• LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite de https://www.cityzia.fr/villes-et-quartiers/se-renseigner/normandie/seine-maritime-76/le-heron-76780/ ; à droite, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

          Sur le territoire du Héron (Seine-Maritime), on signale une motte féodale [« Butte ou motte signalée en 1832 par M. de Stabenralh à la Commission des antiquités. » [1] ] et le « manoir de Malvoisine (début 17e siècle), faisant l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 juin 1993. » [2]

         Ce manoir a été élevé à l'emplacement d'une place forte médiévale. [NdB]

     

    La motte :

     

    Le Héron :

           " Epoque incertaine. — En 1832, M. de Stabenrath signala à la Commission des Antiquités l’existence d’une butte ou motte sur la commune du Héron.
    « Procès-verbaux de la Commission des Antiquités de la Seine-Inférieure, » p. 169. " [7]

     

    Le manoir de Malvoisine

     

         « Manoir de Malvoisine dans la vallée de l'Andelle, tout entouré d'eau et de fossés, semblant être du temps de Henri IV ou de Louis Xlll. Sur le mur de clôture, percé d'une porte élevée, sont échelonnées cinq tours circulaires. » [1]

     

          « En suivant le chemin n°46, de Vascœuil à Buchy, au sortir du petit village d'Elbeuf-sur-Andelle, un peu avant d'apercevoir devant soi la majestueuse ordonnance du château du Héron et les hautes masses vertes de son parc, au delà des prairies au vert éclatant où l'Héronchelle se réunit à l'Andelle, on distingue à travers les arbres la masse blanche d'une construction couverte en tuiles, dominant les toits coniques de tourelles basses : c'est le manoir de Malvoisine. La vue qui accompagne cette notice (voir ci-dessous), prise par une belle et claire matinée de septembre, est celle du côté opposé, et présente, avec son entrée principale, la façade orientale du manoir, celle qui regarde la délicieuse vallée où l'Andelle dessine ses premiers méandres. »

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)

     

     Plan de situation du manoir de Malvoisine ; blason de la famille Busquet par Twocats — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26048907

     

    Histoire :


         « Quelques mots sur l'histoire de ce manoir, avant d'en essayer une description sommaire, que la belle planche en question rend presque inutile. Malvoisine, fief de haubert, relevant directement du roi de France, à cause de son château de Rouen, bien qu'aliéné depuis par la couronne, est cité dès le 12e siècle. » [3]

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Aux 12e et 13e siècles, plusieurs membres de la maison de Poissy sont seigneurs de Malvoisine. Voir ici. [NdB]

     

    Blason de la famille de Poissy extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=6350078&desc=de_poissy_poissy_ile_de_france_norma

     

         « En 1380, mention en est faite comme d'un lieu fortifié, occupé par une garnison destinée, selon l'occurrence, à maintenir ou à intercepter les communications entre le Vexin et la Normandie. En 1417, lors de l'invasion anglaise, Malvoisine est un point important du système de défense du pays normand.


    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Au commencement du 16e siècle, le fief de Malvoisine était en possession de noble homme Enguerrand de Homblières. Un membre de cette famille, François de Homblières, le vendit vers 1560 à Charles de Louviers, seigneur de Maurevert, chevalier du roi ; ce dernier n'ayant pas eu d'enfants de son mariage avec Marguerite d'Aquin, Malvoisine passa à son frère, qui vendit ce fief à noble homme Guillaume Auber (Ce châtelain de Malvoisine, est très probablement le même que Guillaume Auber, sieur de la Haye, quartenier de Beauvoisine, puis conseiller échevin de la ville de Rouen, qui tenait du chapitre, en 1586, une maison «
    dans la rue tendant au château, paroisse Saint-Patrice ».

     

    Ci-dessus, à gauche : blason (supposé) de la famille d'Homblières par Gilloudifs ; à droite, blason de la famille de Louviers par Gilloudifs.

     

         Les Auber se succédèrent pendant plusieurs générations dans les magistratures municipales de Rouen.), qualifié seigneur et châtelain de Malvoisine dans un acte du 2 mars 1569.
         Guillaume Auber se dessaisit de Malvoisine en faveur de noble homme Jacques du Hamel, seigneur du Bust, conseiller du roi en la Cour des aides, qui en fit le dénombrement et rendit hommage au roi le 27 octobre 1581 (Un de ses descendants, Jacques du Hamel du Bust, conseiller échevin de la ville de Rouen, fut choisi, le 10 juillet 1651, comme député aux États généraux convoqués à Tours). Il eut à défendre, à plusieurs reprises, son château contre les Gaultiers, bande formidable qui, formée dans le Cotentin sous le prétexte de combattre les huguenots, ravagea la Normandie de 1586 à 1589. Pendant cette sédition, Malvoisine, pris et repris, servit tour à tour de refuge aux vaincus et de quartier général aux vainqueurs.


