•        « Les principales forteresses de Mortagne étaient Longpont et Montisambert, dont on voit encore des traces : de ces châteaux bien pourvus d'hommes et de munitions... » [1]

     

         « Le site historique de Longpont :

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT & MONTISAMBERT (Orne)     Situé près de la confluence de l’Hoëne avec la Sarthe, Longpont, qui fut paroisse, a rejoint La Mesnière en 1791. Les comtes du Perche y possédaient un château où Saint Louis et Louis XI auraient fait halte. En bordure de route, la motte féodale boisée situe son emplacement. » [2] 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT (Orne)     « ...auquel lieu de Longpont y a aussy une haulte motte ou butte de terre sur laquelle et ès environs estoient anciennement le chasteau de Longpont remarquable pour avoir esté autrefois les logemens et retraites des comtes du Perche et du Roy sainct Louys venant prendre possession du comté du Perche comme sera cy-après justiffié, où se trouve avoir été expédiées plusieurs lettres de fondations, aumosnemens et confirmations faites aux esglizes. Le château de Longpont était sis paroisse de la Mesnière, canton de Bazoches-sur-Hoëne ; la motte artificielle sur laquelle il était bâti s'y voit encore. » [3]

     

    Photo ci-dessus extraite d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT & MONTISAMBERT (Orne)    LES REMPARTS DE LONGPONT & MONTISAMBERT (Orne)

     

     Plan de situation de la motte de Longpont sur la commune de la Mesnière ; blason du Perche par BrunoCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide. Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Bruno., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1425366

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT & MONTISAMBERT (Orne)     « Les Rotrou se tournent alors vers l'Ouest, vers cette région forestière, à peine colonisée. Ils entreprennent une remontée de la vallée de l'Huisne par la rive gauche, ils s'enfoncent comme un coin entre le duché de Normandie, au Nord, et la seigneurie de Bellême qui occupe déjà la rive droite de l'Huisne, au Sud. Cette conquête est marquée par la construction de château qui sont tous des ouvrages de terre, des mottes : Rivray (Condé-sur-Huisne), Saussay (Bretoncelles), Rémalard, Maisons-Maugis, Corbon peuvent être considérés comme les étapes de cette avancée. Ils prennent avant le milieu du 11e siècle, Mortagne où un château du même type est élevé (la Butte Saint-Malo) avant d'atteindre les rives de la Sarthe, fortifiées de la même façon (mottes de Soligny-la-Trappe, de Plessis-Poix (Sainte-Céronne), de Saint-Aubin de Courteraie, de Saint-Sulpice-de-Nully, du Jarrier (Champeaux), de Longpont, etc.). La vallée de la Sarthe restera définitivement la frontière entre la nouvelle seigneurie et le duché de Normandie. » [4]

     

    Ci-dessus, une photo extraite du site Google Map.

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT (Orne)     « Au 10e siècle, à l'époque des invasions normandes, La Mesnière se trouva placée aux frontières du duché de Normandie, de la seigneurie de Bellême et du domaine des Rotrou, comtes de Mortagne, qui fortifièrent par une puissante motte, le passage de la Sarthe à Longpont. La famille des Rotrou édifia également d'autres mottes confiées à des chevaliers de leur entourage : motte de la Gatine à Gérusse, motte du bourg, dite de la Motte-Boulay : Les chevaliers de La Mesnière contribuèrent, par des donations, aux fondations religieuses du Perche : abbayes de Thiron et de La Trappe, léproserie de Chartrage et collégiale de Toussaint à Mortagne à laquelle fut donnée la présentation de la cure de La Mesnière. A cette époque, apparurent les premiers seigneurs de la famille de Puisaye qui conserveront la seigneurie de La Mesnière jusqu'à la Révolution. Dès le 12e siècle, l'église avait été reconstruite dans le style roman telle qu'elle se présente actuellement avec son beau portail. Le château de Longpont fut la résidence de deux comtesses du Perche, Mathilde de Saxe appelée aussi Mahaut de Bavière et Héllissendre de Rothel. » [5]

     

    Ci-dessus, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1809, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT & MONTISAMBERT (Orne)     « La collégiale de Toussaint à Mortagne : La collégiale de Toussaint fut fondée, en 1203, par Mathilde, veuve de Geoffroy, comte du Perche. Dans les premiers jours du mois de juin 1203, un an après la mort de son mari, cette princesse se trouvait au château de Longpont, situé dans de riantes prairies, sur les bords de la Sarthe à deux lieues de Mortagne. C'est de cette résidence qu'elle expédia des lettres patentes, par lesquelles, du consentement de son fils Thomas, âgé de sept ans, et de son beau-frère Guillaume,
    chancelier de l'église de Chartres, elle concédait à la ville de Mortagne, dans l'enceinte même de son château, tout le terrain nécessaire pour y bâtir une église en l'honneur de Dieu, de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints. » [6]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne (1950-1965) extraite du site Géoportail.

     

         « Saint Louis y fit un séjour en 1257 lorsqu'il vint prendre possession du comté du Perche ; il y délivra des chartes en faveur de l'abbaye de La Trappe. » [5]

     

         « Les choses ainsi réglées à l'amiable, le prudent monarque juge à propos de visiter son nouveau domaine et, sans doute, dans le courant du second semestre de cette même année 1257 va passer quelque temps au château de Longpont, à deux lieues où est de Mortagne. » [7]

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT & MONTISAMBERT (Orne)     « Louis XI s'y reposa en 1472 au retour d'un voyage au Mont-Saint-Michel. Il ne reste rien de ce château. Après la guerre de Cent Ans, plusieurs manoirs furent édifiés : La Coudrelle, Villependu, Puisaye. Sous Louis XV, les principales terres de La Mesnière, Longpont, La Coudrelle, Puisaye, Les Joncherets, L'Ormois et autres lieux furent réunies pour former le marquisat de Puisaye dont le chef de famille était grand bailli d'épée de la province du Perche. À la veille de la Révolution, Antoine de Puisaye fit construire l'élégant château des Joncherets, dans le pur style néoclassique Louis XVI. Son frère, Joseph-Geneviève fut élu député de la noblesse aux États Généraux de1789. Par la suite il prit le commandement en chef de l'armée catholique et royale, anéantie lors du désastre de Quiberon en1795. En 1791, la commune de Longpont fut réunie à La Mesnière qui compta alors plus de 800 habitants et disputa le titre de chef-lieu de canton à sa voisine Bazoches sur Hoëne, dotée d'une plus petite église. » [5]

