•       La Butte à l'Écuyer ou Butte de l'Écuyer sur la commune de Vatteville-la-Rue se situe à l'entrée de la forêt de Brotonne le long de la D 65. La butte se situait à l'origine à quelques mètres de la Seine au Moyen Âge. Elle était peut-être un ouvrage avancé du château de Vatteville-la-Rue ou bien un contre-château érigé par le roi Henri Ier Beauclerc lors du siège de ce même château en 1123-1124. Une légende raconte qu'elle recélerait un trésor gardé par un animal fantastique.

        Je n'ai trouvé aucune photo sur le net ; il est difficile de la placer sur une carte précisément, il faudra donc que je m'y rende un de ces jours... [NdB] 

     

           " Epoque incertaine. — A l’extrémité de Vatteville, sur la lisière de la forêt de Brotonne, au bord du chemin d’Aizier et à quelques pas de la Seine, est une butte haute de dix à douze mètres et ayant environ quatre-vingt-dix mètres de circonférence à sa base.
    On l’appelle la Butte-à-l'Écuyer. En 1838, M. Charlier y a pratiqué un sondage qui est demeuré sans résultat. "
    [4]
      

     

    LES REMPARTS DE LA BUTTE DE L'ECUYER (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE LA BUTTE DE L'ECUYER (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation de la Butte de l'Écuyer en forêt de Brotonne ; blason de la famille de Meulan par Odejea, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4043234

     

    LES REMPARTS DE LA BUTTE DE L'ECUYER (Seine-Maritime)     1840 : « … Désirant m'assurer jusqu'à quel point pouvaient être fondées des conjectures, qui, à cette époque, ne reposaient sur aucun document historique, je résolus l'exploration d'un monticule assez élevé, situé en face Villequier, à quelque cents mètres de la rive gauche de la Seine et connu sous le nom de Butte à l'Écuyer.

     

    Ci-dessus, carte années 1950 extraite du site Géoportail. 

     

         Ce monticule de huit mètres d'élévation en a quatre-vingt-dix de circonférence à la base ; une tranchée de 1 m 30 de largeur ouverte à l'est au niveau du sol, me fit rencontrer d'abord une couche de terre végétale de 30 à 40 centimètres d'épaisseur, formée uniquement par le détritus des feuilles des arbres environnants, ce qui assignerait à cette butte une haute antiquité si l'on considère la faible portion d'humus produite annuellement par la décomposition des feuilles ; après cette couche végétale se trouvaient des terres sablonneuses, très-peu tassées et évidemment rapportées ; en avançant vers le centre ce n'était plus que du silex ou des galets provenant de la falaise voisine, placés pour ainsi dire selon l'ordre de leur pesanteur, les plus gros dessous. Ces cailloux apportés de loin (puisque le sol environnant n'en contient point de pareils) sont légèrement superposés, même dans le sommet de la butte, les uns sur les autres et encroués de manière à s'ébouler au moindre choc.

           La figure qu'affecte le lit de silex dans cette butte serait celle de deux cônes superposés par leurs bases ; c'est-à-dire, que les terres du bas ont été placées de manière à laisser dans le milieu un espace vide ayant la forme d'un entonnoir, cet espace a été rempli avec le caillou qui ensuite a terminé le reste de l'élévation. Ces dispositions, et surtout la coupe du sommet sur lequel quatre hommes ne pourraient se mouvoir librement, me portent à considérer cette butte comme un tumulus gallo-romain. Les difficultés du creusement qui s'accroissaient en raison de la proximité du centre me déterminèrent à abandonner ce travail, en sorte que la fouille est restée à 8 ou 10 pieds de distance du centre. » [1]

     

    « La Butte de l’Écuyer

     

    LES REMPARTS DE LA BUTTE DE L'ECUYER (Seine-Maritime)     Aujourd’hui isolée à l’entrée de la forêt de Brotonne (possession des Beaumont-Meulan), la fortification de La Butte de l’Écuyer est installée à proximité du côté ouest du méandre de la Seine. Malgré les nombreuses études archéologiques et historiques, le site n’a jamais fait l’objet d’un relevé topographique. Cette petite motte tronconique, construite avec des matériaux locaux (terre, graviers, silex, sablon) est assez érodée sur son pourtour. La partie ouest du tertre, sectionnée sur un rayon d’environ 3 m (lors de la construction de la D 65), offre une coupe franche. Le diamètre de la plateforme est d’environ 13 m. Le fossé au tracé régulier, entoure aux trois quarts la base du tertre. Il présente un profil en « U » et une profondeur moyenne de 1,10 m.

     

    Ci-dessus, photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         L’ouvrage a été installé au voisinage d’un chemin médiéval, connu sous le nom de « Chemin du Roi » qu’emprunta Guillaume le Bâtard lorsqu’il se rendit à Arques après avoir traversé la Seine à Caudebec. Il reprend en partie l’ancien tracé d’une voie antique reliant Pont-Audemer à Caudebec. Il est possible que la fortification n’ait jamais été pourvue de fossé du côté du chemin qui semble se connecter à un autre plus petit, légèrement perpendiculaire, qui permet d’accéder à l’ancienne grève de la Seine. Peu de sites permettaient un tel contrôle de la rive de la boucle de Brotonne, à proximité du château des Meulan situé plus au nord. La Butte de l’Écuyer se situait probablement à environ 25 m du fleuve au Moyen Âge. Les dépôts alluvionnaires des Temps Modernes (17e s.) et l’endiguement de la Seine (19e s.) ont provoqué le recul de la berge, fossilisant l’ancienne grève estuarienne.

            Plusieurs hypothèses ont été avancées quant à la fonction du site : il peut s’agir soit d’un ouvrage avancé du château des Beaumont-Meulan sis à Vatteville-la-Rue (12e s.), soit d’un contre-château érigé par Henri Ier Beauclerc lors du siège de ce même château en 1123-1124. D’un point de vue archéologique, en l’absence de fouilles, les deux hypothèses sont recevables. Aucune construction antérieure ou postérieure n’a été remarquée sur le site. Néanmoins, un fragment de mortier gallo-romain (Bas-Empire) a été mis au jour en septembre 2005 lors d’un rafraîchissement des coupes des sondages effectués par L. Charlier en 1838. (Responsables de l’étude et du relevé : Deshayes Gilles, Mouchard Jimmy). Anne-Marie Flambard-Héricher [2]  

     

    Légende :

     

         « Dans la commune de Vatteville, à l'entrée de la forêt de Brotonne , se trouve un tertre qui paraît être un tumulus, et qu'on appelle la butte à l'écuyer. Un trésor est gardé en cet endroit par des animaux étranges. Quelquefois, le trésor est mis à découvert aux yeux des passants, mais les animaux ont toujours soin d'effrayer ceux qui tenteraient de s'en emparer. C'est ainsi que deux voyageurs furent suivis, un soir, depuis la butte à l'écuyer jusqu'à la Vacherie, sur la commune d'Aizier, par un animal mince et de formes déliées, qui, arrivé en ce lieu, prit tout-à-coup une taille gigantesque, s'approcha de la falaise, et se précipita dans la Seine avec un épouvantable fracas. On a plusieurs fois essayé de faire des fouilles à la butte à l'écuyer, mais les animaux ont toujours su écarter les travailleurs et remplir les excavations qu'on avait creusées. » [3]

     

    Sources :

     

    [1] Antiquités de la forêt domaniale de Brotonne par M. Charlier, inspecteur des forêts, membre de la Société. Extrait des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Volume 11, Société des antiquaires de Normandie ; 1840 https://books.google.fr/books?pg=PA264&lpg=PA264&dq=brotonne+l%27%C3%A9cuyer+butte&sig=JaGldumqIHQFwVoojoU-ijghWcM&id=szlDAQAAMAAJ&hl=fr&ots=VHyC3K6mhs&output=text

    [2] Extrait de l'Étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie https://docplayer.fr/44971933-Etude-microtopographique-des-fortifications-de-terre-de-haute-normandie.html www.culture.gouv.fr/content/download/64585/493243/version/1/file/bsr2006.pdf

    [3] Extrait de La Normandie, romanesque et merveilleuse : traditions, légendes, et superstitions populaires de cette province par Amélie Bosquet ; J. Techener, 1845 - 519 pages

    [4] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.310-311 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

     

    Bonnes pages :

     

    Deshayes Gilles, Lefèvre Sébastien et Mouchard Jimmy, « Corneville-sur-Risle, le Bois Cany (Eure) » ; « Vatteville-la-Rue, la butte de l’Ecuyer (Seine-Maritime) », BSR, DRAC-SRA, 2008, p. 85-89.

