• LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne) LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne) LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)

     

    Photos ci-dessus : au centre photo du manoir du Plessis-poix extraite de http://patrimoine-sainteceronnelesmortagne.reseaudesassociations.fr/fr/information/42262/le-manoir ; à droite, photo de la tour dimière par By Montcacune - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42613566 

     

    La motte du Plessis-Poix à Sainte-Céronne-lès-Mortagne

     

         « La grosse tour ronde du colombier signale l'ancien manoir du Plessis-Poix dont le corps de logis est coiffé d'un grand toit à quatre pentes. Situé près d'une motte féodale (ISMH), cet ancien ermitage devenu prieuré Saint-Jean de Poix, dépendait du Val-Dieu. Les religieux y bâtirent quelques cellules et une petite chapelle. » [1]

     

         « Au lieu-dit « le Plessis-Poix », situé au sommet de la colline qui domine la commune de Sainte-Céronne, existait un domaine assez important (au vu du volume du pigeonnier et à la consultation du cadastre de 1804 mentionnant de nombreux bâtiments détruits depuis) dont le dernier propriétaire connu est la chartreuse du Valdieu. De ce domaine démantelé à la Révolution française, par la vente des biens nationaux, il ne subsiste aujourd’hui que quelques éléments : la chapelle, la maison d’habitation, la motte féodale et la tour. » [2]

     

         « Pendant la guerre de Cent Ans, plusieurs textes évoquent une déroute anglaise à Sainte-Céronne, avant 1421, vers 1422 ou en 1424, Jean II, duc d'Alençon et comte du Perche, livra sa première bataille rangée contre les Anglais entre Mortagne et Mamers, les vainquit, poursuivit les fuyards qu'il rattrapa à Sainte-Céronne où il en fit « un grand carnage ». [3]

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)   LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)

     

    Plan hypothétique du site de la motte du Plessis-Poix à Sainte-Céronne-lès-Mortagne ; blason de la commune de Sainte-Céronne-lès-Mortagne par CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43863293

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)     « Cette motte castrale attribuée aux Rotrou et que l'on voit sur ces photos aériennes, atteste l’intérêt stratégique de ce site où fut édifié à la renaissance, un petit logis. Quelle est l’origine de cette motte artificielle ? Selon le professeur Decaen, cette motte aurait été créée dans le haut Moyen-Age, aux environs du 11e ou 12e siècle. Elle était vraisemblablement entourée de plaisses ? (palissades) ainsi que permet de penser le nom du lieu. Au sommet pouvait se trouver un petit fortin en bois.

     

    Ci-dessus plan extrait du cadastre napoléonien.

     

         Mais la situation et la proximité de la ville gallo-romaine de Montcacune autorise une autre hypothèse : étant visible sur plus de 10 km de rayon, peut-être aurait-elle servi à des feux de signalisation.

    Elle est inscrite à l’inventaire des sites.

     

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    Photos ci-dessus : à gauche extraite de http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/49855/plessis-poix  ; à droite, photo aérienne extraite du site Géoportail.

    Le manoir de la chapelle de Poix

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)     Au hameau de Poix, auprès d’une motte féodale où les chevaliers de Poix avaient installé au 11e siècle un petit château relevant de la baronnie de Soligny fut élevé à la place et sans doute au 16e ou 17e siècle, mais remanié depuis, un petit manoir fort avenant : Le Plessis de Poix que l’on peut toujours admirer.

         La maison d’habitation a été construite en 1693 (la date figure sur une pierre d’angle du bâtiment) par la chartreuse du Valdieu pour y loger le chapelain. Celui-ci dépendait matériellement de la chartreuse mais était nommé par les abbés de Saint Évroult (près de l’Aigle). À cet emplacement ou au sommet de la butte existait antérieurement un petit château dont la seigneurie relevait de la baronnie de Soligny. En 1250, on y trouve comme châtelain Alexandre de la Rosière, dont la descendance occupera les lieux durant plusieurs générations.

     

    Photo ci-dessus extraite de http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/49855/plessis-poix

     

         La chapelle Saint-Jean de Poix dont on ne connaît hélas ni l’origine, ni l’histoire était en très mauvais état en 1750, car l’évêque de Séez l’a désaffectée à cette date. Il ne subsiste que les murs extérieurs (indiquant le volume du bâtiment) tels qu’en témoignent l’épaisseur des murs et les vestiges d’une fenêtre que l’on voit encore dans un grenier de la maison actuelle.