     

    À proximité

     

    LES REMPARTS DE LONGPONT (Orne)     O À La Motte, sur la commune de Bazoches-sur-Hoëne, visible depuis la D.8 vers Mortagne se trouve le site d’un tertre castral du Moyen Âge. Un pigeonnier carré et une douve circulaire mise en eau subsistent actuellement (propriété privée). [NdB]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de l' Annuaire des cinq départements de la Normandie publié par l'Association normande ; Éditeur : Association normande (Caen) : Date d'édition : 1844.

    [2] Extrait de http://cdt61.media.tourinsoft.eu/upload/a-velo-circuit8-veloscenie.pdf

    [3] Extrait du Recueil des antiquitez du Perche, comtes et seigneurs de ladicte province... par Bart des Boulais, Léonard (1566-16..) ; publ... et annoté par M. Henri Tournoüer,... ; précédé d'une notice biographique par M. Besnard ; Éditeur : Pichard-Hayes (Mortagne) ; Date d'édition : 1890.

    [4] Extrait de "La motte comme moyen de conquête du sol et comme instrument de la seigneurie châtelaine (11e-12e siècle) : l'exemple de quelques châteaux à motte du Perche" par Joseph Decaëns dans "Aux sources de la gestion publique" (1997) d'Elisabeth Magnou-Nortier » http://www.sainte-ceronne-les-mortagne.fr/fr/information/50127/extraits-motte-comme-moyen-conquete

    [5] Extrait de http://www.comoria.com/191074/La_Mesni%C3%A8re

    [6] Extrait de La Normandie monumentale et pittoresque... Orne, 1re [-2e] partie.... Partie 2 ; Éditeur : Lemale (Le Havre) ; Date d'édition : 1896.

    [7] Extrait de l'Histoire de l'abbaye de la Grande-Trappe par M. le Comte de Charencey, Hyacinthe de (1832-1916) ; Éditeur : G. Meaux (Mortagne) Date d'édition : 1896.

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  • LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)

        

    La motte castrale ou camp de la Bouteillerie à Varneville-Bretteville, canton de Tôtes, Seine-Maritime.

     

    Photo ci-dessus extraite de http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     1871, abbé Cochet : « Varneville-Bretteville : Formée par la réunion des deux communes de Varneville et de Bretteville. — Varneville : Époque romaine. Plusieurs voies antiques se croisant, l'une qui allait de Pavilly (Pauliacum) à Envermeu (Edremau), et le chemin des Fées, allant de Rouen au bel-d'Arques et à la Cité de Limes. (…) On trouve des puits, des maçonneries, des briques à rebords et des meules à broyer autour du Camp de la Bouteillerie. Époque incertaine. Enceinte fossoyée que l'on appelle dans le pays le Camp de la Bouteillerie. M. César Marette l'avait décrite en 1838. Cette enceinte, couverte de bois, peut contenir un hectare et demi. La plate-forme, circulaire, est entourée de deux douves ou fossés. Ces fossés ont encore 4 mètres de profondeur. (César Marette, le Camp de la Bouteillerie à Varneville-les-Grés, in-12 de 23 pages ; Rouen, 1838.) » [1]

     

    Ci-dessus, photo aérienne années 1950-1965 ci-dessus extraite du site Géoportail.

     

         1884 : « Le Camp de la Bouteillerie, commune de Varneville-Bretteville, est une enceinte d'un hectare et demi, aujourd'hui couverte de bois. Une plate-forme circulaire est entourée de deux fossés de 4 mètres de profondeur. On y a trouvé des tuiles à rebords et des meules. » [2]

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     1898 : « Varneville-aux-Grès, commune réunie à celle de Bretteville sous le nom de Varneville-Bretteville, canton de Totes. La terre de Varneville appartenait à une riche famille dont un des membres, Raoul de Vénneville ou Varneville, devint chancelier d'Angleterre en 1173. Il fut aussi trésorier de la cathédrale de York, archidiacre de Rouen, évêque de Lisieux. Stapleton, Rotuli scacarii Normannioe, t. I, p. 117. Pommeraye, Histoire de la cathédrale de Rouen, p. 339. » [3]

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     « Raoul de Varneville : trésorier de Rouen (1146-1172) et de York (1167-1181), il devient archidiacre de Rouen (1170-1181). Chancelier du roi d'Angleterre Henri II (1173-1181), il est critiqué par Pierre de Blois pour son caractère parcimonieux. Il se déchargeait sur le vice-chancelier Gautier de Coutances pour préserver son existence tranquille. Il devient évêque de Lisieux de 1181, jusqu'en 1191. » [4]

     

    Ci-dessus : Sceau de Raoul de Varneville par Société des Antiquaires de Normandie — Atlas de la Société des Antiquaires de Normandie, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=38086600

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation de la motte de Varneville-Bretteville ; blason de Raoul de Varneville, évêque de Lisieux (1182-1193) par Giogo — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20830093

     

    La motte castrale de Varneville-Bretteville

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)

    Photos ci-dessus extraites du site http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

     

    LES REMPARTS DE VARNEVILLE-BRETTEVILLE (Seine-Maritime)     « La motte castrale de Varneville-Bretteville prend position sur le plateau de la Bouteillerie sur un point culminant à 168 mètres d’altitude. L’ensemble fossoyé s’étend sur un axe nord-ouest / sud-est et avoisine les deux hectares. L’édifice est constitué d’un tertre et de deux basse-cours.