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  • LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

     

    Ci-dessus, photo au centre extraite du site Google map ; photo à droite extraite du site Google map.

     

         La motte castrale dite du « Vieux-Montfort », située sur le territoire d'Appeville-Annebault, est ainsi nommée car elle aurait été antérieure au château de Montfort-sur-Risle ou en aurait constitué un ouvrage défensif avancé... Cette fortification a été érigée au 11e ou au 12e siècle.

         On trouve également par la suite un manoir élevé à proximité de cette motte au 16e siècle portant le nom de « Vieux-Montfort » qui, entre 1255 et 1346, est devenu la propriété de l'abbaye du Bec-Hellouin. La date de construction de ce logis est inconnue ; il fait l'objet d'une restauration au 16e siècle et est détruit après 1854. On en trouve la présence sur le cadastre napoléonien de 1832 mais il n'en subsiste rien aujourd'hui.

         La chapelle Saint-Milford attenante au site a également disparu. Dans l'église d'Appeville-Annebault, on trouve une statuette de saint Milfort, en pierre polychrome du 16e siècle provenant de la chapelle Saint-Milfort du Vieux Montfort. Les mamans qui venaient invoquer le saint grattaient le socle de la statue. La poussière calcaire, mélangée au lait du biberon était censée fortifier le bébé ! [ Milfort ou Mislefort est un missionnaire écossais qui se fit domestique à Soreng près de Blangy et à la Bouvaque avant de mourir décapité à Abbeville.]

         Au lieu-dit « Annebault », la construction d'un château a commencé en 1522 pour l'amiral Claude d'Annebault, mais a été interrompue en 1546. Cet édifice a aujourd'hui entièrement disparu.

         Difficile de situer précisément ce château avant d'aller y voir sur place concrètement, aussi si quelqu'un a des informations complémentaires... qu'il n'hésite pas à me contacter, merci... [NdB]

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)   LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

     

     Plan de situation de la motte du Vieux-Montfort (à améliorer...) ; blason de la famille de Montfort par User:Spedona Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2697951

     

     

    " Appeville-Annebault. Sur un promontoire à 2 km. au N.-E. d'Appeville, dans la forêt de Montfort, se trouve la butte du « Vieux-Montfort », semi-circulaire et entourée de levées de terre.
    Elle n'a pas été inventoriée par la Commission des Enceintes.
    Delisle et Passy : Op. cit., t. I, p. 127. L. COUTIL 5e
    Rapport Comm. des Enc. (Bull. S. P. F., t. VIII, 1911, p. 754) Alm.-Ann de l'Eure, 1916, p. 621. – Carte de l'Etat-Major au
    1/80.000e, Lisieux, N.-E.
    " [5]

     

    « La motte castrale d'Appeville-Annebault (Eure)

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Cette fortification qui a fait l'objet de deux campagnes de fouilles en 1983 et 1984 occupe un petit éperon boisé qui domine l'une des rares voies reliant la vallée de la Risle (située à 1,5 km), important obstacle à la circulation, au plateau du Roumois. La motte d'une surface de 6 400 m² est constituée d'un tertre au pied duquel se développe une basse-cour par endroits encore protégée par un fossé précédé d'un talus. Il est probable qu'une palissade devait venir compléter le système fortifié, principalement à l'extrémité de l'éperon.
         La fortification releva de la famille de Montfort qui fut une des grandes familles vassales du duc de Normandie aux 11e et 12e s. » [1]

     

    Ci-dessus, photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         « La première famille de Montfort aurait établi sa première résidence seigneuriale sur la motte, avant d'en bâtir une autre, en pierre cette fois, à environ 2 km de la motte (Montfort-sur-Risle). Une famille est encore citée en 1255 (Salch).»

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Elle possédait alors les honneurs de Coquainvilliers (Calvados) et de Montfort-sur-Risle, et fut la fondatrice des prieurés de Saint-Philbert-sur-Risle et de Saint-Hymer en Auge. La motte d'Appeville-Annebault, qui a donc relevé de l'honneur de Montfort-sur-Risle, est une fortification de contrôle de voie autant que des accès même aux terres des Montfort. L'étude des textes a du reste démontré que la fortification se situait à la frontière ouest de leur domaine. Elle a probablement été édifiée à la fin du 11e s. par Robert Ier de Montfort. Au 13e s., elle est devenue la propriété d'Osbern l'Anglais qui y établit sans doute un manoir sur le tertre. On suppose que c'est lui qui est mentionné dans le Cartulaire de l'Abbaye du Bec-Hellouin » sous le nom de « manerii de Veteri Monteforti » (manoir du Vieux Montfort).
    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Les fouilles ont mis au jour des plans d'édifices en bois qui se sont succédés de la fin 11e s. au 13e s. Ces édifices se situaient tous en fond de basse-cour et étaient séparés du tertre par un grand espace vide. La première période d'occupation, laquelle s'achève par la confiscation de la motte par Henri Ier Beauclerc (en 1123-1124), est attestée par un bâtiment à murs-palissades, qui offre des analogies avec ceux de la motte de Mirville (Seine-Maritime). A partir du 12e s, la fortification est le siège d'une intense activité domestique et sans doute aussi militaire qui conduit à la construction de nouveaux édifices : un bâtiment à murs palissadés, pourvu d'une porte de 1,20 m de large, est associé à des silos, un four domestique et de petits bâtiments à poteaux porteurs (greniers ?). L'espace est densément bâti et il est très difficile de démêler la véritable nébuleuse de trous de poteaux qui atteste l'activité très soutenue au sein du site. La troisième et dernière période, postérieure à 1204, est représentée dans la basse-cour par un édifice reposant sur des poutres sablières basses intercalées de poteaux porteurs et, pour le tertre, par un niveau d'occupation qui a livré de la céramique du 13e s. Le tertre a fait l'objet de travaux aux 13e s. qui ont créé une vaste plate-forme (non fouillée) qui servit d'assiette au « manerium » d'Osbern.

     

    Ci-dessus : « Lampe à huile, 11e siècle : La lampe à huile, réalisée en terre cuite, est recouverte à l'intérieur d'un vernis plombifère protecteur. Un pincement réalisé sur la lèvre permet de poser la mèche. Cet objet est muni d'un pied central destiné à être fiché dans du sable ou de la terre. » http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/D_87_11_001.htm

     

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Avant le 13e s., le site du Vieux-Montfort présenta sans doute un caractère essentiellement militaire et donc quelque peu austère. C'est ainsi des deux premières périodes d'occupation que proviennent des couteaux, des pointes de flèches à monture à douille, des fers à chevaux à bord ondulés et un éperon à pointe pyramidale, lesquels sont associés à des lampes à huile et des céramiques décorés à la molette.

         Fouilles effectuées par François Fichet de Clairfontaine » [1]

     

    Ci-dessus, « Pointe de flèche, 11e siècle : La pointe de flèche en fer, de forme losangée et de section plate, présente un profil angulaire. La douille est circulaire et étroite. » http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/D_87_11_003.htm

     

      Un exposé assez complet d'où est extrait l'article suivant est disponible sur le site : http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htm :

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Lieu-dit localisé sur la commune de Appeville-Annebault (27290), anciennement appelée Appeville, située à 20 km au Sud-Est de Pont-Audemer. La D 47, qui mène à Brestot et Routot, bifurque, à environ 1,5 km au Nord-Est du bourg, vers un promontoire boisé : une motte fossoyée est située à cet endroit, appelé le « Vieux-Montfort ». Cette motte castrale se trouve à l’emplacement d’un premier château de Montfort remontant aux 10e et 12e (Roy).

