• LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne) LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne) LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)

     

    Ci-dessus, photo à droite extraite de https://mapio.net/a/114379275/

     

         Bazoches-au-Houlme possède un château du 15e siècle avec une tour de guet, vestige de la forteresse de Bazoches. [NdB]

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)      « La Tour du Guet : Dans le bourg, près des ruines de l’ancien donjon, subsiste une tour près de la « Scieurie » ou Seigneurie. Cette vieille tour carrée en pierres de taille fut construite vers 1477 par Thomas Scuier, chevalier sous Louis XI, seigneur, baron de Bazoches.

         Le logis seigneurial, transformé en bouverie, a gardé son ancienne porte d’entrée surmontée d’un blason. Tout près la grange est toujours debout.

         De nombreuses bâtisses et vestiges situés sur la commune attestent d’un riche passé historique.

         L’emplacement du donjon de Bazoches-au-Houlme est encore reconnaissable par une motte ou masse de terre située derrière le bourg actuel dans un herbage non loin de la tour du Guet. » [1]

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)

     

     Plan de situation du château de Bazoches-au-Houlme ; blason de la commune de Bazoches-au-Houlme http://blasonsdefrance.free.fr/B/BAZOCHES-AU-HOULME.png

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)     « Jusqu'au 12e siècle, Bazoches s'appelait « basollae », étymologie du latin « basilica » qui désigne soit une petite église rurale, soit une chapelle, soit encore une petite forteresse. Le nom « houlme » qui désigne avant tout une région, serait d'origine latine (ulmus : orme) ou d'origine scandinave « holm » désignant des hauteurs boisées et pentes humides. Les frontières du Houlme paraissent un peu indécises. Aucun érudit ne les a déterminées avec précision. Une charte du 11e siècle indique, parmi les cinq archidiaconés de l'ancien diocèse de Séez, celui du Houlme. (...)

     

         La paroisse de Bazoches est ancienne. On la voit figurer dès le 11e siècle. Une portion de son territoire faisait partie de la dot de la comtesse Lesceline, qui en fit don à son abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Son fils Robert, comte d'Eu, donna, en 1509, aux religieux du Tréport, l'église de Bazoches avec toute la dîme et tout ce qui appartenait à l'église.
         En 1113, Geoffroy Plantagenêt, s'étant emparé du château de Bazoches, le détruisit, et avec lui l'église devint la proie des flammes.

         Après être restée longtemps dans l'état, l'église fut restaurée ». [2]

     

         ... Information à vérifier, l'attaque du comte d'Anjou a-t-elle eu lieu en 1113, 1136 ou 1137 ? [NdB]

         « Bazoches avait été bâti par Roger de Monbray, et il fut pris et incendié par le comte d'Anjou, qui y brûla 16 hommes, en 1136. » [5]

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne) LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne) LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)     « La tour du guet subsiste, dans le bourg de Bazoches, près des ruines de l'ancien donjon. C'est une vieille tour carrée en pierres de taille. Elle fut construite vers 1477, par Thomas Scuier, seigneur, baron de Bazoches. Elle faisait partie d'un logis seigneurial dont il reste encore une rangée de bâtiments du 15e siècle et du 18e siècle. » [2] 

     

    Ci-dessus, vestiges de la motte de l'ancien donjon ; photo extraite d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne) LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, plan extrait du cadastre napoléonien de 1828, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/

     

    Description :

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)     « Carrée à l'extérieur et cylindrique à l'intérieur, la tour du guet fut construite vers 1477. C'est le dernier vestige de l'ancienne forteresse, siège de la baronnie de Bazoches, détruite en partie en 1137 par Geoffroy Plantagenêt. Le logis seigneurial subsiste avec des éléments édifiés du 15e au 18e siècle. La tour renferme un escalier. Un autre escalier très étroit, s'embranchant dans le premier, est établi dans la tourelle ronde construite en encorbellement à l'un des angles de l'édifice. Cette tourelle donne accès à la partie supérieure de la tour, qui comporte une pièce avec une cheminée de la fin du 15e siècle. » [3]

     

    Photo ci-dessus extraite du site https://mapio.net/a/114379275/

     

    Protection :

     

         « Ensemble des vestiges, à savoir : tour, façades et toitures du logis et des communs, sols compris dans l'ancienne enceinte (cad. G 56) : inscription par arrêté du 14 septembre 1992. » [3]

     

    A proximité :

     

    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)     « Église Saint-Pierre (12e siècle). Son groupe sculpté La Vierge apportant la communion à sainte Avoie, provenant de l'ancienne église de Saint-Pavin, est classé à titre d'objet aux Monuments historiques. » [4] 

     

         « Détruite par Geoffroy Plantagenêt, l’église fut reconstruite au début du 12e siècle. De cette époque, seule subsiste la tour. Quant à la nef, elle fut refaite au 15e siècle. » [1]

     

        « Le château de Saint-Pavin, berceau de la famille de Marguerit Saint-Pavin, était autrefois une commune et une paroisse, qui faisait partie du canton de Bazoches et du doyenné d'Aubigny. Le 19 novembre 1803, la paroisse de Saint-Pavin fut rattachée à celle de Bazoches.


    LES REMPARTS DE BAZOCHES-AU-HOULME (Orne)     Le château de la Motte, c'est ici que naquit Rémy de Gourmont le 4 avril 1858, critique de l'école symboliste, il fut un écrivain original, ses œuvres les plus célèbres : l'Esthétique de la langue française et la Physique de l'amour.

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://cc-valdorne.fr/communes/img_communes/bazoches.pdf

    [2] Extrait de http://cc-valdorne.fr//communes/bazoches.html

    [3] Extrait de http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00125309

    [4] Extrait de Wikipédia

    [5] Extrait des Mémoires, Volume 9, Société des antiquaires de Normandie, 1835. 