         Le tertre, d’un diamètre avoisinant les trente mètres, occupe une superficie sommitale avoisinant les 500 m2. La circonférence est fossoyée sur sa globalité. Cependant l’aspect défensif a été accentué sur l’axe nord-ouest. En effet, une forte excavation a été effectuée sur cette partie où l’on peut remarquer un profond et large fossé (dix mètres de largeur pour une profondeur de cinq mètres) tandis qu’à l’opposé un léger fossé délimité l’enceinte castrale (deux mètres de largeur pour une profondeur d'un mètre). 

         Une première basse-cour, en forme de demi-lune, prend position dans le prolongement nord-ouest du tertre. D’une superficie avoisinant les 1000 m2, la basse-cour est également fossoyée sur tout son pourtour avec une excavation plus conséquente sur sa partie orientale.

         La seconde basse-cour prend position sur la partie orientale de la précédente. Légèrement fossoyé, elle s’appuie sur le chemin reliant la motte à l’axe antique Rouen/Arques.

         La motte castrale était la demeure seigneuriale des bouteillers du duc de Normandie. Considéré comme l’un des quatre grands officiers à la cour, sa place était donc prédominante d’où l’imposante édification. Cette fonction acquise perdura dans le temps pour donner son nom à la localité : La Bouteillerie. » [5] 

     

    Photo aérienne ci-dessus extraite du site Géoportail.

     

    Sources :

     

    [1] Extrait du Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, par M. l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet (1812-1875) ; Éditeur : impr. nationale (Paris), Date d'édition : 1871

    [2] Extrait des Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest ; Éditeur : Fradet (Poitiers) ; Date d'édition : 1884.

    [3] Extrait des Mélanges : documents / Société de l'histoire de Normandie ; Éditeur : A. Lestringant (Rouen) ; Date d'édition : 1898.

    [4] Extrait de Wikipédia

    [5] Extrait du site http://genpouymayon.e-monsite.com/pages/le-talou-ancestral/les-mottes-castrales.html

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  • LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) 

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     Le château fort au lieu-dit de la Baronnie de Saint-Philbert (13e (?), 14e (?) et 18e siècles) se situait au pied de la côte, du côté de Freneuse et dominait la vallée de la Risle. L’enclos qui s’étend sur environ 1,5 hectares était défendue par une enceinte de murailles qui subsistent encore en partie, flanquées de tours cylindriques aux quatre angles dont trois sont relativement bien conservées. Au milieu était le château des évêques d'Avranches, et la chapelle de la Baronnie était dédiée à Saint-Jean. Il ne reste aujourd’hui que trois tours rondes du 13e siècle en pierre et silex, dressées aux angles du mur d'enceinte en partie conservée. L'une d'entre elles a été restaurée avec sa toiture et transformée en habitation au 20e siècle. Dans la cour subsiste également la grange dimière assez bien conservée.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     Jean, évêque d'Avranches, fils de Raoul d'Ivry fit construire le château. Érigée en manoir épiscopal dès le 11ème siècle, la Baronnie fût habitée par les évêques d’Avranches qui utilisaient le manoir comme relais lors de leurs différentes pérégrinations les menant d’Avranches à Rouen. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    Ci-dessus : plan de situation de la Baronnie de Saint-Philbert-sur-Risle ; blason de la famille d'Ivry par AlexD — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5119129

     

         Les éléments cités ci-après sont extraits de la plaquette éditée par l'Association Montfort Culture et Patrimoine [www.amcp27.fr] http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Depliant_Baronnie_St_Philbert_V2.pdf

     La Baronnie est une propriété privée ; respectez les lieux non ouverts à la visite.

     

    « Les Evêques d’Avranches

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     Au 11e siècle, la terre du Vièvre appartenant au duc de Normandie, comprenait Saint-Philbert, Freneuse, Saint-Pierre des Ifs, Saint-Grégoire du Vièvre, Saint-Etienne l’Allier et la Poterie Matthieu.

         Terre de chasse de Richard Ier, c’est à l’issue d’un épisode relaté ci-après que le Vièvre revint à Raoul d’Ivry, frère utérin du duc par sa mère Sprota remariée à Asperleng, le premier possesseur de la terre de Saint-Philbert.

         Raoul prit le nom de son nouveau domaine de Saint-Philbert puis le duc l’investit de la terre d’Ivry et il devint l’un des barons les plus influents de la cour de Richard Ier. En 997, le duc Richard II lui confia la charge de réduire à néant la révolte des paysans normands charge dont il s’acquitta avec brio. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « Le chroniqueur Guillaume de Jumièges nous apprend qu'il est chargé de mater les deux rébellions qui éclatent à la fin du 10e siècle en Normandie, d'une part celle de la paysannerie et d'autre part, celle d'une partie de l'aristocratie. Contre les paysans, il emploie la manière forte en faisant couper les pieds et les mains des meneurs. Contre les nobles, il dirige une expédition qui conduit à l'arrestation du principal rebelle, Guillaume, comte d'Exmes. Il est le principal artisan de la paix dans le duché au début du règne de Richard Ier. » [2]

     

    Voir Raoul d'Ivry : https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_d%27Ivry

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « Des quatre enfants de Raoul d’Ivry, Jean le cadet est nommé évêque d’Avranches en 1060 et le restera jusqu’en 1067 avant de prendre le titre d’archevêque de Rouen. Il hérite de la terre du Vièvre que lui transmet son père. Jean est désigné Jean d’Ivry, Jean d’Avranches ou Jean de Saint-Philbert. » [1]

     

    Voir Jean d'Ivry, évêque d'Avranches puis archevêque de Rouen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_d%27Ivry ou http://www.wikiwand.com/fr/Jean_d%27Ivry

     

         « Il prend retraite dans ses domaines de Saint-Philbert-sur-Risle où il meurt le 9 septembre 1079. Transporté à Rouen, il est inhumé auprès du baptistère de la cathédrale, où lui est dressée une tombe de pierre blanche. » [2]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « C’est ce personnage qui donnera le nom à l’honneur et au monument de la Baronnie des évêques d’Avranches érigée en manoir épiscopal dès le 11e siècle.