    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Les deux enfants de Jacques du Hamel du Bust, Nicolas et Marguerite, cédèrent, par actes des 6 septembre 1594 et 6 juillet 1595, le fief de Malvoisine à Robert Busquet, sieur de la Neuville, conseiller au Parlement depuis 1578.


     

    Blason de la famille Busquet par Twocats — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26048907

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Les actes en question, qui constatent que - le fief du Héron est alors mouvant de Malvoisine établissent pour les possesseurs de cette dernière terre les droits seigneuriaux suivant : « Prendre sur les habitants du hameau du Héron deux deniers tournois par feu, a cause de leur paturage et pessage ; tenir franche garenne dans la rivière d'Andelle, depuis la voie qui mène de Beaumont jusqu'au moulin de Marville, appartenant au sieur abbé de Saint-Ouen de Rouen ; prendre sur le bois qui flotte en ladite rivière d'Andelle et passe en ladite garenne un écu sol pour flotter. » Robert Busquet, fils d'Isambart Busquet, nommé en 1540 substitut du procureur général au Parlement de Normandie, s'était distingué, pendant les troubles de la Ligue, par ses efforts pour le maintien de l'ordre. Il avait dû se réfugier à Caen, en 1590, avec les autres membres du Parlement restés fidèles à l'autorité royale, et un manuscrit de cette époque nous le montre, à la date du 14 mars de cette même année, « ne pouvant subvenir à son entretenement et à celui de ses gens. » 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.


         Pendant ce temps, son hôtel de Rouen était mis à sac. C'est seulement les troubles terminés que l'héritage d'un sien oncle, chanoine, lui permit d'acquérir le fief de Malvoisine.
    Ce fief passa à son fils Regnaud Busquet, qu'on voit, le 20 janvier 1625, signer le bail de la rivière du Héron, qu'on n'appelait pas alors l'Héronchelle. Dans un dernier bail du même cours d'eau, daté de 1650, il est qualifié «
    seigneur du Héron, conseiller du roi, garde des sceaux de Sa Majesté à sa cour du Parlement de Rouen ».


    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Regnaud Busquet, de son mariage avec Madeleine Le Guerchois, fille du célèbre avocat général de ce nom, eut une fille, Marguerite, qui apporta la terre de Malvoisine à Louis de Récusson, écuyer, descendant d'une vieille famille normande qui posséda les fiefs de Bourdainville, du Quesnay, de Bézu-le-Long, de Gruchet, etc. Ce dernier mourut laissant un fils, Louis, et sa femme convola en secondes noces, avec Jacques Tharel, sieur de Navarre, ce «
    conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France », dont elle eut aussi un fils, nommé Nicolas.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Récusson extrait de https://gw.geneanet.org/papor17?n=de+recusson&oc=&p=richard.

     

         Jacques Tharel et sa femme furent quelque peu soupçonnés d'hérésie. A l'appui de cette présomption, on rapporte que les protestants, dépossédés de leur temple de Montérollier, traqués de toutes parts et réduits à ne s'assembler que la nuit, dans quelque clairière écartée de la forêt de Lyons, se réunirent plusieurs fois à Malvoisine, où ils « tinrent le désert ». Le château était alors occupé par un cultivateur, qui trouvait sans doute quelque profit à seconder la tolérance de ses seigneurs.


    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Après la mort, en 1672, de la dame de Malvoisine, qui survécut à son second mari, le fief se trouvait indivis entre ses deux fils, dont l'un, Nicolas, était mineur. Un arrêt du Parlement autorisa Charles Tharel, oncle et tuteur de ce dernier, à s'entendre avec Louis de Récusson pour céder le 11 mai 1672, la terre de Malvoisine à François de Caradas, seigneur et patron du Héron, seigneur de Boisgautier, conseiller au Parlement. Depuis cette époque, les deux fiefs sont, demeurés réunis dans la famille de ce seigneur, et, comme le château du Héron, le manoir de Malvoisine est aujourd'hui en possession de M. le comte Robert de Pomereu, maire du Héron, conseiller général du canton d'Argueil. »
    [3] Voir ce nom ici.

