• LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados) LES REMPARTS DE COURCY (Calvados) LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)

     

         Le premier château de Courcy était probablement bâti de terre et de bois. Les fortifications étaient conçues avec une succession de trois enceintes : une première enceinte entourait le village, une autre la basse-cour et la dernière qui seule aujourd'hui subsiste constituait le cœur de la forteresse. Caractéristique de l'architecture militaire des 12e-13e siècles, ce monument est actuellement en danger du fait de l'absence de mesures de protection, alors même qu'il fait l'objet d'une inscription à l'inventaire des monuments historiques depuis 1975... [NdB]

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)

     

    Ci-dessus une photo aérienne de Francis Cormon extraite de https://www.mongr.fr/trouver-prochaine-randonnee/suggestion/gr-223-de-montebourg-a-l-anse-du-brick

     

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)  LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)

     

    Plan hypothétique du site du château de Courcy ; blason de la famille de Courcy par I, Regulus, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2410622

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)     « La fondation de la baronnie de Courcy remonte à Robert de Courcy, fils de Baudric le Teuton. Ce dernier est venu, au début du 11e siècle, se mettre au service du duc de Normandie Richard II, qui en échange lui donne la terre de Courcy. Ce sont ses descendants et son fils Robert, le premier, qui prennent le titre de baron de Courcy. Ils ont en leur possession une des plus importantes baronnies du duché, comprenant trente-deux paroisses et cinquante-six fiefs. Ils occupent de très hautes charges au sein du duché ; ils siègent à l’Échiquier et Robert III et Guillaume de Courcy accèdent même au titre de sénéchal de Normandie.

         Le château de Courcy est l'œuvre de cette illustre famille. Cependant, des fortifications existent sans doute déjà à l'époque gallo-romaine, non loin de l'emplacement du château actuel. Courcy étant situé sur une voie qui menait à Jort et à la frontière des territoires des cités de Lisieux et Sées, plus tard aux limites des diocèses de ces mêmes villes, le lieu est particulièrement exposé aux attaques. Lorsque Baudric le Teuton reçoit cette terre, on ne sait par quel système de fortifications le site est protégé. 

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)     La première mention du château de la famille de Courcy apparaît dans " l'Histoire ecclésiastique ", d'Orderic Vital, vers 1136-1141, avec la relation du siège du château en 1091, qui oppose Richard de Courcy et son allié Hugues de Grandmesnil à Robert de Bellême, aidé par le duc de Normandie Robert Courteheuse. Dans ce texte, il est fait mention de nouvelles fortifications. Richard de Courcy, petit-fils de Baudric le Teuton, défend donc son château, qui vient récemment d'être reconstruit ou renforcé. Cette construction, à la fin du 11e siècle, est probablement encore en terre et en bois, mais assez solide pour résister à deux mois de siège.

     

    Gravure ci-dessus par Engelmann (photographie 2008 par Pascal RADIGUE) — Atlas des "mémoires de la société des antiquaires de Normandie", 1826, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4419213

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados) LES REMPARTS DE COURCY (Calvados) LES REMPARTS DE COURCY (Calvados) LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)

     

    Photos ci-dessus par Gilloudifs

     

        Les ruines du château actuel sont datées du 12e et du 13e siècles. À l'origine, il comprenait trois enceintes. L'enceinte extérieure, dont il ne reste plus de traces, englobait le village. Elle était défendue par des fossés, peut-être même par des palissades. La deuxième protégeait la basse-cour. Quelques vestiges sont conservés : la porte d'entrée du 13e siècle et les fossés à plusieurs endroits. Les tours ont été démolies à la fin du 18e siècle. La troisième et dernière enceinte constitue le château proprement dit. Elle a été endommagée dans la première moitié du 17e siècle, lorsque le cardinal de Richelieu ordonne la destruction de la forteresse. Les agents de ce dernier font alors sauter les murs et les tours à la poudre, ne provoquant finalement que des brèches. A la suite de ces événements, le château est abandonné et abrite aujourd'hui une exploitation agricole.

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)     L'enceinte, prenant la forme approximative d'un carré, est protégée par des fossés alimentés en eau par un ruisseau, nommé le Douet de Houle et par d'épaisses murailles, de dix mètres de hauteur environ et d'un mètre soixante-dix d'épaisseur, renforcées à l'origine par douze tours. Il ne subsiste que neuf tours rondes et une tour carrée. L'entrée au sud-ouest est défendue par deux tours rondes, qui l'encadrent. À l'extérieur, le rempart et les tours forment un talus à leur base. Les murs sont construits en petits moellons de pierre calcaire. L'ensemble du château fort est daté du 13e siècle. Il est caractéristique de cette époque, notamment, avec la succession de trois enceintes défensives, l'adoption, pour la dernière enceinte, d'un plan polygonal régulier, flanqué de tours circulaires et la présence d'un talus de base.

     

    Gravure ci-dessus extraite de la Statistique Monumentale du Calvados d'Arcisse de Caumont, 1859.

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)     Cependant, certaines parties de la forteresse sont plus anciennes et semblent remonter au 12e siècle : la chapelle Sainte-Catherine, aménagée dans un tour sud-est de l'enceinte, la partie basse des murs, à proximité de la chapelle, appareillée en arête de poisson et la tour carrée, dans le rempart nord-est.

         La chapelle datée du milieu du 12e siècle, par son système de voûtement, se situe actuellement entre la maison d'habitation de la ferme et un bâtiment d'exploitation agricole. De l'extérieur de l'enceinte, sa présence n'est signalée que par une fenêtre plein-cintre appareillée en pierre de taille. L'intérieur minuscule de la chapelle se termine par une abside semi-circulaire éclairée par la baie fortement ébrasée qui donne sur l'extérieur du château. L'abside est couverte par une voûte en cul-de-four, portée par deux branches d'ogives à trois tores, qui retombent sur des culs-de-lampe en ciment. Les deux nervures s'achèvent dans un énorme arc doubleau, qui s'appuie sur des piliers engagés d'un mètre cinquante de large. Cet arc, qui marque la limite de l'abside, permet de soutenir le poids de la partie supérieure de la tour. Devant l'abside, un petit espace est surmonté également de deux branches d'ogives à trois tores, portées par des culs-de-lampe en ciment, mais ces nervures s'achèvent par une clé de voûte sculptée, incrustée dans le mur de la façade. La chapelle n'est qu'en partie romane, elle a subi d'importantes transformations aux 15e et 16e siècles. À cette époque, elle est raccourcie. La travée, qui précède l'abside, est alors scindée en son milieu par un mur, qui constitue la façade aujourd'hui et la clé de voûte se retrouve donc intégrée dans ce mur. La façade actuelle présente une porte arrondie moulurée, sous un fronton, garni de choux frisés, encadré de pinacles et sculpté en son centre d'un écu gravé aux armes des d'Aussonvilliers, seigneurs de Courcy au 16e siècle. Une fenêtre à meneau de style flamboyant surmonte le fronton. L'ensemble de cette façade est intégré dans un arc plein-cintre, qui est, en fait, l'ogive centrale de la voûte sexpartite de l'ancienne travée romane, qui précédait l'abside. La chapelle était donc plus grande au 12e siècle. L'appareil en arête de poisson à la base du mur du bâtiment agricole, perpendiculaire à la façade de la chapelle s'élève jusqu'à hauteur du sol de l'oratoire sur une longueur de sept mètres environ. La présence de ses arêtes attesterait que la chapelle était non seulement plus longue, mais qu'elle mesurait sept mètres de plus et qu'elle se trouvait à l'étage. D'autres éléments ; la présence notamment à gauche de la façade d'un autre arc plein cintre défiguré et d'arêtes de poisson à la base de ce mur, atteignant également le niveau du sol de la chapelle, permettent de supposer l'existence d'une structure contemporaine au petit édifice religieux. À l'intérieur de l'oratoire, dans les murs nord-est et sud-est de la demi-travée, sont conservés les vestiges de deux arcs plein-cintre, témoignant peut-être de la présence, à l'origine, d'un transept ou d'un passage dans la chapelle.

         La tour carrée, en mauvais état, est probablement aussi du 12ème siècle. Elle est constituée d'un blocage épais d'un peu plus de deux mètres d'épaisseur. À l'intérieur, des trous carrés, situés à trois ou quatre mètres du sol, recevaient sans doute l'extrémité des poutres d'un plancher.