     

    La tour dimière du Plessis-Poix

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)     On peut découvrir à l’entrée du Plessis-Poix, une tour dîmière, du 16e siècle.

         En bord de route, annonçant la propriété, cette tour ronde est surmontée d’une fuie (petit pigeonnier). Son premier étage servait de grenier à dîme.

         La toiture conique est ourlée d’une corniche moulurée en pierre blanche. Les deux lucarnes d’envol s’ouvrent vers les cultures céréalières voisines. » [4]

     

    Photo ci-dessus extraite de http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/49855/plessis-poix

     

    « La motte comme moyen de conquête

     

         Cependant, une fois la forteresse en place et la vallée de l'Huisne verrouillée, les Rotrou ne semblent pas se satisfaire de la seule garde du château de Nogent. Leur ambition territoriale est trop forte pour se contenter de la place qui leur a été attribuée. Ils vont chercher à se constituer un domaine plus étendu au milieu des grandes principautés qui les entourent. Ils tentent d'abord, semble-t-il, de s'étendre vers l'Est où ils rencontrent – probablement - la résistance de leur propre seigneur le comte de Blois et de son vassal, sur place, le vicomte de Chartres. Dans cette direction, ils paraissent bloqués, non loin de Nogent. (...)

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)     Les Rotrou se tournent alors vers l'Ouest, vers cette région forestière, à peine colonisée. Ils entreprennent une remontée de la vallée de l'Huisne par la rive gauche, ils s'enfoncent comme un coin entre le duché de Normandie, au Nord, et la seigneurie de Bellême qui occupe déjà la rive droite de l'Huisne, au Sud. Cette conquête est marquée par la construction de château qui sont tous des ouvrages de terre, des mottes : Rivray (Condé-sur-Huisne), Saussay (Bretoncelles), Rémalard, Maisons-Maugis, Corbon peuvent être considérés comme les étapes de cette avancée. Ils prennent avant le milieu du 11e siècle, Mortagne où un château du même type est élevé (la Butte Saint-Malo) avant d'atteindre les rives de la Sarthe, fortifiées de la même façon (mottes de Soligny-la-Trappe, de Plessis-Poix (Sainte-Céronne), de Saint-Aubin de Courteraie, de Saint-Sulpice-de-Nully, du Jarrier (Champeaux), de Longpont, etc...). La vallée de la Sarthe restera définitivement la frontière entre la nouvelle seigneurie et le duché de Normandie. » [5]

     

    Photo ci-dessus extraite d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)     O « L'église de Sainte-Céronne (Cl. MH) fut rebâtie au11e s. autour de l'oratoire de la sainte qui, venue de Corneilhan, près de Béziers, fonda au 5e s. le premier monastère de moniales du Perche. La vaste nef est précédée d'un puissant clocher-porche très contreforté couvert d'une toiture en bâtière percée, côté sud, d'une curieuse lucarne. Le portail roman, aux archivoltes en grès roussard, offre un décor en pointes de diamant. » [1] 

     

     

    LES REMPARTS DE SAINTE-CERONNE-LES-MORTAGNE (Orne)     O À La Motte, sur la commune de Bazoches-sur-Hoëne, visible depuis la D.8 vers Mortagne se trouve le site d’un tertre castral du Moyen Âge. Un pigeonnier carré et une douve circulaire mise en eau subsistent actuellement (propriété privée). [NdB]

     

    O La motte de Nully, sur la commune de Saint-Hilaire-le-Châtel. Nous vous invitons à consulter à la source cet excellent article concernant cette motte du Perche complètement disparue aujourd'hui [NdB] :

     

        " Les Seigneurs de Nully- Seigneurs et seigneurie du lieu du 12e siècle à la révolution

     

    Les premiers seigneurs de Nully

     

         Avec la plupart des vassaux des comtes du Perche, les seigneurs de Nully participèrent par des donations aux fondations religieuses du Perche au cours des 11e et 12e siècle : abbayes de La Trappe, de Thiron, prieuré de St Denis de Nogent et léproserie de Chartrage à Mortagne. Ce sont les cartulaires et archives de ces établissements qui ont permis de découvrir ces seigneurs.

         Le premier seigneur de Nully connu vivait à la fin du 12e siècle et se prénommait Hugues :« Hugonis de Nuilleio », sans doute descendant d’une famille installée dans le Perche depuis des décennies ou des siècles.