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Caradas par Gilloudifs

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)      « Les Caradas, initialement riches marchands de Rouen, avaient acquis le Héron vers 1526 et avaient arrondi leurs domaines au cours du 16e siècle. Ils devenaient en même temps, conseillers, puis président à la Cour des Aides, puis, en 1609, conseillers au Parlement. Tandis que les Busquet reconstruisaient Malvoisine, les Caradas construisaient au Héron le bâtiment central d'un château, auquel ils joignirent une aile. Ce château, passé par mariage aux Le Marchand de Burnouville (Bardouville ?), puis aux Le Roux d'Esneval, arriva à la fin du 18e siècle à la famille de Pomereu, qui lui ajouta trois autres ailes au 19e siècle. Devenu « une maison architecturaIe » (Abbé Cochet) qui « ne nanquait ni de noblesse, ni de caractère » (Delesque), le château du Héron est aujourd'hui rasé, tandis que le manoir de Malvoisine, longtemps réduit à la residence d'un garde, a été restauré, a appartenu un temps aux princes de Croÿ, et a été inscrit à l'lnventaire supplémentaire des Monuments Historiques avec classement du site. » [4]

     

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    Ci-dessus : 1. blason de la famille Le Marchand de Bardouville extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Molette.svg ; 2. blason de la famille Le Roux d'Esneval par User : Spedona Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2982405 ; 3. blason de la famille de Pomereu par Gilloudifs ; 4. blason de la famille de Croÿ par Caranorn — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4140643

     

         « La famille de Pomereu, originaire du Soissonnais et de la région parisienne (Paris et Saint-Nom-la-Bretêche), s'est illustrée notamment dans la robe, comptant de nombreux intendants,conseillers et présidents de Parlement. Elle s'est alliée avec des familles de parlementaires, enparticulier la famille de Gourgue, originaire de la région de Bordeaux. Elle ne s'est établie que tardivement en Normandie par le mariage en 1763 d'Armand Michel de Pomereu avec Anne-Marie Françoise Le Roux d'Esneval qui lui amena la seigneurie du Héron. » [5]

     

    Description :


    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)      « Un chemin qui part du chateau du Héron et longe une colline dont les flancs ont été creusés pour l'extraction de la terre à briques, rejoint en quelques minutes une sente caillouteuse qui conduit au manoir de Malvoisine. A droite, sont deux vastes étangs, de forme rectangu l aire, qu'un haut rideau de peupliers sépare de l'Andelle. Dans ces étangs, on élève la carpe et la tanche, et les hôtes du Héron y font des pêches miraculeuses.
         Après avoir traversé l'Andelle sur un petit pont, on arrive, par la gauche de la planche que le lecteur a sous les yeux, en face de l'entrée du nlanoir bâtiment de forme carrée à un étage couvert en tuiles. A droite de la porte charretière, tout à fait moderne, on distingue, au-dessus de la petite poterne, à peu près intacte, une rainure profondément creusée dans la pierre et où s'engageait jadis la chaîne du pont-levis. Ce bâtiment, comme tous ceux qui constituent le manoir de Malvoisine, a été reparé et consolidé, ainsi que le témoignent les assises de briques alternant avec la pierre au-dessus de la porte et les solutions de continuité de la corniche de pierre, comblées avec de la brique, à laquelle on a donné le profil extérieur de cette même corniche.
    Le manoir est constitué par un polygone irrégulier, enfermé dans des murs en pierre blanche de petit appareil, sorte de moellon. Les angles, au nombre de six, sont flanqués de tours cylindriques de dimensions inégales, de construction semblable à celle des murs, et dont l'appareil est chaîné et consolidé par des pierres placées verticalement. Ce genre de construction indique bien la fin du 16e siècle, époque à laquelle M. l'abbé Cochet fait remonter les bâtiments actuels, élevés vraisemblablement par Robert Busquet sur les ruines et sans doute avec les matériaux de l'ancien château.

     

    Photo ci-dessus, extraite de https://i.pinimg.com/originals/ec/d1/59/ecd159614e7d794c82814156cc680991.jpg

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)     Il s'en faut, d'ailleurs, que Malvoisine ait conservé l'aspect guerrier que ce manoir a longtemps présenté. Les fossés qui l'enceignaient et qu'alimentait l'Andelle, ont été comblés et transformés en jardins ; les tours découronnées, drapées la plupart d'un manteau de lierre, voient à peine leurs toits coniques en tuiles, coiffés de plomb, dépasser la crête des murs ; des espaliers masquent de leurs bras chargés de fruits cette enceinte qui, après avoir subi les assauts des bandes armées, protégea les assemblées nocturnes des huguenots proscrits. Dans la vallée calme et paisible, avec le mugissement des vaches, le bourdonnement des insectes et le clapotement des eaux vives, le bruit cadencé de la hache du charpentier, travaillant à l'intérieur du manoir, éveille seul les échos habitués à retentir naguère des chants des hommes d'armes et du tumulte des combats.