     

         Document PDF ci-dessous extrait de http://cc-valdorne.fr/communes/img_communes/bazoches.pdf

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  • LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus, photo à droite extraite de http://manoirs-cauchois.blogspot.com/2014/02/goderville-vieux-chateau.html 

     

         La commune de Goderville possède deux lieux intéressants : le « Vieux Château » situé dans le bourg de Goderville et la motte de Crétot, près du château du même nom. Je n'ai trouvé que peu de choses sur ces lieux, aussi si quelqu'un possède d'autres informations... [NdB] 

     

    1. Maison forte dite « le Vieux Château » à Goderville :

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation du "Vieux Château" de Goderville ; blason de la commune de Goderville par Chatsam — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9664406 « Paille d'or et d'azur de six pièces au chef de gueules chargé de trois merlettes  d'argent », armes que portait anciennement la famille de Goderville, les  merlettes  ayant remplacé trois coquilles. Les Roussel adoptèrent ces armes de leurs  prédécesseurs en arrivant en 1482 ». http://www.goderville.com/index.php?page=1421255427&c=40987F

     

         « Non loin de la nouvelle église est le vieux château, construction en pierre, brique et caillou, du 16e siècle Une partie des fossés existe encore. » [1]

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)      « Un peu à l’écart et peu connue des Godervillais, la maison forte dite « Le Vieux Château » est pourtant un édifice patrimonial incontournable. Situé à l'intérieur d'une structure parcellaire circulaire correspondant à une implantation de type castral du 11e ou 12e siècle, comprenant encore une partie des anciens fossés, il a été construit à la fin du 14e ou au début du 15e siècle, puis modifié au 16e siècle. Cela en fait l’édifice le plus ancien de Goderville. » [2]

     

         « Les intérieurs ont été très modifiés récemment. Le bâtiment présente un plan en L, et est construit en briques et pierre. » [3] 

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)  LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)

     

         « Le nom de Goderville apparaît en 875, sur une charte du roi Charles le Chauve, concernant le dénombrement des biens appartenant au chapitre de Rouen.

         Le bourg doit son nom à Godard des Vaulx et à l'appellatif -ville qui qualifie généralement un « domaine rural » au Moyen Âge. (...)

         Les Godard des Vaulx sont seigneurs du fief jusqu'en 1492, date à laquelle ils s'allient par mariage aux Roussel. Une lettre patente de mars 1651 érige Goderville en baronnie. Jusqu'à la Révolution, le territoire est une sergenterie. Le marché existe depuis le 16e, pour le lin notamment. » [4]

          « L’acte mentionne un château à pont-levis entouré d’eau » P. J et J-F DP. (…) En 1737, Louise de Roussel de Godarville épousa Robert d’Harnois de Blangues et de Bornambusc ; au siècle dernier [19e] vivait encore à Grainville [ à Trébons je suppose ] une dame de ce nom » P. Jammes, J-F Dupond-Danicand, Gentilhommes et gentrillhommières en pays de Caux. » [5]

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)  LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien de Goderville, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/ ; à droite, une vue aérienne extraite du site Géoportail.

     

         « Goderville absorbe Crétot en 1825. » [4] 

     

    Protection :

     

         « Maison forte dite Le Vieux Château à Goderville

         Epoque : 12e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle
         Informations : Façades et toitures du bâtiment principal, ainsi que l'emprise foncière de l'ancienne basse-cour, soit les parcelles A 271, 544, 267, 264, 268, 542, 543 et 270 : inscription par arrêté du 25 janvier 1996 ; Propriétaire : propriété privée » [6]

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : 1. Photo extraite de http://manoirs-cauchois.blogspot.com/2014/02/goderville-vieux-chateau.html ; 2/3. Photos extraites de http://leuven.pagesperso-orange.fr/les_peuples.htm ; 4. Photo par Soline ldc — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=23442399 ; 5. Photo extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vieux_chateau_de_Goderville_01.JPG 

     

    2. La motte de Crétot :

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime) LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)

     

    Ci-dessus : à gauche, une carte postale de l'actuel château de Crétot ; à droite, plan extrait du cadastre napoléonien, Archives de la Seine-Maritime, http://www.archivesdepartementales76.net/

     

    LES REMPARTS DE GODEVILLE (Seine-Maritime)     « La plus curieuse de toutes nos mottes érigées en plaines, est celle de Crétot, près Goderville. Peut-être n'est-ce qu'un énorme tumulus, conservé par les barons de Crétot, bouteillers héréditaires de Normandie. » [7] 

     

     Ci-contre, une photo aérienne de la motte de Crétot extraite du site Géoportail.

     

         « Crétot, ancienne commune réunie à Goderville. Il y a une motte célèbre. Les sires de Crétot étaient grands bouteillers héréditaires de la Normandie. Guy le Bouteiller, gouverneur de Rouen en 1118, était sire de Crétot. » [8]

     

         « A quatre kilomètres au sud de Maniquerville s'élève, au hameau de Crétot, une énorme motte circulaire. Le fief appelé « La Bouteillerie » au 13e siècle, a dû appartenir à Guillaume Martel, qui fut bouteiller du roi Henri Ier, les Martel étant les premiers détenteurs connus du fief. Ils étaient originaires de Bacqueville, dans le Petit-Caux, et on ignore la date exacte de leur installation dans la région fécampoise, mais celle-ci pouvait être réalisée dès la fin du 11e siècle car Geoffroy Martel, père de Guillaume, apparaît comme témoin au côté de Guillaume Grenet, dans un acte fécampois émis entre 1094 et 1099, et il atteste de nouveau un acte abbatial en 1103. Par la suite, les Martel ne sont plus mentionnés jusqu'à 1128, date à laquelle les souscriptions de Guillaume Martel se font tout à coup nombreuses au bas des actes royaux, ce qui semblerait indiquer que le lignage fut victime de l'épuration entreprise par Henri Ier dans l'entourage du duc Robert, après la bataille de Tinchebray. A noter que les Martel ont constitué, dans des circonstances mal définies, une autre seigneurie châtelaine dans la forêt, vers la Poterie. » [10]   *

     

         Goderville, c.l. de cant. — Lieu-dit : Crétot. — Parcelle cadastrale : C 89 e. — Coord. Lambert : 219,17 — 456,32. — Fief : Fécamp, 5

         Située au milieu d'un herbage adjacent à la cour de Crétot, la motte se signale de fort loin par le bouquet d'arbres qui la couronne et met en relief sa silhouette massive. Elle présente l'aspect d'un énorme tronc-de-cône, élevé de 7 à 8 mètres ; sa plate-forme supérieure est plane et à peu près circulaire (21 X 25 m). Le fossé dont elle était entourée ne fut comblé qu'en 1863 (A. Lechevalier, Notes pour servir à l'Histoire du canton de Goderville avant 1789, p. 25).

