• LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)

     

    Photo à gauche extraite de http://www.mondes-normands.caen.fr/italie/cultures/gb_fr/1/c1-1-ferte.htm

     

          « La Ferté-Saint-Samson est une commune de France, dans le département du département de la Seine-Maritime. » [1]

     

         « La commune se trouve à côté de Forges-Les-Eaux. La Ferté-Saint-Samson possède une butte culminant à 200 mètres. » [2]

     

         « Située sur une ligne défensive qui protégeait la frontière Nord est du duché de Normandie qui s'étendait du château des Andelys à la Manche. » [3]

     

         « Au sommet d'une énorme motte féodale, nommée la Côte des châteaux, se voient encore quelques vestiges de l'ancienne forteresse. » [1]

     

         « Le premier seigneur du lieu est Gautier de La Ferté, petit-fils d'Eudes, comte de Gournay, dont la terre est donnée en 912 par Rollon. » [2]

     
     LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)     LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)

     

    Plan hypothétique du site du château de la Ferté-Saint-Samson ; au-dessus, blason de la famille de Gournay par Louis Brun Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Armorial General, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9784384 ; au-dessous, blason moderne de la Ferté-Saint-Samson par Celbusro — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46116410

     

    La Ferté-en-Bray :

     

               " Période normande. — De 989 à 996, Gautier, sire de Gournay, fonda à La Ferté une collégiale de chanoines réguliers. Il est probable que ce fut à l’ombre de son château féodal qu’il établit cette colonie religieuse. Toujours est-il qu’il obéissait en cela aux ordres de son frère aîné, le sire de Gournay, son suzerain : « Inopérante fratre Hugone. »
    L’église fut dédiée par un évêque du nom de Hugues, de l’autorité de l’archevêque Robert de Normandie. Cette fondation semble avoir disparu dans le cours du 11e siècle. En 1047, elle me paraît supplantée par le prieuré de Sigy. De la collégiale du 10e siècle, nous croyons qu’il reste encore l’abside circulaire, qui termine l’église actuelle, et surtout l’appareil très irrégulier que l’on remarque au côté méridional de la nef.
    Cette basilique des chanoines, qui est devenue le Moutier paroissial, s’abritait à l’ombre d’un château féodal, dont on voit au midi l’énorme tertre que les gens du pays appellent la côte des Châteaux. Ce point commande toute la vallée de Bray, depuis Neufchâtel jusqu’à Gournay et même jusqu’à Beauvais.
          Ce mont, semi-naturel, semi-artificiel, est entouré de grandes coupures faites de main d’homme. La surface du plateau n’a pas moins de quatre-vingts à cent mètres de diamètre. La profondeur du vallum est d’environ quarante à cinquante mètres.


    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)      Dans les coupes que l’on fait à ce monticule pour en enlever le terrain, j’ai remarqué une couche épaisse d’environ un mètre cinquante centimètres, composée de terre noire, de charbons, d’ossements et de tuiles. Ce sont vraisemblablement les restes de cette terrible et inexpugnable tour de La Ferté, construite par les sires de Gournay, seigneurs de la contrée, et qui fut prise d’assaut par Henri II, en 1151 : «
    Munitionem Hugonis de Gornaco, quam Feritatem vocant, assultu capiens igni tradidit excepta turre quæ in alto monte sita est. » (Robertus a Monte, Append. ad Sigehertum, apud Rerum galhc. et francic. scriptores, t. XIII, p.294) Grâce à la bienveillance de M Daniel Gurney, nous pouvons donner ici le plan du château de La Ferté, déjà publié par lui en Angleterre.
          Le bourg de La Ferté est un type de féodalité normande.      