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien du 19e siècle, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/ 


         Pénétrons dans la cour. Sous le porche du bâtiment d'entrée, nous remarquons l'amorce d'une voûte en plein cintre, une meurtrière et les gonds énormes de l'ancienne porte. Au-dessus, une fenêtre basse, rectangulaire, éclaire une pièce qui fut le poste des sentinelles, et qu'une porte cintrée reliait avec une galerie extérieure, qui devait se prolonger sur le mur d'enceinte.
         La partie nord du manoir, dont on distingue le toit à gauche de la planche, est constituée par un hangar réunissant deux bâtiments rectangulaires. La tour de l'angle nord-ouest, la plus vaste, présente une disposition curieuse dans la charpente du toit en porte-à-faux. S'il y avait une chapelle au manoir de Malvoisine, c'est vraisemblablement là qu'elle devait se trouver (Nous relevons aux archives départementales la mention d'une chapelle de Saint André, fondée au manoir de Malvoisine par André Le Blanc, et visitée en 1714, par Monseigneur Claude-Marc d'Aubigné, archevêque de Rouen, accompagné de Pierre Bridelle et d'Urbain Robinet, docteurs en Sorbonne ; mais les mêmes archives signalant Nicolas Le Blanc, sieur de Malvoisine, exempt de la taille sur la paroisse de Wanchy, élection d'Arques, il y a lieu de croire que cette mention s'applique à un autre manoir de Malvoisine, sur le territoire de cette dernière paroisse). Les ferrures de la porte et de la fenêtre sont d'un travail ancien.

     

    LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE MALVOISINE (Seine-Maritime)


     Ci-dessus, à gauche et au centre, photos extraites de http://www.hotel-r.net/fr/malvoisine ; à droite, une photo extraite de https://www.facebook.com/ArizonaWanderings/photos/a.360096520723011/360097704056226/?type=3&theater

     

         Tout autour de l'enceinte, à l'intérieur, régnent des hangars bas, couverts en tuiles, qui achèvent de donner un caractère rural au manoir de Malvoisine. Le bâtiment central, de dimensions assez vastes, en pierre blanche et pisé, auquel on accède par un perron assez élevé, placé au-dessus de l'entrée de la cave, a lui-même une allure des plus pacifiques, malgré les belles grilles en fer forgé à pénétrations qui protègent les fenêtres de l'étage inférieur, et les meurtrières, percées sur les flancs de la maison, qui n'ont plus maintenant que le rôle prosaïque de soupiraux. La cave constituée par deux voûtes en ogive, accolées dans le sens de la longueur du bâtiment, est claire et spacieuse, et ceux de la Religion prétendue réformée, qu'elle a dû abriter, s'y trouvèrent sans doute mieux que dans les fourrés de la forêt voisine.
         C'est un des gardes du comte de Pomereu qui habite avec sa famille le manoir de Malvoisine. Ancien soldat, il a suspendu au chevet le harnois de guerre, et la pêche et la chasse sont maintenant le seul aliment de son zèle et de son activité, sur ce sol à jamais paisible qui vit tant de luttes et tant de combats. Habent sua fata. » [3]

     

         « Le manoir apparaît sous le nom du château de Mal Voisin dans le film Bon Voyage, Charlie Brown (and Don't Come Back !!) de Bill Meléndez et Phil Roman (1980). » [2]

     

    Protection :

     

         « Sols et bâti (cad. B 75, 74) : inscription MH par arrêté du 15 juin 1993. » [6]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait du Répertoire archéologique du département de la Seine-lnférieure rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, par M. l'abbé Cochet – Éditeur : (Paris) 1871.

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait d'un article de P. Delesques issu de La Normandie monumentale et pittoresque... Seine-inférieure, 1re [-2e] partie... Éditeur : Lemâle (Le Havre) - 1893 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62340920/f286.item.r=%22manoir%20de%20Malvoisine%22.texteImage

    [4] Extrait de Busquet de Caumont : Histoire culturelle, sociologique et patrimoniale d'une ancienne famille par Robert Eluguet de Caumont - Editions Publibook, 29 nov. 2012 - 320 pages https://books.google.fr/books?id=Ea6-f9CQz8oC&dq=Manoir+de+la+Malvoisine+H%C3%A9ron&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

    [5] Extrait de Répertoire numérique détaillé 37 J Fonds de Pomereu http://www.archivesdepartementales76.net/instruments_recherche/FRAD076_IR_J_037J_pomereu.pdf

    [6] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00125436

    [7] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.417 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

     

    Bonnes pages :

     

         O Busquet de Caumont : Histoire culturelle, sociologique et patrimoniale d'une ancienne famille par Robert Eluguet de Caumont - Editions Publibook, 29 nov. 2012 - 320 pages https://books.google.fr/books?id=Ea6-f9CQz8oC&dq=Manoir+de+la+Malvoisine+H%C3%A9ron&hl=fr&source=gbs_navlinks_s https://books.google.fr/books?id=Ea6-f9CQz8oC&dq=Manoir+de+la+Malvoisine+H%C3%A9ron&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

         O Répertoire numérique détaillé 37 J Fonds de Pomereu http://www.archivesdepartementales76.net/instruments_recherche/FRAD076_IR_J_037J_pomereu.pdf

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