     

    Ci-dessus, photo extraite du site Google map.

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Après avoir quitté la D 47, le chemin d’accès à la motte est long d’environ 425 pas. Au bout de 125 pas, une piste coupe-feu se présente en angle droit sur la gauche. En continuant tout droit, et après environ 300 pas, on apercevoit, sur la droite, un fossé suivi d’une motte, elle-même creusée en son centre. Un fossé longe, sur la droite, le chemin d'accès à la motte. Un repérage légèrement différent est donné par Coutil. Sur la commune existe aussi des vestiges d'un manoir fortifié.

     

    Document ci-dessus extrait de ce même site http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htmx

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure) LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)

     

    Documents ci-dessus extraits de ce même site http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htmx

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     Une fouille programmée a été effectuée (1983-1984) par le Centre de recherches archéologiques médiévales de Haute Normandie (CRAHN) de Caen. Le responsable en était François Fichet de Clairefontaine.

         La motte castrale du Vieux-Montfort (schéma d'après Coutil) occupe un petit éperon qui domine l'une des rares voies reliant la vallée de la Risle, important obstacle à la circulation, au plateau du Roumois.

         Aux 11e et 12e, elle a fait partie de l'« honneur » de Montfort sur Risle et appartenait à la famille de Montfort. Selon les textes, la fortification, située à la frontière Ouest du domaine, a été construite à la fin du 11ème par Robert Ier de Montfort. Au 13ème, elle semble être la propriété d'Osbern, l'Anglais, dit « de Veteri Monteforti » et c’est ce lieu auquel la table du cartulaire de l'abbaye du Bec-Hellouin (27800) semble faire référence (« manerii de Veteri Monteforti »).

     

    Ci-dessus, photo extraite du site Google map.

     

         L'ensemble s'étend sur 600 m². Il comprend un tertre au pied duquel se développe une basse cour close d'une palissade et, par endroits, protégée par un fossé et un talus. Deux campagnes de fouilles ont été réalisées, principalement à l'Ouest de la basse cour. Cette zone, séparée du tertre par une aire vide de toute occupation, a livré des structures appartenant à (au moins) 3 périodes d'occupation.

     

         Période I (fin 11ème jusqu’en 1123-1124), date à laquelle la fortification est confisquée par Henri Ier « Beauclerc ». Cette période est marquée par la construction d'un édifice à murs-palissades. Le bâtiment, au plan imparfaitement connu, offre des analogies avec ceux de Virville (Seine Maritime) : étaiement des murs à l’aide de contreforts obliques.

     

         Période II (débutant vers le milieu 12ème), se traduisant par un renforcement de l'activité domestique, et certainement militaire. Un nouvel édifice à murs-palissades, pourvu (après remaniement) d'une porte large de 1,20 m, est porté par une zone relevant de deux phases successives (A et B) :

         (i) édifices de la phase A : un édifice sur poteaux de fort diamètre (environ 0,80 m), un silo profond de 0,80 m et d'un diamètre de 1,53 m, et un four domestique, dont subsistait le départ de la voute constituée à l'origine d'argile et de branchages.

         (ii) édifice de la phase B : nouvel édifice à petits poteaux, proche de foyers circulaires.

         Cet ensemble recouvre les vestiges de la période I, et offre un aspect nébuleux (trous de poteaux difficile à analyser).

         Le mobilier pouvant être associé aux phases A et B confirme le caractère militaire de la fortification : couteaux, pointes de flèches à monture à douille, nombreux fers à cheval à bords ondulés et éperon à pointe pyramidale (fin 12ème). Le lot de céramiques comporte des vases globulaires, ornés à la molette ou d'un décor peint monochrome rouge, et des cruches à bec pincé.

     

         Période III (après 1204), qui semble incluse dans le 13ème. Cette période est représentée (a) pour la basse cour, par un bâtiment à poutres sablières basses, intercalées de poteaux porteurs, et (b) pour le tertre, par un niveau d'occupation qui a surtout livré de la céramique et un poinçon en os.

         Le tertre a été l'objet, au cours du 13ème, de travaux de terrassement en vue de créer une vaste plateforme (non fouillée) qui a sans doute servi d'assiette au « manerium » d'Osbern l'Anglais. » [2]

     

    Le manoir du Vieux-Montfort

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Le Vieux-Montfort. Sur le territoire d'Appeville se trouve le manoir du Vieux-Montfort, voisin d'un endroit nommé le Catelier, où se voient, encore les restes d'une ancienne tour romaine.

         En 1255, Osbert du Vieux-Montfort, vendit à l'abbaye du Bec une maison qui lui appartenait dans la paroisse de Saint André-du-Bec. » [3]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1832, Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

     

         « Le manoir disparu a appartenu (1255-1346) à l'abbaye du Bec-Hellouin. » [2]

     

         « Devenue par la suite propriétaire du manoir du Vieux-Montfort, l'abbaye du Bec le fieffa en 1310 à Raoul Garguesal, escuyer, avec toute la droiture que ledit manoir avait dans la forêt du lieu sous la redevance de 28 sous de rente.

         D'après les chartes de l'abbaye, Raoul n'exécuta pas ses engagements et fut évincé, alors les moines fieffèrent à Michault Laisné les masures et herbages du Vieux-Montfort, à la réserve de la chapelle de Saint-Mislefort et de différentes pièces de terre dépendant de la chapelle, moyennant 50 sous de rente.

         Un jugement de 1493 rendu entre l'abbaye du Bec et M. Jean Lefebvre, curé d'Appeville, ordonna que toutes les offrandes qui se feraient à la chapelle du Vieux-Montfort appartiendraient aux moines.

         Par la suite, le fief du Vieux-Montfort appartint à Antoine de Grippière, écuyer, capitaine de chevau-légers, fils de Jean de Grippière, sieur du Quesnay, à Illeville, et de Geneviève le Bienvenu. » [3]

     

         « … Le logis fut restauré au 16ème (une des deux cheminées était datée de 1569) mais fut par la suite détruit (après 1854) ; une chapelle dédiée à Saint Mislefort » [2]

     

    A proximité :

     

    L'église Saint-André d'Appeville-Annebault :

     

    LES REMPARTS DU VIEUX-MONTFORT (Eure)     « Selon la tradition, chaque nuit l'église primitive voyait la démolition des travaux de la journée et le transport mystérieux des matériaux sur le site de l’église actuelle, dans la vallée, parmi les prairies baignées par la Risle environnées de collines boisées… (…) Le patronage de l’église Saint-André fut donné à l’abbaye du Bec par Robert de Montfort, fils de Hugues II vers 1097, donation confirmée par l’archevêque de Rouen en 1141. (…)

         Le chœur de l'église a d'abord été construit au 14e siècle, et après, la nef et la tour au 16e siècle. (…)Elle est construite entièrement de pierres. (…) L’église d’Appeville fut commencée en 1518 (par Jean IV d'Annebault) et achevée par les soins des deux illustres frères d'Annebault. (…) L'un des éléments les plus intéressants de cette construction semble être une corniche extraordinairement ouvragée d'animaux et fruits qui fait, sous le toit, le tour de la nef. (…)

         L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862. » [4] 

     Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/index.htm

    [2] Extrait de http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htmx

    [3] Extrait de https://books.google.fr/books?id=8_SR8gcwBjIC&pg=PA142&dq=motte+du+Vieux-Montfort+Eure&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0nryNnanbAhXJNxQKHbLSBaMQ6AEIMzAC#v=onepage&q=motte%20du%20Vieux-Montfort%20Eure&f=false 

    [4] Extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Andr%C3%A9_d%27Appeville-Annebault

    [5] Extrait de l'article Camps, enceinte, mottes et fortifications antiques du département de l'Eure par le Dr Doranlo in le  Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Éditeurs Derache (Paris) / Didron (Caen) / Hardel (Rouen) / Le Brument () 1919 –https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200034x/f147.item.r=%22ferme%20de%20Cantepie%22# 