         Ce village, perché sur une colline inaccessible, s’appelle encore le bourg, et il montre dans son enceinte le tribunal et la prison. A quelque distance de là, vers Saint-Samson, on remarque une énorme butte artificielle affectant la forme d’un tertre tumulaire. On appelle ce lieu terrible le Mont-à-Fourques ou le Mont-aux-Fourches. C’est le Montfaucon du pays de Bray.
    D. Gurney, « The Records of the house of Gournay, » L'abbé Decorde, « Essai hist. et archéol. sur le canton
    p. 16, 22, 26, 28, 31, 33, 34, 33. de Forges, » p. 68-72.
    Duplessis, « Desc. géog. et hist. de la II.-N., » t. I er , p. 116
    . "  [8]  

     

    Ci-dessus; une gravure extraite de ce même document [8]

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)    « On a dit la Fierté, les titres latins portent Firmitas. André de la Roque dit que la Ferté vient de Fermeté, qui, selon Pasquier, s'est dit pour forteresse. C'est donc à son ancienne forteresse que la Ferté doit son nom. On trouve aussi Feritas. Dès le 10e siècle, ce lieu fut toujours joint et annexé à la seigneurie de Gournay, dit un de nos anciens géographes. Il fut compris dans l'étendue du fief accordé par Rollon à Eudes de Gournay, son frère d'armes. » (…) [4]

     

         « La Ferté eut pour premier seigneur Gauthier, petit fils d'Eudes, compagnon de Rollon. » [3]

     

         « En 990, Gautier de la Ferté fonda, à la Ferté, un prieuré de chanoines réguliers, en présence, et du consentement de son frère, Hugues de Gournay, chef de la famille (...) A cette cérémonie religieuse assistèrent : Richard Ier, duc de Normandie, Richard, son fils, Robert, archevêque de Rouen, et un comte nommé aussi Robert. (…)

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)     Le château de la Ferté existait sans doute à cette époque, on a la preuve qu'il existait en l'an 1000. On peut donc assurer que ce fut Gautier qui fit, de ce lieu, une place forte, défendue par sa position naturelle et par des fossés larges et profonds, que remplissait l'eau des pluies et des orages. Au pied de cette forteresse, s'étendaient d'immenses marais qui en rendait l'abord extrêmement difficile. On voit encore aujourd'hui l'emplacement qu'elle occupait et les fossés qui environnent cet emplacement d'où l'on découvre un admirable panorama. » (…) [4]

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus, photos extraites d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

         « Le fils de Gauthier, Thurold aurait ramener la dépouille de Saint Vulgain, dérobé à Lens. » [3]

     

         « Gautier de la Ferté eut, pour fils, Turold, dont le nom a une physionomie normande. C'était probablement un souvenir des ancêtres du nord. En l'an 1000, Turold reçut pompeusement à la Ferté le corps de Saint-Vulgain qu'il avait fait venir de Lens. (...)

         En 1119, Hugues IV de Gournay, se prononça contre Henri Ier, roi d'Angleterre, en faveur de Guillaume Cliton, fils de Robert Courte-Heuse, duc de Normandie. Henri, malgré la saison avancée, et les pluies continuelles d'un hiver humide, marcha contre Hugues avec une troupe de 10 000 hommes. Rien ne lui semblait obstacle, ni les temps contraires, ni les chemins creux et impraticables des forêts et des marais, dont les eaux avaient fait des rivières de boue. Pour se venger de Hugues, qu'il avait aimé, il se mit en marche pour assiéger la Ferté. Hugues avait mis cette place dans un état formidable de défense. Henri échoua devant le château de celui qu'il appelait son vassal. Son camp fut inondé, et il se retira précipitamment, la colère au cœur. Le pays paya pour la forteresse. Henri y porta le ravage, puis alla brûler le Neubourg, qui n'en pouvait mais. » [4]

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)

     

    Photo à gauche extraite de http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/photos_76261_La%20Ferte-Saint-Samson.html ; photo au centre extraitede  http://www.j-damville-j.com/oeuvre.php5?stheme=3 ; photo aérienne à droite extraite du site Géoportail.