         Dans sa basse-cour le château comportait au nord-est de la motte une chapelle domestique, dédiée à sainte Hélène, qui fut dotée avant les dernières années du 13e siècle du titre paroissial (Polypt., 276 H.). Le plan cadastral ancien la figure encore intacte au bord du fossé de la motte avant sa destruction, en 1832 (Cochet, Répertoire, col. 118). Au sud-est à 50 mètres du môme fossé il subsiste, au milieu d'un herbage, un vieux puits, qui est peut-être celui des communs du château. Il ne reste rien du fossé dont la cour devait être pourvue.

         Peu avant 1668 le propriétaire du fief de Crétot, Rodéric de Chalon, fit élever tout près de la motte un château (Encore visible sur le cadastre ancien ; Arch. S. M. II B 423.) qu'il dota d'un parc et d'une garenne. Cette dernière subsiste encore aujourd'hui ; on l'appelle le « bois de-Crétot ». Le chemin en colimaçon dont il reste quelques traces sur le versant de la motte fut sans doute aménagé vers ce temps par les châtelains. » [10]     

     

    LES REMPARTS DE GODERVILLE (Seine-Maritime)     « Époque incertaine. - Près du modeste château de Cretot est une motte énorme couverte de hêtres et de sapins fort élevés. Les sires de Cretot , dont le château s'appuyait sur la motte, étaient autrefois grands bouteillers héréditaires de Normandie. » [9]

     

         La motte de Crétot est située dans une propriété privée et n'est pas visible de la route. [NdB]

     

    3. Goderville, « terre des mottes » :

     

           « C'est sur Goderville que se trouve la fameuse motte de Cretot, dont les sires étaient grands bouteillers héréditaires de la Normandie. En général, le territoire de Goderville pourrait être appelé la terre des mottes ; j'en ai compté jusqu'à dix dans le canton ; une à Bréauté, une à Auberville-la-Renault, une à Bornambusc, une à Mirville, une à Gonfreville-Caillot, deux à Bretteville-la Chaussée et deux au Bec de Mortagne. La tradition du pays veut que ces mottes aient servi autrefois de vigies ou de signaux.

         C'est du haut de ces éminences factices que nos ancêtres annonçaient aux peuplades voisines l'apparition des flottes barbares, ou la descente des Normands sur nos côtes.

         Le château de Béthencourt, à Grainville-la-Teinturière, est assis sur une motte ; le château d'Auffay, près de Tôtes, et celui de la Vieille Tour, au Bec de Mortagne, sont jetés sur des mottes de coteau isolées de la plaine par une énorme coupure faite de main d'homme. Plusieurs de ces buttes sont entourées de douves ou fossés remplis d'eau, comme à Cretot, à Gonfreville, à Bretteville, etc., ce qui tendrait à en faire autant de points de défense pour les seigneurs, soit entre eux, soit contre les ennemis du dehors. » [8]

     

         Comme une réponse au texte de J. Morlent de 1841, l'abbé Cochet en 1871 donne ci-après ces quelques précisions [NdB] :

     

         « Auberville-la-Renault. Motte ou vigie en terre. »

     

         « Le Bec-de-Mortagne. Ep. incertaine. Sur une colline et dans un bois dit le Bois de Notre-Dame ou de la Vieille-Tour, est une motte énorme, fossoyée du côté de la plaine par une douve de 25 mètres de profondeur, qui est appelée la Vieille-Tour. On a cru y reconnaître des traces de maçonnerie. Des souterrains communiqueraient, dit-on, avec le Vieux châtel, ruine encore imposante, de forme carrée, assise dans le vallon, et qui dut être le château du moyen âge. On parle de fées et de fantômes errant la nuit sur ces débris. »

             Voir dans ce blog l'article : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-du-bec-de-mortagne-seine-maritime-a167821008

     

         « Bornambusc. Ep. romaine. Fragment de voie d'après M. E. Gaillard. Motte circulaire qui était au bord du grand chemin qui conduit de Bornambusc à Goderville, détruite vers 1830. »

     

         « Bréauté. Ep. romaine. Voie romaine de Lillebonne à Étretat au hameau de la Cauchie. - Motte ou vigie qui aurait été abattue vers 1830. »

     

         « Bretteville-la-Chaussée. (…) Tertre de forme allongée placé dans un bois, reconnu en 1834 et subsistant encore dans le voisinage du bourg ou du carreau. Un fossé profond environne un terre-plein ou enceinte à l'extrémité de laquelle s'élève une motte circulaire de 25 mètres de hauteur ; M. l'abbé Cochet y a remarqué des murailles. Second tertre démoli par la culture vers 1844 ; on assure n'y avoir rien trouvé. »

         Cette commune se nomme aujourd'hui Bretteville-du-Grand-Caux ; Voir dans ce blog l'article : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-bretteville-du-grand-caux-seine-maritime-a159059560

     

         « Crétot. Ep. incertaine. Motte circulaire entourée de fossés et couverte d'arbres très élevés. C'est peut-être la ferté féodale sur laquelle s'appuyaient les sires de Cretot, grands bouteillers héréditaires de la Normandie. »

         Voir dans ce même article ci-avant...

     

         « Gonfreville-Caillot. Ep. incertaine. Près de l'église, motte circulaire entourée de fossés. »

         Voir dans ce blog l'article : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-gonfreville-caillot-seine-maritime-a134243938

     

         « Maniquerville. (...) Derrière l'église était une motte considérable détruite en 1861, où l'on aurait rencontré des constructions romaines. (...) Le château de Thiboutot, dont l'origine connue remonte à 1107, fut pris par les Anglais en 1418 et érigé en marquisat en 1720 ; aujourd'hui détruit. On assure qu'il était voisin de l'église et que la motte qui vient de disparaître en était le dernier vestige. »

         Voir dans ce blog l'article : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-maniquerville-seine-maritime-a148681502

     

         « Mirville : Non loin de l'église est une motte circulaire en terre assise au milieu d'une prairie. Une ancienne tradition prétend que l'église de Mirville a été transférée et qu'elle était autrefois au lieu dit le Vieux-Cimetière. En labourant on y trouve encore des fondations. »

         Voir dans ce blog l'article : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-mirville-seine-maritime-a144741474

     