     

    « Bibliographie [2] :

    O Coutil Léon, « Département de l'Eure, archéologie gauloise, gallo-romaine, franque et carolingienne : III. Arrondissement de Bernay », Evreux, C. Hérissey, 1917

    O Roy N. (ouvrage collectif sous la direction de -), « De la Gaule à la Normandie, 2000 ans d'histoire - 30 ans d'archéologie » (article n° 5 : Appeville-Annebault), C.R.A.H.N., 1992 Service régional de l'inventaire de Haute Normandie, notice du Ministère de la Culture

    O Torre Michel de la -, « Guide de l'art et de la nature (27 - Eure) », Editions Berger-Levrault, 1983

    O Vital Orderic, « Histoire ecclésiastique » ou « Histoire de la Normandie », 13 tomes (édités entre 1838 et 1855)

    Cet historien français du 12ème (Attingham, Angleterre, 16 février 1075 - † Saint Evroult, après 1143) entra jeune à l’abbaye d’Ouche ou de Saint Evroul, au diocèse de Lisieux. Son oeuvre est très documentée sur l’histoire des Normands. » [2]

     

    Bonnes pages :

     

    O http://jeanalain.monfort.free.fr/27/VieuxMontfort.htm

    O http://www.mondes-normands.caen.fr/france/archeo/normandie/mdn/fouilles/appeville/index.htm

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  • LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus à gauche, une photo de Gilloudifs 

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     « Le manoir ou château de Vauville est une ancienne demeure seigneuriale du Cotentin, située à Vauville (Manche) dans la Hague. (…) Du premier château, construit en 1163 par Richard, il ne reste que le donjon. Le bâtiment actuel comprend deux corps bâtis en angle droit du 17e siècle s'appuyant sur le vieux donjon. (...)

         Il a été véritablement (re-)construit par François-César de Costentin, seigneur de Vauville par de sa femme, et frère du maréchal de Tourville. (…)

         Un temps propriété du général Lemarrois, il appartient aujourd'hui à la famille Pellerin-de Turckheim. Éric Pellerin et son épouse ont conçu le jardin botanique en 1947 et l'on peut y visiter aujourd'hui la plus grande palmeraie du nord de l'Europe. » [1]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    Plan de situation du château de Vauville ; blason de la famille de Vauville par Gilloudifs.

     

     LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    Histoire

     

         « Une grande partie de l'histoire du manoir de Vauville disparaît avec la destruction des Archives départementales durant le bombardement de Saint-Lô, lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais quelques éléments nous sont parvenus. » [1]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     Gerville, 1825 : « A trois lieues de Cherbourg, vers l'ouest, au bord de la mer, on trouve la paroisse de Vauville, dont un seigneur était avec le duc Guillaume à la conquête d'Angleterre ; son nom est dans la liste de la Chronique de Normandie, imprimée chez le Megissier. Richard de Vauville, un de ses successeurs, fonda, dans le siècle suivant, le prieuré de Saint-Michel (aujourd'hui Saint-Ermel), sur le mont de Vauville ; Algare, alors évêque de Coutances, ratifia cette fondation. Sous le règne de Philippe-Auguste, un autre Richard de Vauville tenait, de la baronnie (de honore) de Lithaire, un fief de chevalier à Vauville ; Guillaume de Vauville tenait de la même baronnie un fief de haubert (loricae) à Omonville-la-Roque. Parmi les bienfaiteurs de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, durant le 12e siècle, je trouve que Richard et Guillaume de Vauville donnèrent à ce monastère l'église de Saint-Jean de-Jersey, et la moitié de celle de Fontenay-sur-le-Vay. La famille des anciens seigneurs de Vauville était naguère établie dans le diocèse de Bayeux, et particulièrement à Sept-Vents, canton de Caumont. Dumoulin, dans son ancienne histoire de Normandie, cite un catalogue des nobles qui allèrent à la Terre-Sainte, copié sur un manuscrit de la cathédrale de Bayeux. Les armes des Vauville, d'après ce catalogue, sont de gueules, à six merles d'argent : Chevillard Livre noir de l'évêché, les donne un peu différentes, de gueules au pal aiguisé d'argent, accompagné de six merlettes de même, trois de chaque côté.

     

    Photo ci-dessus par Gilloudifs. 

     

         Sous le règne de Saint-Louis, il y avait un château à Vauville : le bienheureux Thomas Hélie de Biville y mourut en 1250.

         Dans le 14e. siècle, la famille de la Haye possédait la seigneurie de Vauville.

             Elle passa aux Sauvage. Vers la fin du 17e siècle, Jeanne, fille et héritière de Julien le Sauvage, seigneur de Vauville, épousa César de Costentin, frère aîné du maréchal de Tourville : ce fut lui qui bâtit le château appartenant aujourd'hui au lieutenant-général Le Marrois. On voit que ce château est bâti sur la place de l'ancien. Une partie de ses tours et de ses défenses existait encore il y a cent ans. Le fils de César de Tourville, qu'on appelait le comte de Vauville, vint s'y réfugier après avoir tué, dans un accès de jalousie, M. Hellouin, bailli de Périers. Après s'y être caché longtemps, il obtint sa grâce en levant la fierte de Saint-Romain, suivant un privilège du chapitre métropolitain de Rouen. On montrait encore naguère, au château de Vauville, la chambre où mourut le bienheureux Thomas de Biville. La seigneurie de Vauville était un plein-fief de haubert, dépendant avant la révolution de la baronnie de Briquebec. Il y avait jadis un marché le mercredi, et une foire le jour Saint-Maurice. En 1520, les Anglais y firent une descente, pillèrent le bourg et brûlèrent les halles. Nous avons vu quelles étaient les armes des anciens Vauville. Celles de Carbonnel sont coupées de gueules et d'azur, à trois bésants, d'hermine 2 et 1. Les Le Sauvage-de-Vauville portaient d'azur, au tronc d'arbre d'argent, accompagné en chef de deux glands d'or, et en pointe de deux feuilles de chêne du second émail. Costentin-de-Tourville portait de gueules au dextrochère, tenant un épée d'argent surmontée d'un heaume de même. » [2] 

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    Plan ci-dessus à gauche extrait du cadastre napoléonien de 1818, Archives de la Manche, http://www.archives-manche.fr/ ; photo aérienne à droite extraite du site Géoportail.

     

         « Le fief de Vauville était un plein fief de haubert mouvant de la baronnie de Bricquebec.

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     Richard de Vauville entreprend en 1163 la construction d'une demeure seigneuriale dont il ne reste aujourd’hui qu'un donjon semblable à celui du château de Beaurepaire à Martinvast. Il fait construire également le prieuré de Saint-Hermel, situé sur une colline au nord-est de Vauville. Ce prieuré dépendait de l'abbaye de Cerisy-la-Forêt. C'est à la même époque que l'on peut situer la reconstruction de l'église de Vauville, située sur le même fief.

         Sous le règne de saint Louis, la présence de la demeure est attestée : le bienheureux Thomas Hélye de Biville y mourut en 1257 [https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_H%C3%A9lye]. » [1]

     

         « Vauville vint ensuite aux de la Haye. Jacques de la Haye, seigneur de Vauville en 1543 n'eut qu'une fille, mariée à François d'Harcourt, baron de Beuvron et bientôt séparée de lui. » [3]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     « Après elle, Vauville eut pour seigneur Louis Le Poupet, dont la famille, anoblie en importait : d'azur à la croix pattée d'or, accompagnée de 3 croissants de meme, 2 en chef et 1 pointe. Louis Le Poupet épousa Jeanne de Pirou, l'une des trois sœurs de Jean, seigneur de Fermanville, Gonneville, etc. Il mourut sans enfants, et eut pour héritier son neveu Julien qui gaspilla, en quelques années, toute sa fortune.
         Les Le Sauvage, qui lui succédèrent, étaient originaires de Pierreville et avaient été anoblis en 1422. Ils portaient :
    d'azur au tronc de chene d'argent à 3 écots, 2 ci droite et 1 à gauche, pose en pal et accompagné en chef de 2 glands, le fruit d argent et l’écorce, d'or, et en pointe de 2 feuilles d'argent.   