         En 1066 il participe au concile de Lillebonne aux côtés du duc en vue de préparer la conquête de l’Angleterre.

         Après la mort de Jean de Saint-Philbert survenue en 1079, la baronnie continuera d’être habitée par les évêques d’Avranches utilisant le manoir comme relais lors de leurs différents déplacements. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)      « Il n’existe que trois attestations de séjour des évêques d’Avranches dans leur résidence de Saint-Philbert. Nous avons déjà signalé la tradition qui veut que l’évêque Jean y soit mort en 1079. En 1154, l’évêque Herbert (1153-1160) y bénit Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel20. En 1376, l’évêque Robert Porte (1359-1379) y séjourne alors qu’il doit se rendre à l’Échiquier d’Évreux, convoqué par Charles le Mauvais. La résidence de Saint-Philbert était, sans doute, le lieu de séjour des prélats lorsqu’ils se rendaient à Rouen, distant d’environ 37 kilomètres, pour y assister l’administration ducale puis royale. Ils y ont certainement beaucoup plus souvent séjourné que ne l’attestent les sources. Entre 1419 et 1450, l’occupation anglaise et les troubles qui en découlent rendent dangereux le voyage vers Saint-Philbert. En 1437, alors qu’il réside à Rouen, l’évêque Jean de Saint-Avit ne peut s’y rendre et il se plaint de ne pas pouvoir accéder aux archives de sa baronnie pour en faire le dénombrement. (...)

         Le seul hôte de passage que nous connaissions est l’archevêque de Rouen, Eudes Rigaud, qui séjourne à Saint-Philbert en 1250,1260 et 1263 lorsqu’il visite les diocèses de son ressort archiépiscopal. » [3]

     

    « Le lien avec Montfort

     

         En 1066, Jean de Saint-Philbert crée un conflit familial en prenant la décision de donner à l’église d’Avranches la moitié de la terre du Vièvre héritée de son père.

         Robert de Beaufou, son neveu, s’oppose farouchement à cette décision, prétendant par sa mère recevoir l’héritage de Raoul d’Ivry. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « La moitié de la terre du Vièvre, aujourd’hui Saint-Philbert, entre en 1066 dans le temporel de la cathédrale Saint-André d’Avranches. La donation du domaine, par l’évêque Jean d’Avranches (1060-1067), se fait dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Jean est le fils d’un second mariage de Raoul d’Ivry, demi-frère utérin du duc Richard Ier. Son père lui a laissé en héritage une partie du patrimoine familial reçue probablement du duc Richard : la forêt de Vièvre et ses dépendances. Entre 1035 et 1060, il s’est séparé de plusieurs portions de cet héritage en faveur de l’abbaye de Préaux. La cession de 1066 revêt une rare solennité bien perceptible dans la charte de donation. Dans un premier temps, Jean a remis la moitié de la terre du Vièvre au duc Guillaume, qui en fait donation à l’Église. La deuxième partie de l’acte révèle la contestation de Robert de Beaufou, neveu par mariage de l’évêque Jean, qui prétend avoir reçu la terre en don héréditaire. » [3]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « Guillaume, duc de Normandie intervient alors et arbitre en faveur de Jean moyennant 10 livres et la recommandation de cinq chevaliers qui devront tenir fief.

         Guillaume constitue alors Hugues II de Montfort héritier de la moitié de la terre du Vièvre afin de consolider l’honneur de Montfort.

         Hugues de Montfort ayant épousé Alice, la sœur de Robert de Beaufou, n’est autre que son beau frère.

         S’agissant de la question relative à la fréquentation militaire du manoir par les hommes qui y doivent le service, au 12e siècle, il était dû par cinq hommes ; vraisemblablement ceux que mentionne la charte de 1066. En 1535, l’évêque Robert Cenalis mentionne que « les services qui sont dus a ladite baronnie de Saint Philbert soulaient anciennement estre faits au château de Montfort » Ce qui signifie qu’initialement les chevaliers de la Baronnie étaient habituellement affectés au château d’Hugues de Montfort.

         Exceptés Beaumont et Pont-Audemer tenus par la famille de Roger de Beaumont, les deux personnages importants apparentés à la cour ducale et ayant à charge la vallée de la Risle n’étaient autres que Hugues II de Montfort et Jean de Saint-Philbert, compagnons fidèles du duc Guillaume. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « En 1091, le ressentiment familial n’a pas complètement disparu et l’évêque Michel (1068-1094) obtient de Guillaume de Breteuil, petit-neveu de l’évêque Jean, la confirmation de la donation de 1066, moyennant une compensation de cent livres.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     La donation de 1066 n’a pas épuisé le patrimoine personnel de l’évêque Jean ; la même année, ce qui reste de son patrimoine est transmis à un certain vicomte Hugues qui n’est autre qu’Hugues de Montfort, neveu de l’évêque par son mariage avec la sœur de Robert de Beaufou. » [3]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1832, archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    Ci-dessus : photos extraites de : 1. Par Stanzilla — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php? ; 2/3. http://archives.saint-philbert-sur-risle.overblog.com/documents-historiques-divers ; 4/5/6. http://libre-ecriture.forumactif.com/t10517-sant-philbert-sur-risle-chemin-du-rossignol ; 7. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/529886-la-baronnie-de-saint-philbert-sur-risle ; 8/9. http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Depliant_Baronnie_St_Philbert_V2.pdf ; 10. http://www.normandie-tourisme.fr/iti/chemin-du-rossignol/saint-philbert-sur-risle/fiche-ITINOR027V506OQH-1.html

     

    L'architecture

     

         « L’enclos du manoir épiscopal est intact dans le paysage d’aujourd’hui. Il se déploie à environ 2 kilomètres au sud du village, sur la rive gauche de la Risle.L’espace castrai de plan presque carré a été aménagé à mi-pente du versant vers la rivière et son emprise couvre environ 1,5 hectare ; il y a tout lieu de penser qu’il s’agit de l’emprise initiale. » [3]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « L’enceinte de la Baronnie s’étend sur 1,5 ha environ. L’espace castral compris entre 105 m de long par 100 m de large est aménagé à mi-pente du versant tourné vers la Risle. L’enclos est ceint de quatre tours cylindriques du13e élevées sur trois niveaux disposées aux angles.