         « Virville. Ep. ancienne. Motte ou vigie. » [1]

     

    On peut également consulter cet autre article : 

    http://rempartsdenormandie2.eklablog.com/la-seine-inferieure-historique-et-archeologique-1864-a212181679?logout

     

     

    Sources :

     

    [1] Extrait du Répertoire archéologique de la France : Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, Volume 6 par Jean Benoît Desiré Cochet ; Impr. Impériale, 1871 https://books.google.fr/books?id=cgJTAAAAcAAJ&dq=Vieux+ch%C3%A2teau+de+Goderville&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

    [2] Extrait de https://www.facebook.com/events/242244922943818/

    [3] Extrait de http://www.actuacity.com/maison-forte-dite-le-vieux-chateau_m172823/

    [4] Extrait de Wikipédia

    [5] Extrait de http://leuven.pagesperso-orange.fr/les_peuples.htm

    [6] Extrait de https://monumentum.fr/maison-forte-dite-vieux-chateau-pa76000013.html

    [7] Extrait du Précis analytique des travaux de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen : 1832 https://books.google.fr/books?pg=PA162&lpg=PA162&dq=Cr%C3%A9tot+motte&sig=Wqq9FpTZI9ynUw1yKrECc8LN9H4&id=Xw1KAAAAcAAJ&hl=fr&ots=EbNZ0uI_wk&output=text

    [8] Extrait de Le Havre et son arrondissement : 1ère partie ; J. Morlent, 1841

    [9] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.208 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22

    [10] Extrait de L’apparition des seigneuries châtelaines dans le Grand-Caux à l'époque ducale par Jacques Le Maho https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1976_num_6_1_1307

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  • LES REMPARTS DE CLERY (Eure) LES REMPARTS DE CLERY (Eure) LES REMPARTS DE CLERY (Eure)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo du fort du Muret au hameau de Cléry (Les Andelys - Eure). Motte castrale contemporaine du Château-Gaillard ou du château de l'Île. Par Totorvdr59 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66056575 ; au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, une photo aérienne des années 1950-1965 extraite du site Géoportail. 

     

         « Le fort du Muret (ou motte de Cléry) est situé au hameau de Cléry sur la commune des Andelys dans le département de l'Eure. » [1]

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)      « Cléry, au nom si classiquement français, apparaît, semble-t-il en même temps que Château-Gaillard. Il y eut peut-être une petite agglomération avant l'érection de la motte féodale, mais on n'en connait rien. Mais on sait que sous Jean sans Terre, le seigneur était un certain Richard de Cléri. Il devait entretenir la motte, ouvrage avancé de la forteresse. Elle faisait partie du système défensif de Château-Gaillard. Cette motte : butte artificielle entourée d'eau, était surmontée d'un donjon ; elle permettait d'arrêter les assaillants venant : de Vernon par la forêt (troupes françaises) ; également d'organiser des raids d'intendance sur le plateau du Vexin. Cette motte existe toujours ; on la nomme Le Muret. » [2] 

     

    Ci-dessus, photo extraite de https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Tour_clery_motte_20180202_A_04.jpg

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)

     

     Plan de situation dela motte de Cléry aux Andelys ; blason de l'Eure par User:Spedona 25/09/2007Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide. Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona 25/09/2007., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2811940

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)      « La presqu'île de Bernières est la première grande boucle de la Seine en Normandie. C'est au fond de celle-ci, au-dessus de la ville des Andelys, que se dresse Château-Gaillard.

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)


         La forteresse était au centre d'un vaste dispositif barrant le fleuve et contrôlant les plateaux du Vexin : sur la Seine, une estacade de trois rangées de pieux pour briser toute attaque navale, un pont de bois et le manoir de l'Ile ; au débouché du Gambon, les fortifications du bourg de la Couture (le Petit Andely) et du Vieil Andely, séparées par un étang ; enfin deux petits forts détachés en avant du château, le Muret et Boutavant (l'édifice fortifié de l'Ile de la Tour).
         Le Muret était situé sur le plateau du Vexin, deux kilomètres au sud-est, sur la paroisse de Cléry. C'était une simple tour ronde, dressée sur une motte et entourée d'un fossé circulaire. Motte et fossé sont encore visibles aujourd'hui. »
    [3] 

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure) LES REMPARTS DE CLERY (Eure)

     

    Ci-dessus : à gauche, plan extrait du cadastre napoléonien (1813-1859), Archives de l'Eure, http://archives.eure.fr/ ; à droite, photo extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tour_clery_motte_20180202_A_06.jpg

     

    « Cléry, Le Muret  

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)       Le château de Cléry se situe sur le plateau, à 2 km au sud-est du célèbre château Gaillard. La fortification se présente comme une motte dont la plateforme sommitale de 20 m de diamètre culmine à 5 m au-dessus du plateau environnant. Les fossés, d’une largeur moyenne de 10 m pour 3 m de profondeur maximale, sont entièrement en eau. Sur trois de ses côtés, le site est entouré par des îlots bâtis qui ont gommé la trace d’une éventuelle basse-cour.

     

    Ci-dessus, photo extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tour_clery_motte_20180202_A_02.jpg

     

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)     La plateforme de la motte est complexe et dispose de nombreux aménagements. Le quart nord-ouest est marqué par une large échancrure de forme approximativement carrée de 10 m de côté. Au fond de cette dépression se distinguent deux sondages anciens qui ont révélé des maçonneries faites de silex liés au mortier. Il s’agit de la trace vraisemblable d’une tour carrée liée à un mur parcourant la périphérie de la motte. Au centre du tertre s’ouvre une dépression de 5 m de profondeur, de plan rectangulaire de 0,90 m x 0,70 m. La régularité de la structure invite à l’interpréter comme un puits dont le cuvelage, complètement disparu, était en bois.

          Les constructions maçonnées, postérieures à l’état primitif du site, peuvent être mises en relation avec la mention, dans les Grands Rôles de l’Échiquier de Normandie, en 1198, de travaux de réaménagement pour que le site serve de poste avancé au château Gaillard. Il s’agissait de compléter le dispositif défensif mis en place par Richard Cœur de Lion. (Responsable de l’étude et du relevé : Lepeuple Bruno) » [4]

     

    Ci-dessus, photo extraite d'un site néerlandais très complet et fort bien documenté sur les mottes en Europe dont celles de Normandie : http://www.basaarts.nl/vraagbaak.php

     

    LES REMPARTS DE CLERY (Eure)      « Cette motte castrale est l'un des éléments avancés (à 2 kilomètres au sud-est) associés au système défensif de Château-Gaillard.