    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     Le premier, qui fut seigneur de Vauville, est François, fils de René et de Marie Hamon. Il y mourut célibataire, le 30 mai 1631, et eut pour héritier son frère Julien, déjà seigneur et patron de Saint-Marcouf, Fontenay, Pierreville, Quettehou, Valognes, etc. Julien Le Sauvage avait épousé Françoise de Grimouville qui mourut sans enfants, le 2 novembre 1634 Il épousa en secondes noces Anne de Cotentin de Tourville, dont la famille allait briller d'un si vif éclat sous le règne de Louis XIV. Il en eut une fille, Jeanne-Marie, qui, en novembre 1663, épousa son cousin, César de Cotentin, frère aîné du maréchal de Tourville, et, comme lui, d'une bravoure à toute épreuve. C'est ce nouveau seigneur qui rebâtit et transforma le château. Il mourut en 1697, après vingt-deux ans de maladie. » [6]

     

         « Une partie de ses tours et de ses défenses existait encore dans les années 1720, mais furent peu à peu démolies.

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     François-César et Jeanne de Tourville eurent deux fils qui leur survécurent, seigneurs successifs : Jean-Michel de Costentin, dit le « marquis de Tourville », puis Jean-Baptiste César de Costentin, dit le « comte de Vauville ». Ce dernier vint se réfugier à Vauville, après avoir tué dans un accès de jalousie, M. Hellouin, sieur d'Ancteville, bailli de Saint-Sauveur-Lendelin. Après s’y être caché longtemps, il obtint sa grâce en levant la « fierté de saint Romain », suivant un privilège du chapitre métropolitain de Rouen. » [1]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Costentin de Tourville par Jimmy44 Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10387459

     

         « Après les Tourville, M. Saffray, de Caen, devint propriétaire du château. Sa veuve, Thérèse du Mesnildot le vendit vers 1810 au lieutenant-général comte Le Marois, dans la famille duquel il est resté jusqu'en 1890. » [3]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     Le général Jean Le Marois (1776-1836), [https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Le_Marois] député de la Manche et aide de camp de Napoléon, fut également propriétaire de Vauville. (…)

     

         En 1837, Polydore Le Marois, le fils du général Jean Le Marois, détruisit la porterie où mourut le bienheureux Thomas Hélye, aumônier de Saint Louis, dont le tombeau se trouve dans l'église paroissiale de Biville. Les communs qui conféraient au château son allure féodale furent détruits à la même époque. (...)

         Sous sa forme actuelle, ce sont les mêmes propriétaires qui, depuis plus de cent ans, entretiennent et restaurent le château qui fut pillé et fortement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale. (…)

         Il appartient aujourd'hui à la famille Pellerin-de Turckheim. » [1]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    Architecture

     

         « Les bâtiments actuels, formés de deux corps de logis bâtis à angle droit et reliés par la tour, furent érigés entre la fin du 16e siècle et le début du 17e siècle.

         Construit en pierres du pays avec des murs qui, par endroits, mesurent près d'un mètre d'épaisseur, des fenêtres à meneaux et de larges cheminées, le château de Vauville, couvert d'une toiture en schiste, demeure l'un des plus beaux exemples d'architecture des maisons fortes du Nord-Cotentin.

         Le colombier, construit en 1732 à l'extérieur du mur d'enceinte, est caractéristique des bâtiments d'accompagnement de l'édifice principal. Il contient plus de mille cases (ou boulins). » [1]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     « La châtelaine actuelle (1928) est madame Gayard, belle-sœur de M. Fleury, sénateur de l'Orne, qui veut bien nous accueillir. Elle nous fait voir l'extérieur de l'habitation qui présente des parties intéressantes.

         Celle-ci se compose de deux corps de logis, se coupant à angle droit, reliés ensemble par une sorte de donjon ; qui renferme un vaste escalier en spirale s'enroulant autour d'un pilier carré. En haut, se trouve une chambre à voûte ogivale que surmonte une terrasse, de laquelle la vue s'étend fort loin ; les lucarnes de fenêtres à meneaux sont historiées. On retrouve encore à l'entour des vestiges des anciennes défenses. En arrière, se dressent des collines abruptes (l'une d'elles a 134 mètres d'altitude) sur lesquelles se voient, dit-on, les restes de monuments celtiques.
         C'est sur l'autre versant de ces coteaux qu'eut lieu en août 1923 le congrès de vol à voile. On se rappelle les records de Maneyrol et du lieutenant Thoret, et aussi la mort tragique de l'aviateur Hemmerdinger. » [3]

     

    Protection

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     « Les façades et toitures du château, du colombier et de l'ancien fort en bordure de mer avec sa maison de gardien, ont été inscrites le 5 mai 1972 au titre des monuments historiques. (…) Le jardin depuis 1992... classé jardin remarquable en 2004. » [1]

     

    Le jardin

     

         « Créé en 1947 par Éric et Nicole Pellerin, le jardin botanique du château de Vauville occupe plus de 40 000 m2. Il abrite plus de 500 espèces de l’hémisphère austral ce qui lui confère une atmosphère subtropicale. » [1]

     

    Ci-dessous une vidéo youtube :

     

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     « L'église Saint-Martin (nef du 12e siècle) abrite un bas-relief du 15e (L'Éducation à la Vierge) classé à titre d'objet. Elle est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Bienheureux Thomas Hélye de la Hague du doyenné de Cherbourg-Hague. » [1]

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)     « Le fort de Vauville, classé Monument Historique, a été bâti au 18ème siècle et pensé par l'architecte de Louis XIV, Sébastien de Vauban. Cette petite place forte a été construite dans le but de protéger les côtes françaises. » [4]

    Photo ci-contre par Gilloudifs.

     

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    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    A droite ci-dessus, photo de Gilloudifs

     

         « Le prieuré Saint-Hermel ou Saint-Michel de Vauville … est fondé en 1147 par Richard de Vauville, chevalier compagnon de Guillaume le Conquérant. Il était rattaché à l'abbaye Saint-Vigor. Construit dans les landes, il domine à 90 mètres d'altitude l'anse de Vauville. Les moines bénédictins quittent les lieux après la Révolution française, qui sont exploités par des agriculteurs entre 1927 et 1939.

         Les Allemands, qui occupent le prieuré durant la Seconde Guerre mondiale, détruisent plusieurs bâtiments. Il est restauré à partir de 1958. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 7 février 1975. Avec le logis, les communs et le pigeonnier, elle forme la cour intérieure quadrangulaire de 30 mètres de côté, dont l'accès se fait par une porte charretière et une porte piétonne. Il a été peint par Jean-François Millet. » [5] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait des « Anciens château de l'arrondissement de Cherbourg » par Charles de Gerville, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Volume 1, Société des antiquaires de Normandie, 1825 ; https://books.google.fr/books?id=ruAAAAAAYAAJ&pg=PA224#v=onepage&q&f=false

    [3] Extrait du Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne ; Éditeur :  Société historique et archéologique de l'Orne (Alençon) notice. Date : 1928-01 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5470064t/f114.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20vauville%22

    [4] Extrait de http://www.manchetourisme.com/meuble-de-tourisme-fort-de-vauville-a-la-hague/hlonor050v50vngf

    [5] Extrait de https://www.wikimanche.fr/Prieur%C3%A9_Saint-Hermel_(Vauville)

    [6] La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc.. Manche 1re [-2e] partie. Éditeur : Lemale & Cie, impr. édit. (Le Havre) notice. Date : 1899 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f59.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20vauville%22?rk=85837;2

     

    LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche) LES REMPARTS DE VAUVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus, photos par Gilloudifs

     

    Bonnes pages :

     