         En 1173, il fait don à l’abbaye de la Trappe (fondée en 1140) de la grange du Boulay (Soligny la Trappe), avec Guillaume de Poix et Hugues des Marais.

         En 1194, Hugues de Nully fait don à la léproserie de Chartrage de Mortagne (fondée en 1090) d’un setier de seigle sur son moulin de Saint Hilaire et d’un setier de froment sur sa terre de Sainte Céronne.

         En 1212, Barthélémi de Nully fait donation à l’abbaye de la Trappe de la dime de Tourouvre qu’il tenait de Nicolas de Nully, son parent, avec l’accord de Hamelin son fils et de Geoffroy son frère.

         En 1248, Geoffroi de Nully approuve comme suzerain, la vente faite par les consorts Gastinelle, de droits sur la dime de Tourouvre. C’est la dernière information que nous possédons sur ces seigneurs de Nully. (Cartulaire de l’abbaye de Notre-Dame de la Trappe –publié par SHAO en 1889) (Recueil des Antiquitez du Perche – Bart des Boulais)

         En l’absence de documents sur cette famille seigneuriale au cours des siècles qui ont suivi, je n’ai pas retrouvé de descendance à Geoffroi, le dernier nommé en 1248. D’autre part, le patronyme de Nully était assez répandu à cette époque. Ce nom et ses dérivés (Nully, Nuilly, Neuilly) provenaient des paroisses portant le nom de Nully souvent devenues par la suite Neuilly (il existe 84 villes et villages portant le nom de Neuilly en France en plus de la ville de Nully en Haute Marne qui est à l’origine d’une importante famille de Nully).

         A défaut de successeur connu, qu’en est-il donc advenu des terres de ces nobles seigneurs ?

     

    Les seigneurs de St Sulpice

     

         Les seigneurs de Nully possédaient des droits et terres dans plusieurs paroisses de la région et, quoiqu’aucun document ne l’atteste, ils devaient très probablement régner sur un territoire équivalent aux limites de la paroisse de St Sulpice qui, à cette époque, portait leur nom.

         Il était d’usage que les nobles prennent le nom des fiefs sur lesquels ils étaient établis ou de la paroisse sur laquelle ils possédaient haute justice.

        Or, au 13e siècle, le nom de « St Sulpice » n’apparait pas dans les écrits mais l’église et la paroisse portent bien le nom des seigneurs de Nully : « ecclesiam de Nuileio » et « parochia de Nuileio ». (Cartulaire de l’abbaye de Sainte-Trinité de Tiron) (Cartulaire de l’abbaye de Notre-Dame de la Trappe –publié par SHAO en 1889 ) Les seigneurs de Nully ne sont d’ailleurs jamais apparus comme étant seigneurs de St Sulpice. Cependant, F Pitard, en 1877, sans doute par déduction, donne à Hugues de Nully, le titre de seigneur de St Sulpice. (Fragments historiques sur le Perche – J.F. Pitard - 1877)

         Quatre siècles plus tard, en 1699, un prétendu fief de St Sulpice, comprenant notamment l’église, le cimetière et le presbytère de la paroisse est inclus dans une mise en adjudication sur saisie du domaine de Mauregard. Les habitants de St Sulpice s’opposent alors à ce que les terres de ce prétendu fief de St Sulpice soient comprises dans cette adjudication de la seigneurie de Mauregard, déclarant que la presque totalité des terres de la paroisse sont en franc alleu et qu’ils ne reconnaissent comme seigneur que le Roi. (A.D. Orne – fonds J Besnard)

         En 1704, un procès verbal de visite épiscopale nous confirme que le Roi est désigné comme étant le seigneur temporel du lieu, désormais dénommé St Sulpice ou St Sulpice de Nully.

         Comment les biens de l’ancienne seigneurie de Nully étaient-ils arrivés en possession des habitants, dépendant directement du Roi et non d’un seigneur local ? Sans doute qu’à défaut de descendant au décès du dernier seigneur de Nully, ces terres étaient tombées en déshérence et s’étaient retrouvées attachées à la couronne de France.