          La butte s'élève à environ 5 mètres de hauteur en tronc conique de 20 mètres de diamètre. Elle est entourée d'un fossé d'environ 10 mètres de large, alimenté en eau, toujours visible. Incomplètement explorée, elle était surmontée d'une tour permettant d'assurer la surveillance dans les directions de Gaillon et Vernon.

           Sa prise en 1203 par Philippe Auguste est le prélude à celle du château de la Roque un an plus tard, le 12 mars. » [1]

     

    Ci-dessus, photo extraite de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tour_clery_motte_20180202_A_05.jpg

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de l'article « Château-Gaillard dans la défense de la Normandie orientale 1196-1204 » par Dominique Pitte, in Anglo-Norman Studies XXIV : Proceedings of the Battle Conference 2001 publié par John Gillingham https://books.google.fr/books?id=7uDnLRJ4bHwC&pg=PA168&lpg=PA168&dq=la+forteresse+de+Boutavant+%C3%A0+Tosny&source=bl&ots=LuKWTSht_m&sig=GYxqkLLaYNbuNIbHCbdbvm-gcE0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDzv_VtMfUAhWiLMAKHfszApoQ6AEIWTAH#v=onepage&q=la%20forteresse%20de%20Boutavant%20%C3%A0%20Tosny&f=false

    [3] Extrait de http://www.mondes-normands.caen.fr/france/patrimoine_architectural/normandie/Vexin/lesAndelys/0813Tosny/index.htm

    [4] Extrait de https://journals.openedition.org/adlfi/5262#tocto1n2

     

    Bonnes pages :

     

    http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2001_num_159_4_1050

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  • LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus, à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    Le château de Nacqueville (Commune d'Urville-Nacqueville) :

     

         « Inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques, sa construction débute en 1510. Sa muraille d'enceinte est remaniée aux 18e et 19e siècles, mais la poterne dotée d'un pont-levis demeure. Avec ses murs de granit et ses toits de pierre, le château est caractéristique des beaux manoirs du Cotentin. » [1]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Le château de Nacqueville est un château situé sur la commune de Urville-Nacqueville dans le département de la Manche.

         Le château est construit au 16e siècle par Jean de Grimouville.

         En 1822, Hippolyte Clérel de Tocqueville hérite par son épouse, Émilie Erard de Belisle, du château.

         Le parc du château fut créé en 1830 par un paysagiste anglais. » [2]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)

     

    Plan de situation du château de Nacqueville ; blason de la famille de Grimouville, premiers constructeurs du château https://fr.geneawiki.com/index.php?curid=169657

     

    Historique

     

         « Nacqueville était anciennement divisé en deux fiefs principaux : les Marests et Fourneville.

         C'est aux Marests que les premiers seigneurs de la paroisse avaient établi leur demeure féodale. Dès le commencement du treizième siècle, Richard Carbonnel, dont les descendants devinrent marquis de Canisy, reconnaît et confirme la donation que son oncle, Guillaume de l’IsIe avait faite à l'abbaye du Vœu et renonce au droit de patronage sur l'église. (…) Cette seigneurie appartenait encore en 1505 à Jehan Carbonnel. Par échange, vente ou autrement, Renée de Saint-Gilles, fille de Jean et de Marguerite d'Orglandes, en était propriétaire dès la première moitié du 16e siècle.

         Le fief de Fourneville avait aussi changé de maîtres. Anne Bazan, fille de Briand et de Marguerite des Moutiers, le possédait, lorsqu'en 1501 elle épousa Jehan de Grimouville, écuyer, sieur de Saint-Germain-de-Tournebut et d'Azeville, qui devint ainsi seigneur de Fourneville. Leur fils, Jean II de Grimouville, fit alliance avec sa voisine, Renée de Saint-Gilles, dame des Marests, en 1525. Les deux fiefs réunis n'eurent plus dès lors qu'un seul seigneur et patron.

         Le château des Marests fut abandonné et converti en ferme.

         Les époux allèrent habiter le manoir de Fourneville. C'est là qu'en 1547 et 1562 ils signèrent les contrats de de mariage de leurs filles, Marie et Marguerite de Grimouville, avec François Durevye et Gion Fressard du Bisson.

         Pierre de Grimouville s'unit, vers la même époque, à GuilIemette d'Argouges, dont on voyait les armes, avant 1789, au fronton du château et à la voûte de la chapelle. L'achèvement du manoir fut presque leur œuvre. » [3]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)

     

         « L'histoire du château et du parc de Nacqueville, déjà longue de 500 ans est étroitement liée à celle des 3 familles successives dont elle a été la demeure :

         - les Grimouville aux 16e et 17e siècles ;

         - les Mangon, et leurs proches parents les Barbout de Querqueville, et puis leurs proches parents les Tocquevilles aux 18e et 19e siècles ; et

         - les Hersent et leurs descendants de 1880 à nos jours. » [1]

     

         « Il est construit au 16e siècle, à l'initiative de Jean de Grimouville. Son fils Pierre de Grimouville l'agrandit et en achève la construction. » [4]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Les Grimouville, ancienne famille normande, entamèrent la construction d'un solide bâtiment fortifié qui deviendra le château de Nacqueville. Le mur d'enceinte, haut de 6m, constituait un obstacle à la vue : dans ces conditions, l'aménagement esthétique des alentours n'offrait évidemment aucun intérêt. » [1]
     

    Blason de la famille de Grimouville https://fr.geneawiki.com/index.php?curid=169657

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Le château est acquis par Bernardin Mangon en 1685. Il fait abattre le mur d'enceinte et transforme l'édifice, jusqu'ici consacré à la défense, en une demeure agréable et d'un charme exceptionnel. » [4]

     

    Blason de la famille Mangon https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=mangon&oc=0&p=a...armes

     