         De différentes hauteurs, trois d’entre elles demeurent bien conservées. Elles offraient un flanquement efficace en cas d’attaque. L’appareillage est constitué de silex noir et de chaînages réalisés en pierres calcaires bien agencées.

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         Notons qu’aucun fossé ne protégeait l’enceinte. La cour d’honneur était séparée de la basse cour par un mur. Il est précisé dans un document de 1807 que l’enclos réservé à la basse cour était constitué d’un terrain disposé en terrasse et probablement utilisé à titre de jardin. L’enclos résidentiel se situait sur l’alignement du mur d’enceinte dominant la vallée. On observe encore dans le mur une poterne ogivale ainsi qu’une autre ouverture.

         Selon un inventaire de 1765, trois bâtiments indépendants formaient la résidence noble, c'est-à-dire la chapelle, dédiée à Saint Jean, l’aula, et la camera. Ces bâtiments constituant la haute cour ont disparu.

         L’entrée se tient à l’arrière de l’édifice au pied de la forêt et est formée d’une large porte flanquée de deux tours équipées d’archères.

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     A l’intérieur de la cour, se tiennent deux bâtiments dont un pressoir et une grange dîmière, magnifiquement conservés adossés en enfilade le long du mur nord. Les maçonneries sont de type silex et moellons calcaires, seules les ouvertures et les contreforts sont appareillés de pierres calcaires. » [1]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)     « En tout état de cause, il faut noter l’ambiguïté de cette clôture. Objectivement, elle ne possède aucun caractère défensif efficace ; nous avons noté la faible épaisseur du mur d’enceinte, les tours non alignées, l’absence de fossé. On imagine aisément la facilité avec laquelle une troupe de routiers bien déterminés serait venue à bout de cette clôture. Il faut cependant attribuer à l’évêque, bâtisseur de l’ensemble, la volonté d’imprégner le paysage d’une manifestation de sa présence et de sa puissance. Les quatre tours d’angle et la porte fortifiée sont suffisantes pour affirmer le pouvoir seigneurial. » [3]

     

    Pour compléter ce sujet voir : https://books.openedition.org/purh/7162?lang=fr

     

    Une légende : « L'ours de la forêt du Vièvre

     

         Guillaume de Jumièges, illustre auteur du 11e siècle nous rapporte une anecdote mettant en scène le duc de Normandie et Raoul comte d’Ivry.

         Le duc Richard Ier, fils de Guillaume longue épée et de Sprota, chassait dans la forêt du Wewr (Vièvre). Il était alors accompagné de son frère utérin Raoul, fils de Sprota devenue veuve et remariée à Asperleng propriétaire des Moulins de la Risle à Saint-Philbert. Richard fut subitement attaqué par un ours de forte taille, la vue de l’animal mis en fuite les compagnons de Richard ; seul Raoul également en danger de mort, demeura aux côtés du duc réussissant à terrasser le fauve.

         C’est par reconnaissance que Richard, subjugué par le courage et la témérité de son frère utérin, lui témoigna sa gratitude en lui offrant la forêt du Vièvre et les terres en dépendant. Il existe une ferme et un hameau situés sur le plateau proche de Saint Pierre des Ifs qui porte le nom de l’Ourie en mémoire de l’ours abattu par Raoul. » [1]

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)  LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    L'église Saint-Ouen à Saint-Philbert-sur-Risle :

     

         « La commune est fort ancienne. Déjà connue sous les mérovingiens, on raconte qu'à cette époque le lieu dit « le Nid de Chiens » était un rendez-vous de chasse des piqueurs et leurs chiens. Sa vieille église du 12e siècle s'orne d'une tour carrée et massive du 13e. Elle contient deux belles statues : un Saint-Philbert en pierre du 15e et un curieux Saint-Nicolas du 16e. Sur le mur Sud on découvre ce subsiste d'une ancienne fresque représentant la vie de Saint-Ouen. On y trouve aussi la belle pierre tombale de Nicolas Dubosc, prieur de Saint-Philbert, décédé en 1588 et qui en 1562, dans la tour de l'église, soutint victorieusement l'assaut d'une bande de huguenots armés. » [4]

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

     Ci-dessus : dépliant de l'Association Montfort Culture et Patrimoine [www.amcp27.fr]

     

    Le Prieuré :

         « Jouxtant l'église se trouve la propriété « le Prieuré » que la commune a acquis aux soeurs de Saint-Vincent de Paul. Elle comprend une vaste cour et diverses constructions dont une très complète et en style normand et édifiée sur des fondations des 11e et 12e siècles, présentant un escalier extérieur d'époque. De l'ancien prieuré, il n'existe plus que le mur d'enceinte du 11e, consolidé de nombreuses fois, et dans un pré voisin une belle porte monumentale avec fronton en pierre et briques. L'histoire nous apprend qu'une école existait à l'ombre de l'église de Saint-Philbert en 1097, sous la protection des comtes de Montfort, et qu'elle se réclamait des lumières de l'école du « Bec-Hellouin ». Le prieuré fut fondé par Boson, abbé du Bec au 12e siècle sur la propriété que Jean, évêque d'Avranches et archevêque de Rouen, avait détaché de son domaine pour en faire don à l'abbaye du Bec, Lanfranc étant son ami. En 1154, Robert de Thorigny, prieur de Saint-Philbert, reçut l'investiture abbatiale en l'église de Saint-Philbert d'où il partit le lendemain pour le Le Mont-Saint-Michel dont il fut l'abbé et restaurateur célèbre de 1154 à 1186. En 1398, l'école était toujours florissante sous la direction de Hugues de Bernay, prieur. Riche d'un passé glorieux le prieuré fut vendu comme bien national en 1789. » [4]

     

    Voir à ce sujet : http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Prieure_de_St_Philbert_.pdf

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

    Le château de la Court :

     

         « Très belle construction, parfaitement conservée présentant des chaînages en pierre du 16e siècle, et une partie du ancienne datant du 11e.