     

         « En 1151, Henri II brûla le site exepté la tour située sur la butte. » [3]

     

         « En 1151, un autre Henri, Henri II, aussi roi d'Angleterre, planta le siège devant la Ferté, parce que Hugues de Gournay refusoit de lui faire service et recevoit les ennemis dans son chasteau ; l'enlève d'assaut et brusle tout, excepté la tour, assise sur la pointe d'une montagne (G. du Moulin, histoire général de Normandie , p. 367.). (…)

         En 1202, Philippe-Auguste s'empara de la Ferté. » [4]

     

         « Le roi Philippe Auguste reconstruit le site. » [3]

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)     « En 1204, cette terre fut réunie au domaine royal. Elle y resta attachée jusqu'en 1359. Le 8 mai de cette même année, Charles, qui fut depuis Charles V, mais qui était alors régent du royaume, pendant la captivité du roi Jean, son père, en fit don à Isabelle de Valois, fille du comte de Valois et de Mahaud de Châtillon. Elle n'en jouit pas longtemps, on la lui retira pour la donner en douaire à Blanche d’Évreux, veuve de Philippe de Valois. Cette princesse en conserva la jouissance jusqu’à sa mort, au mois d'octobre 1398.

     

    Plan ci-dessus extrait du cadastre napoléonien.

     

          Par lettres-patentes du 1er novembre 1408, Charles VI démembra de la vicomté d'Arques et de la châtellenie de Gournay, la Ferté et Gaillefontaine, réunit ces deux terres en un seul bailliage et en forma une vicomté le 17 du même mois. Elle existait encore en 1563. Un acte du 19 avril 1416 prouve que 52 paroisses relevaient à cette époque de la vicomté, chastellenie et haultejustice de la Ferté. 55 en relevaient au moment de la suppression des justices seigneuriales en 1789. » (…) [4]

     

         « La Ferté était, au Moyen âge, le chef-lieu d'une juridiction des pays de Bray dont relevaient plus de cinquante paroisses. » [1]

     

         « La Ferté aura le privilège d'être jusqu'à la Révolution une place de haute justice soit un lieu de jugement et d'exécution. On pendait à cette époque sur le Mont aux Fourches. » [3]... « une éminence de 137 m d'altitude où se dressaient autrefois les fourches patibulaires de la justice de La Ferté. » [1]

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)     « Sous le règne de Charles VI, les Anglais s'emparèrent de la Ferté, Sous Charles VII, ils en furent chassés. La Ferté fut alors de nouveau réuni à la couronne.

           En 1461, cette seigneurie fut comprise dans l'échange que Louis XI fit du domaine de Gournay contre celui de Montrichard en Touraine. Par cet échange, la Ferté passa dans la maison d'Harcourt. Ce fut Guillaume d'Harcourt qui le reçut en échange de Montrichard. En 1488, après la mort de Jeanne d'Harcourt, la Ferté passa à François Ier d'Orléans-Longueville, dont les héritiers possédèrent successivement ce domaine jusqu'au commencement du 18 siècle. (…)

         A la fin du 17e siècle, il existait encore dans le château de la Ferté, dont il ne reste plus rien, une chapelle sous le titre de Saint-Emery et de Saint-François d'Assises. » [4]

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)     « Le site panoramique de la de la Ferté-Saint-Samson se trouve dans la partie centrale de la boutonnière du Pays de Bray parsemée de buttes-témoins hautes de 190 m, la butte de la Ferté a été surélevée artificiellement pour des besoins stratégiques d'où son nom de motte féodale.
         A son sommet vous découvrirez un panorama à 300° qui présente aujourd'hui un paysage très varié dont vous retrouverez la description grâce à une table d'orientation accessible gratuitement toute l'année. Ce point de vue est l'une des étapes de la Route des Paysages du Pays de Bray. » [5]

     

    " Ferté-Saint-Samson (La) (Seine-Maritime) - La motte

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)     La motte de La Ferté-Saint-Samson utilise le rebord d’une cuesta de la « boutonnière » du pays de Bray. Les vestiges assez bien conservés ont été mis en valeur au sein du village et à proximité immédiate de l’église.