         « Le mur d'enceinte fut abattu vers 1700 à l'exception de la poterne qui constitue aujourd'hui le seul vestige de cette défense, et aussitôt une belle perspective sur la vallée s'ouvrit aux habitants. » [1]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     Au début du 19e siècle, le château revient, par son épouse, à Hippolyte de Tocqueville (1797-1877), frère aîné d'Alexis de Tocqueville. Il réaménage le château et fait redessiner le parc par un paysagiste anglais en 1830. Celui-ci crée un étang, des cascades et des fontaines, dégage la vallée, procède à la plantation d'arbres d'ornement, étend les bois sur les hauteurs et perce des avenues forestières. » [4]

     

    Blason de la famille de Tocqueville Par ArocheCette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Aroche., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3762434

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Des trois demeures du nord Cotentin que se partagent Hippolyte, Édouard et Alexis de Tocqueville, le château de Nacqueville est le seul à n'avoir pas appartenu à la famille des Clérel de Tocqueville avant eux. En effet, c'est Émilie Erard de Belisle de Saint-Rémy, la future épouse d'Hippolyte de Tocqueville qui a hérité en 1822 de ce château, dont l'existence remonte au 16e siècle. Celui-ci a évidemment connu de nombreuses modifications depuis sa fondation, mais ce qui a le plus changé son aspect extérieur, c'est la démolition du très haut mur d'enceinte qui encercle le manoir jusqu'en 1700, et dont il ne reste aujourd'hui encore que la poterne qui fait face au bâtiment principal. A partir de cette date l'aménagement de jardins autour de la demeure devient envisageable, mais il faut attendre 1830 et Hippolyte de Tocqueville pour que quelqu'un se charge de mener à bien les travaux nécessaires. Il faut préciser qu'à cette époque les allées qui conduisent au château sont encore difficilement praticables et que le manque d'entretien des alentours en font, dans l'esprit d'Alexis notamment, un vaste « bourbier ».

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)


         Cependant, sous l'impulsion d'Hippolyte, la transformation des lieux est radicale. Il sera aidé en cela par son goût personnel pour les jardins et la botanique (qu'il partage d'ailleurs avec la plupart des membres de sa famille) ainsi que par un paysagiste anglais. Ce dernier conçoit un parc romantique s'étendant sur l'ensemble des trois vallons convergeant vers le château et qui exploite astucieusement les petits ruisseaux qui en descendent. La voie d'accès au domaine est redessinée pour déboucher face à la demeure ; le jardin est orné de nombreux arbustes à fleurs et de plantes exotiques ; un étang est creusé en aval du château dans la direction de la mer que l'on aperçoit aussi à l'horizon ; les ruisseaux sont aménagés en cascades pour égayer les massifs de fleurs et de nombreuses fontaines viennent également orner le parc.
    Cette débauche d'énergie s'intéresse également au château lui-même, dont la toiture est surélevée pour permettre le rehaussement d'un étage d'habitation et dont l'aménagement intérieur connaît de grandes améliorations, et elle suscite l'admiration d'Alexis de Tocqueville lors de chacun de ses passages à Nacqueville.
         Bien qu'il fut largement endommagé au 20e siècle par différentes tempêtes ainsi que par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il devint notamment un emplacement de choix pour l'établissement d'un important état-major américain, le parc de Nacqueville a été réaménagé à l'identique de ce qu'il était au 19e siècle et il constitue à l'évidence, aujourd'hui encore, l'un des plus somptueux jardins qui soient dans cette région de la France. » [5]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « En 1880, Hildevert Hersent rachète le château et perfectionne le système hydraulique.

         En 1922, le réalisateur normand René Le Somptier tourne au château son film La Dame de Montsoreau, avec Gina Manès et Jean d'Yd.

         Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est occupé par les Allemands, qui, en 1943-1944, abattent 2000 arbres pour construire le Mur de l'Atlantique.

         En 1945, les Américains installent des baraquements et les parkings d'un état-major considérable. » [4]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Lorsque Marcel Hersent (1895-1971) récupère la propriété en 1946, l'ensemble est dans un état catastrophique: toitures en partie éventrées, intérieur ruiné, parc saccagé, bois très endommagé. Pendant 10 années Marcel Hersent s'attache à effacer les traces de la guerre.

         Fier de son œuvre, il ouvre le château et parc à la visite du public en 1962.

         En 1971, la fille de Marcel, Jacqueline, hérite de la propriété. Elle avait épousé en 1946 François Azan. La famille Azan s'est dédié à maintenir les lieux en parfait état, en leur conservant l'équilibre et le charme. » [1]

     

         « La tempête d'octobre 1987 renverse les arbres sur 25 ha. » [4]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « En l'an 2000, leur fille, Florence, hérite de la propriété. Avec son mari, Thierry d'Harcourt, et leur trois enfants, ils ont quitté l'Australie où ils vivaient depuis 12 ans pour rentrer en France et s'installer à Nacqueville. Ils poursuivent la tâche que 18 générations précédentes de propriétaires du domaine de Nacqueville ont entamé 5 siècles plus tôt. » [1]

     

         « En 1999, il est élu 3e Merveille du département. » [4]

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)

     

    Description

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Le château de Nacqueville présente une poterne du seizième siècle, d'un style d'architecture fort élégant ; elle est composée d'un corps de bâtiment flanqué des deux côtés de deux jolies tours cylindriques qui viennent baigner dans les douves du château. Des toits en pointe supportés sur une corniche à encorbellements, des lucarnes surmontées de la coquille, type caractéristique du règne de Henri II, une fenêtre en croix placée entre les rainures du pont-levis et surmontant les armoiries des seigneurs de Nacqueville, sont les autres accessoires de cette poterne. » [6]

     

    Le Parc

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)     « Mais c'est seulement en 1830 qu'Hippolyte de Tocqueville, dont l'épouse était propriétaire du domaine, décida de créer un véritable parc.

         Dans ce but, il fit appel à un paysagiste anglais. Celui-ci conçut un parc romantique sur l'ensemble des 3 vallons convergeant vers le château.

         En quelques années les travaux furent menés à bien : création d'un étang, aménagement de cascades et de fontaines ; dégagement de la vallée, puis plantation d'arbres d'ornement, d'arbustes à fleurs et de plantes exotiques ; déplacement de l'avenue d'arrivée afin de la faire déboucher face au château ; et extension des bois situés sur les hauteurs.