     

         A signaler aussi, la source miraculeuse de Sainte-Radegonde au pied de l'église et « La Butte à Feu », éminence sur la colline qui était autrefois une redoute isolée de la plaine par un fossé profond. » [4]

     

    Voir à ce sujet : http://archives.saint-philbert-sur-risle.overblog.com/la-butte-a-feu

     

    Sources :

     

    [1] dépliant de www.amcp27.fr Association Montfort Culture et Patrimoine http://www.amcp27.fr/public/Depliant/Depliant_Baronnie_St_Philbert_V2.pdf

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de https://books.openedition.org/purh/7162?lang=fr

    [4] Extrait de http://www.normandieweb.org/27/montfortsurrisle/saintphilbertsurrisle/histoire.html

     

    Bonnes pages :

     

    O https://books.openedition.org/purh/7162

    O https://books.google.fr/books?id=Z3SrW4K3ZE4C&pg=PA454&lpg=PA454&dq=Saint-Philbert-sur-Risle+La+Baronnie&source=bl&ots=4wIkWZjb-Q&sig=TBJyhOVCnLHvCsaRVuufMt2NnPc&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwisnsPwvZXeAhWCxYUKHQjxCOQ4MhDoATADegQIABAB#v=onepage&q=Saint-Philbert-sur-Risle%20La%20Baronnie&f=false

    O https://books.google.fr/books?id=KRUEAAAAQAAJ&pg=PA7&lpg=PA7&dq=Saint-Philbert-sur-Risle+La+Baronnie&source=bl&ots=1F_6epu1U1&sig=guBjQ-5qN97FruK2YBB_iRHNmf4&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi0t6yNv5XeAhWNz4UKHSDHDM84RhDoATAEegQIBRAB#v=onepage&q=Saint-Philbert-sur-Risle%20La%20Baronnie&f=false

    O http://archives.saint-philbert-sur-risle.overblog.com/

     

    LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure) LES REMPARTS DE SAINT-PHILBERT-SUR-RISLE (Eure)

     

    Ci-dessus : photos extraites de https://slideplayer.fr/slide/4067198/12/images/11/Saint-Philbert-sur-Risle.jpg et https://slideplayer.fr/slide/4067198/12/images/14/Baronnie+Saint-Philbert.jpg 

     

    Ci-dessous, différents documents PDF permettant de compléter la visite dont deux dépliants de l'Association Montfort Culture et Patrimoine [www.amcp27.fr] : 

     

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  • LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « La motte féodale de Tourville est un site historique de la Manche, situé à Lestre. [NdB]

     

         « Il se situe dans l'enceinte du château de Tourville. » [1]

     

    [ En 1812, Lestre (568 habitants en 1806) absorbe Hautmoitiers (85 habitants, au nord-ouest du territoire) et Tourville (65 habitants, au sud). ] [2]

     

         « Il s'agit plus d'un ensemble que d'une simple butte, qui est resté « à peu près intact ». [1]

     

         " Lestre, canton de Montebourg. — Lieu-dit : Butte de la Forfaiture (cadastre du 19e). — Parcelle cadastrale : D. — Coord. Lambert : 210, 60-335, 30. — Fief : Néhou. La motte de Lestre se trouve non loin du château actuel de Tourville, au bord de la rivière Sinope. Elle est entourée de fossés aujourd'hui assez aplanis. Elle possède une défense du côté de la rivière sous la forme d'une langue de terre surélevée, en forme de demi-lune. La basse-cour que l'on distingue très bien sur le cadastre possède encore son rempart en assez bon état. La motte de forme conique a des versants encore très abrupts. La plateforme mesure en son sommet une quinzaine de mètres de diamètre. Dans le champ situé derrière la basse-cour, on voit les ruines d'une chapelle située sur une plateforme surélevée d'environ 0,80 m à 1 m du niveau du sol. Seule la tour du clocher, sans doute du 15e, demeure debout. " [8]  

     

    Photo ci-dessus, extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     L'emplacement du cimetière, depuis longtemps abandonné, est marqué par une « délicieuse tour gothique en ruines », restes d'une petite église. » [1] [ Clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste, seul vestige de l'église de Tourville. ] [2]

         « Une mitrailleuse lourde y est installée peu après le débarquement allié de 1944. » [1]

     

    Photos ci-dessus : à gauche, photo extraite de http://www.photo-paramoteur.com/photographies-aeriennes/normandie-manche/content/lestre-2_large.html ; à droite photo extraite de http://baguette.over-blog.net/article-randonnee-le-circuit-bouillon-lestre-124032846.html

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)

     

    Plan de situation de la motte de Tourville et du château de Tourville à Lestre ; blason du département de la Manche par User:Spedona 01/11/2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Labour an-unaniLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 01/11/2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3003953

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « M. le Commandant A. Martin a remarqué, sur la rive droite de la Sinope, à quelques cents mètres en amont du château de Tourville (Manche), une motte importante, qui, pour emprunter à l'eau, plutôt qu'à l'altitude, sa défense, s'était entourée, à sa base même (Fig. 4), d'une première douve, de 135 mètres de circonférence, en partie comblée aujourd'hui, mais évidemment en communication avec la rivière autrefois ; puis, à distance, d'un autre large cercle de fossés, allant jusqu'à 4 mètres de profondeur et interrompu seulement au sud, pour rattacher l'enceinte intérieure à la pente mourante de la colline par une entrée, défendue par un haut talus en travers. La culture a fait presque totalement disparaître les douves de l'ouest ; et la butte présente, du côté de la rivière, des traces de fouille ancienne. L'ensemble paraît attribuable à la période obscure qui sépara la fin de l'occupation romaine de l'apparition du donjon féodal en pierres. » [3] 

     

         « Une voie romaine passait par Tourville. Les noms de Perray et de Moncheaux paraissent à M. de Gerville indiquer cette voie. Une motte considérable, nommée la Butte, pourrait être, suivant lui, l'emplacement d'un ancien château. (Etudes sur le département de la Manche, page 209. Mémoires de la société des Antiquaires de Normandie, tome 1, page 317) » [4]

    Voir : ici.

