• LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)    " Les Andelys s'explique par la présence de deux agglomérations : le Grand Andely, village d'origine et le Petit Andely, seulement attesté au 13e siècle comme le Nouvel Andely (sous la forme latinisée Andeliacum novum en 1232) ou la Couture d'Andely, couture signifiant « culture » en ancien français. Les deux agglomérations ont eu chacune leur enceinte dans le passé." [2]

     

         Jusqu’à la Révolution, le Petit et le Grand Andely étaient deux villes distinctes séparées par une vaste zone humide. [NdB]

     

    Blason de la commune des Andelys par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2535194


     

    LE PETIT-ANDELY

     

    LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure) LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure) LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure) LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure) LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure)

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)      Le Petit-Andely, tout d’abord village de pêcheurs appelé « La Culture », s’est agrandi au pied du Château-Gaillard édifié par Richard Cœur de Lion à la fin du 12e siècle, pour y loger ouvriers, marchands, artisans et aubergistes utiles à la construction de la forteresse du Château-Gaillard dont les ruines surplombent la vallée de la Seine. Le château est bien visible de la large vallée que forme à cet endroit un important méandre de la Seine.

         Un autre château, aujourd'hui disparu, fut érigé également en bord de Seine sur l’île du Château à la même époque. 

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)     « La Ville s’est maintenue à l’intérieur du rempart même après sa destruction, remplacé par un petit boulevard, au Sud, qui s’interrompt au Nord de l’avenue de la République avec la présence de l’usine Holophane. Cette entreprise industrielle est totalement intégrée dans le bâti et l’histoire de la cité.  

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)      Le Petit-Andely présente un bâti assez homogène, dense et à l’alignement. La majorité des immeubles construits autour de l’église Saint-Sauveur sont antérieurs au 19ème siècle. Beaucoup d’édifices ont été réhabilités. Riche d’un patrimoine architectural remarquable,entre Seine et coteaux, le Petit Andely attire toute l’année de nombreux touristes qui viennent flâner le long des berges de la Seine." [1]   

     

    Ci-dessus, plan du château de l'Ile extrait de La Ville des Andelys et ses environs à travers les âges par Léon Coutil (1856-1943) - Éditeur (Les Andelys) 1942

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)

     

    Plan hypothétique des remparts du Petit-Andely ; blason du Petit Andely par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2535305

     

    LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure)     « En arrière de Vernon et des premiers points fortifiés sur l'Epte, tombés en partie aux mains du roi de France, Richard Cœur de Lion lance la construction de Château Gaillard en 1196 sur une falaise de craie surplombant la vallée de la Seine. Cette position est considérée comme inexpugnable. Pour empêcher toute descente du fleuve par la flotte française, il fait planter trois rangées de pieux dans le lit de la Seine en contrebas. La construction de Château Gaillard aurait duré un an et, selon la légende, Richard Cœur de Lion aurait déclaré en 1197 : « Qu'elle est belle, ma fille d'un an » et il serait aussi l'auteur de : « Que voilà un château gaillard ! ». (...) [2]

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)

     

    Plan ci-dessus du Petit Andelys extrait de L’urbanisme en Normandie au Moyen Âge d’après l’analyse morphologique des plans de villes par Bernard Gauthiez pages 369-391 - Vol. 2 ; « Le-Petit-Andely (Eure), 1197-1198, un exemple d’urbanisme quadrangulaire, juxtaposé vers l’est à un ancien portus dont la forme courbe longe la rive de la Seine » http://books.openedition.org/pufr/docannexe/image/6440/img-18.jpg

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure) 

    Document ci-dessus extrait de l'article « Château-Gaillard dans la défense de la Normandie orientale 1196-1204» par Dominique Pitte, in Anglo-Norman Studies XXIV : Proceedings of the Battle Conference 2001 publié par John Gillingham https://books.google.fr/books?id=7uDnLRJ4bHwC&pg=PA168&lpg=PA168&dq=la+forteresse+de+Boutavant+%C3%A0+Tosny&source=bl&ots=LuKWTSht_m&sig=GYxqkLLaYNbuNIbHCbdbvm-gcE0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDzv_VtMfUAhWiLMAKHfszApoQ6AEIWTAH#v=onepage&q=la%20forteresse%20de%20Boutavant%20%C3%A0%20Tosny&f=false