           Le résultat de ces transformations apparut si remarquable au philosophe Alexis de Tocqueville, l'auteur du classique « Democracy in America », qu'il écrivait en 1857 à son ami G. de Beaumont :

         « Mon frère a dépensé à Nacqueville beaucoup de gout et d'argent, et a fait de ce lieu un des plus jolis lieux du monde. » (...)

         « Créé en 1830 autour du château par un paysagiste anglais, il constitue un ravissant parc classé d'inspiration romantique. Il est traversé par une rivière en cascades bordée d'arums et est animé par une pièce d'eau et des fontaines fleuries. De nombreuses variétés de rhododendrons, d'azalées et d'hortensias ainsi que des arbres d'ornement, des palmiers et des gunneras géants complètent ce panorama enchanteur. » [1] 

     

         Le château de Nacqueville a été le sujet de très nombreuses cartes postales :

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)

     

    Protection :

     

         « La porte et son pont-levis font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 mai 1944, le reste du domaine (château, parc, aménagements) est également inscrit depuis le 20 novembre 1992. » [2] « Son parc est classé depuis 1969. » [4]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://nacqueville.com/html_fr/historique.php

    [2] Extrait de Wikipédia

    [3] Extrait de http://docplayer.fr/29252403-Iv-les-monuments-1-le-chateau.html

    [4] Extrait de https://www.wikimanche.fr/Ch%C3%A2teau_de_Nacqueville

    [5] Extrait de http://www.tocqueville.culture.fr/fr/lieux/l_chat-nacqueville.html

    [6] Extrait du Congrès archéologique de France ; Société française d'archéologie, 1841 https://books.google.ru/books?id=5945gEvVkhIC&pg=PA204&lpg=PA204&dq=ch%C3%A2teau+de+nacqueville&source=bl&ots=GdYcmb00To&sig=TVNldLshcuifBiwNFfA1YNlKo9I&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj5uPrxwqncAhVB1iwKHdRADyA4MhDoAQhDMAc#v=onepage&q=ch%C3%A2teau%20de%20nacqueville&f=false

     

    LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche) LES REMPARTS DE NACQUEVILLE (Manche)

     

    Bonnes pages :

     

    Site officiel du château : http://nacqueville.com/

     

    O https://www.revedechateaux.com/fr/chateau-de-nacqueville-1653596277/show

    O https://www.wikimanche.fr/Cat%C3%A9gorie:Ch%C3%A2teau_de_Nacqueville_(image)

    O http://www.wikiwand.com/fr/Ch%C3%A2teau_de_Nacqueville

    O http://www.images-de-paysages.com/Photos-images-du-chateau-de-Nacqueville-Cotentin-hotels-Gites.htm

    O https://www.le-petit-manchot.fr/cc-14-17-urville-nacqueville-parc-chateau/articles/

    O http://www.lenordcotentin.com/le-chateau-de-nacqueville-a127369490

    O http://brigittepierrette1952.eklablog.com/chateau-de-nacqueville-a145198496

     

    Fiche DREAL Basse-Normandie 2013 n° 50025 :

     

     

     

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  • LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados) LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados) LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados) 

     

    Ci-dessus : à gauche, carte d'état-major du 19e siècle montrant l'emplacement de l'ancien château ; au centre, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite une photo extraite du site Google Map montrant le site depuis l'A84.

     

         Le château actuel de Villers-Bocage n'occupe pas l'emplacement du château primitif [NdB], Arcisse de Caumont précise : « celui-ci que j'ai décrit dans le 5e volume de mon Cours d'antiquités monumentales, était à quelque distance à l'est : il se composait, d'après ce que j'ai pu conclure par ce qui reste, d'une motte ronde entourée de fossés. Cette éminence maintenant couverte de bois se trouvait à l'un des angles d'une place à peu près carrée, dont le tracé du Vallum est encore indiqué par une dépression au milieu des terres labourées. » [4] Extrait de la Statistique Monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont

     

         « Les « de Villers » seront les seigneurs de nos paroisses jusqu’au 14ème siècle. En 1096, le sire de Villers accompagna Robert II Courteheuse (fils de Guillaume le Conquérant), duc de Normandie en Terre Sainte. Notons qu’à cette époque, il est souvent fait mention de Villers-en-Bocage ou Villers-en-Boscage. En 1276, un Gautier de Villers est signalé comme bailli de Caen.

     

    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     Pour assujettir les populations locales et contrôler l’importante voie de passage conduisant de Caen à la Bretagne, à environ un kilomètre au sud du bourg actuel, ces seigneurs possédaient un château constitué d’une motte et d’une basse-cour dont plusieurs bâtiments résidentiels et de service ont été reconnus à l’occasion d’un diagnostic archéologique réalisé sur l’emprise de la déviation de Villers-Bocage en octobre 1989.

     

    Photo ci-dessus extraite de ce même site : http://www.villers-bocage.info/histoire.aspx

     

     

    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)

     

    Plan de situation de la motte de Villers-Bocage ; blason de la commune de Villers-Bocage et de la famille Bacon CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9852462

     

    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     Au Moyen-Age, le marché de Villers-Bocage était devenu suffisamment important pour que de nombreuses chartes d’affranchissement soient signées entre la seigneurie de Villers-Bocage et les abbayes d’Aunay-sur-Odon et d’Ardennes, accordant à chacune d’entre elles des concessions avantageuses (dîme, emplacement, rentes…). En 1303, il est même fait état des « coutumes du marché de Villers-en-Bocage »

     

    Ci-dessus, la motte dans les taillis, photo de Gilloudifs

     

         Les Bacon étaient de puissants seigneurs. Roger le cinquième du nom épouse l’unique héritière des de Villers : Jéhenne. De leur union naîtra une fille unique prénommée Jéhenne, comme sa mère. C’est notre Jeanne Bacon, châtelaine de Lisle et dame du Molay et de Villers.
    Indépendamment de sa volonté, Jeanne Bacon sera impliquée dans certains événements de la guerre de Cent Ans. Elle a deux qualités : sa beauté (on ira jusqu’à l’appeler « l’Hélène Normande ») et sa fortune.