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     M. de Gerville, 1824 :

         « J'ai déjà indiqué la place d'un château à motte à Tourville près de Montebourg. Si le berceau d'une ancienne famille, faiblement indiquée sur quelques listes de la conquête, est dans notre département, il est probable qu'il faut le chercher plutôt dans le canton de Montebourg que dans celui de Saint-Malo. Mais le Tourville, qui fait l'objet de cet article, a des titres qui le recommandent bien autrement à nos souvenirs. C'est la patrie du maréchal de Tourville, le plus grand homme de mer du siècle de Louis XIV. Sa vie appartient toute entière à l'histoire, et je n'en parle ici que pour signaler le lieu de sa naissance. » [5]

    Gerville ne confond-il pas ce « Tourville » avec la commune de Tourville-sur-Sienne, patrie de la famille du vice-amiral et maréchal de Tourville ? [NdB]

     

    Plan ci-dessus extrait du cadastre napoléonien de 1810, Archives de la Manche, http://www.archives-manche.fr/ ; Le site de la motte de Tourville se situe à gauche du hameau de Tourville dont il ne subsiste plus aujourd'hui que le clocher de l'ancienne église.

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « Château de Tourville, du 18e siècle construit par Louis de La Couldre de La Bretonnière, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 13 septembre 2006. » [2]

     

         « Le château remplace un édifice plus ancien dont témoignent les deux communs bordant l'avant-cour. L'ensemble des fonctions du grand domaine subsiste (verger, boulangerie, chenil). Un parc a été dessiné, avec un grand parterre délimité au sud par un saut-de-loup, qui permet de continuer la perspective jusqu'à la route de l'ancienne église. » [6]

     

         « Louis Bon Jean de la Couldre, vicomte puis comte de La Bretonnière, né le 6 ou 8 juillet 1741 au château de la Bretonnière à Marchésieux, décédé le 25 novembre 1809 à Paris, est un officier de marine français des 18e et 19e siècles. Il est le premier concepteur de la rade de Cherbourg. » [2]

     

    Photo ci-dessus du château de Tourville extraite de https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/19/Ch%C3%A2teau_de_Tourville_%286%29.jpg

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     Église Saint-Martin (12e) de Lestre :

         « L'église d'Englesqueville-Lestre est sous le vocable de de Saint-Martin, celle de Tourville est sous le vocable de saint-Jean et celle d'Hautmoitiers sous le vocable de Notre-Dame. Dès le 12e et depuis on trouve les paroisses de Lestre et d'Englesqueville parfois unies, parfois séparées mais Englesqueville et Lestre étaient réunies définitivement dès avant le le 15e siècle. » [7]

     

    Photo ci-dessus de l'église de Lestre par Xfigpower — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26047623

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche) LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « La chapelle Saint-Michel date du premier tiers du 12e siècle. Ses vestiges se dressent sur la commune de Lestre dans le département de la Manche, région Normandie. Elle est classée sur la liste des monuments historiques de 1862.

         Sa situation et sa dédicace semblent suggérer qu'elle a remplacé un sanctuaire païen. Une tradition populaire y situe l'emplacement d'une vigie antique. Elle a certainement servi de chapelle castrale ; à ses abords, on voyait encore en 1900 les vestiges d'un « château ». Les différents cultes auxquels elle est associée et sa proximité de Barfleur donnent à penser qu'elle était un lieu de passage pour les pèlerins d'outre-Manche se rendant au Mont-Saint-Michel ou à Saint-Jacques-de-Compostelle.

         La chapelle dépendait de l'abbaye de Blanchelande. Elle est mentionnée pour la première fois vers 1160. Vendue après la Révolution française, en 1817, elle sert de carrière et ses pierres sont pillées.

         Au 14e siècle, la chapelle romane à nef unique et transept que termine une abside semi-circulaire a été complétée au nord par une chapelle gothique latérale. À la même époque, la nef a été augmentée d'un bas-côté. » [2]

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)   

     

         La Cour de Lestre, manoir-ferme des 12e et 17e siècles, qui fut la demeure des seigneurs de Lestre. (...)

         Guillaume Dursus ou Dursue, est un gentilhomme originaire de Navarre (dans la partie confinant à la Biscaye) auquel la cidriculture normande est redevable de notables améliorations. Venu s’établir en Normandie du roi Louis XII, Dursus avait repoussé, en 1522, un corps d’Anglais débarqué à Urville pour surprendre Cherbourg, et il était devenu propriétaire et seigneur du fief de Lestre.

         Il aurait introduit de la Biscaye en Normandie des variétés de pommiers très supérieures à celles que l’on cultivait dans le nord de la France avant son arrivée, telles que l’Épicé, la Barbarie de Biscaye, la Greffe de Monsieur. C’est à partir de ce moment que les crus normands commencèrent à jouir d’une réputation méritée. » [2]

         Voir aussi : ici.

     

    LES REMPARTS DE LESTRE (Manche)     « Manoir de la Hougue (16e) a appartenu à Richard Lucas de Néhou. (…) Richard Lucas de Néhou, né à Lestre, mort à Tourlaville en 1675, est un chef d'entreprise de la Manche.

         Il naît à Lestre, au manoir de la Hougue. Selon certaines sources, il est d'abord militaire : il est enseigne de la compagnie des garde-côtes en garnison à Cherbourg.