     

         Dès 1203, au début du siège, le gouverneur de la place Roger de Lacy fera expulser les habitants de la couture (le Petit Andely) au nombre d'environ 1 200, qui sont réfugiés au château depuis quelques mois, le but principal étant d'épargner les vivres, dont la garnison dispose pour soutenir au moins deux ans de siège. Une bonne partie d'entre eux se retrouvera dans les fossés au pied des murailles et y passera plusieurs semaines au cœur de l'hiver, les Français leur refusant le passage à travers leurs lignes constituées de retranchements, de palissades et de tours de bois.

     

         Le chroniqueur LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure)Guillaume le Breton en rejettera la faute sur Roger de Lacy et ses Normands, coupables à ses yeux d'avoir abandonné des proches et des amis, disculpant de la sorte Philippe Auguste dont il est le chapelain. Un tableau de grande dimension, œuvre du peintre Francis Tattegrain, illustrant cet épisode du siège se trouve dans la salle d'instance de la mairie des Andelys. » [2]

     

    " Enceinte fortifiée du Petit-Andely 

     
          Sur le terre plein fermant la vallée du Gambon, Richard avait fait tracer, vers la fin de 1195 et en 1196, une vaste enceinte protégée par des tours en bois et en pierre avec des plates-formes et des ouvertures pour les arbalétriers qui renferma bien vite quelques centaines d’habitants ; elle répondait à peu près au Petit-Andely actuel, mais à cette époque, elle portait le nom de la Culture (Couture) qui devint ensuite Andeli le jeune.
         C’était un quadrilatère défendu à l’Ouest par la Seine : le mur de ce côté allait du pied de la falaise, c’est-à-dire de la porte Saint-Jacques, au pied du Château-Gaillard. On retrouve ce mur sur plusieurs points notamment dans la rue des Petits-Varreaux. Le boulevard de la Gare l’a coupé, mais il se prolonge encore dans toute la longueur de cette petite rue.
         La route de Vézillon se trouvait fermée par la porte Finaude, dite Hasard, qui était très étroite et ne donnait passage qu’à un chariot à la fois ; elle était défendue par deux tours dont les fondations existaient encore vers 1885. Le mur d’enceinte remontait à angle droit pour se rattacher à environ 60 m de distance, à la tour du Colombier et à l’ensemble de la forteresse ; mais un autre mur de 1 m 60 d’épaisseur, parallèle à la route et distant seulement de 2 m 40, de celui-ci, s’avançait à 40 m plus loin, jusqu’au chemin qui conduit au pont actuel. Sur ces fondations, on a construit récemment, un mur servant de limite aux jardins conquis sur l’ancien bras du Hamel.
         A l’Est, le mur d’enceinte était précédé par une chaussée, à l’extrémité de laquelle se trouvait une porte ; il était naturellement défendu par le Vivier qui couvrait toute la partie inférieure de la vallée et dont les eaux se déversaient dans la Seine, et passant sous deux ponts qui furent encastrés dans le quai construit au commencement du 14e siècle par Enguerrand de Marigny. Le pont Mercadier (pont Makade), près de la porte St-Jacques existe encore près de l’hospice.
    Pour de plus amples détails on peut se reporter à nos deux notices illustrées sur le Château-Gaillard publiées en 1906 et 1934. "
    [5]

     

    LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure)

     

         « La tour Paugé, dont les assises datent du 12e siècle, fait partie de l’ensemble fortifié conçu par le roi Richard Cœur de Lion. Dans un premier temps, elle a été utilisée comme tour de guet, intégrée dans un mur de fortification du Petit Andely, mur toujours visible aujourd’hui.
    Sur l’ensemble des tours qui constituaient la fortification du Petit Andely, c’est la seule pour laquelle nous avons encore des vestiges. De plus, c’est la seule tour qui soit carrée ; les autres étant rondes ou semi-circulaires. Par cette particularité, elle représente un patrimoine unique qui mérite toute notre attention. 
    » [3]