         Des traces d’occupation romaine ont été découvertes sur la commune. Dès le 10e s., des mentions du lieu, sous le toponyme de Ferté-en-Bray ou Ferté, apparaissent dans les diplômes. Gautier, fils de Renaud et d’Auberée, y fonde une communauté de chanoines vers 990. En 1037-1045, une charte de Guillaume le Bâtard confirme la fondation de l’abbaye de Sigy par Hugues de La Ferté qui donne notamment à l’abbaye l’église de Saint-Samson et Saint-Pierre, l’église du château et celle de la Sainte-Trinité hors du château. Le site est alors qualifié de castrum. Le chroniqueur Orderic Vital mentionne la forteresse à plusieurs reprises. En 1151, le site aurait été incendié par Henri II Plantagenêt.

         Le site a été aménagé en creusant un fossé dans un relief naturel pour former au SE une motte tronconique isolée de sa basse cour qui s’étend vers le NO. La motte (de 41,5 m de diamètre au sommet pour 83,5 m à la base) est assez régulière et circulaire si l’on exclut la partie SO qui semble s’être effondrée. Au nord, elle semble rattachée à l’enclos de la basse cour, dont un léger fossé la sépare. Au SO, le fossé est beaucoup plus marqué. Il est creusé dans le rocher et prend une forme en V. Il atteint une profondeur maximale de 9 m.

         Au NO du fossé qui la sépare de la motte, la basse cour présente une forme rectangulaire légèrement asymétrique. Elle est bordée à l’ouest par un talus dont le sommet se trouve à la même hauteur que la motte. L’intérieur de l’enclos, plan, a été aménagé pour accueillir l’église Saint-Pierre.

         Le village de La Ferté s’est développé majoritairement à l’ouest de l’ensemble fortifié; il se situe dans le prolongement du relief du château et bénéficie de la même élévation. Le tracé courbe de la voie pourrait indiquer en outre la présence d’un bourg fortifié relié à la basse cour du château au SO. L’ensemble constitue le centre d’un parcellaire concentrique. (Relevé et étude : Aude Painchault) " [7]

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE LA FERTE-SAINT-SAMSON (Seine-Maritime)

     

     A gauche, photo de la maison « Henri IV » extraite de https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fert%C3%A9-Saint-Samson#/media/File:La_Fert%C3%A9-Saint-Samson_-_Maison_Henri_IV.JPG

     

         O « Maison de bois dite de Henri IV à La Ferté-Saint-Samson, route de l'Église ; Éléments protégés : façades et toitures : inscription par arrêté du 24 juillet 1968 » [6] 

     

         O « L'église, fondée au 10e siècle par Gautier de Gournay, n'a d'ancien que son abside (13e siècle) ; elle est dominée par une flèche élancée. Au hameau de Saint-Samson, l'église a conservé un baptistère du 13e siècle. » [1]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://36000communes.canalblog.com/archives/2013/04/18/26954066.html

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de http://www.cosmovisions.com/monuLaFerte.htm

    [4] Extrait de Recherches historiques, archéologiques et biographiques sur les possssions des sires normands de Gournay le Bray Normand et le Bray Picard par N. R. Potin de la Mairie, 1852 https://books.google.fr/books?id=KolpAAAAcAAJ&pg=PA82&dq=La+Fert%C3%A9-Saint-Samson&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjBir-tqajXAhUnCcAKHT9HC38Q6AEIJjAA#v=onepage&q=La%20Fert%C3%A9-Saint-Samson&f=false

    [5] Extrait de http://forges-les-eaux.stationverte.com/fr/route-des-paysages-panorama-de-la-ferte-saint-samson_t37486.html

    [6] Extrait de http://www.monumentum.fr/maison-bois-dite-henri-pa00100663.html

    [7] Extrait de Haute-Normandie. Étude microtopographique - Responsable d’opération : Anne-Marie Flambard Héricher, Aude Painchault, Diégo Cocagne, Bruno Lepeuple et Gilles Deshayeses - fortifications de terre de Haute-Normandie. 2011 - p. 324-326 https://journals.openedition.org/archeomed/11138#tocto3n7

     [8] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.380-381 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

     

     

    « LES REMPARTS DE MONTREUIL-L'ARGILLE (Eure)LES REMPARTS D'Ô (Orne) »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :