• LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)     On trouve à Corneuil dans l'Eure quelques vestiges d'une forteresse du 11e siècle. [NdB]

     

         " Il y avait à Corneuil une forteresse au lieu-dit « Château » et l’on trouve mention en 1246 d’un seigneur de Corneuil, Guillaume de Minières, ce qui permet de supposer que cette seigneurie faisait partie de ces lignes de défense édifiées par les ducs normands contre leur puissant voisin, le roi de France. La commune se situe sur le plateau, à proximité de la route qui descend d’Évreux à Nonancourt. " [1]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         " Corneuil. On a mentionné sur cette commune un tertre fortifié analogue à celui de Cintray, ainsi que l'emplacement des fossés et les ruines d'une forteresse, probablement au lieu-dit « Le Château », à 500 mètres au sud du bourg. Delisle et Passy Op. cit., t. I, p. 28 et 545. Carte de l’état-major au 1 /80.000e, Évreux, S.-O. " [2]

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)

     

    Plan de situation du château de Corneuil ; blason de la famille de Corneuil par Gilloudifs.

     

         " L'an 1214, un nommé Renou aumôna aux Bénédictins de Lyré trois pièces de terre assises en la paroisse du Chamdminel, dans la mouvance du fief du Jarier Ernault, dont était seigneur Etienne des Essars. II s'obligea à faire amortir cette aumône par les chefs-seigneurs de son héritage. Au bas de cette charte, on trouve deux amortissements. Le premier, de Guillaume des Minières, seigneur des Minières et de Corneuil, qui était fils de Robert des Minières, seigneur de Corneuil, lequel était fils de Simon des Minières et de Blanche, dame de Corneuil et du Jarier. Ce Guillaume était aîné du fief du Jarier. " Dissertation sur les prérogatives des aînés en Normandie et sur la manière dont les puînés tenaient d'eux leurs fiefs... avant la réformation de la coutume... faite en 1583, ce qui s'appellait tenir de son aîné en parage par lignage. " auteur : Marquis de Chambray [3]    

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)         " Le château de Corneuil (Canton de Damville, dép. de l’Eure), dont il subsiste encore au sud du village d’intéressants vestiges (Arch. dép. Eure, III PL 158, III PL 2168 (Atlas) et III PL 1087), appartenait originairement à Arnault fils de Popeline et fut transmis à ses descendants. " [4]

     

    Ci-dessus, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1839, Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

     

         " On voit figurer à deux reprises, dans la grande charte de Lire, Ernaud, fils de Popeline (probablement père de celui-ci), comme donateur de l'église de Corneuil, de la dîme du Bois-Panton et de celle du Champ-Dominel. Nous pensons que ces Ernaud sont les mêmes qui ont possédé le Bois-Arnaud (Boscus Ernaudi), et lui ont donné leur nom. " Léopold Delisle [5] 

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)     Mesire Pierre de Corneuil porte les armes d'or a une fasce de gueules et à trois tourteaux de gueules. Pierre, seigneur de Corneuil, servait le roi en 1303 et 1304. (...)

     

    A droite, blason de la famille de Corneuil par Gilloudifs.

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)     Jean de Mauquenchy, troisième du nom , dit Mouton, seigneur de Blainville, était sénéchal de Toulouse en 1298 et en 1316 ; il le fut ausi des bailliages de Rouen et de Gisors. Il avait épousé en troisième noce Jeanne de Corneuil au bailliage de Gisors, morte le 7 mars 1310. De ce mariage naquit Jean de Mauquenchy, dit Mouton, quatrième du nom, seigneur de Corneuil. Celui-ci fut commis par le roi à la garde des frontières de la mer de Normandie en décembre 1326 et mourut avant son père. II avait épousé avant l'an 1322, Jeanne de Chambli, dame de Cervon. De cette union naquit Jean de Mauquenchy, dit Mouton, cinquième du nom, seigneur de Blainville, maréchal de France en 1368 [NdB] :

     

           " Né vers 1322. Marié en..... à Jeanne Malet de Graville, seconde fille de Jean Malet, deuxième du nom, seigneur de Graville, et de Anne ou Jeanne de Waurin. Mort en février 1391.
         Il servit en Normandie, sous l'amiral de la Heuse, en 1356, et au siège de Honfleur l'année suivante. Charles V le fit maréchal de France, par état donné à Paris le 20 juin 1368, après la mort du maréchal de Boucicault. Il combattit contre les Anglais en Normandie, dans l'année 1378, et commanda l'avant-garde de l'armée fançaise à la bataille de Rosebecque, en 1382.
         En 1388 le maréchal de Blainville accompagna en Bretagne le connétable de Clisson, au siège et à la reprise de Bécherel sur les Anglais. Il mourut à l'âge d'environ soixante-neuf ans. "
    [6]

     

    Ci-dessus, à gauche, blason ce la famille de Mauquenchy par Jimmy44 Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3745860

     

         Voir sur la famille de Mauquenchy ici.

         Armes de la famille de Mauquenchy : Il s'armoit, d'azur à la Croix dentelée, cantonnée de vingt croix d'or, au pied fiché à la bande de gueule sur le tout. [NdB]

          

           " Toutes les sources attestent de la présence d’une motte, depuis le plus ancien aveu (1408) : « Y a mote [...] et patronnage de la chapelle du chastel de Corneul, et bons [r]emparts et fossez [...] qui sont seans bons (Arch. dép. Eure, E 170, « Aveu de du fief de Corneuil par Guillaume d’Estoutteville » (1408).) [...] » Les suivants semblent indiquer qu’il subsistait également des vestiges de château : « Où il y a motte, où il soulloit avoir chasteau, maison, place et collombier, et chapelle dont la présentation m’appartient [...] avecq ce ay droicture en la forest de Bretheuil d’avoir le feu et autres boyz pour ardoir et chesne pour édiffier tant au dict chasteau de Corneuil [...] droict de présenter aux chapelles des Mignières et de Corneuil [...] chapelle sainct Nicolas de Corneuil ( Arch. dép. Eure, E 170, « Aveu de de Charles de Montmorency » (24 sept. 1603) ; voir également Arch (...)) [...] »

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)          En 1784, le registre terrier indiquait que la chapelle Saint-Nicolas était construite à l’intérieur du château (Arch. dép. Eure, E 181, article 16 : « Ladite chapelle fondée en l’honneur de saint Nicolas au chât (...)), il s’agit donc sans équivoque d’une chapelle castrale. Les rôles d’imposition de 1790 mentionnèrent encore « Mr le chapelain de Saint-Nicolas de Corneuil pour terres et dixmes », ce qui laisse supposer qu’elle était encore desservie, à moins que cette mention ne fût purement formelle et fondée sur les titres anciens et non sur la réalité (Arch. dép. Eure, C 135). Cette chapelle a aujourd’hui disparu et nous ne pouvons identifier son emplacement exact.

     

    Ci-dessus : Illustration n° 38 – Motte du château de Corneuil. Photo extraite de ce même document.

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)          En revanche, la motte, ses fossés et sa basse-cour sont assez bien conservés (ill. N° 38 et 39). Étonnamment Coutil, bien qu’ayant signalé la présence de bâti, n’en fait qu’une relation assez succincte (L. Coutil, Archéologie..., op. cit., p. 276 : sans doute ne l’a-t-il pas réellement vue). Entourée de profonds fossés talutés vers l’extérieur, elle présente encore une élévation importante malgré quelques aménagements récents (Une cave a été creusée dans le flanc est et une « cascade » aménagée sur le flanc sud-ouest.) et une plate-forme de plus d’une dizaine de mètres de diamètre (A. Baume, les châteaux-forts et leur contexte historique..., op. cit., p. 94 : 13,50 m).

     

    Ci-dessus : Illustration no 39 – Fossé du château de Corneuil. Photo extraite de ce même document.

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)          Au sommet se trouve encore un puits rond, maçonné en silex, d’une profondeur de 25 mètres environ. Les vestiges de la première basse-cour ont pour une bonne part disparu mais nous pouvons la restituer, au nord-ouest et nord-est de la motte. Elle possède également un puits, identique à celui de la motte et profond de 15 mètres environ. De la motte courent deux pans de murs perpendiculaires, l’un est orienté vers le nord-est, l’autre vers le sud-est (ill. n° 40). Ils ne sont conservés que sur 2,50 mètres de longueur et 2,50 mètres à 3 mètres de hauteur tout au plus. Ils sont tous deux épais de 1,50 mètre environ et formés d’un épais blocage de mortier et de silex avec parements de silex taillés non-maçonnés mais posés de façon à former des assises régulières. Partant de la motte proprement dite, ils descendaient dans les fossés et entouraient autrefois la basse-cour. Sur la plate-forme, les fondations de la continuation du mur nord-ouest apparaissent encore au ras du sol. Par ailleurs, les anciennes limites de propriété au nord de ces vestiges, marquées par une élévation de terre curviligne (ill. n° 41) formaient un large arc de cercle supplémentaire et concentrique à ces vestiges, indiquant la présence d’une seconde enceinte. Le cadastre de 1808 (Arch. dép. Eure, III PL 158 (1808).) signalait la présence de bâtiments quadrangulaires, dont plus rien ne subsiste et montrait un parcellaire polygonal, correspondant certainement à la motte et la basse-cour, le tout environné de bois.

     

    Ci-dessus : Illustration no 40 – Vestige de mur au château de Corneuil. Photo extraite de ce même document.

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)           Ce château fut associé à un peuplement durable, puisque que plusieurs articles du registre terrier sont consacrés au « village du château », sans doute issu de la population directement rattachée au seigneur (Arch. dép. Eure, E 181, articles n° 978-800 : « près le village du château » et articles n° 801-8 (...)). (...)

         Les revenus furent donnés par Arnault fils de Popeline lors de la fondation de l’abbaye de Lyre : nous pouvons donc sans crainte penser que ce château fut fondé vers le milieu du 11e siècle. " [4]

     

    Ci-dessus : Illustration no 41 – Vestige d’enceinte de la seconde basse-cour du château de Corneuil. Photo extraite de ce même document.

     

         Plus tard la baronnie de Corneuil sera unie au duché de Damville. [NdB]

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE CORNEUIL (Eure)     A Corneuil, Église Notre-Dame (12e), remaniée au 16e et restaurée au 19e siècle. [NdB]

     

               " L’église paroissiale, ancienne, possède encore des vestiges romans : élévation des murs et baies cintrées biseautées (J. Charles, « Vestiges d’époque romane... », art. cité, p. 10 et suiv. ; M. Baudot, « Les églises d (...)). Le mur pignon sud de l’ancienne grange dîmière, à l’ouest de l’église, est également conservé. " [4]

     

           Une légende romanesque concerne la commune de Corneuil : L'âme qui chante par Octave Féré (1815-1875) dans Légendes et traditions de la Normandie – Éditeur : C. Haulard (Rouen) 1845, voir ici. [NdB]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/corneuil-eglise-notre-dame/

    [2] Extrait du Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie - Éditeurs : Derache (Paris)/Didron (Caen)/Hardel (Rouen)/Le Brument/Société des antiquaires de Normandie (Caen), 1919 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200034x/f153.item.r=%22Corneuil%22.texteImage

    [3] Auteur : Marquis de Chambray - Date d'édition : 1583

    [4] Extrait de La Frontière normande de l'Avre : De la fondation de la Normandie à sa réunion au domaine royal (911-1204). Évolution de la maîtrise militaro-économique d'un territoire frontalier par Astrid Lemoine-Descourtieux - Nouvelle édition [en ligne]. Mont-Saint-Aignan : Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2011 (généré le 27 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/purh/6807>. ISBN : 9791024010618. DOI : 10.4000/books.purh.6807.

    [5] Léopold Delisle Extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6561042q/f430.item.r=%22de%20Corneuil%22.texteImage
    [6] Extrait de Galeries historiques du palais de Versailles, Tome 7 par Charles Gavard (1794-1871) – Éditeur (Paris) 1839-1848 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k279565/f203.item.r=%22de%20Corneuil%22.texteImage.zoom

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  • LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche) LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche) LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus : Au centre, une photo extraite de Licence photo©webmaster"B-E",  http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/image/manoir-de-herenguerville-50_a.JPG ; à droite, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     " Hérenguerville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 205 habitants (les Hérenguervillais), commune déléguée au sein de Quettreville-sur-Sienne depuis le 1er janvier 2019.

             Le toponyme est attesté sous les formes Erengart villa vers 10252, Herengardisvilla en 1066, Erengervilla au 14e siècle, Hérenguerville en 1793 et Herenquerville en 1801. Il serait issu d'un anthroponyme germanique tel qu'Eringart ou Arengardis et de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica. (...) 

     

         Le manoir d'Hérenguerville est une ancienne demeure fortifiée, du Moyen Âge, située sur la commune d'Hérenguerville, en Cotentin, dans le département de la Manche en région Normandie (...) au lieu-dit « Le Manoir », à 500 mètres à l'est de l'église, par un chemin creux bordé de chênes et de charmes. " [1]

     

         " Avec son site fortifié et entouré d’eau, dès le 12e siècle, par un étang artificiel et des douves, le manoir s’apparente, en plus petit, au modèle du château de Gratot. La partie la plus ancienne du vieux manoir remonte au 12e siècle. Elle présente toujours sa structure simple de la salle cuisine surmontée d’une chambre haute, que l’on retrouvera dans toute l’architecture seigneuriale anglo-normande. " [2] [4]

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)

     

    Plan de situation du manoir d'Hérenguerville ; blason de la famille de Grosparmy par Gilloudifs

     

    Histoire

     

    Un nom venu de la mer baltique

     

         " Des éléments maçonnés datant de la période gallo-romaine ont été retrouvés dans les fondations des murs d'enceinte. L'occupation antique de ce site fut aussi confirmée, en 1804, par la découverte d'un petit trésor de pièces de monnaies datant des empereurs Constance Chlore et Aurélien. " [1]

     

    Découvertes archéologiques

     

         " En 1804, dans un champ situé au nord de cette commune, on a découvert, dans une fosse creusée pour y planter un pommier, un pot de terre contenant environ 2 litres de médailles romaines de moyen et petit bronze. Elles furent cédées à un marchand de Montmartin pour un mouchoir. Ce marchand les porta à Villedieu pour les livrer au fondeur. Celui-ci en conserva quelques-unes qu'il vendit à M. de Gerville. Elles étaient bien conservées. On y remarquait des Dioclétien, dess Probus, des Maximin et des Constance-Chlore. Dépôt monétaire de la fin du IIIe siècle. " [3]

     

         " Un seigneur venu du Nord, viking ou germanique, Arangardis, laissera son nom - un nom d’origine balte qui pourrait être celui d'un guerrier Yotving, des rives du Niémen en Lituanie - au domaine dont il s'empare : Erangarvilla. Sous les premiers ducs de Normandie, le territoire est alors partagé en deux fiefs nobles dépendants de la vicomté de Coutances. " [4]

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus, le manoir vu des douves par Arangardis — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=78121583

     

    La famille de Grosparmy

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     " En 1204, le manoir était aux mains d'un chevalier nommé Jourdain d'Hérenguerville qui, de retour de la quatrième croisade, fit un don à l'abbaye de Savigny. Sa petite-fille Nicole épousa un sire de Grosparmy, neveu du cardinal Raoul de Grosparmy et de son frère Nicolas, chancelier de France et garde des Sceaux du roi Saint Louis. Louis IX fut reçu par les Grosparmy d'Hérenguerville, en 1256, pour servir en personne l'un des grands banquets que ce roi faisait offrir aux pauvres de Normandie. " [1]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Grosparmy par Gilloudifs.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     " En avril 1256, les Grosparmy reçoivent Saint Louis en Coutançais, lequel visite chaque abbaye et chaque paroisse avec le double objectif de mieux connaître les Normands, fraîchement français, et de réveiller le clergé local. Il demande aux seigneurs d’organiser des banquets pour les pauvres que le roi sert lui-même.

         La cheminée monumentale de la cuisine du vieux manoir, dans la salle sous la chambre haute, date de cet événement. Avec un âtre de 4,43 m, elle est de 50 cm plus large que celle, comparable, de l’abbaye d’Hambye ! (...)

         Resté fidèle au roi de France, Henri de Grosparmy, se fait saisir, en 1418, son fief d’Hérenguerville par Henry V de Lancastre, roi d’Angleterre ; au profit de Guillaume de Lézeaux, puis du capitaine Anglais Thomas Growe. " [4] 

     

    Ci-dessus, portrait de Saint Louis, d'après un manuscrit de 1316 (Archives Nationales, JJ 57). https://www.akg-images.fr/archive/Portrait-de-Saint-Louis--d%27apres-un-manuscrit-de-1316-2UMEBMYMPRJNB.html

     

         " A la fin de la Guerre de Cent Ans, le manoir fut occupé par un capitaine anglais (Thomas Growe) de 1419 à 1450. Il fut rendu aux Grosparmy par acte de main-levée du roi Charles VII, le 9 mars 1451. " [1]

     

         " L’essentiel des bâtiments 15e du manoir, logis et communs, datent de cette période de reconstruction. Deux fleurs de lys sur une fenêtre affichent probablement la fidélité de cette famille à la Couronne, tandis que des fragments d’anciens meneaux gardent des roses. " [4]

     

    Un cénacle d'alchimistes

     

         " A cette génération, Nicolas de Grosparmy pratiquait l'alchimie au manoir. On y voit encore les vestiges de ses fours et la sculpture d'un Mercure sur une fenêtre orientée à l'occident. Ce gentilhomme appartenait au Cénacle de Flers. " [1]

     

         Voir à ce sujet ce lien et ce lien.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     " Pendant qu’ils furent privés de leurs fiefs coutançais, les Grosparmy sont devenus barons de Flers. Or leur nom est associé à la plus grande affaire d’alchimie après celle de Nicolas Flamel : le Cénacle de Flers. Ils ont notamment rédigé deux manuscrits fondamentaux. L’un d’eux se trouve à la bibliothèque de Rennes. Pierre de Mascarel, marquis de Bois-Geffroy, en héritera au 17e siècle. Il est un ancêtre direct des actuels propriétaires du vieux manoir, qui se rattachent par plusieurs souches aux Grosparmy.

         Sur une fenêtre de la façade orientale du vieux manoir, la sculpture d’une tête d’alchimiste vient d’être mise à jour. " [5]

     

    Ci-dessus, sculpture d’une tête d’alchimiste© BDM https://www.le-petit-manchot.fr/cc-08-04-herenguerville-manoir-2/articles/

     

    Berceau du protestantisme bas-normand

     

         " Lors des guerres de religion, le pasteur Godard écrivit à Calvin une lettre signée du manoir d'Hérenguerville, avec la liste des premiers villages du Coutançais où il prêcha la Réforme. Cette lettre, datée du 20 juin 1561, est le plus ancien témoignage de missions protestantes en Basse Normandie. " [1]

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     " Un siècle plus tard, un mariage fait entrer la seigneurie d’Hérenguerville dans la famille Le Cointe, qui détient déjà plusieurs fiefs voisins à Quettreville et Annoville. Dans les archives de Calvin, la première lettre écrite par un pasteur en mission dans la région de Coutances est datée d’Hérenguerville (20 juin 1561) ; année qui vit Montgomery lancer, de Ducey, sa sédition protestante, avec l’aide de quelques gentilshommes locaux. Cela fait déjà quelques années que Jacques Le Cointe, seigneur d’Hérenguerville, est calviniste. Sa fille Ursine et son gendre Julien Davy du Perron ne cesseront de fuir la répression.

     

    Ci-dessus blason supposé de la famille Le Cointe par Gilloudifs.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     Pourtant Ursine sera la mère du plus brillant opposant aux thèses de la Réforme : le cardinal du Perron (Jacques Davy du Perron), célèbre poète proche de Ronsard et à qui le roi Henri IV attribuera sa conversion. Du Perron a passé une partie de son enfance au manoir d’Hérenguerville. " [5]

     

     

    Portrait du Cardinal du Perron © Coll. Dumas de Mascarel https://www.le-petit-manchot.fr/cc-08-04-herenguerville-manoir-2/articles/

     

     

          " En 1690, l'on voit encore quelques tombeaux dans le cimetière calviniste de Hérenguerville. " [3]

     

    Au temps des comtes de Berenger

     

         " Toujours transmis par successions et par mariages jusqu'à la Révolution, le manoir cessa d'être habité par ses seigneurs en 1712. Les marquis de Berenger, qui résidaient au château de Trelly, le perdirent lors de la vente des Biens nationaux. " [1]

     

         Voir la famille de Bérenger à ce lien.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     " En avril 1627, Judith d’Hérenguerville apporte en mariage le manoir à son époux Marc-Antoine de Berenger, d’une puissante famille protestante de la région d’Argentan. Elle sera la dernière à résider au manoir, ses enfants lui préférant celui de Montaigu (également à Hérenguerville) qui venait aussi de son côté.

         Leur petit-fils Jacques-Jean de Berenger abjurera l’hérésie en 1691 et fera un mariage très catholique, devant le chanoine Blouet de Camilly, à Coutances, fils spirituel de saint Jean Eudes.

         En 1712, il laisse le manoir en " fermage et louage " à Jacques Mesnil de la Hamolinière. Le bail décrit le manoir " en total état de ruines ", à restaurer " avant la Saint-Jean ", son colombier (pour six douzaines de pigeons), son portail, son pressoir, les bois d’ajoncs qui l’entourent, le verger de pommiers… " [5]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Bérenger https://fr.geneawiki.com/index.php?curid=167622

     

         " Les terres furent rachetées en 1803 par un soldat de la Grande Armée, le capitaine Lefèvre, lequel construisit une nouvelle maison et abandonna le vieux manoir aux usages agricoles. " [1]

     

         " Ayant émigré en 1792, les Berenger, châtelains de Trelly, par mariage (toujours dans leur descendance), voient le manoir vendu comme Bien national, en Pluviose, An II (1794), à leur fermier Guillaume de la Lande, manoir et dépendances...

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche) LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     Un capitaine en retraite de l’armée napoléonienne, Jean-François Lefebvre, héros de Marengo et de la Grande Armée, rachète le manoir en 1814. Il édifie une nouvelle maison, élégante, et abandonne l’ancien manoir à un usage de dépendances agricoles. Il n'aura qu'un fils, Théophile, époux d'Anastasie Vadet.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     Le 15 mai 1915, à la mort de son petit-fils Gabriel Lefebvre, le partage des biens de ce dernier sera fait entre ses deux filles, Gabrielle et Yvette. Gabrielle reçut la maison du capitaine Lefebvre et Yvette, épouse de Marcel Vadet hérita du vieux manoir, de l'étang, de l'ancienne avenue et des prés attenants. Mme Vadet en est restée propriétaire jusqu'en 1989. " [5]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1825, Archives de la Manche, http://www.archives-manche.fr/

     

         " Au 20e siècle la restauration du manoir d'Hérenguerville a été entreprise par la famille Dumas de Mascarel, que des liens d'ascendance rattachent aux Grosparmy. " [1]

     

         " En 1963, après avoir été inhabité pendant plus de deux siècles, le vieux manoir fut alors louée par Mme Vadet à un ménage d'agriculteur, Michel et Thérèse Burnel qui y habitèrent en famille, jusqu'à leur retraite.

         C'est alors que, le 30 juin 1989, Yvette Lefebvre choisit de vendre le vieux manoir à son petit-neveu Jean-Marie Quesnel pour lui permettre de s'installer. Mais ce dernier sera victime d'un accident mortel en septembre 1992.

         En août 1995, le vieux manoir fut alors revendu par ses héritiers, sa jeune veuve d'origine irlandaise, ses parents et frères, à Jean-Luc Lebel, de Roncey, lequel le revendra à la famille Dumas de Mascarel, en octobre 2000.

         De son côté, Gabrielle Lefebvre transmit le manoir, édifié par le capitaine de la Grande Armée, à son fils Théophile Quesnel, personnalité du monde agricole français et qui fut maire d'Hérenguerville comme son grand-père.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     Plusieurs liens généalogiques rattachent Bertrand Dumas de Mascarel et son épouse Catherine de Rivière aux Grosparmy d'Hérenguerville. Depuis l'an 2000, ils entreprennent d’importants travaux de restauration pour redonner au vieux manoir son aspect d’origine, notamment avec des couvertures en chaume, sa ceinture de douves en eau et la protection du milieu naturel de l'étang et des prés. " [5]

     

    Ci-dessus, blason de la famille Dumas de Mascarel http://herve.laine-bucaille.pagesperso-orange.fr/noblesse/M/masquerel.htm

     

         " Il a désormais retrouvé son caractère historique et accueilli des concerts et des expositions. Il est aussi le siège de l'association Hauteville House, consacrée aux arts décoratifs de la Haute époque et aux tapisseries appelées bergames. " [1]

     

    Le fief de Hérenguerville

     

         " Entre 1022 et 1026, Richard II, duc de Normandie, fait don aux abbés du Mont Saint-Michel de " la moitié d’Hérenguerville ". Cette abbaye dispute d’ailleurs le patronage de l’église paroissiale, alors sous le vocable de saint Martin, avec celle de La Lucerne. Tandis que les abbayes d’Hambye et de Savigny détiennent aussi des terres sur la paroisse. De cette époque, l’église a notamment gardé son beau porche roman (11e siècle).

         Hérenguerville restera une étape possible sur la route des pèlerins montois venus du nord, notamment les Anglais. Très tôt, les deux fiefs reviendront à des seigneurs laïcs.

         La famille du Manoir prend le nom d’Hérenguerville. L’un de ses membres porte le prénom de Jourdain, souvent donné en souvenir d’un voyage en Terre Sainte. On trouve aussi Jean d’Hérenguerville, en 1220, écuyer, également seigneur d’Hyenville, ainsi que Thomas et Nicolas.

         L’autre fief, qui sera tardivement nommé Montaigu, passe entre les mains des sires de Coulonces et de Poterel. " [4]

     

         " Dans le cours du 17e siècle, on comptait deux fiefs nobles à Hérenguerville : Le fief de Montaigu, un huitième de haubert, le fief de Hérenguerville, aussi un huitième de haubert. " [3]

     

         " Dénommé la Terre d’Hérenguerville en 1519. Sa mouvance est passablement embrouillée : En 1381, 1476, 1519, il relève de la baronnie de Coulonces en la vicomté de Vire ; en 1693, il relève du roi ; en 1749, il est considéré comme arrière-fief du fief du Bouillon lui même mouvant de l'ancienne baronnie de Say inclue dans le marquisat de Marigny.

         Fief et seigneurie assis en la paroisse d’Hérenguerville, quart de fief de chevalier qui se transformera en huitième de fief après 1519 ; simple gage-plège, usage, manoir clos de douves, colombier. Ses possesseurs se confondent avec les seigneurs de la paroisse.

     

    LES REMPARTS DE HERENGUERVILLE (Manche)     Pendant la guerre de Cent ans, la seigneurie est confisquée par les anglais En 1452, sa possession retourne à la famille Grosparmy : 1452, Raoul Grosparmy, écuyer, seigneur d’Hérenguerville, fils et héritier de feu Henry Grosparmy, en son vivant écuyer et seigneur dudit lieu, qui bien qu’il tienne sa dite terre en parage du sieur du Bouillon… aveu non fait… Au temps de l’occupation anglaise ledit feu Henry Grosparmy, son père, ne voulant pas demeurer en l’obéissance des anglais mais s’en alla demeurer en l’obéissance du roi, notre dit seigneur et même ledit Raoul Grosparmy son fils en laquelle obéissance il est depuis demeuré et ledit feu Henry Grosparmy allé de vie à trépassement. Le fief fut donné pour leur absence par le roi d’Angleterre à Thomas Browe, anglais qui en avait toujours joui jusque à certain temps que ladite terre avait été tenue par ledit roi d’Angleterre en sa main… En conséquence ordre est donné de restituer audit Raoul Grosparmy la seigneurie de Hérenguerville. " [3]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

          Les seigneurs de la paroisse

     

    • 1381, Robert de Montagu, chevalier

    • 1419 - 1450 possession anglaise (guerre de Cent ans)

    • 1450 – 1458, Raoul Grosparmy

    • 1488 – 1496, Jacques de Grosparmy

    • 1519, Guillaume Le Cointe, écuyer

    • 1567, Jean Le Cointe, écuyer

    • 1597 – 1627, Jacques Le Cointe, écuyer

    • 1642, Jacques de Bérenger, écuyer

    • 1696, Jacques Jean de Bérenger, écuyer

    • 1729, Henri-Scipion de Bérenger, écuyer

    • 1764, Charles-François-Louis de Béranger

    • 1789, Louis -Charles-François de Béranger " [3]

       

    Description

     

            " Entouré, sur trois côtés, par ses douves en eau et un étang bordé de murets, le site a gardé son caractère fortifié. Le manoir est constitué de trois logis mitoyens, construits consécutivement aux 12e, 15e et 16e siècles et d'un ensemble de communs couverts en chaume. (...)

         Du Moyen Âge, il reste les vestiges des murs d'enceinte et des douves. Le logis a gardé de très jolies cheminées, ses plafonds anciens et ses murs chaulés à fresques. L'ensemble des bâtiments présente de beaux exemples de fenêtres et de portes ouvragées et ornées d'accolades.

         Les ruines de l'ancienne grange dîmière qui fermait la cour du Manoir, témoignent que ce fief relevait aussi, en partie, des abbayes du Mont Saint-Michel et de La Lucerne-d'Outremer. " [1] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://www.cotedeshavres.net/d%C3%A9couvrir/les-communes/h%C3%A9renguerville/

    [3] Extrait de https://fr.geneawiki.com/index.php/50244_-_H%C3%A9renguerville

    [4] Extrait de https://www.le-petit-manchot.fr/cc-08-04-herenguerville-manoir-1/articles/

    [5] Extrait de https://www.le-petit-manchot.fr/cc-08-04-herenguerville-manoir-2/articles/

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.le-petit-manchot.fr/cc-08-04-herenguerville-manoir-1/articles/

    O https://www.le-petit-manchot.fr/cc-08-04-herenguerville-manoir-2/articles/

    O https://fr.geneawiki.com/index.php/Famille_de_B%C3%A9renger

    O http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-manche-manoir-a-herenguerville-manoir-de-herenguerville.html

    O http://wikimonde.com/article/Manoir_d%27H%C3%A9renguerville

    O https://www.cotedeshavres.net/d%C3%A9couvrir/les-communes/h%C3%A9renguerville/

    O https://www.ouest-france.fr/normandie/quettreville-sur-sienne-50660/la-decouverte-du-patrimoine-les-toiles-de-bergame-2542907

    O Renault, "Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances " in Annuaire du département de la Manche, 1853. https://fr.geneawiki.com/index.php/Canton_de_Montmartin-sur-Mer_(50)_-_Revue_monumentale#H.C3.A9renguerville

    O https://www.jstor.org/stable/24294483?seq=1#page_scan_tab_contents

    O http://nenotvadet.canalblog.com/archives/2013/12/30/28800682.html

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  •      " Angoville est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le 1er janvier 2019 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Cesny-les-Sources. (...)  

         Attestée sous la forme Ansgotvilla en 1125. " [1]

     

         " Dans le bois d’Angoville dit de Saint Clair, (...) se situait un château sur la motte féodale de Rouvrou. Ce château possédait des passages souterrains communiquant avec les châteaux de Martainville et de Saint-Germain-Langot. Il n’en reste plus que les douves envahies par la nature. " [2]

     

     

    Ci-dessus : à gauche, motte féodale à Angoville (Calvados-FR) Photographie aérienne par cerf-volant. Kite Aerial Photography. © Décembre 2013, François Levalet www.francoislevalet.fr https://www.flickr.com/photos/levalet/11373272045 ; au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, une photo extraite du site Google Earth.

     

         " Motte élevée vraisemblablement au 11e siècle pour contrôler la route de Thury à Falaise sur le tronçon dit " chemin du roi Louis " [3]

     

        

     

    Plan de situation de la motte de Rouvrou à Anctoville ; blason du Calvados extrait de https://www.wikiwand.com/fr/Armorial_des_communes_du_Calvados

     

    " Motte de Rouvrou

     

    (Coordonnées Lambert : 400 550 X 141250). 

     

         La fortification du Bois de Rouvrou, à Angoville, est l'une des mieux conservées que l'on trouve dans le Cinglais. La motte, malgré différents sondages pratiqués à son sommet, est encore en bon état ; une partie de la basse-cour subsiste. L'ouvrage a non seulement été signalé par F. Vaultier (Vaultier F., Recherches historiques sur l'ancien pays de Cinglais ; Voir ce qui a trait à la commune d'Angoville), mais a fait récemment l'objet d'une description détaillée (Doranlo (R.E.), La motte d'Angoville, dans Bull. Soc. Antiqu. de Normandie, LI. 1948-1951. p. 319) ; en outre, s'il n'a pas été signalé sur les plans cadastraux de la commune, il apparaît en revanche de façon très nette sur les photographies aériennes (Cliché I.G.N., Mission Granville-Falaise 1947, n°25). Nous ne reviendrons donc pas sur la description de la motte ; nous remarquerons simplement la confusion faite par R.E. Doranlo, dans l'Étude signalée ci-dessus, entre des fortifications de type bien différent : c'est ainsi qu'il compare la motte d'Angoville aux enceintes circulaires du Bois du Bel ou de Sainte-Eugénie (L'ouvrage de Sainte-Eugénie, dans la Forêt de Gouffern, est une enceinte circulaire a basse-cour, beaucoup plus puissante et plus grande que celles que nous avons pu trouver dans le Cinglais. Cf. Rousseau, Le camp de Silly-en-Gouffern dit de Sainte-Eugénie, dans Le Pays d'Argentan, 1936.). 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

    Ci-dessus, une photo extraite des Fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais par Michel Fixot Publications du CRAHM, 1968 - 123 pages https://books.google.com.ua/books?id=l5_aCg3J2fMC&pg=PA71&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q=Angoville&f=false

     

         La motte d'Angoville s'élève au sommet de la rive méridionale du petit ruisseau de la Planche, qui décrit en cet endroit une large sinuosité, ce qui donne à la fortification une position dominante par rapport au nord et au nord-est. Au pied de l'amorce de basse-cour passe le Chemin du Pont du Vivier qui prend plus loin, vers l'est, le nom de Chemin du Roy Louis, et sur lequel se trouve aussi l'église d'Angoville. Cet axe, de direction est-ouest, semble d'une part rejoindre par Combray le Chemin de Bretagne et, de l'autre, pouvait gagner Clair-Tison. Il a peut-être été l'une des ramifications de la route de Thury à Falaise qui a un tracé difficile à suivre sur les hauteurs des Bois de Saint-Clair. Enfin, on peut douter que le Chemin de Bonneuil à Caen, qui passe entre l'enceinte et l'église, ait été, comme le dit Doranlo, l'axe méridien du Cinglais que cherchait de Caumont : cet axe doit être situé plus à l'ouest, dans la région beaucoup plus peuplée de Placy, Donnay et Pierrefitte-en-Cinglais (La motte d'Angoville constitue un site à surveiller : des défrichements de grande ampleur ont eu lieu ces dernières années tout autour. La vaste entreprise de démolition de talus qui a lieu dans la plaine voisine pourrait un jour ou l'autre valoir quelques dommages à la fortification). " [4]

     

    À proximité :

     

         - " La fontaine Sainte-Anne qui date de 1846.

     

         - L'église Sainte-Anne des 12e-13e et 18e siècles. " [1] :

     

         " Une église du 12e siècle, l’église Sainte-Anne, avec un cimetière accueillant des tombes du 17e siècle, dont celles de la famille Rabache père en fils repose en paix. Plusieurs maires sont issus de cette famille. " [2]

      

     

    Ci-dessus : photo de l'église Sainte-Anne d'Angoville extraite de http://preciosa.eklablog.com/calvados-angoville-a132301918

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://www.suisse-normande.com/nos-47-communes/angoville/

    [3] Extrait de http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=14013&NUMBER=8&GRP=0&REQ=%28%2814013%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous

    [4] Extrait de Les Fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais par Michel Fixot Publications du CRAHM, 1968 - 123 pages  https://books.google.com.ua/books?id=l5_aCg3J2fMC&pg=PA71&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q=Angoville&f=false

     

    Bibliographie :

     

    O Angoville, motte de Rouvrou (M. Fixot, op. cit., pp. 95-97) https://books.google.com.ua/books?id=l5_aCg3J2fMC&pg=PA71&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q=Angoville&f=false

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  • LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne) LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne) LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne)

     

    Ci-dessus, à gauche, une photo extraite du site Google Earth ; au centre, la motte de Saint-Quentin-de-Blavou et à droite, la motte de Saint-Julien-sur-Sarthe, deux photos extraites d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php A droite, il ne s'agit pas des Larry mais de la Motte de Saint-Julien-sur-Sarthe.

     

    Les mottes de Saint-Quentin-de-Blavou et de Saint-Julien-sur-Sarthe :

     

         On trouve sur le territoire de Saint-Quentin-de-Blavou le site d'une motte castrale au lieu-dit la Motte-Saint-Quentin, près du hameau des Larry. A 700 m à l'ouest de celle-ci, à la Motte, se trouve l'emplacement d'une autre motte féodale, située elle sur le territoire de Saint-Julien-sur-Sarthe (ce qui explique que, parfois, on trouve l'indication des mottes de Saint-Quentin-de-Blavou...). [NdB]

     

    LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne)    LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne)

     

    Plan de situation des mottes de Saint-Quentin-de-Blavou (La Motte-Saint-Quentin) et de Saint-Julien-sur-Sarthe (La motte) ; blason de la commune de Saint-Quentin-de-Blavou adopté en 2011 extrait de https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18587

     

    LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne) LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne)

     

    Ci-dessus, à gauche le site de la motte de Saint-Julien-sur-Sarthe (La Motte) et à droite le site de la motte de Saint-Quentin-de-Blavou (La Motte-Saint-Quentin), photos extraites du site Google Earth.

     

         « L'histoire médiévale a fortement marqué la région. La centenie de Corbon, qui apparaît dès le 9e siècle, va constituer le noyau du comté du Perche. C'est à cette époque que les Normands, ou leurs vassaux, cherchent à remonter les cours d'eau et pour se protéger les habitants du Perche vont ériger mottes et châteaux forts. Ces mottes ont été très nombreuses puisqu'il existe une trentaine de toponymes dans la région de Mortagne. Bien qu'elles paraissent à première vue dispersées et isolées, elles constituent en réalité un ensemble défensif dense, le long de la frontière avec la Normandie, matérialisée par le cours de la Sarthe depuis sa source jusqu'à Barville. Il y avait la motte du Jarrier à Champeaux-sur-Sarthe, celle de Longpont à La Mesnière, celle de Poix, de la Motte à Bazoches-sur-Huisne, les mottes de Buré et de Montisambert, celles de Saint Quentin-de-Blavou. Souvent les mottes ont été installées sur les buttes-témoins crétacées, dominant la plaine jurassique. Ce système défensif était complété par de nombreuses places fortes : celle du Mêle-sur-Sarthe, côté normand et qui dépendait des Montgommery, celle de Mortagne, pièce maîtresse du comté du Perche avec Nogent-le-Rotrou, mais aussi celles de Vauvineux à Pervenchères, de Mauves-sur-Huisne, de la Vove qui défendait la vallée de l'Huisne, de Boissy-Maugis qui commandait la vallée de la Commeauche. Des souterrains militaires datant de cette période ont pu être reconnus à la Vove et à Boissy-Maugis.

         À la fin du 12e siècle le comte du Perche, comme l'évêque de Sées, se rallient à Philippe Auguste. Peu après, en 1204, la Normandie est rattachée à la France, suivie bientôt par le comté du Perche en 1227. » [1]

     

    LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne) LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne) LES REMPARTS DE ST-QUENTIN-DE-BLAVOU/St-JULIEN-S/SARTHE (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, un extrait de la carte de Cassini ; au centre un extrait de la carte d'État-Major ; à droite, une photo aérienne ; trois documents extraits du site Géoportail.

     

         " Le territoire est vers 1031 le théâtre d'une bataille entre les troupes du duc de Normandie Robert le Magnifique et celles de Guillaume de Bellême. " [2]

     

         " Selon Guillaume de Jumièges, Robert le Magnifique dut encore affronter vers 1027-1028 une autre rébellion, celle du seigneur de Bellême, Guillaume Ier, qu'il alla assiéger dans sa forteresse d'Alençon. En réalité, le duc cherchait sans doute à reprendre le contrôle de la frontière sud du duché. La famille de Bellême, au contraire, entendait profiter de sa position marginale pour constituer sa propre principauté. Bellême était situé dans le Maine, mais appartenait au diocèse de Sées, en grande partie contrôlé par cette famille. Alençon se trouvait en Normandie, tout près de la Sarthe, qui marquait dans ce secteur la frontière avec le Maine. La famille de Bellême se montrait très turbulente et les nombreux fils de Guillaume Ier lancèrent des raids de pillage à travers la Normandie.
         Les opérations se poursuivirent d'ailleurs dans le Maine, où plusieurs de ces fils trouvèrent la mort dans une bataille rangée qui les opposa à des fidèles du duc, à Saint-Quentin-de-Blavou (canton de Pervenchères, Orne). Guillaume Ier de Bellême apprit la nouvelle alors qu'il était déjà gravement malade. « Profondément touché par la douleur qu 'il ressentait dans son cœur, il mourut aussitôt », nous dit Guillaume de Jumièges. La région retrouva un calme passager, mais de nouveaux troubles devaient se produire après la mort du duc Robert, sous les successeurs de Guillaume Ier, et en particulier sous son fils Guillaume II Talvas. " [3]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0252N.pdf

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de La Normandie des ducs aux rois : 10e-12e siècle par François Neveux (1944-....). Éditeur : Ouest-France (Rennes) 1998.

     

    Bibliographie :

     

    O Ganivet (Michel). Site oublié : les mottes de Saint-Quentin-de-Blavou et Saint-Julien-sur-Sarthe (site du Larry). Cahiers percherons, n° 53, 1er trim. 1977, pp. 33-35, fig.

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  • LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)

     

         " Guerville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie. (...)

         Le nom de la localité est attesté sous la forme Guerrevilla au 12e siècle. (...) Église Saint-Gilles, construite sur le site de l'ancienne du 12e siècle qui a brûlé en 1803. " [1]

     

    Guerville :

          " Période normande. — Il existe à Guerville les restes d’un château-fort.
    L'abbé Decorde, « Essai historique et archéologique sur le canton de Blangy, » p. 143. " [4] 

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)     Lorsqu'on parcourt une ville ou un village dont le parcellaire a été conservé, on s'interroge parfois sur l'organisation du réseau des rues et on observe que celui-ci est l'héritier d'un plan radio-concentrique c'est-à-dire lorsque des quartiers s'organisent à partir en cercles concentriques, depuis un centre-ville à la périphérie. " Ce type de plan a connu un grand succès au Moyen Âge. On le définit habituellement par une enceinte ronde, moins coûteuse à construire et plus courte, donc économisant le nombre des défenseurs, et par la subordination des rues principales à un centre où se trouvent le ou les éléments générateurs de la ville, à savoir une église, une forteresse, un monastère ou tout simplement une place de marché." (Wikipédia) Souvent toutes traces des défenses médiévales ont disparu. Ne subsiste que le réseau de communications et le parcellaire ancien révélé par le cadastre. Tel est, sans aucun doute, le cas de Guerville en Seine-Maritime. [NdB] 

     

    Ci-dessus, cadastre actuel de Guerville extrait du site de Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation de la haute cour de la basse-cour et du bourg castral de Guerville ; blason de la famille de Monchaux https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=11333

     

         " ... Une dégradation accrue, un comblement souvent accéléré des fossés ainsi qu’un parcellaire plus dense rendent souvent des sites remodelés et partiellement effacés. La compilation d’informations diverses est souvent requise pour saisir les formes générales d’un site, notamment dans les zones où le relevé topographique serait fastidieux et souvent inutile.

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)     À Guerville (76), une plateforme circulaire de 80 m de diamètre, et surplombant de 2 à 4 m le relief environnant, est largement érodée vers le nord, au contact du village (voir ci-contre). Au nord-est, un fort talus témoigne d’une importante extension dont les formes sont perceptibles par la lecture du parcellaire : deux enclos alignés et tangents à l’enceinte principale donnent une extension de 450 m à l’ensemble. Ce que l’on peut interpréter comme une haute cour, une basse-cour, puis un bourg castral. " [2]

     

    Ci-dessus : Guerville, relevé de la fortification. Cadastre de 1823 et hypothèses sur le cadastre médiéval (Bruno Lepeuple). " Les fortifications de terre médiévales de Haute-Normandie. Méthodes et premier bilan du PCR 2004-2008 Mediaeval earth fortifications in Upper Normandy: Methods and first report of PCR 2004-2008 Anne-Marie Flambard Héricher, Gilles Deshayes, Daniel Étienne, Thomas Guérin, Bruno Lepeuple, Jimmy Mouchard et Aude Painchault - p. 225-228

     

    " Le Vieux Château

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)     Le village de Guerville est établi à l'ouest du plateau séparant les vallées de l'Yères et la Bresle. L'érosion a créé un éperon qui, en plan, évoque un triangle isocèle. Construit sur la base de ce triangle, le château protège le plateau ensuite voué à l’agriculture. Si vers 1830, on voyait encore quelques restes des murs d'enceinte et de tourelles semi-circulaires, seuls subsistent aujourd'hui le tertre et une petite partie de la contrescarpe. Le parcellaire du village conserve néanmoins le plan de la basse-cour et des aménagements de l'enceinte villageoise.

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1823 (tableau d'assemblage de 1823)

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)      Le tertre, entaillé au nord-ouest, présente l'aspect d'une plateforme circulaire d'environ 80 m de diamètre surplombant le relief extérieur de 2 m à 4 m. Il était entouré d'un fossé, d'une profondeur d'au moins 5 m, vraisemblablement en eau. Une surélévation sur le pourtour sud de la plateforme pourrait marquer la présence de bâtiments enfouis. Au nord du tertre, un fossé, réutilisé pour y placer une sente, matérialise le tracé de l’ancienne basse-cour en forme de croissant et enveloppant le tiers nord-est du site. L'actuelle rue de l'Église coupe la basse-cour en son milieu, témoignage de l'ancien chemin menant de l'église au château. L'enceinte du bourg est encore visible sur une partie de son tracé sud, le long de l'actuelle rue aux Juifs ; son tracé nord s'est probablement conservé dans une sente reliant la basse-cour à la place de la Mairie.

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1823 (Section B)

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)

     

    1. blason de la famille de Monchaux https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=11333 ; 2. blason de la famille des comtes d'Eu de la Maison de Normandie : D'azur, au lion d'or,l'écu semé de billettes d'or par CaranornCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personnelCette image vectorielle contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Meuble lion.svg.iLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Caranorn., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4147414 ; 3. blason de la famille des comtes d'Eu de Brienne par Odejea, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3919569

     

    LES REMPARTS DE GUERVILLE (Seine-Maritime)     Il s’agit d’une zone de défrichement isolant, à partir du milieu du 11e s., la haute forêt d'Eu de celle du Triage. La première mention date de 1130, quand l'archevêque de Rouen fait don d'une pièce de terre située dans une zone nouvellement essartée de la forêt de Guerville. Au milieu du 12e s., la terre de Guerville appartient à Raoul de Monchaux qui l'échange avec Henri Ier comte d'Eu, qui fait probablement construire le château, bien que la tradition attribue cette fondation à Jean Ier de Brienne, comte d'Eu à la fin du 13e s. Les comtes d'Eu vont y séjourner relativement souvent. Le village, vraisemblablement contemporain du château, compte alors cinquante parrochiani ; des portes sont mentionnées en 1240 et un moulin à vent est attesté en 1488. Le talus longeant l'actuelle rue du 1er septembre, anciennement rue Bâtarde, pourrait indiquer un accroissement du bourg dans cette direction. Enfin, des vignes étaient encore cultivées sur la commune à l’extrême fin du 18e s (Responsable de l’étude et du relevé : Etienne Daniel). " [3]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Sources :

     

    [1] extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de Les fortifications de terre médiévales de Haute-Normandie. Méthodes et premier bilan du PCR 2004-2008 - Journées archéologiques de Haute-Normandie. Rouen, par François Erlenbach (dir.) ;, Marie-Clotilde Lequoy (dir.) ; et, Muriel Legris (dir.).3-5 avril 2009. Nouvelle édition [en ligne]. Mont-Saint-Aignan : Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2010 (généré le 08 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/purh/6841>. ISBN : 9791024010656. DOI : 10.4000/books.purh.6841.

    [3] Extrait d'Étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie - Responsable(s) des opérations : Anne-Marie Flambard-Héricher, Bruno Lepeuple, Daniel Étienne, Gilles Deshayes, Sébastien Lefèvre, Jimmy Mouchard, Thomas Guérin et Aude Painchault - Notice rédigée par : Anne-Marie Flambard-Héricher, Bruno Lepeuple, Daniel Étienne, Gilles Deshayes, Sébastien Lefèvre, Jimmy Mouchard, Thomas Guérin et Aude Painchault – 2006 - https://journals.openedition.org/adlfi/5262#tocto1n7

    [4] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.364 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

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