     

    LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure) LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure) LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure)

     

    Photo 1 : http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2013/07/02/la-tour-pauge-des-andelys-se-devoile-apres-des-travaux-de-renovation-281159.html ; Photo 3 : https://www.fondation-patrimoine.org/fr/haute-normandie-11/actualites-520/detail-la-tour-pauge-des-andelys-restauree-1865

     

     Un article et une photo extraits (ci-dessus au centre) du site L'Impartial du 17 juillet 2013 :

         « Le dernier vestige des remparts du Petit-Andely, la tour Paugé a retrouvé tout son lustre d’antan grâce au travail remarquable entrepris depuis 2009. Mercredi 3 juillet en matinée, la couverture, avec ses colombages et ses ardoises, était achevée pour l’inauguration à laquelle participaient la Fondation du Patrimoine représentée par Édouard Labelle, délégué régional, Yvette Petit-Decroix, la déléguée départementale, les entreprises Lafarge Granulats et Langlet Bâtiment et les élus locaux.

    Deux phases

         Laure Dael, le maire, a retracé l’histoire de cette tour carrée, les moyens mis en œuvre pour la restituer en l’état, et remercié les différents partenaires impliqués dans le projet. « En l’espace de quelques mois, la tour Paugé est passée du statut de vestige abandonné depuis de très longues années à celui plus envieux de fier patrimoine restauré témoin d’une page essentielle de notre histoire. »
         Après la mise en sécurité et les premières consolidations entreprises sous l’œil vigilant de Dominique Jussiaume, l’adjoint au Cadre de vie et aux Travaux, les travaux pouvaient démarrer. Ceux-ci ont consisté en la réfection des piles d’angle, la confection de linteaux, de rejointement et dans un deuxième temps, la construction de la partie haute avec ossature bois.
         Les touristes, nombreux à emprunter cette route, à pied pour monter à Château-Gaillard ou en descendant en voiture, pourront désormais apprécier la beauté de cette tour et des jardins médiévaux créés en 2009 et 2010 par le service des espaces verts de la ville.

    6 191 euros pour la ville

         Arnaud Colson a mis en avant les efforts et les soucis de conservation auxquels Lafarge Granulats s’emploie depuis des années pour restituer aux milieux naturels ainsi qu’aux bâtiments leurs valeurs premières.

         La deuxième phase de la restauration de la tour Paugé a été rendue possible par les subventions du Conseil général (8 736 euros), de la Fondation du Patrimoine dont Lafarge (28 750,15 euros). Il ne restait plus que 6 191,75 euros à la charge de la commune. Une somme qui a été inscrite au budget 2013.

         Il ne reste maintenant plus qu’à apposer une plaque sur la tour afin que tout le monde puisse bien l’identifier. Rien de telle que des petites bulles et des petits fours pour arroser la renaissance de la tour Paugé. » [4]

     

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     LE GRAND-ANDELY

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)     Je n'ai pas encore trouvé de plan me permettant de proposer un tracé avéré des remparts du Grand-Andely dont un tronçon a subsisté. Sans doute, l'espace concerné correspond-il au secteur en rouge foncé visible sur le plan de la reconstruction ci-dessous ? [NdB]

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)

     

    Département de l'Eure. Ville des Andelys. Plan de reconstruction et d'aménagement... / Henri Bahrmann architecte http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531213352/f1.item.r=&rk=21459;2.zoom 

     

         Les vestiges de remparts du Grand Andely, datant du 11e siècle, sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1926. [NdB]

     

    LES REMPARTS DU PETIT-ANDELY (Eure)     « Fortifié au Moyen Age, le Grand Andely s’est étendu, après la disparition des remparts, vers l’Ouest et vers l’Est, puis vers le Nord remontant la vallée du ruisseau de Paix. Endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, le centre-ville a été reconstruit autour de la Place Nicolas Poussin et de la rue attenante commerçante Marcel Lefèvre. Ses limites reprennent à peu près celles de l’ancienne enceinte. » [1]