          Lorsqu’il fut question de son mariage, deux prétendants se présentèrent. C’était Robert VI Bertrand de Bricquebec, seigneur de Roncheville, maréchal de France, qui réclamait cette riche héritière pour son fils Guillaume, et Geoffroy d’Harcourt, dit le Boiteux, baron de Saint-Sauveur-le-Vicomte qui la demandait pour son propre neveu. Robert Bertrand l’ayant obtenue, Geoffroy se considéra comme offensé par un tel refus et résolut de se venger. Au-delà de cette offense, Geoffroy se compromit dans un complot contre le roi Philippe le Valois. La conspiration s’était organisée à Saint-Lô entre le baron de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Jean, sire de la Roche-Taison, Richard de Percy et Guillaume Bacon et quelques autres seigneurs du Cotentin et du Bessin. Geoffroy promettait d’aider ses amis à reconquérir leurs libertés provinciales, moyennant une vague promesse qu’ils le reconnaîtraient ensuite comme duc de Normandie. Le complot fut éventé. Banni du royaume, privé de ses biens confisqués, Geoffroy d’Harcourt se réfugia auprès d’Edouard III, roi d’Angleterre.

         Sur l’insistance de Geffroy d’Harcourt qui n’avait nullement oublié ses rancunes personnelles, le 12 juillet 1346, Edouard descendait à la Hague de Saint-Vaast-la-Hougue, dans la presqu’île du Cotentin, avec son principal corps d’armée. Tandis qu’il remontait vers Caen par Torteval et Fontenay-le-Pesnel, ses troupes s’emparaient des différentes forteresses de la région. C’est ainsi que probablement le 25 juillet, le château de Villers-Bocage était pris. » [1]

     

    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     « A la suite du traité de Brétigny (1360) et de celui de Calais qui le confirmait, le roi Edouard rendit la tour de Villers-Bocage, les forteresses de Saint-Vaast, Condé-sur-Noireau, Auvillars et autres, que ses troupes occupaient en Normandie (De La Rue, Nouveaux Essais, t. II, p. 225). » [2]

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1836, Archives du Calvados, https://archives.calvados.fr/accueil.html

     

         « Le nom de la localité est attesté sous la forme Villiers en Boscaige en 1365. » [3]


         « Une grande misère régnait à cette époque. Depuis 1348, sévissait une terrible peste. On comprend que le cœur généreux de Jeanne Bacon s’en soit ému. Elle fonde le 1er août 1366, un hôtel-Dieu où l’on recevra les pauvres, les passants, les femmes enceintes, les orphelins jusqu’à l’âge de sept ans. Jeanne Bacon mourait en 1376.

         Une seconde phase de la guerre embrasa la région de Villers-Bocage. Le roi d’Angleterre, Henri V, débarque en 1417 dans l’estuaire de la Touques. La tour de Villers fut obligée de se rendre à un détachement militaire envoyé de Caen. A cause de sa résistance à l’ennemi, la seigneurie de Villers fut donnée le 22 mai 1418 à un général anglais nommé Hortaud Vauclox, chevalier de l’ordre de la Jarretière. C’est la bataille de Formigny qui mit fin en 1450 à l’occupation anglaise de notre région.

     

    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     Après la guerre de Cent Ans, plusieurs familles nobles vont se succéder à la seigneurie de Villers-Bocage : tout d’abord, les Goyon dans la seconde moitié du 15ème siècle, puis les Roncherolles au 16ème siècle. Dans le courant du 16ème siècle, les guerres de Religion eurent peu de retentissement à Villers-Bocage et dans ses environs proches.

     

    Ci-dessus, photo aérienne (1950-1965) extraite du site Géoportail.


    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     Au 17ème siècle, la famille de Morin réunit les terres des paroisses de Saint-Martin et de Saint-Germain de Villers. C’est à cette famille que nous devons la construction du château actuel aux environs de 1630. Ce dernier semble avoir eu quatre tourelles à l’origine. Deux auraient été détruites au moment de la construction de l’aile droite vers 1765-1769. » [1]

     

    Ci-dessous, la motte de Villers-Bocage, photo Gilloudifs.

     

    LES REMPARTS DE VILLERS-BOCAGE (Calvados)     « Jeanne Bacon est la fille de Roger (V), est née du second mariage entre Roger V Bacon et Éléonore de Villiers (ou de Villers-Bocage). Elle eut un demi-frère Robert, mort en bas-âge, né du premier mariage de Roger avec Aelis d'Asnières, son autre frère Guillaume né du second mariage de Roger, est, lui aussi, mort en bas âge (la plaque funéraire des deux fils de Roger Bacon est d'ailleurs visible sur l'un des murs extérieurs de l'église du Breuil-en-Bessin). Elle est l'unique héritière du fief de la famille Molay Bacon. Deux grandes familles se disputent alors la main de Jeanne, les Bertran(d) de Bricquebec et les d'Harcourt.
    Jeanne épouse en premières noces en 1340, Guillaume Bertran(d), Vicomte de Rocheville, second fils de Robert VIII Bertrand de Bricquebec et de Laurence du Merle (sœur du maréchal Foulques du Merle). Son époux meurt au cours de la bataille de Mauron en Bretagne le 14 août 1352.
         En secondes noces, elle épouse Jean Ier de Luxembourg-Ligny († 1364), fils de Waléran II de Luxembourg-Ligny, seigneur de Ligny-en-Barrois, de Roussy et de La Roche.
         Jeanne fonde de son propre chef le 1er août 1366, le prieuré hospitalier de Sainte-Élisabeth à Villers-Bocage. Dans cet endroit seront reçus et soignés les pauvres, les passants, les femmes enceintes et les orphelins jusqu’à l’âge de sept ans. Pour commémorer cet acte de bienfaisance, une rue de la ville de Villers-Bocage porte encore son nom aujourd'hui.
         Jeanne décède en 1376 et est inhumée dans l'abbaye de Saint-Évroult dans l'actuel département de l'Orne. N'ayant point d'enfant, la branche ainée des Bacon s'éteint et l'héritage familial est dispersé entre les descendants indirects de la famille. » [3]

     

    Pour la famille Bacon voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Bacon_du_Molay

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de http://www.villers-bocage.info/histoire.aspx

    [2] Extrait du Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie ; Éditeurs : Derache (Paris)/Didron (Caen)/Hardel (Rouen)/Le Brument/Société des antiquaires de Normandie (Caen) ; 1932
    [3] Extrait de Wikipédia

    [4] Extrait de la Statistique Monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont Tome 1, p. 188 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9659616c/f237.item.r=%22Statistique%20monumentale%20du%20Calvados%22

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