         Le château fort de Courcy, pour l'essentiel du 13ème siècle, mais dont les vestiges les plus anciens datent de l'époque romane, témoigne des profonds changements, qui s'opèrent entre l'architecture militaire du 12e siècle et celle du 13e siècle. » [1]  

     

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    Photos ci-dessus par Gilloudifs

     

    Légende :

     

         " Courcy, commune proche de Saint-Pierre-sur-Dives, était autrefois un point fort du territoire de la Basse-Normandie défendu par une forteresse constituée de plusieurs enceintes. On n'y découvre aujourd'hui que les vestiges du château fortifié, vestiges utilisés comme bâtiments de ferme. Si une chronique historique (Ordéric Vital : Histoire de la Normandie) cite Courcy dans un récit de mesnie Hellequin, c'est-à-dire à propos d'une apparition dans le ciel d'une « chasse fantastique » d'un tumultueux défilé d'âmes damnées, la commune se signalait aux siècles passés par la fréquentation, lors de pèlerinages réputés, de populations ferventes du culte de Saint-Féréol. Ajoutons que la chapelle de la forteresse dédiée à Sainte-Catherine attirait, comme il est de coutume, les filles qui, pour obtenir la faveur d'un mariage, venaient planter des épingles dans la statue de la sainte.

         Mais c'est un récit romanesque qui retiendra notre attention. Les seigneurs de Courcy étaient de puissants personnages. L'un d'eux, Richard, participa à la conquête de l'Angleterre aux côtés de Guillaume le Conquérant. Il siégeait à l'Échiquier de Normandie et son nom figure dans les chartes de diverses abbayes. L'un de ses descendants, au temps des croisades, se révéla un guerrier redoutable et surtout un homme cruel qui ne rêvait que meurtres et pillages, cherchant querelle à tout propos pour satisfaire ses instincts belliqueux. Cette cruauté a donné cours à une légende. Le sieur de Courcy avait une fille. Au lieu de chérir son enfant, il la tenait enfermée dans l'une des tours de la forteresse, par volonté de la garder près de lui et plus précisément pour ne point la céder en mariage à l'un de ses voisins. Or il arriva qu'un jeune comte, participant à une partie de chasse aperçut la belle Demoiselle penchée à la fenêtre de sa chambre.

         A la fois conquis et intrigué, il s'empressa de s'informer du sort de la jeune fille. Quand on lui révéla qu'elle était la propre fille du seigneur de Courcy et qu'elle était contrainte de subir par la volonté de son père cette existence de recluse, il n'eut qu'une seule pensée, farouche et chevaleresque, celle de la délivrer. Connaissant la force de l'adversaire qu'il aurait à combattre, le jeune homme s'ingéniait à trouver le moyen le plus sûr pour réussir son entreprise lorsque le son lui vint en aide. Il apprit que le maître de Courcy se préparait à partir, avec ses meilleurs soldats à la prochaine croisade, plus d'ailleurs pour assouvir son caractère guerrier que pour engager sa foi. Le lendemain du départ des troupes de Courcy, le jeune comte alerte ses amis, aussi hardis chevaliers que lui-même assiège le château, s'en empare, délivre la prisonnière et l'emmène en sa propre demeure. La suite est sans surprise. Les deux jeunes gens se marièrent et vécurent des jours heureux. Vous imaginez que la légende ne se termine pas là. Le sieur de Courcy découvrant à son retour, l'audacieux enlèvement de sa fille entre dans une colère féroce et jure de se venger cruellement. Sans plus tarder il regroupe ses soldats et met le siège devant le château de son ennemi, dont la garnison bien aguerrie et renforcée en prévision du siège repousse les premières attaques. La rage de de Courcy n'en est que plus violente. Il projette de mettre le feu au château. Après réflexion, fort de l'expérience acquise en Terre sainte, il conçoit de bâtir une haute tour en bois afin de s'introduire dans la place. Les travaux sont vivement menés. Un matin, au petit jour, le sieur de Courcy décide de donner l'assaut. Les soldats sont rassemblés au pied des échelles. Certains sont déjà engagés à mi-hauteur, lorsque la porte du château s'abaisse et, qu'au triple galop, une monture emporte le jeune comte et son épouse. De Courcy, furieux, ne songe plus qu'à rejoindre les fugitifs. Il organise la poursuite. Le comte qui a réussi à prendre une certaine avance sait très bien que son cheval, sous la double charge qu'il porte, ne pourra résister longtemps à la course effrénée qu'on mène derrière lui. Il s'engage dans un profond ravin qu'il connaît parfaitement. Là, cachés dans l'épaisseur des buissons de ronces et aidés par les esprits bienfaisants qui protègent toujours les amoureux, les jeunes époux entendent passer la meute des soldats. Rebroussant aussitôt chemin, le comte met sa monture au galop et chevauchant toute la journée trouve à la nuit tombée refuge chez l'un de ses cousins. Le seigneur de Courcy faute de pouvoir retrouver les fugitifs, retourne au château assiégé avec la volonté de tuer jusqu'au dernier les soldats de ce jeune homme qui s'est joué de lui avec une telle audace. Mais en son absence ses troupes harcelées ont dû lever le siège. Dépité, harassé, le cruel seigneur regagne son antre de Courcy. Pris d'une fièvre ardente il meurt quelques jours plus tard. Ses hommes, mercenaires sans vergogne, se disputent ses biens et disparaissent sans lui assurer, dit-on, une sépulture. On dit aussi que pendant longtemps, les soirs d'hiver, on enten-dit dans les couloirs du château des plaintes ou plutôt des cris. La mort n'avait pas apaisé la colère du féroce guerrier, ni assouvi son désir de vengeance. " [2]

