de-Rouen, comprenant des biens répartis aussi bien en Cotentin que dans le Pays d'Auge, foyer originel de la famille. Son fils, Robert II, est réputé avoir participé en 1099 à la prise de Jérusalem. Robert III, mort au siège de Caen en 1138, fut en Cotentin l'un des principaux opposants au parti de Geoffroi d'Anjou. En 1172, Robert IV Bertran devait pour sa baronnie de Bricquebec le service de cinq chevaliers et détenait en propre le service de trente trois chevaliers et demi. Il possédait également les seigneuries de Roncheville, Fauguernon, Fontenay-le-Marmion, et la moitié de la ville de Honfleur. Ses domaines anglais comprenaient le domaine de Barde, dans l'Essex. Il décède avant janvier 1194, date à laquelle son héritage est confirmé à son fils par Jean sans Terre. Lors de l'annexion de 1204, l'héritier de ce grand fief, Robert VI, était mineur. A la mort de son père, en 1202, il avait été placé avec ses frères et sœurs sous la tutelle de Robert de Thibouville. Ce dernier étant resté fidèle à Jean sans Terre, Robert Bertran s'était vu en représailles confisquer ses fiefs normands par Philippe Auguste. Mais étant lui-même resté en Normandie, ses domaines d'outre Manche furent également confisqués... Il ne rentre dans son héritage normand qu'à sa majorité, en 1207, et pouvait alors rendre hommage au roi de sa baronnie, dont dépendaient une quinzaine de fiefs nobles, répartis pour l'essentiel en une couronne resserrée autour de Bricquebec. Il épouse vers 1210 l'une des trois filles de Raoul Tesson, Jeanne, dont il reçoit le fief de Thury. Il suit Philippe Auguste à Bouvines et assiste au couronnement de saint Louis. En 1245 il marie son fils aîné, Robert VII, à Alix de Tancarville, fille de Raoul de Tancarville, chambellan de Normandie. La famille Bertran représente alors le cas le plus net d'ascension sociale d'un grand lignage du Cotentin dans l'entourage capétien.

         Robert IX Bertran, élevé à la dignité de maréchal de France, joue un rôle important durant la période troublée des débuts de la guerre de Cent ans. Ayant obtenu pour son fils la main d’une riche héritière, il suscite la colère d’un second prétendant à ce mariage, Geoffroy d’Harcourt, sire de Saint-Sauveur-le-Vicomte, qui par vengeance s’engage dans une guerre privée contre son rival. Condamné pour ces agissements, Harcourt se réfugie à la cour d’Angleterre et y incite le roi Édouard III à prendre pied en Cotentin. Robert Bertran, que l’on surnomma « le Chevalier au Vert Lion », aurait alors tenté en vain de résister à l’armée anglaise débarquée à Saint-Vaast-la-Hougue le 12 juillet 1346. Il organise aussi, avec son frère Guillaume, évêque de Bayeux, la défense du château de Caen. Peu après le décès du vieux maréchal, dont les deux fils meurent au champ de bataille, s’éteignait une dynastie vieille de quatre cents ans. » [5]

     

    LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)

     1. Blason de la famille de la Roche-Guyon extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=132007&desc=la_roche_guyon&individu_filter=guyon ; 2. Blason de la famille Estouteville par Jimmy44Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3791288 ; 3. Blason de François et de Marie de Bourbon-Saint-Pol par Elements by Sodacan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47156595 ; 4. Blason de la famille d'Orléans-Longueville par Jimmy44Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4568042 ; 5. Blason de la famille d'orléans-Montpensier.

     

         Après l'extinction de la famille Bertran, la baronnie de Roncheville se transmet par mariage à la famille de La Roche-Guyon puis à celle d'Estouteville. Adrienne d'Estouteville (1512-1560) épouse François Ier de Bourbon-Saint-Pol en 1534. Leur fils François II de Bourbon-Saint-Pol (1536-1546), duc d'Estouteville, comte de Saint-Pol meurt sans postérité . Sa sœur, Marie de Bourbon-Saint-Pol d’Estouteville (1539-1601) épouse successivement en 1557, Jean de Bourbon-Saint-Pol, en 1560, François de Clèves, en 1563, Léonor d’Orléans, duc de Longueville. Les Montpensier achètent la vicomté de Roncheville en 1605. (NdB)

     

         On conserve un autre souvenir de « Roncheville » à Honfleur :

     

    LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados) LES REMPARTS DE RONCHEVILLE (Calvados)

    Photo à gauche de la cour du Manoir de Roncheville à Honfleur par Daniel Villafruela. — Travail personnel., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22000673 ; photo à droite du manoir de Roncheville à Honfleur par Daniel Villafruela — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21449804 

     

         « Le manoir de Roncheville est un manoir situé à Honfleur... Le manoir est situé sur la place Arthur-Boudin à Honfleur, près du vieux port et de l'actuel quai de la Tour. Depuis 1206, jusqu'à l'occupation anglaise pendant la guerre de Cent Ans, le manoir de Roncheville, fut la maison seigneuriale des Bertran, barons de Bricquebecq, vicomtes de Faugernon et de Roncheville, seigneurs de Honfleur.

         À l'issue de la guerre, Charles VII fait du manoir de Roncheville la résidence des gouverneurs de Honfleur. Robert de Floques de 1450 à 1461, Jean de Montauban de 1461, Louis de Bourbon à 1470 à 1486.

         Fils bâtard de Charles Ier, duc de Bourbon, Louis de Bourbon, amiral de France, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, chargé par Louis XI de relever les fortifications de Honfleur, reconstruit le manoir en 1470.

         Au cours des siècles, le manoir subit plusieurs transformations :

         - au 15e siècle, l'étage originellement à pans de bois est reconstruit en appareillage de briques et de silex, le bâtiment est allongé par un porche couvert.

         - au 17e siècle, sont construits un grand escalier, ouvert sur la cour qui sera clos par la suite, un bâtiment en retour.

         Les façades et les toitures, ainsi que la cage d'escalier principale avec l'escalier et sa rampe en bois sont classés au titre des monuments historiques depuis le 13 septembre 1990 alors que le reste du manoir est inscrit depuis le 19 décembre 1985. » [6]

     

         Ci-dessous deux documents PDF intéressants : à gauche : De Roncheville à Saint-Martin aux Chartrains, éléments d'histoire par Alain Defressigne ; Saint-Martin-aux-Chartrains ; 21 avril 2014 http://www.adlic.eu/smac/wa_files/De_20Roncheville_20_C3_A0_20Saint-Martin_20aux_20Chartrains.pdf ; à droite : Un nouvel éclairage sur les barons de Roncheville, seigneurs de Honfleur par N. Pallu de la Barrière, 2014. http://www.le-vieux-honfleur.fr/photos/files/Contributions/Seigneurs_de_Honfleur-2.pdf 

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait d'Alain Defressigne - Saint-Martin-aux-Chartrains - 21 avril 2014 http://www.adlic.eu/smac/wa_files/De_20Roncheville_20_C3_A0_20Saint-Martin_20aux_20Chartrains.pdf

    [2] Extrait de http://tourisme.aidewindows.net/saint-martin-aux-chartrains.htm

    [3] Extrait de http://reux.pagesperso-orange.fr/feodale.html

    [4] Extrait de N. Pallu de la Barrière, 2014. http://www.le-vieux-honfleur.fr/photos/files/Contributions/Seigneurs_de_Honfleur-2.pdf

    [5] Extrait de http://closducotentin.over-blog.fr/page/19

    [6] Extrait de Wikipédia

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  • LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)

     

    Photos ci-dessus : à gauche extraite de http://archipatrimoine72.fr/mes-projets.html ; au centre extraite de http://dfcf-orne.over-blog.com/article-dfcf-61025-le-chateau-de-la-ventrouze-70361128.html ; à droite extraite de http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29892.html 

     

          « Dès le Moyen-Age, La Ventrouze fut, à la frontière de la Normandie, un château-fort important pour la défense du Perche. De profonds fossés en eau et d'épaisses murailles en moellons de silex, dont il reste des vestiges, assuraient la protection des abords et abritaient les constructions. Un solide ouvrage avec pont-levis devait défendre l'entrée, encore soulignée par deux tours rondes. Dans cette place forte, sans doute ruinée lors de la guerre de Cent Ans, on construisit, vers 1480-1500, l'un des plus anciens logis seigneuriaux du Perche. Encadré au nord et au sud de deux bâtiments, le corps principal du logis, à hauts pignons, présente à l'étage un bel appareillage en briques rouges et brunes, formant un décor de croisillons. Vendue en 1792 comme bien national, La Ventrouze est longtemps restée à usage agricole. Aujourd'hui, ce manoir fait l'objet d'une remarquable et patiente restauration.

         Toute proche, l'église Sainte-Madeleine (15e-16e s.) s'inscrit dans un joli cadre au charme rustique. » [1]

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)     LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)

     Plan hypothétique du château de La Ventrouze ; blason de la famille des Auvé, propriétaire du château du 14ème au 17ème siècles, par User:Spedona 08-10-2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 08-10-2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2882338

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)

     A gauche, photo aérienne extraite du site Géoportail

     

         « On trouve trace de la Ventrouze en 1260 sous le nom de Ventrosa. La Ventrouze était l’un des fiefs les plus importants de cette région de l’Orne.

         Le domaine appartenait aux comtes du Perche, puis il a été transmit par alliances successives aux Château-Gontier, aux ducs de Bretagne, aux Bourbon-Vendôme.

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)     Á la fin du 14e siècle, la seigneurie fut acquise par la famille des Auvé. Elle restera dans cette famille jusqu'en 1602, date de la mort de Marguerite Auvé veuve de Claude Gruel de la Frette (blason ci-contre).
    De nombreuses traces de son passé médiéval sont visibles ainsi que les restaurations intervenues aux 15e et 16e siècles.

         Le château est muni d’une enceinte fortifiée, comprenant des douves en eau, un châtelet.

         Ce château a conservé les apparences d'un château fort. Après la guerre de Cent Ans, il fut restauré par Simon Auvé, puis par ses successeurs. Cette famille l'occupa tout le 16e siècle.

         Les vestiges des éléments de défense les plus anciens sont essentiellement construits en blocs de silex brut et de grison. Sur la façade sud, les parements des murs d'enceinte sont bruts, sans enduit. Les murs du châtelet par contre étaient recouverts d'un enduit. On distingue en haut des tours, des assises et un chaînage en brique.
    Le logis du seigneur était établi le long de la douve. Sa façade arrière, laisse apparaître trois périodes de construction, réalisées avant la fin du 15e siècle. » [2]

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)     « Avec son châtelet, bâti au 15e s., le manoir de La Ventrouze conserve les apparences d’un château fort. La consultation du cadastre napoléonien montre que le site correspond à un établissement seigneurial plus ancien dont le manoir reprend la basse-cour. Le fossé d’enceinte existe encore bien qu’il ait été en partie comblé à une époque indéterminée. Le puits atteint actuellement 18 m de profondeur pour un diamètre d’environ 1,80 m. Ce type d’ouverture correspond à un type de puisage dit « à double seau » connu depuis le 17e s. dans la région d’Alençon. Quelques traces d’anciennes fondations suggèrent que le puits était couvert et clos par un petit bâtiment suivant le dispositif courant de protection contre tous les facteurs de pollution. Il s’agit donc d’un captage destiné à la consommation humaine... » [3]

    Ci-dessus plan extrait du cadastre napoléonien (1831)

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)

    photos ci-dessus : à gauche extraite de http://dfcf-orne.over-blog.com/article-dfcf-61025-le-chateau-de-la-ventrouze-70361128.html ; au centre extraite de http://www.actuacity.com/la-ventrouze_61190/photos/ ; à droite extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_Ventrouze,_Orne,_ch%C3%A2teau_bu_57.jpg

     

    Propriétaires (2015) :

     

         « Edith et André Escaro. André Escaro, 87 ans, originaire de Chambéry, a été dessinateur. Il a collaboré au Canard enchaîné, dont il est également administrateur, depuis 1949. Il est notamment à l'origine de « l'affaire des plombiers » puisque c'est lui, le 3 décembre 1973 au soir, qui découvre inopinément de faux plombiers, en réalité agents de la direction de la surveillance du territoire (DST), en train d'installer des micros dans les locaux du journal.

         Il a également collaboré à Libération de 1957 à 1964, et a un temps officié comme caricaturiste des coureurs du Tour de France. Depuis 35 ans, avec son épouse, il est propriétaire du château de la commune et a fait découvrir cette « maison royale » qui date du 16e siècle et qui fut une ancienne place forte qui défendait le Perche contre les Anglais. » [4] 

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)

    Photos ci-dessus : 01 extraite de http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-29892.html ; 02 extraite de http://dfcf-orne.over-blog.com/article-dfcf-61025-le-chateau-de-la-ventrouze-70361128.html ; 03 extraite de http://archipatrimoine72.fr/mes-projets.html ; 04 extraite de http://www.lamaisondeprintemps-normandie.com/p/famillegagnon-entre1634-et-1666-246.html 

     

    Eléments protégés :


         Façades et toitures de la maison seigneuriale et des communs avec les deux tours d'entrée ; quatre cheminées dont deux au rez-de-chaussée et deux à l'étage ; les douves y compris la partie comblée (cad. A 168, 170, 195, 196, 305, 311) : inscription par arrêté du 5 décembre 1979.
    [5]

     

    LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne) LES REMPARTS DE LA VENTROUZE (Orne)

    Photos ci-dessus : à gauche extraite de https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/80/La_Ventrouze%2C_Orne_bu_IMG_1509.jpg ; au centre extraite de http://www.actuacity.com/la-ventrouze_61190/photos/ ; à droite extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_Ventrouze,_Orne,_ch%C3%A2teau_bu_57_div_1.jpg

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.geocaching.com/geocache/GC5M0H3_eglise-et-chateau-de-la-ventrouze?guid=0df30f10-d1e8-46f5-b246-e27b80d25541

    [2] Extrait de http://dfcf-orne.over-blog.com/article-dfcf-61025-le-chateau-de-la-ventrouze-70361128.html

    [3] Extrait de Fabrice Morand, « La Ventrouze – Manoir », ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Basse-Normandie, mis en ligne le 01 mars 2009, consulté le 06 février 2018. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/3881

    [4] Extrait d'un article Ouest France du 17/10/2015 sur https://www.ouest-france.fr/normandie/la-ventrouze-61190/le-sous-prefet-decouvre-la-commune-et-plusieurs-administres-3778491

    [5] Extrait de http://www.monumentum.fr/chateau-pa00110963.html

     

    Bonnes pages

     

    http://www.ipernity.com/tag/philippe_28/keyword/3905723

    http://www.marinjannot.org/la_ventrouze_admjl/index_2.html

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