         Il crée la première verrerie de Tourlaville, puis fonde en 1667 la manufacture des glaces de Tourlaville, voulue par Colbert. (…) Lucas de Néhou meurt à Tourlaville. Il y est inhumé le 26 décembre 1675. L'aîné de ses neveux, Guillaume de Bonval, lui succède à la tête de la manufacture. » [1]

     

    Photo ci-dessus du manoir de la Hougue à Lestre http://www.manchetourisme.com/manoir-de-la-hougue-a-lestre/pcunor050fs000n4

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikimanche

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de Séance du 28 novembre 1907, Bulletin de la Société préhistorique française ; Année 1907 pp. 437-452 https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1907_num_4_9_7814

    [4] Extrait de Annuaire du Département de la Manche, J. Elie, 1868

    [5] Extrait de Sur les anciens châteaux du département de la Manche, adressé à M. le comte d'Estourmel, préfet de ce département par M. De Gerville ; Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie Société des antiquaires de Normandie. 1824

    [6] Extrait de http://www.loomji.fr/lestre-50268/monument/chateau-tourville-17737.htm

    [7] Extrait de https://fr.geneawiki.com/index.php/50268_-_Lestre

    [8] Extrait de Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe-XIIe siècles). Étude historique et topographique. In : Archéologie médiévale, tome 12, 1982. pp. 175-207 par Florence Delacampagne - https://doi.org/10.3406/arcme.1982.1086

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  • LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    À droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Le manoir du Bais à Cambremer

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)     A. de Caumont : « Il existe, sur le territoire de Cambremer, un petit manoir qui a conservé ses fossés profonds, bien qu'il ait été en partie détruit au moment de la Révolution. Il se nomme le Bais, et ce nom se trouve intimement uni à celui de Louis Thibault du Bois du Bais, qui y est décédé le 1er novembre 1834, et dont le fils le possède encore aujourd'hui. En 1540, Robert le Gouez prenait le titre de sieur du Bais : il avait été anobli aux Francs-Fiefs » [1]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)   LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    Plan de situation du manoir du Bais à Cambremer ; blason de la famille du Bois de Bais par Leapfrog — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7786683

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    Ci-dessus, une photo extraite du site https://www.normandie.fr/cambremer 

     

    Historique

     

         « Ce manoir est une véritable merveille. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Sa construction s’étend du 16e au 19e siècle. Son pigeonnier avec sa base hexagonale date de la fin du 16e et a fait l’objet d’une méticuleuse et magnifique restauration. » [2]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

         « On a découvert dans les textes mention de la seigneurie du Bais à Cambremer au 12e siècle et c’est en 1706, lors du mariage de Marguerite de Malfillastre, dame du Bais, et de Jacques du Bois, que la seigneurie passe alors dans la famille d’Antoine de Monts. » [3]

     

         « Le comte Louis Thibault du Bois du Bais, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de St Louis, donna dans les idées de la Révolution de 1789, il fut nommé membre de la Convention et à la mort du Roi fut fait sénateur, comte de l’empire commandant de la Légion d’Honneur. Au retour des Bourbons il fut obligé de quitter la France comme régicide et ne put rentrer qu’au bout de plusieurs années ; il est mort au Bais le 1er novembre 1834. (Guilmeth) » [4]

         Voir à son sujet :

    O http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2017/10/08/35737639.html

    O http://gillesdubois.blogspot.com/2009/01/famille-du-bois-du-bais.html

     

         «  Antoine de Monts actuel propriétaire se passionne pour la restauration de cet édifice. » [2]

     

    Description

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)     « Le manoir comprend actuellement trois bâtiments entourés de douves. Parmi ces bâtiments figurent un corps de logis à pans de bois de la fin du 15e siècle, transformé et enduit au 18e siècle, un colombier octogonal à pans de bois du début du 16e siècle, transformé en pavillon de fantaisie à la fin du 18e siècle, et une poterne défensive de la fin du 16e siècle en damiers de briques et de pierres. A l'intérieur du corps de logis, un salon possède un très beau papier peint hollandais daté de 1786. » [5]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)     « La partie la plus ancienne est la poterne qui date du 15e siècle, en damiers de pierres et de briques. Du pont-levis qui a disparu, seule reste une porte cochère. La tourelle carrée surmontée d’une échauguette en porte à faux, contient encore un escalier à vis. Entre la tour et le pigeonnier, le logis du 16e, les façades Nord et Sud ont chacune 12 ouvertures. Certaines sont en trompe-l'œil pour une parfaite symétrie de l’édifice ». [2]

     

    Protection

     

          « Les façades et les toitures du logis sont inscrits le 27 novembre 2000. La poterne, le colombier, le pressoir ainsi qu'un salon décoré sont classés au titre des Monuments historiques depuis le 13 juin 2001. » [6]  

     

         « Bien que ce manoir ne soit pas ouvert au public, il arrive que l’office de tourisme organise des visites. » [2]

     

    LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados) LES REMPARTS DU BAIS (Calvados)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite de https://www.ouest-france.fr/normandie/cambremer-14340/la-manoir-du-bais-va-passer-la-tele-3364156 ; au centre, une photo extraite de http://tourisme.aidewindows.net/cambremer.htm 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de la Statistique monumentale du Calvados, Tome 4 / par Caumont, Arcisse de (1801-1873) ; Éditeurs : Derache (Paris)/Dumoulin (Caen)/Hardel (Caen) ; Date d'édition : 1846-1867. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9662166n/f172.image.r=Statistique%20Monumentale%20Caumont%20Cambremer

    [2] Extrait de http://www.cambremer.fr/fr/le-manoir-du-bais

    [3] Extrait de https://www.ouest-france.fr/normandie/cambremer-14340/une-visite-complete-du-manoir-du-bais-5774227

    [4] Extrait de http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=5893

    [5] Extrait de http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00111206

    [6] Extrait de Wikipédia

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.ouest-france.fr/normandie/cambremer-14340/une-visite-complete-du-manoir-du-bais-5774227

    O http://www.chassis-fenetres.info/cambremer_1.html

    O http://www.photoscalvados.com/v/Patrimoine/Chateaux+et+Manoirs/Bais/manoir+Cambremer+002.jpg/slideshow.html

    O http://www.photo-paramoteur.com/photographies-aeriennes/normandie-calvados/content/manoir-du-bais-8_large.html

    O https://trouville-deauville.maville.com/actu/actudet_-un-prix-pour-la-restauration-du-manoir-normand_52656-2169649_actu.Htm

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