         En 1744, un autre procès verbal de visite épiscopale nous apprend que ce sont conjointement les seigneurs hauts justiciers de Mauregard et de Pigeon qui sont désormais désignés comme seigneurs temporels. Ce qui est confirmé lors de la vente de la seigneurie de Mauregard en 1764 qui comprend les droits de haute justice sur les paroisses de St Hilaire et St Sulpice acquis de sa majesté par les seigneurs de Mauregard et de Pigeon. D’ailleurs, à partir du milieu du 18e siècle, le seigneur de Mauregard prend également le titre de seigneur de St Sulpice ; titre qu’il ne faisait pas valoir précédemment. (A.D. Orne – séries G et 1E)

     

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    Le lieu seigneurial

     

         En l’absence de vestiges apparents, longtemps nous nous sommes interrogés sur l’emplacement précis où ces seigneurs de Nully avaient construit leur château ou forteresse.

         Au 13e siècle, les autres chevaliers de la région, nobles vassaux des comtes du Perche, portaient tous le nom de leur fief. Parmi eux figuraient notamment les sires de Mauregard, de Montcollin, de Ligni (St Hilaire), de Poix (Ste Céronne), du Val, du Fay (Champs), de Bresnart (Bazoches), du Buat (Lignerolles), de Chiray (St Ouen de S - Soligny), de Soligny, etc. ; noms qui subsistent encore aujourd’hui sur les carte IGN de la région sur lesquelles il n’est pas trop difficile de découvrir ces lieux.

         Par contre, aucun lieu sur la commune de St Hilaire ne porte le nom de Nully. On aurait presque douté de l’installation de ces seigneurs près du village de St Sulpice s’il n’y avait eu l’association de leur nom avec celui de la paroisse pour former St Sulpice de Nully.

         Il fallut attendre 1984 pour que le site soit découvert par Pascal Vipard, archéologue caennais qui survolait la région et qui fut le premier à observer une curieuse tache dans les champs au dessus du village, sur le sommet de la colline à proximité de la route allant de Mortagne à Moulins. Curieusement, à la matrice cadastrale ancienne, ces parcelles étaient dénommées « la rue », n’ayant donc aucun rapport avec de Nully ni un quelconque emplacement de château !

         Nous avons été informés de cette découverte en 1990, grâce à un article de Michel Ganivet publié dans les cahiers percherons. (Cahiers percherons – 1990-1) Il fallait l’œil expert d’un archéologue associé à des conditions optimales de saison et d’éclairage pour découvrir qu’il s’agissait là de l’emplacement d’une ancienne motte castrale arasée sans doute depuis des siècles.

         Vu sa position au dessus du village, ce ne pouvait-être que l’emplacement de la forteresse des seigneurs de Nully. Il suffit d’ailleurs de se rendre sur place pour comprendre l’intérêt de ce lieu stratégique, proche de Mortagne, qui formait avec les positions des chevaliers voisins, une ligne de surveillance et de défense contre les éventuels envahisseurs venant du nord. Dans la video ci-dessous, réalisée depuis l’emplacement de cette motte castrale, vous pourrez découvrir l’intérêt névralgique du lieu sur lequel les seigneurs de Nully avaient établi leur forteresse. " [6] 

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.ornetourisme.com/portal_upload/files/routes-touristiques/pays-du-Perche/Routes-tranquilles-du-Perche-Circuit-des-forets-et-abbayes.pdf

    [2] Extrait de http://patrimoine-sainteceronnelesmortagne.reseaudesassociations.fr/fr/information/42262/le-manoir

    [3] Extrait de http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/45344/histoire-communale

    [4] Extrait de http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/49855/plessis-poix

    [5] Extraits de « La motte comme moyen de conquête du sol et comme instrument de la seigneurie châtelaine (11e-12e siècle) : l'exemple de quelques châteaux à motte du Perche » par Joseph Decaëns dans « Aux sources de la gestion publique » (1997) d'Elisabeth Magnou-Nortier http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/50127/extraits-motte-comme-moyen-conquete

    [6] Extrait du site de la mairie de Saint-Hilaire-le-Châtel - Philippe Blutel http://www.sainthilairelechatel.fr/fr/information/83347/les-seigneurs-nully 

     

    Bonnes pages :

     

    http://patrimoine-sainteceronnelesmortagne.reseaudesassociations.fr/fr/information/42513/accueil

    http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/49855/plessis-poix

    https://books.google.fr/books?id=FaI5tE6z07gC&pg=PA3&lpg=PA3&dq=Plessis-Poix&source=bl&ots=rADnsnpECL&sig=8Wike049BrD6U2G7cFZoynNJBQE&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwju89H-uKzYAhUG7RQKHX2VBDY4ChDoAQg0MAI#v=onepage&q=Plessis-Poix&f=false

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