    O http://www.jardin-vauville.fr/

    O https://www.wikimanche.fr/Ch%C3%A2teau_de_Vauville

    O http://chateau.over-blog.net/manche-chateau-de-vauville.html

    O https://www.cotentine.fr/normandie/le-cotentin/la-hague/vauville

    O Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne ; Éditeur :  Société historique et archéologique de l'Orne (Alençon) notice. date : 1928-01 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5470064t/f114.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20vauville%22

    O La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc.. Manche 1re [-2e] partie. Éditeur : Lemale & Cie, impr. édit. (Le Havre) notice. Date : 1899 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f59.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20vauville%22?rk=85837;2

    O http://leprieuredevauville.overblog.com/

    O Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie

    Éditeur : Ponthieu et Delaunay (Paris) notice.date : 1856

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57299857/f355.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20vauville%22

    O http://jardinbernard.canalblog.com/archives/2013/12/02/28472677.html

    O https://hervelenain.photoshelter.com/gallery/Jardin-du-chateau-de-Vauville/G0000E1x0oYsclo0/

    O http://www.cotentinvuduciel.org/Album/VauvilleJardin/diapo-04.html

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  • LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

     

    Au centre une photo par C. de Beaurepaire — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13206546

     

         Un château-fort existe à Louvagny au 12e siècle, dont subsistent des vestiges : une tour ronde reliant les bâtiments. La seigneurie est vendue en 1595 à Louis de Beaurepaire, famille dont les descendants restent les propriétaires du château jusqu'à la fin du 20e siècle. Un logis du 18e siècle est ordonnancé de manière symétrique et un pavillon oriental conserve des éléments du 18e siècle en particulier une porte et des cheminées. (NdB)

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)   LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

     

    Plan de situation du château de Louvagny ; blason de la famille de Beaurepaire de Louvagny par Yves LG — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14631280

     

    Historique

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Au Moyen Âge, Louvagny faisait partie pour huitième du fief de Barou qui dépendait sans doute des barons de Courcy, une famille des plus importantes de Normandie. Courcy n'est éloignée que de 2,5 km de Louvagny. (…)

         L'histoire du château est intimement liée à celle de la famille de Beaurepaire de Louvagny, famille qui servit la France avec distinction sous tous les rois, de Philippe V à Louis XVIII, les empereurs Napoléon Ier et Napoléon III, ainsi que la république durant les guerres de 1870, 1914, 1939, en Indochine et en Algérie, famille dont le patronyme originel est Gaultier et dont la filiation remonte à 1200 par Jean-Michel Gaultier, seigneur de Courteilles, des Bois, de Longchamps, etc... » [1]

     

    Famille de Beaurepaire de Louvagny : voir à  https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beaurepaire_de_Louvagny 

     

         La filiation se poursuit par Jean Gaultier, écuyer, seigneur du Rou, de Jort, de Pierrefitte, etc. Il servit le roi Louis XI contre le duc de Bourgogne et accompagna Charles VIII en Italie. Le 4 mars 1480, il fut maintenu en sa qualité de noble et déchargé de la taxe des francs-fiefs.

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     Il épousa en secondes noces Jacqueline de Beaurepaire. Le nom de Beaurepaire étant sur le point de s’éteindre, le mariage ne fut accordé qu’à la condition que le premier enfant qui naitrait et ses descendants prendraient le nom et les armes de Beaurepaire. De cette seconde union naquit Gratien Gaultier, dit de Beaurepaire, écuyer, seigneur de Jort, de Pierrefitte, de La Malardière, etc. Il commandait une compagnie de cavalerie dans les guerres contre Charles Quint, sous François Ier et Henri II.

         Le 25 janvier 1561, il obtient du roi Charles IX des lettres patentes, enregistrées le 9 février 1561, donnant l’autorisation pour lui et ses descendants en légitime mariage de prendre, en mémoire de ses loyaux services, les nom et armes de Beaurepaire.

         Au début du 15e, la seigneurie de Louvagny était la propriété de Girot Le Normand et les Gaultier, seigneur de Jort, se lièrent d’amitié avec la famille Le Normand, amitié qui perdura.

         Ainsi, le 14 novembre 1595, Nicolas Le Normand vendit sa seigneurie de Louvagny à Louis de Beaurepaire.

         Son fils, François de Beaurepaire, écuyer, commandant une compagnie de gens à pied, obtint en mai 1651, l’érection en plein fief de haubert, les fiefs et terres nobles de Louvagny, le titre de comte et l’autorisation d’y construire un château, par lettres patentes de Louis XIV, enregistrées le 24 juin 1651.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Beaurepaire de Louvagny par Yves LG — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14631280

     

    [voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beaurepaire_de_Louvagny]

     

         La famille porte depuis le nom de Beaurepaire de Louvagny. Tous les descendants portent le titre de vicomte, le titre de comte continuant à être porté par le chef de famille, descendant de la branche ainé. Le titre de marquis, accordé par Louis XV à Marc Antoine de Beaurepaire (rameau de Damblainville et Saint-Germain) ne fut pas relevé. (…)

         Le comte procède vers 1840 à des essais agronomiques sur ses terres afin d'en faire bénéficier sa commune. (...)

         Le château cessa d'être la propriété de la famille de Beaurepaire par succession et filiation :

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     Joseph, Alexandre, Reine de Beaurepaire, né à Louvagny le 1er octobre 1783, épousa en 1833 N. de Robillard. De cette union, naquirent quatre filles. Aucune des trois premières ne se marièrent. La quatrième, Marie, Élisabeth (5 août 1838–22 mars 1899) épousa M. de Postel, qui hérita du château.

         Enfin, Éliane (1931-1995), la petite-fille de M. de Postel, devenue seule héritière du château, épousa le 3 mars 1955, le capitaine Jean Chavane de Dalmassy, dont un des descendants est actuellement en 2011 le propriétaire.» [1]

     

    Ci-dessus : 1. blason de la famille Robillard, d'azur à trois hérissons d'argent les deux du chef rampants et affrontés supportant ensemble une fleur de lys d'or et le troisième en pointe passant, https://man8rove.com/fr/blason/thb7rc7-robillard ; 2. blason de la famille Postel, d'argent à la colonne de gueules posée en bande accompagnée de trois trèfles de sinople, https://man8rove.com/fr/blason/40gely5-postel ; 3. blason de la famille Chavane de Dalmassy, d'azur à une oie d'argent tenant dans son bec une givre du même et surmontée de trois étoiles d'argent, 1 et 2, http://www.corpusetampois.com/che-20-chaixdestange10.pdf

     

    [voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beaurepaire_de_Louvagny ]

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados) LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

     

     Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien de 1813-1829, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/accueil.html ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Architecture

     

         « Le château est bâti au sein d'un parc d'environ 100 ha clos de murs.

         Une tour ronde subsiste du château médiéval et réunit deux bâtiments. (…)

         Rien n'existe au chartrier de Louvagny qui permette de situer avec précision la date de construction du château. La tradition familiale rapporte que son constructeur en fut François de Beaurepaire (décédé le 4 février 1664). Ce fut lui qui, par achats successifs, aurait constitué le parc qu’il fit clore. Ce serait aussi lui qui fit construire la chapelle. Les monuments historiques évaluent la construction pour ¾ au 17e et pour ¼ au 18e. (…)

         Le logis du 18e siècle est ordonnancé de manière symétrique et le pavillon oriental conserve des éléments du 17e siècle en particulier une porte et des cheminées. » [1]

     

         « Le château de Louvagny fut bâti à la fin du 17e, et bien qu’il ne remonte pas au temps de la féodalité, sa forme représente ce que les Anglais, dans leur nomenclature architecturale appellent castellated house, c’est-à-dire un manoir arrangé en château ou en fort. La construction des remparts, ou fosses, des bastions, des meurtrières de la tour, de la porte élevée au nord et percée pour un pont-levis, atteste de la pensée du fondateur, qui déploya du reste une véritable grandeur dans les dehors du château, dans le parc et dans les avenues de la terre. Du haut de la tour on a une large vue sur tout le pays.

         L’église est moderne et insignifiante. Une chapelle seigneuriale y est adossé au-dessous de laquelle est le caveau sépulcral des Beaurepaire. A la voûte sont leurs armoiries et celles de toutes les femmes qui sont entrées par alliance dans la famille ». » [2]

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)

    Ci-dessus : le château de Louvagny : gravure de 1829 par C. de Beaurepaire — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13035338

     

         « La reproduction de la gravure faite par M. de Vauquelin en 1829, donne une bonne vision du château de l'époque. (...)

         Le château a subi d’importantes modifications, surtout extérieures : l’avenue qui y mène passe entre les deux corps de bâtiment qui forment les communs.

         À quelques mètres de l’entrée se trouvent les restes du pont-levis, car une grande partie des douves qui encerclaient le château a été comblée en 1830-1840 ; ne reste que la partie ouest des douves.

         L'intérieur a été dans l’ensemble bien entretenu. À noter des plafonds qui ont été endommagés lors des bombardements de 1944. » [1]

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Le château de Louvagny a été lithographie dans la Statistique de l'arrondissement de Falaise ; il était entouré de douves, et une tour s'élève à l'un des angles ; toutefois les parties les plus anciennes ne remontent pas au-delà du temps de Louis XIV.
         Un parc, clos de murs, entoure le château : c'est un des plus vastes du pays, il a plus de 100 hectares d'étendue. M. le comte de Beaurepaire y a fait des travaux importants et transformé en herbages des terres précédemment labourées. On y voit, comme je l'ai dit, la porte romane de l'église de Pont. »
    [3]

     

    Photo ci-dessus par C. de Beaurepaire — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13206290

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Le corps le plus ancien du château remonte au 17e siècle, autorisation de construire un château et une chapelle accordée en 1651. Cette partie, comportant l'aile en retour nord terminée par un pavillon carré, a été bâtie de 1651 à 1664. Le corps en retour, accolé à une tourelle en demi hors-œuvre, fut élevé au début du 18e siècle. Les bouches à feu qui flanquent l'ensemble rappellent la vocation défensive du site. Entre 1830 et 1840 les douves qui ceinturaient l'ensemble ont été comblées. Un pont dormant permettait le franchissement. Un parterre conforme aux canons du 18e siècle, prolonge la façade sud. Dans le parc un pavillon du 17e siècle pourrait avoir servi de maison de garde. Au 19e siècle, un pont-levis a été ajouté dans la cour d'honneur. La glacière située dans le parc sert depuis le 20e siècle, au captage de la source qui alimentait les douves. » [4]

     

    Protection :

     

    LES REMPARTS DE LOUVAGNY (Calvados)     « Le domaine fait l'objet d'une inscription comme monument historique depuis le 10 août 1977 : les façades et les toitures du château et d'un bâtiment du 17e siècle dans le parc, la porte de l'ancien pont-levis, l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé, le grand salon, la salle à manger, la porte romane de l'église de Pont remontée dans le parc. Un arrêté du 6 avril 2006 complète le précédent en protégeant l'assiette des sols avec le réseau hydraulique, la cour d'honneur et les façades et toitures des communs. (…) Toujours protégés par les monuments historiques, on trouve l'église paroissiale qui jouxte le château avec la chapelle seigneuriale de la famille de Beaurepaire et son décor y compris la claire-voie la reliant à l'église.

          Dans l'église, la chapelle seigneuriale et le cimetière entourant l'église se trouvent des caveaux et tombes où sont inhumés les corps des familles Beaurepaire, Postel et Chavane de Dalmassy. » [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de la Statistique de l'arrondissement de Falaise par Frédéric Galeron ; Brée l'aîné, 1828 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58285599/f398.image.r=%22Ch%C3%A2teau%20de%20Louvagny%22?rk=128756;0

    [3] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados : T. II. par Arcisse de Caumont ; Derache, 1850 - 622 pages https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96626634/f404.image.r=%22Ch%C3%A2teau%20de%20Louvagny%22

    [4] Extrait de http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-calvados-chateau-a-louvagny-chateau-de-louvagny.html

     

    Bonnes pages :

     

    O http://tourisme.aidewindows.net/louvagny.htm

    O  http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-calvados-chateau-a-louvagny-chateau-de-louvagny.html

    O  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96626634/f404.image.r=%22Ch%C3%A2teau%20de%20Louvagny%22

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  • LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    A droite, photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     Joué-du-Bois possède un manoir du 15e siècle muni d'une enceinte, de grosses tours cylindriques et entouré par une pièce d'eau. Très endommagé lors des bombardements du village en août 1944, le manoir a été restauré par la suite. (NdB)

     

    Photo extraite du site https://monumentum.fr/manoir-pa00110989.html

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Plan de situation du manoir de Joué-du-Bois ; blason de la famille de Beaurepaire par Yves LG — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14631280

     

    Histoire

     

          « Joué du Bois était un plein fief de haudebert relevant de la baronnerie d'Annebecq. » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

         « Les de Beaurepaire [De Beaurepaire, vieille famille noble de Normandie dont l'ancienneté de noblesse fut reconnue par Monfaut. Leur blason était de gueules à la croix ancrée d'argent liée en coeur d'azur d'après M Jules Appert : de sable à 3 gerbes d'or montantes, 2 en chef et une en pointe, suivant le comte de Contactes. (La Chaux, p. 13).]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     Ont-ils été les premiers possesseurs du fief de Joué ? Y eut-il une famille pri­mitive du nom de Joué ? Renoult de Joué, qui fieffa en 1298 le tènement des Grandières et le champ Durillon était-il un des membres, de cette vieille race ? Jean de Joué, prêtre qui fit aveu du fief de la Brumanière l'an 1378 en fut-il le dernier rejeton ? Le fait est difficile à établir puisque les de Beaurepaire sont constamment désignés dans les actes publics sous le nom de Joué.

         En tous cas, nous savons d'une manière positive par les pièces conservées au chartrier de Rânes qu'en 1381 un de Beaurepaire (Guillaume) fit aveu à Guillaume de Chamborand, baron d'Anne­becq pour le fief de Joué 17 septembre 1381)... » [2]

     

         « Ses descendants conservèrent Joué du Bois jusqu'en 1516 date de la mort de François de Beaurepaire, fils d'Amboise, il laissa ses trois sœurs se partager l'héritage. De Marguerite morte trop tôt ses enfants héritèrent. (…) Aux gendres de Edmond de Colbard revinrent le manoir et les terres du bourg... » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Jean Le Verrier devint sieur de Champsegré en 1527. La mort de son frère le fit peu après sieur du Champ-de-la-Pierre : enfin la vente de Joué-du-Bois par les gendres de Edmond de Cobar et, celle de la Chaux par M. de Montreuil (1539) lui remirent aux mains une grande étendue de terre. Après la mort de Jean (1550), Josselin Le Verrier, son fils, s'établit au manoir avec sa vieille mère Suzanne. (…) Josselin vécut pendant la triste époque des guerres de religion et fut maltraité par les réformés. L'on montre, au haut de la tou­relle de l'escalier les ravages faits par les boulets des protestants ; on dit même que la tour, dont les pieds se baignent dans la grande douve, eut de telles avaries qu'il fallut la reconstruire en entier. (…) Josselin Le Verrier mourut vers 1593, sa veuve, Guyonne de Marconney. lui survécut plusieurs années (1601). Les héritiers furent nombreux. (…) » [2]

     

    Blason ci-dessus visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « En 1593 Gabriel de Fontenay, seigneur du Bel acheta  le château de Joué du Bois et mourut peu après. Marguerite Terre sa veuve apporta l'acquit de par son  mariage à Philippe Langlois seigneur de La Poterie, décédé en 1615 trois ans après sa femme laissant un fils, Claude. » [1]

     

    Blason ci-dessus visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Claude Langlois, fils de Philippe, épousa Catherine du Four. (…) L'aîné de leurs enfants, Philippe, mourut en 1643 à l'âge de vingt ans d'une maladie contractée au régiment. Le cadet Henri (M. de St-Roch) eut une fin tragique, il fut traitreusement tué en duel pendant la guerre d'Italie (1657). Un de ses amis le vengea en perçant d'un coup d'espadon le bravache qui, dans une hôtelle­rie, se vantait de sa mauvaise action. Devenue veuve en 1653, Catherine du Four mena en son logis une vie retirée et économe. La bonne gestion de sa fortune, lui permit d'accroître ses propriétés par de constantes acquisitions. » [2]

     

    Blason ci-dessus visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

         « En 1649, Suzanne Matrot épousait François Langlois seigneur de Joué du Bois fils de Philippe cité plus haut et de Catherine du  Four. (...) » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Après la mort de François Langlois, le logis de Joué fut habité par Jacques de Lonlay. Sa femme, Catherine Langlois y mourut en 1717, à l'âge de 66 ans. (...) Et quand Jacques de Lonlay se fut éteint à son tour en 1726, Urbain Langlois apparut à Joué-du-Bois avec son épouse Marie-Cécile d'Origny de Roussel. Urbain Langlois (...) retourna à Mont-Ormel et à la Poterie, où il mourut le 17 novembre 1752. (…) Marie-Madeleine Langlois devint l'héritière d'Urbain Langlois, son frère. Née le 1er juillet 1700, la nouvelle maîtresse du fief et seigneurie de Joué-du-Bois avait épousé le 10 juillet 1730, noble homme Joseph-Alexandre Blanchard, sieur d'Amanville (…) Madame d'Amanville atteignit les années de l'extrême vieillesse. Elle mourut le 26 mars 1783 et fut inhumée non dans le choeur de l'église avec ses ancêtres, mais dans un caveau creusé au milieu du cimetière de la Poterie au pied de la croix que la pieuse châtelaine avait fait ériger l'année précédente. » [2]

     

         Son neveu Louis des Rotours tombé dans la gêne vendit les terres et le manoir du bourg à Thomas Lenoir Grandpré qui fut le dernier seigneur de Joué du Bois. » [1]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Thomas Le Noir dirigeait depuis longtemps le grand moulin banal de Joué, dit de la Chaux. La roue bienfaisante de dame Fortune avait bien tourné pour lui, si bien que ses contempo­rains n'ont pu en découvrir l'explication. (...) Le vieux meunier défendit les privilèges de sa seigneurie avec autant de vigueur que le plus exigeant des nobles. » [2]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Son petit fils Jean-Jacques épousa en 1830 Victoire du Bois Tesselin (dont la tombe existe encore aujourd'hui au cimetière de Joué du Bois et restaurée par le patrimoine en 2006). » [1] 

     

    Blason visible sur l'un des vitraux de l'église de Joué-du-Bois extrait du site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     1944 « Un des sinistres les plus regrettables est celui qui anéantit le délicieux manoir de Joué-du-Bois, si connu et si apprécié des touristes, des peintres et des amis du passé.

         Fut-il construit au début du 15ème siècle ou vers le milieu, ou par Ambroise de Beaurepaire à la fin du siècle ? En tout cas, il avait vaillamment résisté aux injures du temps. Ayant gardé complète l'ordonnance de ses douves avec leurs jolies tourelles d'angle, formant un ensemble assez rare, habité et amoureusement conservé par Mme Paul Lory, le château renfermait un mobilier ancien et beaucoup d'objets dont la perte est irréparable. Signalons en particulier une très bonne toile du peintre H.N. Léveillé, originaire de la commune.
         Tous ceux qui l'ont visité regretteront la magnifique grande salle avec sa cheminée monumentale et ses solives apparentes : la voilà victime de cette guerre du 20e siècle !

         Formons ici le vœu qu'une restauration intelligente puisse conserver au moins la tourelle et quelques vestiges de cette relique ! » [3] 

     

    Photo ci-dessus extraite de ce même site http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

     

    Architecture

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Initialement plate-forme militaire, le manoir est bâti sur un quadrilatère entièrement entouré de douves. Trois ponts-levis, transformés en ponts fixes au milieu du 17e siècle, donnaient accès à la place, défendue alors par sept tours, dont six subsistent. Des communs Renaissance s'ordonnaient à l'ouest de la cour d'honneur. La tour carrée nord-est a été refaite en 1820 à usage de four à pain. Le manoir est un bâtiment de plan rectangulaire flanqué d'une tour d'escalier polygonale. La façade nord est flanquée d'une tour carrée. » [4]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Le manoir qui servit d'habitation aux vieux seigneurs existe toujours. La tradition populaire et une certaine analogie de style avec la partie ancienne du château de Rânes nous portent à croire qu'il fut bàti au commencement du 15e siècle, et probablement même cinquante ans plus tôt, au déclin de la possession anglaise.

         Les lots de 1516 nous le montrent organisé comme il l'est présentement. Le jardin, la cour, le domaine et la métairie sont à peu près les mêmes. Il était entouré de douves et défendu par des communs munis de meurtrières et flanqué de sept tours. D'après les lots de 1530 une des douves traversait le grand jardin.

         Il suftit d'un coup d'oeil pour reconnaître que l'aile droite n'a pas été construite.

         Les trois ponts-levis qui mettaient cette demeure à l'abri d'un coup de main furent changés en ponts fixes sous Louis XIII, et les murs de clôture reçurent les couronnements en granit qu'on y voit encore.

         La cour et les salles du rez-de-chaussée, envahies par l'humi­dité, ont été exhaussées d'environ 0 m. 50, ce qui a donné à la monumentale cheminée de la cuisine un aspect moins gracieux.

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien de 1817, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ ; à droite, un extrait de la carte d'Etat Major, document extrait du site Géoportail.

     

         Les meneaux en forme de croix qui coupaient si bien les grandes fenêtres, ont été brisés et les petites ouvertures de l'aile du manoir agrandies.

         L'oratoire adjacent à la chambre principale a été converti en cabinet. On y remarque encore des vestiges de fenêtres gothiques 14e s. En perçant le plafond, on retrouve, parait-il, la voûte primitive.

         Enfin l'on a fait disparaître les constructions qui avaient été accolées du côté des petites douves quand « M. de la Lande et ses belles-soeurs avec leurs maris » avaient été contraints d'y faire une commune habitation.

         Les communs d'un beau style renaissance, ont été détruits, il y a vingt ans, et l'on ne peut plus admirer les avenues majestueuses. qui, allant au Theil et à la Drouarderie, dominaient la con­trée et encadraient gracieusement le vieux castel. » [2]

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Protection :


    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)     « Portail d'entrée ; façades et toitures du logis et des deux tours d'angle carrées ; vestiges des deux tours d'angle circulaires ; cour d'honneur, avec l'ensemble des murs, des douves et des ponts qui la cernent ; jardin et son portail du 17e siècle (cad. H 366 à 368) : inscription par arrêté du 21 mai 1991. » [5]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

    [2] Extrait de Joué du Bois, paroisse, fiefs, commune, du 15e siècle à la fin du 18e siècle par l'abbé C. Macé ; Renaut de Broise imprimeur à Alençon, 1895 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k164252t.r=%22Jou%C3%A9%20du%20Bois%2C%20paroisse%2C%20fief

    [3] Extrait de http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

    [4] Extrait de http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-orne-manoir-a-joue-du-bois-manoir-de-joue-du-bois.html

    [5] Extrait de https://monumentum.fr/manoir-pa00110989.html

     

    LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne) LES REMPARTS DE JOUE-DU-BOIS (Orne)

     

    Bonnes pages :

     

    O http://joue-du-bois.pagesperso-orange.fr/1.%20Joue%20du%20bois.htm

    O Joué du Bois, paroisse, fiefs, commune, du 15e siècle à la fin du 18e siècle par l'abbé C. Macé ; Renaut de Broise imprimeur à Alençon, 1895 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k164252t.r=%22Jou%C3%A9%20du%20Bois%2C%20paroisse%2C%20fiefs%2C%20commune%20%22?rk=85837;2

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