     

    Protection

     

         " En 1975 les « parties subsistantes de l’ancien château y compris le portail sur le chemin de Tôtes et le portail de la deuxième enceinte » sont protégées au titre de l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH, 07/02/1975). " [4]

     

    A proximité

     

    LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)LES REMPARTS DE COURCY (Calvados)     " L’église Saint-Gervais Saint-Protais a été construite sur deux époques. Le chœur est roman, tandis que la nef et le clocher-porche ont été reconstruits au 18e siècle. Grande baronnie de Normandie, les seigneurs de Courcy ont très certainement participé à sa construction pour rivaliser avec les grands édifices religieux du duché. Symbole encore visible de cette volonté, le mur sud du chœur comporte des motifs décoratifs rares en Normandie qui lui valent d’être inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Autres raretés : au sommet du pignon oriental du chevet se trouve un lion roman et une chaîne de Saint-Léonard du 11e siècle fait l’objet d’un culte pour les rhumatisants et les enfants chétifs à l’intérieur de l’église.

         L’église et le village étaient situés dans la troisième et dernière enceinte du château fort des puissants barons de Courcy. " [3]

     

         Un dossier pédagogique sur le château de Courcy a été établi par le Service Départemental d'Archéologie du Calvados en 1997 : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/action_culturelle_academique/serviceseducatifs/pdf/dossier_courcy.pdf

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.mondes-normands.caen.fr/france/patrimoine_architectural/normandie/Plaine_falaise/Morteaux-Couliboeuf/01-05courcy/courcy.htm

    [2] Extrait de Légendes de Basse-Normandie – inventaire communal - par Edouard Colin, Charles Corlet Editions, 1992

    [3] Extrait de https://www.paysdefalaise.fr/commune/courcy/ 

    [4] Extrait de Wikipédia 

     

    Bonnes pages :

     

    O http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-calvados-chateau-a-courcy-chateau-fort-courcy.html

    O  https://books.google.fr/books?id=GeQAAAAAYAAJ&pg=PA102&lpg=PA102&dq=Ch%C3%A2teau+de+Courcy+Calvados&source=bl&ots=TN0NPSt4Jm&sig=RrUqbDB-Fj8AYhNHdXCh5orobfE&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwis0d7ok8POAhUsK8AKHVE2CU04FBDoAQhDMAY#v=onepage&q=Ch%C3%A2teau%20de%20Courcy%20Calvados&f=false

    O http://mes-vieux-chateaux.blogspot.fr/2016/08/le-chateau-de-courcy.html

    O https://chateauxfaure-et-faureteresses.com/courcy.html

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 19 Juin 2018 à 07:33

    Vous apportez de bien précieuses informations sur ce trésor caché, qu'est le château de Courcy. C'est vraiment dommage que ce site ne soit pas mis en valeur car il mérite beaucoup mieux et pourrait être un site historique important du département. Avez vous réussi à apprécier mieux que moi, le système défensif ? Avez vous des archères ? Même les gravures ne semblent pas en présenter, ce qui est tout de même étrange sur un édifice de cette taille ! Rien que le dégager de sa gangue de lierre lui ferait du bien et il serait plus lisible !

    2
    Samedi 4 Février 2023 à 10:32

    Bonjour,

     

    Sur notre site internet dédié au châteaux français, nous avons posté une monographie sur le château de Courcy. Si vous pensez que cela peut enrichir remparts-de-normandie n'hésitez pas à vous en servir.

    Courcy (chateauxfaure-et-faureteresses.com)

     

    Bien cardialement

     

    Didier Faure 

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