     

     Blason du Grand-Andely par Par User:SpedonaCette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2535293

     

    " Les Fortifications d’Andely-le-Vieux

     
         Une autre partie de la ville est moins connue, il convient de parler de l’enceinte fortifiée d’Andely-le-Vieux, l'
    Andeliacum Vêius, cité par Orderic Vital, qui nous apprend que Louis le Gros en chassa les troupes de Henri 1er, roi d’Angleterre, en 1119, peu de temps avant la bataille de Brémulle, près d’Ecouis ! le Petit-Andely Andeliacum Novum ne reçut de fortifications qu’en 1195.


    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)     Des plans indiquant cette enceinte se voient au Cabinet des Estampes à Paris, ils ne mentionnent que six tourelles sur la partie nord-ouest ; trois sont détruites vers la Sous-Préfecture ; une a été fort mal restaurée vers 1868, par un ancien agent-voyer, qui a ajouté sur les angles intérieurs d’autres petites tourelles plâtrées pour recouvrir les briques (alors que ces anciennes tourelles sont en pierres et blocages).  Les deux tourelles non remaniées mesurent actuellement 4 m 59, 5 m de hauteur, 0 m 80 d’épaisseur ; leur diamètre extérieur est de 5 m 70 ; ce sont des demi-tourelles formées d’un segment faisant une saillie de 2 m 50 devant la muraille crénelée ; elles portent aussi quelques meurtrières avec trou médian ; la tour du centre porte seulement 4 meurtrières, dont une d’angle, à 2 m 50 de hauteur ; la tour du nord-ouest porte deux rangées de meurtrières, les premières à 1 m 75, les autres à 3 m 40 de hauteur, au total huit ; elles sont éloignées de 52 et 62 m. Le coteau descend à 12 m. de distance ; il dominerait ces tourelles si, vers le sud, du côté de la ville, le terrain n’était pas immédiatement en très forte déclivité ; il est impossible d’affirmer si ces tourelles n’ont pas été plus élevées primitivement. Cette enceinte a donc été établie à flanc de coteau ; on a creusé un fossé en avant des murs, ce qui augmentait leur hauteur ; ce fossé a été comblé depuis et sert actuellement de chemin.

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)  Au sud de la ville, les fortifications sont partout rasées. On distingue encore les fondations sur le boulevard Sainte-Clotilde ; le canal du Grand-Rang correspond aux fossés, ils ont été agrandis. " [5]

     

    Ci-dessus, les deux illustrations sont extraites de ce même document.

     

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)  LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)

    LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure) LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure) LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure) LES REMPARTS DES ANDELYS (Eure)

     

    Photo 1 : http://www.panoramio.com/photo/115520497 ; Photo 2 : http://www.lesandelys-tourisme.fr/decouverte/ ; Photo 3 : carte postale ; Photo 4 : http://www.monumentum.fr/vestiges-lenceinte-grand-andely-pa00099307.html

     

    Sources : 

     

    [1]  http://www.ville-andelys.fr/les-andelys/la-ville-et-ses-hameaux/petit-andely/

    [2] Wikipédia

    [3] https://www.fondation-patrimoine.org/fr/haute-normandie-11/tous-les-projets-550/detail-tour-pauge-les-andelys-1255

    [4] http://www.limpartial-andelys.fr/2013/07/17/les-andelys-la-tour-pauge-restauree-et-inauguree/

    [5] Extrait de La Ville des Andelys et ses environs à travers les âges par Léon Coutil (1856-1943) - Éditeur (Les Andelys) 1942 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3212902/f25.item.r=Les%20Andelys%20Coutil.zoom

     

     

    IL EXISTE ÉGALEMENT DANS CE BLOG UN ARTICLE TRAITANT UNIQUEMENT DU CHÂTEAU GAILLARD : voir à ce nom...

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